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Exemples de situations d’apprentissage 
 Modéliser des situations réelles d’équilibre à l’aide d’un système de lattes de type « mécano » et 
vérifier que toutes les forces concourantes  s’exerçant  sur  un  objet  ponctuel  ont  une  résultante 
nulle.   (Voir fiche d’activité FA1 « Modélisation d’une situation statique ») → C1, C2, A1 
 Mesurer les forces concourantes s’exerçant sur un objet ponctuel et déterminer leur résultante au 
moyen de la méthode du parallélogramme.  (Voir fiche d’expérience FE1 « Forces concourantes 
non-parallèles ») → C1, A1 
  Etablir les caractéristiques des forces exercées sur un chariot placé sur un plan incliné.  (Voir 
fiche d’expérience FE2 « Le plan incliné ») → C1, A1 
  Modéliser  les  leviers  des  trois  types,  mesurer    et  comparer  les  moments  des  forces  qui  les 
maintiennent dans un équilibre de rotation. (Voir fiche d’expérience FE3 « Les leviers ») → C2, A1 
  Réaliser des machines simples, et comparer le travail de la force exercée par l’opérateur sur  la 
machine avec le travail de la force exercée par la machine sur la charge. (Voir fiche d’expérience 
FE4 « Machines simples ») → A2, T1 
 Réaliser  un  disque  des  moments  à  l’aide  d’un  CD  usagé  recouvert  d’’une  feuille  de  papier 
quadrillé, enfilé sur une tige horizontale fixe autour de laquelle il peut tourner librement, et sur 
lequel on « attache » des petits aimants par paire (un devant et un derrière le CD). → C2, A1 
  Sur un schéma représentant un sommelier (ou un décapsuleur), positionner le point d’appui, ainsi 
que  les  points  d’application  des  forces  exercée  par  la  main  de  l’opérateur,  ainsi  que  par  la 
capsule, et déterminer en outre les bras de levier moteur et résistant.  → C2, T1  
  Examiner différentes pinces (pince à épiler,  pince  d’électricien,  tenailles,  casse-noisettes…),  et 
déterminer le type de levier.  → C2, T1 
  Soulever un objet relativement lourd à l’aide d’un levier constitué d’une planche, d’un pivot et de 
lests divers. Etudier tour à tour l’influence de la position du pivot, des lests ou de l’objet.  → C2, T1 
  Placer une latte de 1 m de long munie en porte-à-faux sur le bord d’une table, placer un lest sur la 
latte à 10 cm du bord de la table et augmenter progressivement le porte-à-faux de la latte jusqu’au 
moment où elle bascule.   Montrer comment ce  système constitue une balance permettant de 
comparer des masses. → C2, A1 
  Suspendre un lest à un dynamomètre et le soulever à une certaine hauteur en ligne droite et à 
vitesse constante, le hisser ensuite à vitesse constante au moyen d’une poulie mobile associée à 
une poulie fixe (ou d’un ensemble de poulies, ou d’un treuil ou d’un plan incliné, ou de tous types 
de leviers…) à la même hauteur tout en mesurant la force que la main doit exercer sur le fil, ainsi 
que le déplacement de la main. → A2, T1 
 Retourner un vélo, et déterminer l’avantage mécanique du pédalier en comparant le bras de levier 
de la pédale  avec le rayon du plateau utilisé.  En  outre déterminer l’avantage  mécanique de  la 
roue  arrière  en  comparant  le  rayon  de  la  roue  avec  le  rayon  du  pignon  utilisé.    En  déduire 
l’avantage mécanique global du vélo et commenter le rôle des vitesses. → C2, T1 
 
Notions mises en place 
 La résultante  de deux  forces  concourantes peut  être déterminée à l’aide de la  méthode du 
parallélogramme ou à l’aide de la méthode du polygone des forces.  Quand la résultante de 
plus de deux forces est nulle, le polygone des forces est une figure fermée. 
 Un objet en mouvement et soumis à des forces concourantes poursuit son mouvement à même 
vitesse  et en  ligne  droite si la  résultante  des  forces  qu’il  subit  est  nulle.  L’objet  est  alors 
considéré en équilibre de translation. 
  Plusieurs forces non-concourantes peuvent s’exercer en des points différents d’un objet étendu. 
Un moment de force est le produit M = ± F.l où : 
o F est l’intensité de la force 
 exercée (unité SI : 1 m) ; 
o l est le bras de levier : il correspond à la distance entre la ligne d’action de la force 
 et 
l’axe de rotation (unité SI : 1 m) ; 
o M est le moment de la force (unité SI : 1 N.m) ; 
o Le  signe  ±  dépend  du  sens  de  rotation  provoqué  par le  moment  de  force :  par 
convention il est positif dans le sens horloger et négatif dans le sens antihorloger.  
 Un objet pouvant tourner autour d’un axe reste au repos ou tourne à vitesse constante si, par 
rapport à cet axe, la somme des moments de forces qui s’y appliquent est nulle.  L’objet est 
alors considéré en équilibre de rotation. 
 Le centre de gravité (ou centre de masse) d’un objet étendu est tel que l’objet, uniquement 
soumis à la force de pesanteur, est en équilibre de rotation pour n’importe quel axe passant par 
ce point.  Si l’objet homogène, son centre de gravité correspond au centre de symétrie.