Workshop d’échange des connaissances et de coordination au sujet du développement des ressources animales Séance d’ouverture : Mot du représentant de la BID Alger, le 21 mars 2016 Remerciements Au nom de la Banque Islamique de Développement (BID), je tiens à remercier l’ensemble des partenaires qui étaient derrière l’organisation de cet important workshop, en l’occurrence : Le Gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire, représenté par : o Le Ministère des Affaires Etrangères ; o Le Ministère des Finances, particulièrement le bureau du Ministre des Finances, Gouverneur de la Banque Islamique de Développement ; o Le Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche ; o L’Institut National de la Recherche Agronomique d’Algérie. Le fond de Développement Agricole (FIDA) ; Le Bureau des Nations Unies pour la Coopération Sud-Sud (UNOSSC) et particulièrement EDEM et son équipe. Pour un souci de pragmatisme, je vais essayer répondre à trois questions à travers mon intervention : 1. Que fait la BID en matière de coopération sud-sud ? 2. Pour quoi la BID est-elle présente ici ? 3. Que peut-on faire ensemble (BID et partenaires ci présents), après ce workshop ? Pour la première question : Que fait la BID en matière de coopération sud-sud ? La BID est une banque multilatérale de développement qui a plus de 41 ans d’existence ; Ses pays membres, au nombre de 56, relèvent tous de ce qu’on appelle les pays du sud ; 1 La BID appuie les initiatives de la Coopération Sud- Sud depuis 1983, date de création de son Programme de Coopération Technique, en réponse aux recommandations du 3eme sommet des pays de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), tenu en 1981, a Mecque /Arabie Saoudite; Le Programme de Coopération Technique de la BID vise ainsi l’échange des connaissances, de l’expertise, des bonnes pratiques et de la technologie entre les Pays Membres ; Le programme de coopération Technique de la BID s’appuie sur plusieurs mécanismes de coopération sud- sud, il s’agit en l’occurrence de : Pour les opérations de courte durée : o L’Echange des experts entres les instituions des pays membres ; o L’organisation des visites de familiarisation et d’échanges entre les pays membres ; o L’organisation des Conférences, des séminaires et des workshops au sujet de différentes problématiques et défis de développement socio -économique des pays membres ; o Le développement des capacités, au niveau individuel, au profit des instituions des pays membres, à travers des stages de formation de courte et de moyenne durée. Pour les opérations de longue durée, o La BID a développé, depuis 2012 un nouveau mécanisme de coopération sud-sud, dénommé partenariat à flux inversé (Reverse Linkage). o Les principes directeurs qui régissent le fonctionnement de ce mécanisme sont : Le Partenariat tripartite entre : Le pays récipiendaire de la solution ; Le pays pourvoyeur de l’expertise ; La BID en tant que facilitateur et connecteur. 2 La conception du projet de Reverse linkage, couvrant une durée de 2 à 3 années, avec résultats palpables et mesurables ; L’engagement explicite et volontariste des trois parties, avec un partage tripartite des couts du projet. o Le Bilan de cette initiative se présente comme suit : 7 projets approuvés et en cours de mise en œuvre, dont ceux entre le Kirghizstan et l’Indonésie ; le Burkina Faso et le Maroc ; le Niger et la Türkiye ; 5 projets en cours de formulation, dont ceux entre le Tchad et la Tunisie ; la Gambie et la Türkiye ; Une dizaine de projets programmés pour les deux années à venir. Pour la deuxième question : Pour quoi la BID est-elle présente ici ? La Banque Islamique de Développement est présente dans ce workshop pour appuyer l’initiative sur la coopération sud-sud et triangulaire pour le développement agricole et le renforcement de la sécurité alimentaire, qui cadre parfaitement avec les principes directeurs qui régissent la coopération sud-sud au sein de notre institution ; D’ailleurs le cadre stratégique décennale de la Banque (2016-2025) place l’interconnectivité des pays membres, à travers la promotion de la coopération sud-sud, parmi les 3 grands objectives stratégiques de l’organisation, pour les 10 années à venir ; La Banque Islamique de Développement est présente ici, car elle croit au partenariat et au fait qu’il ne faut jamais réinventer la roue. Au contraire il faut bâtir sur l’existant et contribuer avec les autres acteurs à la construction de l’édifice du développement économique et social des pays membres ; La preuve c’est que la banque n’a pas hésité à appuyer cette initiative novatrice, permettant ainsi à 4 nouveaux pays de se joindre à cette initiative, en l’occurrence le Kirghizistan, le soudan, le Tadjikistan et la Tunisie. 3 Nous sommes ici, car on est convaincu que la coopération sud-sud présente un potentiel important, un gisement de richesse, peut être endormi, qu’il faudrait réactiver pour enclencher le processus de développent économique et social dans les pays membres. Enfin nous sommes ici car nous savons que les pays du sud, y compris les pays membre de la BID disposent d’atouts et d’avantages comparatifs dans des secteurs et domaines variés et que chaque pays pourra à la fois fournir de l’expertise aux autres et en bénéficier aussi. Pour la troisième question : Que peut-on faire ensemble après ce workshop ? Sincèrement, je considère cette initiative en général et ce workshop d’échanges en particulier comme la base , la plateforme de décollage et le tremplin vers l’identification et le développement d’initiatives concrètes de coopération bilatérale et multilatérale entre les pays ici présents et aussi avec d’autres pays du sud. Le mécanisme de la Banque Islamique de Développement, pour promouvoir la coopération sud-sud, dénommé Reverse Linkage pourra aider à concrétiser telles initiatives. Avant de clore mon intervention, j’aimerai passer un message à tous les participants ici présents : on ne doit pas rater l’occasion qu’offre cette initiative, nous devons aller audelà du partage des connaissances nous devons passer à l’action, et à la concrétisation. En fait les connaissances ne méritent pas ce titre si elles ne sont pas actionnables et si elles ne sont pas opérationnalisés. Autrement, on va rester dans l’acte d’échanger des informations et pas des connaissances. Passons donc toute de suite à l’action Merci pour votre écoute 4