MACHINE ASYNCHRONE
COMMANDE EN COURANT, AUTOPILOTAGE FREQUENTIEL
Par Mme Le Bihan, Lycée Jules Ferry 78000 Versailles
On souhaite dans beaucoup d'applications contrôler le couple délivré par une machine,
dans un premier temps en régime statique, puis en régime dynamique.
Pour ce faire, il est nécessaire de choisir une commande de la machine en déterminant les
grandeurs permettant d'assurer ce contrôle.
Prenons pour exemple la machine à courant continu; pour imposer son couple électroma-
gnétique dont l'expression est Ce = kΦI, il faut imposer le flux inducteur Φ et le courant d'induit I.
Posons-nous maintenant la question : savons-nous contrôler le couple d'une machine asyn-
chrone ?
I Commande en courant
Dans un premier temps on peut proposer pour contrôler le couple une commande en cou-
rant, c'est à dire que l'on impose les courants de ligne sinusoïdaux triphasés de valeur efficace I et
de fréquence f constantes.
Les grandeurs de commande sont donc I et f.
Le schéma équivalent approprié pour faire cette étude est le schéma équivalent avec fuites
globalisées ramenées au stator; ce schéma équivalent ne comporte aucune approximation mais sup-
pose le circuit magnétique de la machine linéaire :
Rappel : Rs est la résistance statorique par phase, l est l'inductance de fuites et vaut
σ
Ls, L est l'in-
ductance magnétisante et vaut (1 -
σ
)Ls ; R est la résistance rotorique ramenée au stator.
ω
r est la
pulsation des grandeurs rotoriques. La constante de temps rotorique est
τ
r et
τ
r = L/R = Lr/Rr ;
σ
est le coefficient de Blondel ; Ls = inductance cyclique statorique ; Lr = inductance cyclique rotori-
que ; Rr est la résistance rotorique par phase.
Ω
MAS
I, f Ce
V
Rsjlω
jLωEr
ωr
Rω
ImIr
I