A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2015 : 100e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 100 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 4 juin 2015 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! USA : Inculpation du lobbyiste pro-turc Dennis Hastert Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Des procureurs fédéraux ont inculpé l’ex-président de la Chambre américaine, Dennis Hastert, qui a : 1) Menti au FBI sur les motifs des retraits d’argent à hauteur de 1,7 million de dollars, qu’il a effectués dans diverses banques au cours de ces quatre dernières années. 2) Contourné les obligations bancaires de déclarations de transactions importantes en espèces. L’acte d’accusation porte sur le fait qu’en 2010 Hastert a rencontré en secret l’un de ses anciens étudiants et a accepté de lui verser 3,5 millions de dollars pour s’assurer de son silence sur un « comportement inapproprié dans le passé. L’inculpation de Hastert intéresse particulièrement la communauté arméno-américaine, car d’anciennes accusations portaient sur le fait qu’il avait reçu d’importants pots-de-vin d’entités turques, afin de bloquer des résolutions sur le génocide arménien, lorsqu’il était le président de la Chambre des Représentants de 1999 à 2007. Après avoir quitté le Congrès, Hastert a travaillé pour Dickstein Shapiro à Washington, D.C., en tant que lobbyiste pour la Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 4 juin 2015. CCAF : Conférence négationniste à l’Assemblée nationale française Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le CCAF a appris avec stupéfaction qu’une députée turque de l’AKP a pu tenir un discours négationniste dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale française le 28 mai dernier. Si l’on en juge par un article paru dans l’édition française du journal Zaman* le 1er juin, Mme Pelin Gündes Bakir, invitée principale de cette conférence organisée par l’Université francophone Galatasaray, aurait profité de cette tribune pour faire un discours niant la réalité du génocide des Arméniens." Le Collectif VAN vous invite à lire ce communiqué de presse publié sur le site du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) le 3 juin 2015. Turquie : L’économie actuelle est fondée en partie sur des biens arméniens confisqués Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "La première idée qui vient à l’esprit quand on évoque le Génocide Arménien sont les massacres de masse à travers tout le pays. Ajoutés à cela les déportations, les marches de la mort et le récit d’une perte commune à toute la nation devient gravé dans la mémoire collective et dans la conscience du peuple arménien". Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site 100 ans 100 faits. Collectif VAN : l'éphéméride du 4 juin Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "4 juin 1918 -- Signature des traités de paix de l'Empire Ottoman: durant la Première Guerre mondiale, l'empire ottoman rejoint l'alliance germanique. Cette dernière, lors de sa défaite, entraîne dans sa chute le pouvoir ottoman. En perte d'influence, l'empire signe à Batoum des traités de paix avec l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan. Par le traité de Batoum, signé le 4 juin 1918 à Batoum entre la République démocratique d'Arménie et l'Empire ottoman, l'Arménie voit son territoire drastiquement réduit. Il fut le premier traité de l'Arménie. Il se composait de 14 articles. Le général Andranik, représentant l'Arménie, refusera un tel accord. Souhaitant l'indépendance de l'Arménie, il campera sur ses positions et il tiendra tête aux Ottomans depuis son refuge dans les montagnes du Karabakh et du Zankézour d'où il harcèle les Turcs jusqu'à l'armistice de Moudros." En Allemagne la Shoah au cœur des programmes d’histoire Malgré une lassitude de la population, la Shoah et la seconde guerre mondiale restent incontournables dans les écoles. Impossible pour un élève allemand d’échapper à l’enseignement du national-socialisme et de la Shoah. Ces deux thèmes sont généralement abordés en 4e et 3e, puis de nouveau au lycée. Etat islamique : la Turquie a-t-elle fini par choisir un camp ? Les révélations du quotidien turc d'opposition "Cumhuiyet" sur des livraisons d'armes aux rebelles islamistes organisées par les services de renseignements en 2014 ont déclenché une nouvelle polémique sur les relations troubles entre la Turquie et les mouvements islamistes. Si la Turquie a renforcé ses contrôles aux frontières et se méfie des avancées de l'Etat islamique, elle continue néanmoins à s'opposer fermement à ouvrir ses bases aériennes aux alliés de l'OTAN. La question de la reconnaissance du génocide des Arméniens va être examinée par la Chambre des Lords de Grande-Bretagne le 16 juin La Chambre des Lords de Grande-Bretagne va examiner le dossier de la reconnaissance du génocide des Arméniens le 16 juin à Londres. Selon le site de la Chambre des Lords, la baronne Caroline Cox présentera lors de cette séance la question de la reconnaissance du génocide des Arméniens en 1915 ainsi que celle des Grecs et Assyro-Chaldéens. Au Canada, la politique d'assimilation des Amérindiens qualifiée de «génocide culturel» La Commission vérité et réconciliation a conclu dans un rapport que le gouvernement canadien et les autorités religieuses avaient mis en place, en plaçant les enfants amérindiens dans des «pensionnats autochtones», une politique de «génocide culturel». Turquie : entretien avec Samim Akgönül À quelques jours des élections législatives en Turquie, analyse de la situation politique du pays par Samim Akgönül, historien et politologue, spécialiste des minorités, notamment religieuses, en Turquie. Génocide arménien: des élus bruxellois ont subi des pressions de la Turquie Plusieurs élus bruxellois affirment avoir subi des pressions directes de la part d'Ankara. Plusieurs commémorations récentes ont visiblement crispé les autorités turques. Benoit Lutgen sera, ce jeudi soir, l'invité de Jeudi en Prime Benoit Lutgen, l'homme fort du cdH répondra, ce soir, aux questions de Johanne Montay et François De Brigode. Sans détours, le président du cdH s'expliquera sur la récente exclusion de la députée bruxelloise Mahinur Özdemir. L'occasion aussi de revenir sur la taxe aux kilomètres ou encore le tax shift, le fameux glissement fiscal promis par le gouvernement fédéral. Le combat incessant des Turcs pour sauvegarder la démocratie La Turquie va-t-elle basculer dans un régime autoritaire sous l’égide de Recep Tayyip Erdogan? Tout le pays retient son souffle avant les élections parlementaires du 7 juin. L’analyse politique de Ruxandra Stoicescu, qui explique les enjeux. "Le problème, c'est qu'Erdogan est devenu facteur d'instabilité" Les législatives pourraient affaiblir le règne de l’AKP, le parti islamoconservateur du président Erdogan, a indiqué à la RTS l'économiste et sociologue Ahmet Insel, au cours d'une page spéciale consacrée à la Turquie. Élections turques: les paris perdus de Recep Erdogan Pour faire oublier ses difficultés intérieures, le président turc rêvait d’une grande politique étrangère. L’ambiguïté de ses rapports avec l’État islamique risque de tout faire capoter. La députée, le génocide arménien et les affres de l'ambiguïté L'exclusion du CDH de la députée bruxelloise Mahinur Özdemir pour refus de reconnaissance du génocide arménien constitue un enjeu fondamental pour la construction du vivre ensemble en Belgique. A Mersin, l’étrange campagne d'Erdogan Le Président turc multiplie les meetings, s'abstenant de toute référence à l'AKP pour feindre la neutralité, obligatoire. Objectif : une large victoire de son parti aux législatives du 7 juin, qui lui permettrait de modifier la Constitution. La Turquie joue au poker sunnite en Syrie Le 21 février dernier, les forces turques se sont enfoncées en Syrie sur une profondeur de 25 km, non pas pour porter le fer dans le conflit syrien, mais pour aller chercher le tombeau du grandpère du fondateur de l’Empire ottoman, Suleiman Shah. Pas un coup de feu n’a été tiré. L’Etat islamique n’a pas bronché. Et le tombeau a été ramené à la frontière turcosyrienne, avec sa garde rapprochée. Une chronique minutieuse de cet « autre génocide » Cet ouvrage sur le génocide des chrétiens assyro-chaldéens a reçu le prix spécial 2015 de l’Œuvre d’Orient (1). Au début du XXe siècle, un déferlement de violences défigure la région qui s’étire du Caucase à l’Anatolie orientale, à la frontière entre les empires ottoman, perse et russe. Spécialiste de l’histoire iranienne, Florence Hellot-Bellier a choisi de centrer ses recherches sur une part méconnue de ce génocide : celui qui a frappé les chrétiens assyro-chaldéens de l’Azerbaïdjan iranien et du Hakkari, à l’est du lac d’Ourmia. Charles Twagira: remise en liberté confirmée La 1ère Chambre de l’Instruction de la Cour d’appel de Paris a publié l’arrêt concernant la demande de remise en liberté de monsieur Charles Twagira. Une telle décision nous paraît incompatible avec une véritable justice. Nous pensons tout particulièrement aux familles des victimes. Webdocumentaire - 1914-1918 : Des Amérindiens dans les tranchées La tourmente qui a emporté l’Europe dans la Première Guerre mondiale est allée chercher ses combattants bien au-delà des zones de combats. Ainsi, des milliers d’Amérindiens se sont engagés dans les armées américaine ou canadienne. Pour cela, ils ont revêtu les uniformes des « Visages pâles ». Vaulx-en-Velin : la fille de l’ancien maire démissionne du conseil municipal La fille de l'ancien maire vaudais Maurice Charrier a décidé de démissionner de son mandat de conseillère municipale PG. Dans un communiqué, elle précise que l'élément déclencheur provient de déclarations remettant en cause le génocide arménien en plein conseil municipal et prononcées par Nordine Gasmi. Belgique: la députée ne reconnaît pas le génocide arménien, elle est exclue Mahinur Ozdemir est une élue belge députée au Parlement qui possède également la nationalité turque. Elle a été exclue de son parti, le CDH, pour avoir refusé de dénoncer le génocide arménien. La polémique enfle. Avec Schanth, disons non à l’arbitraire Pendant que Schanth Ozkirisian se faisait refouler de l’aéroport de Zvartnotz pour des raisons fallacieuses, carte de séjour périmée et complot contre la sécurité de l’Etat, l’hebdomadaire français « le 1 » publiait un numéro consacré à ceux qui « ont osé dire non ! ». Quel rapport me direz-vous ? Simple, la vraie faute de Schanth c’est d’oser dire non à un pouvoir de plus en plus fébrile. Lavach'. « À partager comme le bon pain ! » Lavach' diffuse une musique qui transpire le monde. Le quatuor cosmopolite se produira, samedi, à 23 h à Quimper, à La Rue est vers l'art. Sa chanteuse et accordéoniste, Sévane Stepanian, décrit le désir de partager la musique ainsi qu'un « rêve commun » entre Arméniens et Turcs. Les Juifs séfarades de Turquie de retour en Espagne Pour Rafi, des mots croisés antisémites dans un journal local a été le dernier affront. Il savait qu’il devait quitter la Turquie. “Il y a beaucoup de raisons de partir : un manque d’opportunités de travail, la polarisation croissante de la société et un gouvernement oppressif. Mais la haine envers notre communauté a été le point de basculement pour moi “, a déclaré Rafi, 25 ans, graphiste basé à Istanbul, qui a fourni que son prénom par crainte de harcèlement par les nationalistes turcs. “Il n’y a pas d’avenir ici.“ Les Kurdes syriens, oubliés de la lutte anti-Daech Au-delà des bonnes résolutions, la réunion ministérielle restreinte de la Coalition internationale contre Daech qui s'est tenue à Paris le 2 juin, a été marquée par l'absence d'acteurs clés du dossier. Des guerres qui durent et se ressemblent Beaucoup se demandent combien dureront encore ces guerres qui ravagent actuellement la Syrie, l'Irak et le Yémen. Resteront-elles circonscrites aux pays précités ou bien s'étendront-elles à d'autres théâtres ? Souvent les réponses apportées à ces questions par certains commentateurs terminent un véritable galimatias par des phrases du genre : « on y verra plus clair lorsque l'on connaîtra le sort de l'accord sur le nucléaire iranien » ou « les véritables changements n'apparaîtront qu'après la prochaine élection présidentielle aux États-Unis ». Législatives turques : Pour l'AKP, les pronostics sont ouverts Les enjeux des législatives du 7 juin sont importants pour le parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir depuis 2002) qui, tout en étant favori, lorgne sur la majorité qualifiée (2/3) pour changer la Constitution et présidentialiser le régime. Un petit parti kurde pourrait changer le paysage politique turc Les élections législatives dimanche en Turquie pourraient marquer la fin de douze années d'une domination sans partage du Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan aujourd'hui menacée par l'émergence du Parti démocratique populaire (HDP), petite formation kurde de gauche. Avant les législatives, le ton monte entre Erdogan et la presse A quelques jours des élections législatives de dimanche, le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan s'est lancé dans une nouvelle et violente croisade contre la presse d'opposition. De quoi alimenter un peu plus les critiques sur son autoritarisme. Un trouble-fête pour les élections turques Peut-être un tournant en perspective dans la vie politique turque, à l’issue des élections législatives du 7 juin 2015. Alors que le parti au pouvoir depuis 2002, l’AKP espère bien remporter un quatrième mandat, une formation inédite dans l’histoire politique de ce pays vient jouer les trouble-fête : le HDP, ou Parti démocratique des peuples. Issu du mouvement politique kurde, le HDP veut non seulement séduire une large part de l’électorat kurde, mais aussi rassembler les déçus de l’AKP et des partis d’opposition traditionnelle en Turquie. Législatives turques: une réforme constitutionnelle en jeu Le 7 juin, les Turcs passeront aux urnes pour choisir un nouveau Parlement. Ancien premier ministre et actuel président du pays, Recep Tayyip Erdogan espère que son parti obtiendra assez de sièges pour entreprendre une modification de la Constitution. Le tour des enjeux en quatre question et réponses. L'offensive kurde contre le pouvoir turc A moins d'une semaine des élections turc, la popularité du parti du président Erdogan, l'AKP, s'érode et l'opposition kurde menace d'entrer au Parlement. Un scrutin qui devrait déterminer le futur de la démocratie en Turquie. Ce n'est pas autrement que les partis politiques et le peuple turcs appréhendent les élections législatives du 7 juin. Daech, l'invité encombrant des élections turques À une semaine du scrutin législatif, un journal d’opposition met en lumière les relations troubles entre le pouvoir et les djihadistes de l’État islamique. Ils sont partout. La main tendue, le regard lointain, la mine défaite. Les enfants de Syrie ont envahi la ville d'Istanbul sous l'œil distrait des Stambouliotes, qui s'apprêtent à voter aux élections législatives organisées dans une semaine. Législatives en Turquie: pour Erdogan, «c'est moi ou le chaos», nous dit Ahmet Insel La Turquie vote le 7 juin 2015 pour élire ses députés. L'universitaire Ahmet Insel nous explique en quoi ces législatives sont un enjeu pour l'AKP, le parti majoritaire au pouvoir depuis 2002, et pour son leader, Recep Tayyip Erdogan, le président de la République qui veut présidentialiser le régime. «Les Kurdes d’Istanbul seront les faiseurs de roi» Le vote de la minorité kurde sera le grand enjeu du scrutin de dimanche. Il pourrait priver le parti du président de sa majorité. Vendredi, jour de prière à Tarlabasi, quartier populaire d’Istanbul à majorité kurde. Une cohorte de smokings bleus attire l’attention des passants. Au milieu de l’attroupement, le maire AKP de Beyoglu (district touristique de la métropole) sort de la mosquée, entouré par tous les pontes locaux du parti islamo-conservateur. Le catholicossat d'Arménie cherche à récupérer ses biens religieux spoliés Forcée à l'exil après le génocide des Arméniens, la juridiction de Cilicie de l'Église apostolique arménienne espère, par des voies juridiques, récupérer son patrimoine et restaurer sa présence dans sa région d'origine. Le président turc accuse les médias d'ingérence dans les affaires du pays Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé les médias internationaux comme le New York Times (NYT), CNN et la BBC de tenter d'affaiblir le pays avant les élections législatives du 7 juin, a rapporté mercredi le Daily News. L'actualité selon l'agence AzerTAc - Juin 2015 - 1 Le Collectif VAN vous propose de suivre l'actualité telle que présentée sur le site AzerTAc (Agence Télégraphique d’Azerbaïdjan). Les articles de ce site, qui relaye la propagande de l’État azéri, ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve, notamment sur la question du Haut-Karabagh et les accusations portées à l'encontre de l'Arménie. INFO COLLECTIF VAN USA : Inculpation du lobbyiste pro-turc Dennis Hastert Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Des procureurs fédéraux ont inculpé l’ex-président de la Chambre américaine, Dennis Hastert, qui a : 1) Menti au FBI sur les motifs des retraits d’argent à hauteur de 1,7 million de dollars, qu’il a effectués dans diverses banques au cours de ces quatre dernières années. 2) Contourné les obligations bancaires de déclarations de transactions importantes en espèces. L’acte d’accusation porte sur le fait qu’en 2010 Hastert a rencontré en secret l’un de ses anciens étudiants et a accepté de lui verser 3,5 millions de dollars pour s’assurer de son silence sur un « comportement inapproprié dans le passé. L’inculpation de Hastert intéresse particulièrement la communauté arméno-américaine, car d’anciennes accusations portaient sur le fait qu’il avait reçu d’importants pots-de-vin d’entités turques, afin de bloquer des résolutions sur le génocide arménien, lorsqu’il était le président de la Chambre des Représentants de 1999 à 2007. Après avoir quitté le Congrès, Hastert a travaillé pour Dickstein Shapiro à Washington, D.C., en tant que lobbyiste pour la Turquie. Le Collectif VAN vous propose la traduction de l’éditorial du journaliste arméno-américain Harut Sassounian, paru dans The California Courier le 4 juin 2015. Une enquête doit aussi être menée sur Hastert et les accusations de corruption turque Harut Sassounian The California Courier Éditorial du 4 juin 2015 www.TheCaliforniaCourier.com La semaine dernière, des procureurs fédéraux ont inculpé l’ex-président de la Chambre américaine, Dennis Hastert, qui a : 1) Menti au FBI sur les motifs des retraits d’argent à hauteur de 1,7 million de dollars, qu’il a effectués dans diverses banques au cours de ces quatre dernières années. 2) Contourné les obligations bancaires de déclarations de transactions importantes en espèces. Chaque chef d’accusation entraîne une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement et de 250000 dollars d’amende. L’acte d’accusation porte sur le fait qu’en 2010 Hastert a rencontré en secret l’un de ses anciens étudiants et a accepté de lui verser 3,5 millions de dollars pour s’assurer de son silence sur un « comportement inapproprié dans le passé », survenu lorsqu’il était entraîneur de lutte à l’école Yorkville High School, Illinois, de 1965 à 1981. Depuis cette rencontre, Hastert, 73 ans, lui a payé 1,7 million de dollars en effectuant d’abord des retraits de 50000 dollars à la fois dans des banques différentes, mais après avoir été interrogé par des responsables des banques, il a réduit les montants des retraits à moins de 10000 dollars, pour contourner les obligations bancaires de déclarations. En décembre 2014, lorsque le FBI lui a demandé pourquoi il avait effectué des retraits en espèces aussi importants, Hastert a fourni des « explications trompeuses, erronées et frauduleuses », ont déclaré les procureurs fédéraux. Hastert versait ces sommes à son ancien étudiant pour cacher le fait qu’il l’avait abusé sexuellement il y a des décennies, selon diverses dépêches. L’inculpation de Hastert intéresse particulièrement la communauté arméno-américaine, car d’anciennes accusations portaient sur le fait qu’il avait reçu d’importants pots-de-vin d’entités turques, afin de bloquer des résolutions sur le génocide arménien, lorsqu’il était le président de la Chambre des Représentants de 1999 à 2007. Le gouvernement américain n’a jamais complètement enquêté sur ces faits. Après avoir quitté le Congrès, Hastert a travaillé pour Dickstein Shapiro à Washington, D.C., en tant que lobbyiste pour la Turquie et d’autres clients. Paradoxalement, au début de sa carrière politique, le député Hastert avait fermement soutenu la reconnaissance du génocide arménien. Le 19 avril 1984, il s’était adressé à la Chambre et s’était déclaré en faveur d’une résolution reconnaissant le génocide arménien. Le 5 juin 1996, il avait voté pour un amendement visant à couper l’aide américaine à la Turquie, tant que ce pays ne reconnaîtrait pas le génocide arménien. De plus, en août 2000, Hastert, alors président de la Chambre, avait rencontré les responsables de la communauté arménienne à Glendale, et promis de faire adopter la résolution en attente sur le génocide arménien, malgré les objections véhémentes du président Clinton. Cependant, peu avant que la résolution sur le génocide soit mise aux voix le 19 octobre 2000, le président Hastert a retiré l’examen de la motion, au prétexte que le président Clinton lui avait envoyé une lettre mentionnant « de graves préoccupations sur la sécurité nationale. » Comment se fait-il que le président républicain de la Chambre, qui s’opposait férocement au président démocrate Clinton sur presque toute question et avait soutenu sa destitution, décide soudain d’être d’accord avec lui pour rejeter la résolution sur le génocide arménien ? Quatre jours plus tard, le journal turc Sabah rapportait que Hastert avait accepté de bloquer la résolution à condition que le président Clinton présente cette requête par écrit. Y aurait-il eu une raison sinistre à cette soudaine volte-face de Hastert sur la question du génocide arménien ? Dans son édition de septembre 2005, le magazine Vanity Fair révélait que l’ex-traductrice du FBI, Sibel Edmonds, avait étudié les enregistrements téléphoniques turcs, indiquant que le prix à payer au président de la Chambre, Hastert, pour le retrait de la résolution sur le génocide arménien serait d’au moins 500000 dollars. Le FBI avait entendu des interlocuteurs turcs se vanter d’avoir « organisé le paiement de dizaines de milliers de dollars en petits chèques pour financer la campagne électorale de Hastert », car les contributions de moins de 200 dollars n’ont pas à être listées dans les déclarations. De fait, l’examen effectué par Vanity Fair des déclarations fédérales de 1996 à 2002 a montré qu’il avait reçu près de 500000 dollars pour sa campagne, en paiements non-listés. Le plus choquant, c’est qu’au lieu de mener une enquête sur les accusations crédible d’Edmonds, le FBI l’a licenciée et le gouvernement américain ne l’a pas autorisée à témoigner au Congrès ou dans un tribunal, invoquant comme couverture le « privilège du secret d’État ». Sans surprise, les voyages du président de la Chambre, Hastert, en Turquie en 2002 et 2004, ont été financés par le Turkish-US Business Council. Par conséquent, en juillet 2004, Hastert a fait une déclaration directe, promettant de bloquer toutes futures résolutions sur le génocide arménien – une promesse qu’il a tenue jusqu’à son départ de la Chambre en 2007 ! Il est intéressant de noter que la fortune personnelle de Hastert est passée de 270000 dollars à 17 millions pendant ses deux décennies de mandat au Congrès, où son salaire s’élevait à 175000 dollars par an ! Mais d’où proviennent ses millions ? Six mois après avoir quitté la Chambre, Hastert a commencé à récolter les bénéfices tirés de sa défense des intérêts turcs au Congrès en intégrant l’entreprise de Dickstein Shapiro en tant que lobbyiste représentant le gouvernement turc et d’autres clients. Il a travaillé en collaboration avec l’ancien leader de la majorité à la Chambre, Dick Gephardt, se rendant parfois avec lui en Turquie et se partageant des millions de dollars d’honoraires lucratifs de lobbying. La semaine dernière, immédiatement après l’annonce de l’inculpation fédérale, Hastert a démissionné de l’entreprise de lobbying. Une enquête complète devrait à présent être menée sur toutes les allégations à l’encontre de Hastert, qui ont été bien trop longtemps ignorées. Les Américains sont en droit de savoir s’il a reçu des pots-de-vin ou pire encore si des entités turques l’on fait chanter durant son mandat de président de la Chambre, cette position étant la troisième en ordre de puissance à Washington, après le président et le vice-président ! ©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 4 juin 2015 – www.collectifvan.org Lire aussi : Dennis Hastert, soupçonné d’avoir été corrompu par la Turquie, inculpé dans une autre affaire http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88882 Génocide arménien : l'argent du crime finance sa négation http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=66440 Turquie : négationnisme et corruption interétatique http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=61376 Génocide arménien, premier génocide du XXème siècle http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=662 USA : le "Secret Défense" couvre la corruption d'officiels US par la Turquie (I) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&&id=10003 USA : le "Secret Défense" couvre la corruption d'officiels US par la Turquie (II) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&&id=10114 Turquie/USA - Turkish Gate : Bientôt un Congrès à majorité démocrate ? http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=5385 Affaire d’État dans l’Ohio à propos du Génocide des Arméniens http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=34901 Le témoignage de Sibel Edmonds dans l’affaire Schmidt c/ Krikorian (suite) : abandon de charges contre le candidat arménien http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=34881 Révélations de Sibel Edmonds sur les méthodes turques de corruption aux USA http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=34336 USA/Turquie : histoires de corruption http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=18673 USA/Turquie : L'affaire Sibel Edmonds http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&&id=12376 WikiLeaks accuse : "la Turquie a aidé Al Qaïda en Irak" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=49917 URL : http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=89060 Lire le texte original dans la rubrique en anglais CCAF : Conférence négationniste à l’Assemblée nationale française Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire ce communiqué de presse publié sur le site du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF) le 3 juin 2015. CCAF 03-06-2015 Conférence négationniste à l’Assemblée nationale française Le CCAF a appris avec stupéfaction qu’une députée turque de l’AKP a pu tenir un discours négationniste dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale française le 28 mai dernier. Si l’on en juge par un article paru dans l’édition française du journal Zaman* le 1er juin, Mme Pelin Gündes Bakir, invitée principale de cette conférence organisée par l’Université francophone Galatasaray, aurait profité de cette tribune pour faire un discours niant la réalité du génocide des Arméniens. Mme Pelin Gündes Bakir aurait notamment conclu « solennellement » son intervention par ces mots : « Mesdames et Messieurs, les événements de 1915 n’étaient pas un génocide ». Toujours selon cet article, Mme Catherine Lalumiere, également invitée à cette conférence, aurait écouté ces déclarations sans s’en désolidariser. Pire elle aurait imputé l’attitude de la France à l’égard de la question arménienne à des raisons électoralistes. Cette réunion, qui s’est déroulé l’année même des cent ans du génocide au cœur du Parlement qui, il y a trois ans, avait voté en faveur de la pénalisation du négationnisme constitue non seulement une insulte aux victimes, mais aussi un défi lancé aux valeurs de la République sur le sujet. Des valeurs rappelées le 24 avril dernier tant par le président François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls ainsi par que le principal dirigeant de l’opposition Nicolas Sarkozy. Le CCAF dénonce vigoureusement le fait qu’une telle réunion ait pu avoir lieu, ainsi que l’université francophone de Galatassaray qui l’a rendu possible en lui apportant sa caution. Il demande à la présidence de l’Assemblée nationale de dénoncer formellement ces propos qui procèdent de la logique qui a conduit l’extermination des Arméniens de l’Empire ottoman et réitère son appel pour une nouvelle loi pénalisant le négationnisme, y compris celui touchant le génocide des Arméniens. Conseil national du CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France)* Lire aussi : Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=84289 Zaman France/Génocide arménien : Turcs et Arméniens confrontent leurs versions à Paris http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88956 URL originale : http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=644 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=89059 Turquie : L’économie actuelle est fondée en partie sur des biens arméniens confisqués Info Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette information publiée sur le site 100 ans 100 faits. 100 ans 100 faits Fait N° 18. La première idée qui vient à l’esprit quand on évoque le Génocide Arménien sont les massacres de masse à travers tout le pays. Ajoutés à cela les déportations, les marches de la mort et le récit d’une perte commune à toute la nation devient gravé dans la mémoire collective et dans la conscience du peuple arménien. Il existe cependant une autre partie de l’histoire, une partie qu’on découvre de plus en plus au fur et à mesure des dernières années. Qu’estil arrivé à ce que les Arméniens ont laissé derrière eux ? Des maisons et des villages entiers. Des tables et des chaises. Des champs et des vergers. Des livres et des vêtements. Et ainsi de suite. Les confiscations des biens arméniens commencèrent avec les massacres des années 1890, pour atteindre leur sommet durant le Génocide Arménien entre 1915 et 1923. Elles continuèrent même dans les décennies suivantes sous le gouvernement de la République de Turquie. De nombreux pans plus ou moins significatifs de l’économie turque actuelle sont fondés sur ces spoliations. En 1915, il y avait peu de noms turcs dans la bourgeoisie de l’Empire Ottoman, qui était composée de la classe moyenne, de professionnels et de commerçants. Les riches familles de la Turquie actuelle à l’image des familles Sabanci et Koç, multimillionnaires grâce à leurs empires industriels, sont initialement intimement liées aux entreprises arméniennes du début de XXe siècle. On a demandé aux Arméniens soumis à la déportation de faire l’inventaire de leurs biens, ce qui devait garantir en théorie leur sauvegarde durant la Première Guerre Mondiale. Au lieu de cela, environ 20 000 bâtiments et plus de 400 000 hectares de terres agricoles ont été remis aux mains de la population locale ou aux nouveaux arrivants en Anatolie et en Asie Mineure depuis les Balkans et le Caucase après la guerre. Le projet de création d’un nouvel État-nation turc, qui fit adhérer l’ensemble de la population musulmane à la vision kémaliste, qu’elle soit kurde, bosniaque, tcherkesse ou laze, fut en partie possible grâce à tout ce qui fut abandonné par les Arméniens et autres populations tuées ou forcées de fuir. Les politiques discriminatoires et la législation défavorable ont servi de couverture légale pour spolier, détruire, ou réorganiser la propriété foncière et financière en Turquie à la fois durant le génocide et mais aussi après. C’est seulement durant ces dernières années que des études ont été faites et que des mesures ont été prises afin de rendre au moins une partie de ce qui a été perdu ou d’apporter une indemnisation. Le travail le plus actif dans ce domaine est mené par la Fondation Hrant Dink à Istanbul, qui a préparé une étude complète sur les revendications de la propriété arménienne pendant la République turque. Les demandes d’assurance vie revendiquées par des avocats et d’autres descendants des survivants au début des années 2000 sont un autre élément des retombées économiques du Génocide Arménien. La question reste controversée, aussi bien au niveau juridique que politique. Dans les mémoires de l’ambassadeur Morgenthau, représentant américain dans l’Empire ottoman en 1915, on retrouve l’ordre donné par l’un des leaders des Jeunes Turcs et le principal organisateur du Génocide Arménien, Talaat Pacha, de confisquer les polices d’assurance-vie au nom du gouvernement, étant donné que les Arméniens de l’Empire Ottoman étaient «pratiquement tous morts … et qu’(ils n’avaient) plus d’héritiers pour récupérer l’argent « . Références et autres ressources 1. Uğur Ümit Üngör, Mehmet Polatel. Confiscation and Destruction: The Young Turk Seizure of Armenian Property. Bloomsbury Academic, 2011 2. Hrant Dink Foundation. 2012 Declaration: The Seized Properties of Armenian Foundations In Istanbul Hrant Dink Vakfı. 2012 Beyannamesi. İstanbul Ermeni Vakiflarinin El Konan Mülkleri 3. Hrant Dink Foundation. “Forced to Pay Rents in Its Own Property: The Bomonti Mıhitaryan Primary School”, 9 min. 4. The Genocide Education Project. “Prof. Ugur Ungor Discusses Property Confiscation During the Armenian Genocide (April 30, 2012)”, 37 min. 5. Varak Ketsemanian. “The Confiscation of Armenian Properties: An Interview with Ümit Kurt”, The Armenian Weekly, September 23, 2013 6. “Confiscation, Expropriation and Liquidation of Armenian Properties”, Civilnet, May 28, 2014 7. Michael Bobelian. Children of Armenia: A Forgotten Genocide and the Century-long Struggle for Justice. Simon & Schuster, 2012, pp. 207-224, 232-234 8. Gavin Broady. “Supreme Court Won’t Review Calif. Genocide Insurance Law”, Law360, June 10, 2013 9. Wikipedia: “Confiscated Armenian properties in Turkey” http://100ans100faits.fr/facts/leconomie-actuelle-turque-est-fondee-enpartie-sur-des-biens-armeniens-confisques/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=89061 Collectif VAN : l'éphéméride du 4 juin Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 4 juin (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 4 juin 1878 -- Empire ottoman: la convention, du 4 juin 1878, par laquelle l'Angleterre recevait Chypre, afin de « se mettre en mesure d'assurer les moyens nécessaires pour l'exécution de son engagement », à savoir, veiller aux réformes, fut néfaste. « Elle explique comment l'Arménie, pour son malheur, devint entre les mains des Anglais un bastion avancé, destiné à arrêter l'expansion russe. Influence russe et influence anglaise se battirent sur le dos des Arméniens, et le Sultan en profita pour les massacrer. Les événements de 1884-1896 trouvent leur explication première dans la convention du 4 juin 1878 (René Pinon, Revue des DeuxMondes, 1913, IV, p. 894, 895). Extrait du livre d'Emile Doumergue, L'Arménie, Les massacres et la Question d'Orient, 1916, ch.IV Imprescriptible.fr : 1. Traité de San Stéfano. - 2. Traité de Berlin. 3. Les Réformes. http://www.imprescriptible.fr/documents/sanstefano_berlin.htm 4 juin 1911 -- Empire ottoman/Remplacement de l'article 45 du Code pénal: l'acte d'accusation lu le 2 avril 1919 devant la Cour martiale de Constantinople traita presque exclusivement d'une « Organisation spéciale » (O.S. ou Techkilat-i Mahsoussé). Il inculpa pour leur participation aux massacres Behaeddine Chakir, Nazim, Atif, Riza, Djevad, Aziz, Enver, Djemal et Talaat en leur appliquant le paragraphe 1 de l'article 45 du Code pénal. Selon l'ancien article 45 : « Dans le cas où il n'existe pas de disposition de loi particulière, les membres d'une association de criminels seront jugés comme ayant commis le même crime. » Cet article avait été remplacé le 4 juin 1911 par un long article de loi dont la première partie est ainsi exposée: « Si des individus différents se réunissent pour commettre un délit ou un crime, ou bien si un délit ou un crime fait partie de divers actes, chacun des malfaiteurs en ayant commis un ou plusieurs, avec l'intention de commettre ce crime, ces personnes constituent une association de malfaiteurs et chacun sera condamné comme un criminel à part entière. » La Cour martiale avait également décidé de leur appliquer l'article 170 du même Code pénal: « Tout individu qui commet un meurtre avec préméditation, ou qui tue un de ses proches volontairement, même sans préméditation, sera condamné à mort. » Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989 Imprescriptible.fr http://www.imprescriptible.fr/ternon/3_chapitre4 4 juin 1915 -- Empire ottoman: le premier communiqué turc. Agence Télég. Wolff. Constantinople, le 4 juin 1915, « L'Agence Havas avait publié, le 24 mai, la déclaration suivante, après une entente préalable entre les Gouvernements de France, de Grande-Bretagne et de Russie : « Depuis environ un mois, les populations turque et kurde de l'Arménie commettent, avec la tolérance et souvent avec l'appui des autorités ottomanes, des massacres parmi les Arméniens. De tels massacres ont eu lieu vers le milieu d'avril à Erzeroum, Terdjan, Eghine, Bitlis, Mouch, Sassoun, Zeïtoun et dans toute la Cilicie. Les habitants d'environ cent villages des environs de Van ont été tous tués et le quartier arménien de Van a été assiégé par les Kurdes. En même temps le Gouvernement ottoman a sévi contre la population arménienne sans défense de Constantinople. En face de ce nouveau crime de la Turquie contre l'humanité et la civilisation, les Gouvernements alliés portent publiquement à la connaissance de la Sublime Porte qu'ils en tiendront personnellement responsables tous les membres du Gouvernement turc, ainsi que ceux des fonctionnaires qui auront participé à ces massacres. » La réponse du Gouvernement Impérial turc (Agence télég. Wolff, Constantinople 4 juin) offre le seul exposé de quelque étendue que nous ayons sur la situation du peuple arménien depuis le début de la guerre. Elle est dirigée non pas contre le peuple arménien mais contre les Puissances de l'Entente. On y déclare expressément que les mesures prises par le Gouvernement turc « ne constituent nullement un mouvement dirigé contre les Arméniens », On y rend même aux Arméniens d'Erzeroum, Terdjan, Eghine, Sassoun, Bitlis, Mouch et Cilicie le témoignage « qu'ils n'ont commis aucun acte qui puisse troubler l'ordre et la tranquillité publique ». On y affirme que : « ces Arméniens (au contraire des assertions des Gouvernements de l'Entente) n'ont été l'objet d'aucune mesure générale ». Ce dernier point n'avait pas été affirmé par la note de l'Agence Havas ; elle avait dit seulement que la population turque et kurde avait commis, vers le milieu d'avril, avec la tolérance et souvent avec l'appui des autorités ottomanes, des massacres, qui se vérifièrent en effet, dans certaines régions des vilayets de Van et d'Erzeroum. » Imprescriptible.fr: L'explication turque http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p2c6.htm 4 juin 1915 -- Empire ottoman: La première caravane de déportés quitte Bayburt (vilayet d’Erzerum), suivie d’une deuxième le 8 juin et d’une troisième le 14 juin 1915, soit environ 3 000 personnes. À deux heures de la ville, les hommes ont été séparés et éliminés. 2 833 enfants du kaza de Bayburt ont été noyés dans l’Euphrate au niveau des gorges de Kemah. Le reste des déportés a emprunté la route Erzincan-pont de Kemah-Arapkir, jusqu’à Gümusmaden, ou des çete kurdes ont procédé à un massacre systématique des survivants. ** (Kévorkian, 2006 :369). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf 4 juin 1915 -- Empire ottoman/Göljük (sancak d’Argana) : 130 « soldats miliciens », venus de Harpout commandés par le müdir Begzâde Ali, ont procédé à l’arrestation de tous les mâles âgés de plus de seize ans, qui ont été enfermés dans une étable, systématiquement torturés, puis expédiés « vers une destination inconnue ». ** (Kévorkian, 2006 :450). Mass Violence - par Raymond Kévorkian http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf 4 juin 1915 -- Empire ottoman: une Allemande patriote écrivait de Marache, le 4 juin, au journal « Sonnenaufgang », organe du Deutscher Hülfshund für christliches Liebeswerk im Orient : « Oh ! si nous pouvions écrire tout ce que nous voyons ! ». Les missionnaires allemands d’Asie Mineure n’ont pas été moins remplis d’horreur, de sympathie et d’indignation que les missionnaires des autres nations. Et je n’en doute pas un instant : des millions d’Allemands feraient librement entendre aujourd’hui leurs protestations au Gouvernement de Berlin contre l’extermination de la nation arménienne, s’ils pouvaient connaître la vérité ; ils lui demanderaient au nom de Dieu, de faire tout au monde pour empêcher que l’Allemagne ne soit stigmatisée dans l’Histoire comme complice des crimes épouvantables qui se commettent dans l’Empire turc. » Les Derniers Massacres d'Arménie « La page la plus noire de l'Histoire moderne » par Herbert Adams Gibbons Paris, Nancy, Berger-Levraut, 1916 Imprescriptible.fr : Les Derniers Massacres d'Arménie http://www.imprescriptible.fr/documents/massacres-armenie/ch4.htm 4 juin 1915 -- Empire ottoman: Koutali,île de la Mer de Marmara, fut évacuée à son tour le 4 juin. Ses habitants, dont le nombre atteint 1.300, furent dirigés dans l'intérieur de l'Anatolie. Les vieillards et les enfants durent résider en plein air, dans le village turc Sousouglou, par une insupportable humidité qui attaquait leur santé déjà vacillante. D'autres encore, privés de tout, s'installèrent à Mihalitsi (province de Nicée). Leurs fortunes tombèrent entre les mains des Turcs de la commune d'Arapi, qui occupèrent également leurs maisons. Les persécution antihelléniques en Turquie depuis le début de la guerre européenne. D'après les rapports officiels des agents diplomatiques et consulaires. PARIS, LIBRAIRIE BERNARD GRASSET, 1918 Imprescriptible.fr: Gallipoli, Dardanelles Mer de Marmara, Kirkilissé http://www.imprescriptible.fr/documents/grecs/p2c1.htm 4 juin 1915 -- Empire ottoman: le Gouvernement turc fait encore, le 4 juin 1915, la déclaration suivante : « Il est complètement faux qu'en Turquie, des assassinats des massacres aient été commis sur les Arméniens(ce qu'avaient affirmé les Gouvernements de l'Entente dans la note de l'Agence Havas du 24 mai). Les Arméniens d'Erzéroum, Terdjan, Eghine, Sassoun, Bitlis, Mouch et de Cilicie, n'ont absolument rien fait qui ait pu troubler l'ordre et la tranquillité publiques, ou qui ait nécessité des mesures de la part du Gouvernement. » Imprescriptible.fr : La situation au début de la guerre et durant les premiers mois http://www.imprescriptible.fr/documents/lepsius/p2c2.htm 4 juin 1918 -- Signature des traités de paix de l'Empire Ottoman: durant la Première Guerre mondiale, l'empire ottoman rejoint l'alliance germanique. Cette dernière, lors de sa défaite, entraîne dans sa chute le pouvoir ottoman. En perte d'influence, l'empire signe à Batoum des traités de paix avec l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan. Par le traité de Batoum, signé le 4 juin 1918 à Batoum entre la République démocratique d'Arménie et l'Empire ottoman, l'Arménie voit son territoire drastiquement réduit. Il fut le premier traité de l'Arménie. Il se composait de 14 articles. Le général Andranik, représentant l'Arménie, refusera un tel accord. Souhaitant l'indépendance de l'Arménie, il campera sur ses positions et il tiendra tête aux Ottomans depuis son refuge dans les montagnes du Karabakh et du Zankézour d'où il harcèle les Turcs jusqu'à l'armistice de Moudros. L'Internaute http://www.linternaute.com/histoire/jour/4/6/a/1/1/index.shtml Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_de_l%27Arm%C 3%A9nie Wikipedia: Traité de Batoum http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Batoum 4 juin 1919 -- 100 juifs sont égorgés lors d'un pogrome qui dure six jours, victimes des soldats de l'Armée nationale ukrainienne de Simon Petlioura et de la population locale, à Kamenets Podolskiy (province de Podolie). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuin.htm#04 4 juin 1919 -- Empire ottoman: lors de la dernière session l’ex-Ministre de la Poste Huseyin Haçim, admit avoir ordonné que « tous les télégrammes militaires soient brûlés selon les ordres du bureau de la Guerre ». Dans son témoignage à la barre des témoins, il déclara que « Le Ministre de l’Intérieur est responsable des crimes ». [les comptes-rendus de la presse d’Istanbul sont dans Le Bosphore, Moniteur Oriental du 4 juin 1919] Imprescriptible.fr : Les problèmes de déviation, d’absence et de disparition de documents http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome4/l1-p3-ch3 4 juin 1940 -- 29 personnes, des juifs pour la plupart, sont fusillés par la police allemande dans le village de Celiny (district de Bedzin, Pologne). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuin.htm#04 4 juin 1940 -- Ouverture du camp de concentration de Neuengamme. Jewishgen.org http://www.jewishgen.org/forgottencamps/General/TimeFr.html 4 juin 1942 -- La déportation des juifs du ghetto de Cracovie s'étend sur deux jours. Arthur Rosenzweig, président du Conseil juif, est fusillé avec sa famille : les nazis lui reprochent de se montrer peu coopératif. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuin.htm#04 4 juin 1942 -- Mort d' Heydrich, chef du R.S.H.A (exécuté à Prague par des résistants tchèques). Shoah-solutionfinale.fr 4 juin 1943 -- 400 juifs sont massacrés par les SS et la police ukrainienne dans le village de Kozova (province de Galicie orientale, R.S.S. d'Ukraine). Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuin.htm#04 4 juin 1944 -- 16 juifs sont déportés de Florence au camp d'extermination d'Auschwitz. Israelvivra.com http://israelvivra.com/calendjuin.htm#04 4 juin 1946 -- France/La mort de Hmayag Khosrovian: Né en septembre 1873 à Bayburt et mort le 4 juin 1946 à Paris. Diplômé en 1893 de l'Ecole de Sciences Politique, Mülkiye, puis en 1900 de l'Ecole de Droit de la capitale ottomane. Après la révolution (juillet 1908) il devient avocat de Ière classe et enseigne le droit international à Mülkiye et à l'Ecole de Droit. Très proche du parti Hentchak, il est leur candidat aux élections de décembre 1908, mais n'est pas élu. Avec un Turc, en 1909, il publie en collaboration avec un Turc, un hebdomadaire en turc Inkilâf (Révolution), qui n'aurait eu que 20 numéros. Il obtint la condamnation à mort de Mehmet Kemâl Bey au procès de 1919. Il défendit Missak Torlakian, justicier de l'Opération Némésis. Imprescriptible.fr: Hmayag Khosrovian http://www.imprescriptible.fr/turquie-memoire/Hmayag_Khosrovian.html 4 juin 2007 -- Ouverture du procès de Charles Taylor, ex-président libérien. Délocalisé de Freetown à La Haye au siège de la Cour pénale internationale, le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) ouvre le procès de l'ancien Président qui doit répondre de 11 chefs d'inculpation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Arrêté en mars 2006, il est accusé d'être l'un des instigateurs des guerres civiles qui ont fait environ 400 000 morts en Sierra Leone et au Liberia entre 1989 et 2003. Il refuse de comparaitre aux premières audiences, dénonçant un procès inéquitable et se présente pour la première fois au procès, le 3 juillet, en plaidant non coupable. Le 20 juillet, ses avocats réclamant un délai supplémentaire pour se préparer, les juges du Tribunal reportent le procès à janvier 2008. La documentation française http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/justice-penaleinternationale/chronologie.shtml Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=64381 Les textes qui suivent constituent une Revue de Presse des articles parus dans les médias sur les sujets que le Collectif VAN suit au quotidien. A ce titre, s'ils ne représentent pas toujours (hélas) l'opinion de notre association, il est utile d'en prendre connaissance pour éventuellement y réagir de manière appropriée. GENOCIDE ARMENIEN Belgique La députée, le génocide arménien et les affres de l'ambiguïté Le Vif/L'Express Gérald Papy Rédacteur en chef adjoint du Vif/L'Express 04/06/15 à 10:31 - Mise à jour à 10:31 L'exclusion du CDH de la députée bruxelloise Mahinur Özdemir pour refus de reconnaissance du génocide arménien constitue un enjeu fondamental pour la construction du vivre ensemble en Belgique. La problématique est d'autant plus complexe que tantôt la subtilité des principes, tantôt l'ambiguïté des législateurs ne facilitent pas le respect de règles communes. Complexité quand un jeune ado d'origine maghrébine crie au "deux poids deux mesures" devant l'interdiction pour appel à la haine d'un spectacle de l'ex-humoriste Dieudonné alors qu'un dessin de Charlie Hebdo, qu'en tant que musulman, il perçoit comme haineux, est, lui, autorisé. La pédagogie doit alors faire son oeuvre qui distingue la répression de l'incitation à la violence contre les personnes et le droit à la critique des religions et au blasphème. Mais la pratique-t-on suffisamment, cette pédagogie-là ? Ambiguïté surtout du politique quand l'attitude du ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (son absence à la cérémonie de commémoration du centenaire le 24 avril dernier à Erevan, ses circonlocutions pour ne pas utiliser le terme idoine) et la nonreconnaissance officielle du génocide arménien par la Belgique confortent la parlementaire régionale d'origine turque dans son refus. Pas de manichéisme. Tous les Turcs ne sont pas négationnistes. Pour nombre d'entre eux, l'interdit du terme génocide n'empêche pas d'admettre la réalité des massacres et des déportations qui ont fait 1,5 million de morts au sein de la communauté arménienne de Turquie au début du XXe siècle. En 1919 et 1920, ce sont les dirigeants turcs de l'Empire ottoman finissant qui ont instruit les premiers procès contre ceux qui "ont décidé d'exterminer les Arméniens" avant que la communauté internationale ne réclame de les tenir elle-même pour mieux les verser aux oubliettes des négociations du Traité de Lausanne de 1923. C'est ainsi que la nouvelle République turque laïque s'est bâtie sur le mythe sacralisé d'une nation homogène et dans l'occultation obsessionnelle du génocide de 1915. Mahinur Özdemir et Emir Kir sont les héritiers de cette histoire qui commence à peine à être revisitée d'Istanbul à Ankara. L' "affaire Özdemir" questionne donc fondamentalement l'adhésion d'élus aux principes et valeurs de la démocratie belge et la pression sociale que leur communauté d'origine peut exercer sur leur engagement politique. Cette réalité, mieux vaut l'affronter avec le plus de sérénité possible. Le monde politique porte à cet égard une énorme responsabilité. En l'occurrence, la Belgique s'étant engagée dans cette voie avec la Shoah, une reconnaissance officielle du génocide arménien - et du génocide tutsi au Rwanda - qui conduirait à une loi pénalisant leur négation, apporterait une clarification bienvenue. Or, le projet initial de la majorité à la Chambre ne lève pas les ambiguïtés du gouvernement. Plus généralement, il est à espérer que la "jurisprudence Özdemir" sonne le glas de la course effrénée au vote ethnique et confessionnel que tous les partis ont nourri ces dernières années au mépris de leurs propres valeurs. Un phénomène que des démocrates originaires de ces mêmes pays furent les plus virulents à dénoncer. L'enjeu est crucial parce que la question de la reconnaissance du génocide arménien peut constituer un test de la résistance des dirigeants politiques à d'autres questionnements (égalité hommes-femmes, droit au blasphème, dépénalisation de l'avortement...) qui, sans réponse claire, ferme et argumentée, nuiront définitivement au vivre ensemble en Belgique. http://www.levif.be/actualite/belgique/la-deputee-le-genocide-armenienet-les-affres-de-l-ambiguite/article-opinion-398619.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89082 Génocide arménien: des élus bruxellois ont subi des pressions de la Turquie RTBF | jeudi 4 juin 2015 à 8h57 Plusieurs élus bruxellois affirment avoir subi des pressions directes de la part d'Ankara. Plusieurs commémorations récentes ont visiblement crispé les autorités turques. La pression sur Bruxelles devient de plus en plus forte. Surtout depuis que le cdH a décidé d'exclure la députée bruxelloise Mahinur Ozdemir. Le député-bourgmestre cdH de Jette, Hervé Doyen, avait déjà subi, lui, des pressions pour une stèle à la mémoire du génocide dans sa commune: "La stèle avait été installée et, quelques semaines avant l’inauguration, j’ai eu la surprise d’être contacté par l’ambassade de Turquie, me demandant un rendez-vous d’urgence pour faire arrêter ce qu’il leur semblait être une injure à la véracité historique." D'autres élus bruxellois confirment la réalité des intimidations. Ainsi, l'Ecolo Pascal Lefèvre, échevin des Droits de l'Homme à Woluwe-SaintPierre : "Nous sommes un état souverain. Nous n’intervenons pas dans des affaires intérieures turques, et la Turquie n’a pas à intervenir dans nos affaires intérieures régionales. Subir ce type de pression est totalement inacceptable !" Enfin, en coulisses, d'autres élus bruxellois ont rappelé l'importance du nationalisme turc. Un nationalisme très présent dans la diaspora turque, y compris à Bruxelles. Jean-Claude Hennuy http://www.rtbf.be/info/regions/detail_genocide-armenien-des-elusbruxellois-ont-subi-des-pressions-de-la-turquie?id=8997833 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89089 Belgique: la députée ne reconnaît pas le génocide arménien, elle est exclue France inter Par Jacques Deveaux | Publié le 04/06/2015 à 10H47, mis à jour le 04/06/2015 à 11H21 Mahinur Ozdemir est une élue belge députée au Parlement qui possède également la nationalité turque. Elle a été exclue de son parti, le CDH, pour avoir refusé de dénoncer le génocide arménien. La polémique enfle. Même la fille du président turc Recep Tayyip Erdogan, Sumeyye Erdogan, a pris la défense de la jeune députée, en participant à une manifestation devant le consulat belge à Istanbul, le 1er juin dernier. C’est le dernier épisode du feuilleton qui secoue la classe politique belge. Le 29 mai 2015, Mahinur Ozdemir a été exclu du CDH (centre droit) pour ne pas avoir reconnu le génocide arménien devant les instances déontologiques de son parti. Le contexte a son importance. La majorité gouvernementale socialiste planche actuellement sur un texte de reconnaissance du génocide arménien qu’il souhaiterait faire voter à la fin de l’année. Le CDH (c’est l’ancien Parti social-chrétien) trouve le texte un peu mou, l’accusant notamment de ne pas reconnaitre formellement le génocide. Du coup, tout le monde fait dans la surenchère. Le député CDH Georges Dallemagne déclarant même à la radio à propos de l’exclusion de Mahinur Ozdemir : « Qu’on soit de Bruxelles, de Bastogne, Wallon ou Bruxellois, dans notre parti, personne ne peut tenir de propos négationnistes ». Le gouvernement turc n'hésite pas non plus à s'inviter au débat. Mevut Cavusoglu, le ministre des Affaires étrangères, considère que l'exclusion est inacceptable. «Est-ce votre vision de la démocratie et de la liberté ?» écrit-il dans un tweet. Mahimur Ozdemir parle elle de trahison, et n’entend pas démissionner de ses mandats. Elle est née en Belgique, y a grandi et fait ses études. La première députée belge à porter le foulard au parlement dit le payer aujourd’hui : «Beaucoup de personnes étaient un peu dérangées parce que je porte un foulard. Certaines personnes ont du mal à le digérer. Aujourd’hui, ça a été un bon prétexte en tout cas pour me pendre sur l’espace public.» Et d’ajouter qu’elle est citoyenne belge et qu’elle respectera la position de son pays vis-à-vis du génocide arménien. Reportage Belga mis en ligne le 30 mai 2015. Mahinur Ozdemir virée du cdH by lalibre http://www.dailymotion.com/video/x2rzihn_mahinur-ozdemir-viree-ducdh_news Le débat aujourd’hui déborde le parti et touche à présent les socialistes wallons. Un de ses élus, Emir Kir, lui aussi d’ascendance turque, a refusé de participer à une minute de silence pour le génocide arménien. Mais le député bourgmestre de Saint-Josse «pèse» 17.000 voix, ce qui expliquerait la mansuétude de son parti. Au-delà des querelles de personnes, c’est tout le rapport à la communauté turque de Belgique qui est au cœur des débats. Elle est vue comme trop proche d’Ankara, encadrée par l’Etat turc, et finalement trop fermée. Aussi les élus d’origine turque subissent une forte pression pour inciter la communauté à s’ouvrir d’avantage. http://geopolis.francetvinfo.fr/belgique-la-deputee-ne-reconnait-pas-legenocide-armenien-elle-est-exclue-63535 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89075 Benoit Lutgen sera, ce jeudi soir, l'invité de Jeudi en Prime RTBF BELGIQUE | Mis à jour le jeudi 4 juin 2015 à 13h37 Benoit Lutgen, l'homme fort du cdH répondra, ce soir, aux questions de Johanne Montay et François De Brigode. Sans détours, le président du cdH s'expliquera sur la récente exclusion de la députée bruxelloise Mahinur Özdemir. L'occasion aussi de revenir sur la taxe aux kilomètres ou encore le tax shift, le fameux glissement fiscal promis par le gouvernement fédéral. Ces derniers jours, le parti de Benoit Lutgen a occupé les Unes des quotidiens. La raison? La non-reconnaissance du génocide arménien par Mahinur Özedmir, députée bruxelloise (ex-)cdH d'origine turque. Celle-ci n'a jamais reconnu publiquement le génocide arménien, malgré la position très ferme de son parti sur la question. Benoit Lutgen a donc décidé, le week-end dernier, d'exclure Mahinur Özdemir en invoquant le fait que celle-ci portait "des valeurs contraires à celles du parti". Montrer l'exemple? Mahinur Özedmir estime que cette exclusion est injustifiée vu la position ambigüe de l’État belge sur le dossier. Pour rappel, aucun gouvernement belge n'a jusqu'ici officiellement reconnu le génocide arménien. Autrement, la Belgique, en tant qu'État, n'a toujours pas reconnu ce génocide à ce jour. Benoit Lutgen expliquera, ce soir, les raisons internes qui l'ont poussé à prendre cette décision. Serait-ce un pied-de-nez au parti socialiste, son partenaire de coalition en Régions? Le PS qui n'a pas sanctionné Emir Kir lequel s'en était sorti avec un simple rappel à l'ordre. Le bourgmestre de Saint-Josse n'avait pas assisté à la minute de silence organisée en mémoire du génocide arménien dans l’hémicycle fédéral et n'a jamais reconnu le génocide arménien. Le simple rappel à l'ordre du PS avait dès lors suscité de nombreuses critiques. Taxe aux kilomètres et autres taxes en préparation La taxe kilométrique sera d'application dès avril 2016, mais à peine annoncée, elle fait déjà grincer des dents. Les routiers du pays ont d'ores et déjà annoncé une action symbolique, le 18 juin prochain, pour dénoncer cette mesure. Une redevance que les plus de 3,5 tonnes devront payer aux Régions dont une grande partie devra servir à l'entretien du réseau routier. Le cdH aux commandes avec le PS en Wallonie et à Bruxelles donnera la position des gouvernements régionaux. Et tant qu'il sera question de fiscalité, le tax-shift sera également au menu. Le fameux glissement fiscal en préparation du côté du gouvernement fédéral se fait toujours attendre. Les grandes de lignes de cette réforme fiscale devrait être dévoilées d'ici peu. Les Régions ont-elles été consultées, comme demandé? Éléments de réponses sur ce sujet et sur bien d'autres, ce soir, dans Jeudi en Prime. RTBF http://www.rtbf.be/info/regions/detail_genocide-armenien-des-elusbruxellois-ont-subi-des-pressions-de-la-turquie?id=8997833 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89088 « Je ne suis pas là pour faire des petits calculs électoraux » L'Avenir samedi 30 mai 2015 06h00 - Interview Catherine ERNENS Le cdH a exclu hier son élue d’origine turque parce qu’elle refusait de reconnaître le génocide arménien. Le président du cdH s’en explique. Benoît Lutgen, votre parti a décidé d’exclure Mahinur Ozdemir, députée bruxelloise d’origine turque. Pourquoi? En 2014 avant de pouvoir être candidat, il fallait signer un code déontologie que j’ai moi-même mis au point. La reconnaissance du génocide arménien en faisait partie. Mahinur Ozdemir l’a signé. Je pensais donc qu’il n’existait aucune ambiguïté là-dessus. Le comité de déontologie a entendu Madame Ozdemir vendredi après-midi pour éclaircir où elle en était sur cette question. Elle n’a pas voulu prononcer les mots. Il n’en faut pourtant pas 105. Juste «je reconnais le génocide arménien». Donc nous avons fait le constat qu’elle ne partageait plus nos valeurs fondamentales. C’est aussi un message aux autres partis qui ont des élus turcs en leur sein, notamment le PS et Emir Kir? On ne peut pas être fuyant ou silencieux sur ces questions. J’invite tout le monde à faire preuve non pas de particratie mais de démocratie sur cette question. On ne peut pas transiger là-dessus. Je le pense au plus profond de moi-même. Mahinur Ozdemir rapportait des voix. Ça ne vous dérange pas de les perdre. C’est elle qui s’est exclue. Et moi, je ne suis pas là pour faire des petits calculs électoraux. Je ne veux pas que ça nous coûte sur nos valeurs. Personne ne transige là-dessus au cdH. Benoît Lutgen, les derniers mois, on ne vous voit plus du tout. Qu’est-ce qui se passe? Je devrais peut-être me montrer plus. Mais je ne serai jamais un excité du tweet ou du communiqué impulsif. Il faut bosser un peu de temps en temps. Et puis, je suis présent sur le terrain. Je sillonne, je parcours, je laboure. Je ne suis pas chez moi, à regarder la télévision, je vous rassure. Le terrain est ma priorité. Mahinur Ozdemir s’est pris la porte du cdH. Un signal fort envoyé par le parti. La députée bruxelloise d’origine turque Depuis vendredi après-midi elle ne fait plus partie du cdH. Le comité de déontologie du parti l’a entendue et a constaté qu’elle ne reconnaissait pas l’existence du génocide arménien, ce qui est «contraire aux valeurs du parti». Mme Ozdemir a été entendue vendredi par le comité à la suite de la diffusion par la chaîne de télévision RTL-Tvi d’un reportage au cours duquel elle a refusé à deux reprises de répondre à la question de savoir si elle reconnaissait l’existence du génocide du peuple arménien au début du siècle dernier. «Madame Ozdemir a refusé de reconnaître le génocide arménien, ce qui est contraire aux valeurs défendues par le cdH. La reconnaissance d’un génocide ne supporte pas une attitude ambiguë et réclame une totale clarté», a précisé le comité de déontologie du parti, présidé par Dominique Drion, dans un communiqué. «Le Comité de déontologie a fait le constat que Madame ÖZDEMIR ne partage pas cet engagement fondamental du cdH. Il a donc pris acte qu’elle ne faisait plus partie du cdH et l’invite, dans la ligne de ses engagements, à remettre ses mandats de députée régionale et de conseillère communale»,. Interrogé il y a une semaine par la Première (RTBF), le président du cdH, Benoît Lutgen, avait affirmé que «les négationnistes n’ont pas leur place dans son parti. «C’est dans notre code de déontologie», avait-il dit, ajoutant: «s’il y a un négationniste au sein du cdH, il est dehors dans la seconde». M. Lutgen avait rappelé qu’à son arrivée à la présidence du parti, il avait demandé que chaque candidat puisse reconnaître l’ensemble des génocides, y compris le génocide arménien. http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150529_00656989 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89071 La question de la reconnaissance du génocide des Arméniens va être examinée par la Chambre des Lords de Grande-Bretagne le 16 juin NAM La Chambre des Lords de Grande-Bretagne va examiner le dossier de la reconnaissance du génocide des Arméniens le 16 juin à Londres. Selon le site de la Chambre des Lords, la baronne Caroline Cox présentera lors de cette séance la question de la reconnaissance du génocide des Arméniens en 1915 ainsi que celle des Grecs et Assyro-Chaldéens. Lors du récent Global Forum « Contre le crime de génocide » en avril à Erévan la baronne Caroline Cox dans son intervention avait évoqué un changement significatif de la Grande-Bretagne sur le génocide des Arméniens. Ce « changement significatif » ira-t-il jusqu’au vote de reconnaissance ? That is the question... Krikor Amirzayan mercredi 3 juin 2015, Krikor Amirzayan ©armenews.com http://www.armenews.com/article.php3?id_article=112671 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89092 GENOCIDE ASSYRO-CHALDEEN Une chronique minutieuse de cet « autre génocide » La Croix 4/6/15 - 09 H 25 - Mis à jour le 4/6/15 - 10 H 45 Cet ouvrage sur le génocide des chrétiens assyro-chaldéens a reçu le prix spécial 2015 de l’Œuvre d’Orient (1). CHRONIQUES DE MASSACRES ANNONCÉS Les assyro-chaldéens d’Iran et du Hakkari face aux ambitions des empires : 1896-1920 de Florence Hellot-Bellier Geuthner, 710 p., 55 € Au début du XXe siècle, un déferlement de violences défigure la région qui s’étire du Caucase à l’Anatolie orientale, à la frontière entre les empires ottoman, perse et russe. Spécialiste de l’histoire iranienne, Florence Hellot-Bellier a choisi de centrer ses recherches sur une part méconnue de ce génocide : celui qui a frappé les chrétiens assyro-chaldéens de l’Azerbaïdjan iranien et du Hakkari, à l’est du lac d’Ourmia. Minutieusement, épluchant les comptes rendus des missionnaires étrangers – catholiques et protestants – présents sur place, mais aussi les archives diplomatiques, la chercheuse dépeint la montée des périls et les tentatives – parfois maladroites, en tout cas infructueuses – des chrétiens pour l’enrayer. L’affaiblissement des empires et la faiblesse de leurs gouvernants, l’essor des revendications nationalistes – turques notamment –, mais aussi les interventions souvent contre-productives des Russes comme des Britanniques qui fragilisent plus qu’elles ne préservent la mosaïque ethnique et religieuse de la région, en tissent la toile de fond. Au passage, l’ouvrage regorge de détails sur les rudes conditions de vie et l’organisation – encore tribale – de ces villages chrétiens, appartenant soit à l’Église assyrienne – l’antique Église d’Orient, pilotée alors par le patriarche Mar Shemoun –, soit à l’Église chaldéenne, unie à Rome et guidée par le patriarche Mar Emmanuel Toma. Le portrait d’Aqa Petros, « aventurier de premier ordre » et chef de guerre prêtant ses services à la fois aux consulats ottoman et russe, témoigne de l’extraordinaire complexité des alliances et de leurs retournements, au gré des raids et des massacres. Et c’est sur la sauvagerie de ces derniers que s’achèvent ces chroniques, commis à la fois par les « organisations spéciales » (tchetté) ottomanes en 1915 et 1918, par les combattants étrangers accompagnant les intrusions russes ou encore par la foule des musulmans d’Ourmia en 1918 et 1919. Sans aucun parti pris, grâce à son extraordinaire et patient travail de chercheuse, Florence Hellot-Bellier accroît « de manière substantielle nos connaissances sur la communauté assyro-chaldéenne au début du siècle passé » (selon Herman Teule dans la préface). ANNE-BÉNÉDICTE HOFFNER (1) Le grand prix 2015 de l’Œuvre d’Orient a été attribué à «Ne nous oubliez pas!» Entretien avec Mgr Louis Raphaël Sako, par Laurence Desjoyaux, Bayard, 16,90 € (lire La Croix du 6 février). 4/6/15 - 09 H 25 - Mis à jour le 4/6/15 - 10 H 45 http://www.la-croix.com/Culture/Livres-Idees/Livres/Une-chroniqueminutieuse-de-cet-autre-genocide-2015-06-04-1319568# http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89078 ARMENIE Avec Schanth, disons non à l’arbitraire NAM par Robert Aydabirian Pendant que Schanth Ozkirisian se faisait refouler de l’aéroport de Zvartnotz pour des raisons fallacieuses, carte de séjour périmée et complot contre la sécurité de l’Etat, l’hebdomadaire français « le 1 » publiait un numéro consacré à ceux qui « ont osé dire non ! ». Quel rapport me direz-vous ? Simple, la vraie faute de Schanth c’est d’oser dire non à un pouvoir de plus en plus fébrile. Dans « le 1 » le philosophe Michel Onfray rappelle que « Résister c’est dire non dans un monde où tout nous invite à dire oui ». Il est vrai que, souvent, le résistant est minoritaire car ses contemporains se taisent ou pire, restent indifférents. Pour ma part, je ne chercherai pas à déconsidérer ceux qui ne partagent pas le mode d’activisme de Schanth, ni surtout à faire de lui un quelconque héros. « Heureux les peuples qui n’ont pas besoin de héros » expliquait l’écrivain Bertolt Brecht. Schanth ne cherche ni médaille ni gloire mais il nous appelle à réagir contre cet acte arbitraire, pour délit d’opinion, dont il a été victime le 21 mai sur instruction d’un chef de la sécurité nationale. Nous devons lui être solidaires si nous ne voulons pas que son rejet fasse jurisprudence contre d’autres membres de la diaspora, d’autres militants d’associations culturelles, éducatives, philanthropiques et politiques, qui partagent à des degrés divers son combat contre les deux maux principaux de notre peuple : la perte de son identité en diaspora et l’abandon du pays par sa population. Le premier est la conséquence directe de la dispersion forcée par le génocide de 1915. Le second, plus sournois, est dû à nos erreurs de jugement, à notre manque d’expérience et d’engagement à construire un État de droit, à développer un système socio-économique juste et efficace. Certes le contexte géopolitique dans lequel a été proclamée en 1991 la troisième République n’était pas des plus favorables. Mais le potentiel intellectuel du pays, son patrimoine industriel et ses infrastructures, les milliards de subsides et d’emprunts internationaux, les moyens financiers des Arméniens de Russie et d’ailleurs, auraient dû être moins détournés de leurs objectifs et davantage utilisés pour assurer une vie décente aux trois millions d’habitants (à peine trois départements français). La pratique de la corruption, héritée du régime soviétique, puis l’application incontrôlée des dogmes ultra-libéraux, ont laissé la place à une oligarchie opportuniste et cupide qui monopolise depuis 20 ans le pouvoir économique et politique, un système incapable de laisser monter une vraie opposition, de dialoguer avec la diaspora, d’établir une stratégie commune de reconstruction et de défense. En l’absence d’une relation de confiance mutuelle avec la population, ses élites locales et diasporiques, le pouvoir est de moins en moins respecté. En manipulant sans vergogne toutes les élections depuis 1996, en couvrant les actions criminelles commises dans l’enceinte du parlement en 1999, dans la rue en 2008, et depuis six mois contre des opposants pacifiques, le régime se discrédite et montre son incapacité à faire respecter le droit. Il est grand temps que cela change disent Schanth et ses amis. Les calomnier, les harceler, et les rejeter risque d’élargir davantage le fossé existant entre l’État et son peuple, le pays et sa diaspora. Il faut réparer cette faute au plus tôt et permettre à Schanth de retourner contribuer à la renaissance de la mère-patrie de tous les Arméniens. Robert Aydabirian jeudi 4 juin 2015, Ara ©armenews.com http://armenews.com/article.php3?id_article=112693 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89074 CULTURE Lavach'. « À partager comme le bon pain ! » Le Télégramme 4 juin 2015 à 07h39/ Recueilli par Bruno Salaün Lavach' diffuse une musique qui transpire le monde. Le quatuor cosmopolite se produira, samedi, à 23 h à Quimper, à La Rue est vers l'art. Sa chanteuse et accordéoniste, Sévane Stepanian, décrit le désir de partager la musique ainsi qu'un « rêve commun » entre Arméniens et Turcs. Lavach' a joué à « La P'tite Istanbul en fête » samedi dernier à Paris. Vous êtes signataire d'un « rêve commun », un texte en faveur de l'ouverture d'une ère de paix entre Turcs et Arméniens. Une urgence ? Ça fait cent ans que ça dure ! Il est temps d'écrire ensemble une nouvelle page dans le respect de l'histoire de ces deux peuples, sans manichéisme. Au plus profond de mes origines arméniennes de Turquie, je partage ce rêve commun, cet espoir de paix. J'étais justement très émue samedi qu'une association culturelle turque, comme l'Acort, qui organisait la fête, reconnaisse le génocide arménien. Ça m'a beaucoup touchée de voir des gens d'origines turques et arméniennes danser main dans la main quand nous avons joué un kotchari, une danse traditionnelle arménienne. C'est par ces biais que l'on peut construire ensemble. Lavach' est né il y a une quinzaine d'années à La Goutte d'or, un quartier de migrants, à Paris. Terreau idéal pour votre musique cosmopolite ? Elle ne pouvait s'écrire ailleurs, cette histoire. D'ailleurs, le fait d'avoir rejoué dans un quartier populaire, pour le coup turc, samedi dernier, avec un public très varié, me laisse à penser que jouer dans la rue peut avoir une petite résonance politique. La musique et les arts permettent aux gens de se rassembler en un lieu, à un moment donné, et d'oublier un peu leurs différences. Des expériences, qui durent l'espace d'un concert, sont riches de sens. Il faudrait pouvoir les partager plus régulièrement dans les rues, sans être confrontées à des histoires d'autorisation administrative. Peut-être qu'ainsi on pourrait aussi mieux vivre les uns à côté des autres ? Les rues du monde, vous les avez parcourues, d'Europe de l'Est en Amérique, de l'Asie à la Guadeloupe. Qu'est-ce qui fait le sel de ce groupe ? Le voyage à travers des cultures musicales diverses, qui nous inspirent beaucoup de compositions et d'arrangements. Certaines musiques arméniennes peuvent être mélancoliques, certaines musiques d'Amérique du Sud apportent de la joie, des choses relevées. Les musiques sont un prétexte à partager les émotions qui nous traversent, nous secouent au fil de la vie et de tournées du groupe. On ne joue pas dans les règles de l'art les musiques de Bulgarie, de Macédoine ou d'ailleurs, on se les réapproprie en tant que Français d'origines diverses (arménienne, mexicaine, polonaise, italienne). Toutes ces émotions, on a envie de les partager, comme on partage un bon pain (NDLR : Lavach' est le nom d'un pain arménien). Lavach' a publié trois albums, dont « Jigouli driver » en 2013. Autre disque en vue ? Nous avons un projet autour des musiques arméniennes, en les revisitant entre accords traditionnels et actuels. À écouter sur www.lavach.com EN COMPLÉMENT Amar et Mouss de retour dans le quartier À l'occasion de la 8e édition du festival La Rue est vers l'art, ce week-end à Penhars, Amar et Mouss effectuent leur retour sur scène. Ils seront de nouveau « en tournée mondiale dans le Quartier », samedi soir, avec des chansons et des sketches. Les deux complices, qui se sont connus sur les bancs du lycée Jean-Moulin de Plouhinec, ont fait leurs premiers pas sur scène dans les années 90. « On vous parle d'un temps » « On avait 24 et 26 ans et, en deux ans, de 1994 à 1996, on a donné une soixantaine de spectacles dans les bars, dans les MPT, au centre social, à la Caf, aux Restos du coeur et même au Pavillon lors d'un concert pour la lutte contre le Sida », se souvient Moustafa, animateur à la MPT de Penhars pendant 18 ans et actuellement assistant d'éducation au lycée des métiers de Pont-de-Buis. « C'est la scène qui m'a mis sur la voie de l'animation », reconnaît d'ailleurs ce dernier. Le duo, qui se produisait à l'époque sous le nom des Bigouden's brothers, ont également été invités à participer au Label Nocturne. Persistance du goût de la scène « On cherchait à l'époque un metteur en scène mais on n'avait pas d'argent, c'est ce qui a fait qu'on a arrêté. Et puis chacun est parti vers une carrière professionnelle », précise Moustafa. Mais ce goût de la scène et de l'écriture de spectacles ne les a pas tout à fait quittés. Amar a continué à créer ses propres shows : « Amar fait son cirque » en 2001 et « Amar à bout » en 2003 avec Mouss à nouveau à ses côtés. Et, 20 ans après leurs débuts sur les planches, ils se lancent à nouveau dans l'aventure avec des chansons rap ou reggae, dont une parodie de « Bouge de là » de MC Solaar et un sketch sur Yann, un vieux garçon qui vit chez sa mère, écrit en 1996 dont ils livrent une version réactualisée. Amar et Mouss se donnent ainsi un an pour peaufiner leur répertoire et être fin prêts pour une nouvelle tournée au printemps 2016. Pratique En attendant, on pourra les découvrir ou les redécouvrir, samedi, à partir de 20 h 30, sur la grande scène entre les groupes programmés Batoucada Zalindê, Amari Famili (musique tzigane) et Lavach'(rock bulgare). Ambiance de feu hier soir Grosse ambiance, hier soir, sur le parvis de la MPT de Penhars, en ouverture du festival La Rue est vers l'art 2015. La Cie Sucre d'OrgUe a livré ses « fantaisies foraines », un spectacle très participatif, dans une atmosphère survoltée. Les quatre comédiens chanteurs ont littéralement embarqué le public venu nombreux, en famille ou par bandes de jeunes copains. Des rires, des cris, de la joie... La fête quoi ! Elle va se poursuivre jusqu'à samedi avec, en particulier une soirée hip-hop/rap demain qui verra monter les danseurs du Pockemon Crew, puis les rappeurs Blacko et Lino sur la grande scène. Samedi, la journée sera ponctuée de spectacles de rue tandis que les groupes de musiques du monde Batucada Zalindê, Amari Famili et Lavach' (interview ci-dessus) se succéderont au fil de la soirée. http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/lavach-a-partager-commele-bon-pain-04-06-2015-10653288.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89073 TURQUIE/LES BIENS ARMENIENS Le catholicossat d'Arménie cherche à récupérer ses biens religieux spoliés aleteia 03.06.2015 Arthur Herlin Forcée à l'exil après le génocide des Arméniens, la juridiction de Cilicie de l'Église apostolique arménienne espère, par des voies juridiques, récupérer son patrimoine et restaurer sa présence dans sa région d'origine. Le catholicossat de Cilicie, l'une des branches de l'Église apostolique arménienne, cherche à récupérer son ancien centre religieux de Kozan, dans le Sud de la Turquie. La présence du siège catholicossal dans la région remonte à 1293. Il est, avec la ville arménienne d'Etchmiadzine, l'un des deux centres de l'Église apostolique arménienne, première institution nationale chrétienne du monde. Lors du génocide arménien, les autorités ottomanes avaient saisi tous leurs biens, poussant ces chrétiens à l'exil. L'un des premiers cas en la matière Une plainte a été déposée le 27 avril dernier par l'Église catholicossale arménienne de Cilicie, basée depuis 1930 à Antélias, près de Beyrouth, au Liban. "Avec le 100e anniversaire du génocide arménien, nous avons décidé d'entamer ce processus", a déclaré Teni Pirri-Simonian, porteparole du catholicos Aram Ier, chef religieux du catholicossat de Cilicie. Istar Gözaydın, un consultant juridique du catholicossat et ancien professeur de droit à l'Université d'Istanbul Doğuş et impliqué dans le dossier, affirme que c'est un tournant inédit : "C'est l'un des premier cas en matière de restitution de biens religieux pour les propriétaires d'origine". Réaction en chaîne Si jamais l'affaire tournait en faveur du catholicossat, cela pourrait bien être le début d'une réaction en chaîne : en effet, des milliers d'autres églises, abandonnées au même titre que celle de Kozan, seraient alors susceptibles de retourner à leurs propriétaires d'origine. Cependant, le maire de Kozan, Musa Öztürk, membre du parti conservateur AKP, est loin d'être convaincu : "Pas un iota de cette terre ne doit être remis à qui que ce soit", avait-il déclaré à des journalistes locaux fin avril. Si la Cour constitutionnelle de Turquie venait à rejeter la demande du catholicossat, les avocats de l'Église ont d'ores et déjà déclaré qu'ils saisiraient la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) dont la Turquie est membre. Le succès est toutefois loin d'être garanti. En janvier, la CEDH a refusé, sur la base de subtilités juridiques, la restitution à l'Église orthodoxe arménienne d'un orphelinat appartenant désormais à l'État turc. Lire aussi : Dossier du Collectif VAN : les spoliations des biens des minorités en Turquie http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=69662 URL : http://www.aleteia.org/fr/international/article/le-catholicossat-darmeniecherche-a-recuperer-son-siege-dorigine-5807023119663104 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89047 TURQUIE Législatives turques : Pour l'AKP, les pronostics sont ouverts Le Matin Les enjeux des législatives du 7 juin sont importants pour le parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir depuis 2002) qui, tout en étant favori, lorgne sur la majorité qualifiée (2/3) pour changer la Constitution et présidentialiser le régime. Le scrutin figurera, à coup sûr, dans les annales. L'AKP se présente, pour la première fois depuis sa création, sans le président Tayyip Erdogan, un de ses fondateurs mais qui reste, selon les observateurs, le chef d'orchestre alors que plusieurs des poids lourds sont exclus par la règle interne du parti limitant à trois les mandats législatifs. L'AKP réussira-t-il le virage du changement de direction après la passation entre son fondateur et Ahmet Davutoglu ou va-t-il être plombé par l'usure de douze ans de gouvernance, s'interroge le chroniqueur Aydin Cevikcan même si, à la foi des sondages, le parti est assuré d'une nouvelle victoire mais où seul le score reste l'inconnu. La première force politique du pays n'a pas reconduit le tiers de ses députés (105) dont 70 contraints par la règle de trois mandats. Mais il a accordé plus de places à la gente féminine avec 99 candidates sur 550, soit une vingtaine de plus qu'en 2011 et surtout avec l'éventuelle entrée dans l'hémicycle de deux femmes symboles dans une sorte de revanche contre l'ancien système kémaliste. Ravza Kavakçi, qui n'est autre que la sœur de Merve Kavakçi la députée voilée ayant défié l'Etat et chassée du parlement en 1999 avant même d'avoir prêté serment, et Leyla Sahin, une étudiante en médecine également exclue de l'Université d'Istanbul pour port du voile, sont en bonne place. L'objectif de l'AKP est non seulement de se maintenir aux affaires mais d'élaborer une nouvelle Constitution afin de remplacer le texte actuel, hérité du coup d'Etat militaire de 1980, révisé plus d'une quinzaine de fois et qui instaure un régime parlementaire. A ce jour, le parti aux commandes ne dispose pas de la majorité suffisante pour adopter une nouvelle loi suprême (367 sièges) ni d'ailleurs des 330 sièges nécessaires pour soumettre, seul, un texte à référendum. Les législatives de dimanche constituent, par conséquent, un véritable tournant selon le nombre de députés AKP qui franchiront l'entrée de l'Assemblée nationale et dont la priorité ne sera qu'une nouvelle constitution pour la nouvelle Turquie. Mais pour cela, il faudra faire mieux que les 49% des législatives de juin 2011. Nous estimons indispensable que la structure administrative soit remaniée. Les conflits de pouvoir ont provoqué des crises en Turquie et un système présidentiel permettra d'empêcher la discorde, a martelé le chef du parti et Premier ministre Ahmet Davutoglu en présentant le manifeste électoral. Il a mis la barre haute en fixant, pour cible, de rallier 55% des suffrages. Toutefois, si les enquêtes d'opinion le donnent favori pour une énième victoire, l'AKP, en baisse dans les intentions de vote, aurait du mal à rééditer ses scores des précédents scrutins et sa majorité habituelle serait incertaine. Si nous avons difficilement dirigé le pays lors des douze années précédentes, cela prouve que nous avons relevé des anomalies et nous avons souhaité les corriger, a expliqué le chef de l'Etat à l'appui de cette volonté d'amorcer le virage du changement mettant fin à environ un demi-siècle de régime parlementaire. Ce scrutin prend déjà des allures de rendez-vous avec l'Histoire tant pour l'AKP, auteur du Grand Chelem en remportant tous les scrutins depuis 2002 (législatif, municipal, présidentiel et référendaire), que pour les partis d'opposition qui veulent l'empêcher de gagner son pari. Dès lors, les pronostics sont ouverts quant aux chances de l'AKP à rester aux affaires avec une majorité confortable alors que les formations concurrentes étant recalées loin derrière. Cependant, si les derniers sondages annoncent un effritement de l'AKP, l'enjeu sera le score de la formation pro-kurde, le Parti de la démocratie des peuples (HDP), qui, s'il franchit le seuil des 10% au niveau national (indispensable pour toute représentation au Parlement), créera un véritable séisme en privant l'AKP de la majorité absolue, comme le souligne le chroniqueur du quotidien 'Radikal' Cengiz Candar. L'autre inconnue de l'équation de ces législatives ne sera autre que le vote des centaines de milliers de sympathisants du ‘Hizmet’ (Service) du Hocaefendi (savant respecté) Fethullah Gülen, ex allié d'Erdogan mais devenu pire ennemi, accusé par le pouvoir d'avoir créé une structure parallèle au sein de l'appareil de l'Etat pour renverser le gouvernement. Depuis la chasse aux sorcières lancée par les autorités après les enquêtes anti-corruption (décembre 2013) et l'épuration qui s'en suivit au sein la police et de la justice risquent de grossir les rangs des mécontents parmi les sympathisants de Gulen qui, sans nul doute, se détourneront de l'AKP. http://www.lematin.ma/express/2015/legislatives-turques_pour-l-akp-lespronostics-sont-ouverts/225331.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89056 Turquie : entretien avec Samim Akgönül ARTE mardi 02 juin à 23h40 (11 min) Voir la vidéo Ici À quelques jours des élections législatives en Turquie, analyse de la situation politique du pays par Samim Akgönül, historien et politologue, spécialiste des minorités, notamment religieuses, en Turquie. Réalisation: Markus Hilss Détails Origine : ARTE Pays : France Année : 2015 Disponible en direct : oui Son : Stereo Image : HD, 16/9 Version : VF Arte+7: 02.06-09.06.2015 http://www.arte.tv/guide/fr/060866-001/turquie-entretien-avec-samimakgonul#details-description http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89091 Un petit parti kurde pourrait changer le paysage politique turc Le Nouvel Observateur par Ayla Jean Yackley ISTANBUL (Reuters) - Les élections législatives dimanche en Turquie pourraient marquer la fin de douze années d'une domination sans partage du Parti de la justice et du développement (AKP) du président Recep Tayyip Erdogan aujourd'hui menacée par l'émergence du Parti démocratique populaire (HDP), petite formation kurde de gauche. Le HDP, dirigé par le charismatique Selahattin Demirtas, paraît en mesure de franchir le seuil de 10% des suffrages nécessaires pour envoyer des députés au parlement. Si elle plonge historiquement ses racines dans le nationalisme kurde, cette formation d'opposition ne fonctionne plus comme un repoussoir dans l'électorat turc car elle a pris ses distances avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Tout au long de la campagne, Selahattin Demirtas a décliné des thèmes sociaux et progressistes comme l'égalité des droits pour les femmes, la protection de l'environnement ou le respect de la communauté homosexuelle. "Nous allons rassembler autant de voix provenant des Kurdes que des autres pans de la société", a expliqué Demirtas. "Nous sommes le seul parti ouvert à tous, celui qui reflète le pluralisme de la Turquie". Lors des réunions de campagne du HDP, des drapeaux turcs flottent aux côtés de drapeaux kurdes (rouge, vert et jaune), ce qui était inimaginable il y a quelques années. A chaque apparition, Demirtas prône l'unité nationale turque et électrise les foules. Conscient de la menace électorale que le HDP représente pour l'AKP dans l'électorat nationaliste, Erdogan n'a pas hésité à qualifier le parti d'opposition de vitrine pour les "terroristes" et à dénoncer ses dirigeants comme des "athées et des zoroastriens". SEUIL ÉLECTORAL L'AKP devrait remporter sans surprise le scrutin mais les sondages annoncent un recul qui pourrait lui faire perdre la majorité absolue au parlement, un scénario de nature à contrarier les ambitions d'Erdogan qui souhaite une nouvelle Constitution élargissant ses prérogatives présidentielles. Traditionnellement, l'AKP pouvait compter sur le soutien d'environ deux tiers des électeurs kurdes mais la percée du HDP devrait le priver d'une partie de ce réservoir de voix. Demirtas pourrait rallier derrière lui la moitié des suffrages kurdes et envoyer des députés au parlement. Jusqu'à présent, l'AKP profitait à plein des faibles scores du HDP grâce à la répartition proportionnelle qui lui permettait de récupérer la plupart des sièges qui auraient dû revenir à ce parti s'il avait franchi la barre des 10%. Ce seuil électoral, imposé par la junte militaire après le coup d'Etat de 1980, a fait l'objet de critiques à la fois de la part des électeurs et des responsables politiques turcs qui rappellent qu'il est le plus élevé du monde pour accéder à un parlement. Demirtas a obtenu 9,8% des voix lors de la présidentielle d'août dernier, marquée par la victoire d'Erdogan, et il est convaincu de pouvoir améliorer ce score aux législatives. "Je n'ai jamais connu d'autre dirigeant qu'Erdogan", se lamente Melis Ozbakir, 23 ans, une jeune volontaire qui distribue des tracts en faveur du HDP. "Notre but est de convaincre la classe moyenne hésitante et laïque qu'elle peut voter pour le HDP", explique-t-elle avant d'ajouter que sinon la Turquie risque "de prendre le chemin d'une dictature". (Pierre Sérisier pour le service français) http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150603.REU6580/un-petitparti-kurde-pourrait-changer-le-paysage-politique-turc.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89058 Etat islamique : la Turquie a-t-elle fini par choisir un camp ? Marianne Jeudi 04 Juin 2015 à 5:00 Régis Soubrouillard Journaliste à Marianne, plus particulièrement chargé des questions internationales Les révélations du quotidien turc d'opposition "Cumhuiyet" sur des livraisons d'armes aux rebelles islamistes organisées par les services de renseignements en 2014 ont déclenché une nouvelle polémique sur les relations troubles entre la Turquie et les mouvements islamistes. Si la Turquie a renforcé ses contrôles aux frontières et se méfie des avancées de l'Etat islamique, elle continue néanmoins à s'opposer fermement à ouvrir ses bases aériennes aux alliés de l'OTAN. Le scepticisme l’emporte encore largement quand on évoque la politique de la Turquie à l’égard de l’Etat islamique. Les dernières révélations du quotidien d’opposition Cumhuriyet n’arrangeront pas les affaires des autorités turques. Dans une vidéo, on voit des armes et des obus dissimulés sous des médicaments disposés dans des camions, les véhicules étant affrétés par une organisation humanitaire œuvrant en Syrie. Les images datent de janvier 2014. L'affaire a viré au scandale politique quand des documents officiels publiés ensuite sur Internet ont montré que les camions appartenaient en fait au MIT (Millî Istihbarat Teşkilatı), les puissants services de renseignement turcs, et étaient destinés aux rebelles islamistes syriens qui luttent contre le président Assad. Depuis ces révélations, le journal qui a publié les images est sous le coup d’une enquête pour « terrorisme ». Et ceux qui avaient intercepté ces camions, à savoir des gendarmes et des magistrats, ont été arrêtés. Soupçonné depuis des années de soutenir les mouvements terroristes dont l’Etat islamique, le régime islamo-conservateur, en pleine campagne, a nié toute implication dénonçant une « manipulation électorale » à l’approche du scrutin du 7 juin. S’il est avéré que les livraisons d’armes et de munitions turques aux rebelles syriens sont massives depuis au moins 2013, les destinataires de ces livraisons ne sont pas précisément connus. Selon l'Institut des statistiques turc (TÜIK), Ankara aurait livré 47 tonnes d'armes à la rébellion syrienne entre juin et mi-décembre 2013. Les services de renseignements turcs (MIT) auraient également fourni des armes de la société parapublique d’armes turques MKE lors de l’émergence de l’Etat islamique pour lutter contre le régime de Bachar Al-Assad. Directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement, Alain Rodier écrit dans une note sur les services secrets turcs que « selon certains mouvements d'opposition syriens, ce sont en fait 400 tonnes d'équipements militaires qui sont entrés en Syrie depuis le territoire turc, en 2013. Par contre, ils n'ont pas indiqué l'origine de ces “équipements”. Si le gouvernement turc a officiellement reconnu avoir fourni des “armes de chasse”, les contrebandiers turco-kurdes liés au crime organisé ont livré, eux, de véritables armes de guerre, car ils ont pu se fournir auprès des Libyens, lesquels ont mis sur le marché parallèle les armes et munitions pillées dans les arsenaux de Kadhafi ». Il précise à Marianne qu’« il est probable qu'aujourd'hui ce soit la coalition créée autour du front Al-Nosra qui bénéficie des largesses turques ». Le front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda , se plaît à se présenter comme une alternative moins radicale à l’Etat islamique et luttant en priorité pour remplacer le régime d'Assad — bête noire d’Ankara — par un gouvernement islamique sunnite. Cette convergence d’intérêts est beaucoup moins nette aujourd’hui avec l’Etat islamique dont la Turquie peut craindre l’expansion comme en témoigne la parution récente du premier numéro de la revue Constantinople, le magazine turc de l’Etat islamique qui montre les ambitions probables de l’organisation terroriste en Turquie. De là à lancer des attaques sur la Turquie ou à passer la frontière ? L’entreprise serait périlleuse. L'Etat islamique se trouvait ce lundi 1er juin à environ 10 km de la frontière turque et s'approchait de la ville de Marea, située néanmoins sur une route menant à la Turquie. Une voie d'accès cruciale pour le ravitaillement des rebelles. Mais l’Etat islamique semble pour l’instant se satisfaire de la répression « sur mesure » organisée par le régime d’Erdogan. Pour l’organisation terroriste, la Turquie est d’abord une zone de transit stratégique. Au début de mai 2015, le New York Times rapportait que des dizaines de tonnes d'engrais au nitrate d'ammonium, qui peuvent également être transformés en explosifs, avaient été transportés à la frontière de la Turquie dans une zone contrôlée par l’Etat islamique. Une découverte qui a relancé les interrogations quant à l’engagement d'Ankara dans la lutte contre les djihadistes alors que les autorités turques ne cessent d'assurer à leurs alliés qu'elle sécurise les frontières du pays pour stopper les flux de combattants et de marchandises. Dans les faits, le commerce continue, notamment dans le district d’Akcakale situé à la frontière syrienne, lieu où l’Etat Islamique s'est emparé de la ville de Tell Abyad de l'autre côté de la frontière en juin 2014. Un important point de passage emprunté par les militants jihadistes pour pénétrer en Syrie. Ainsi, les relations de la Turquie avec l’Etat islamique sont très ambiguës comme le prouve la discrète mais néanmoins massive incursion de chars et troupes d’élites turques en territoire syrien dans une zone contrôlée par l’EI, en février 2015. Les Turcs venaient alors « reprendre » le tombeau de Souleylan Shah, le grand père d’Osman Ier, fondateur de la dynastie ottomane en 1299. La dépouille a été provisoirement rapprochée de la frontière dans une zone contrôlée par… les Kurdes ! Cette intrusion des troupes turques en territoire syrien aura été vivement dénoncée par le régime d’Assad. "La Turquie a renforcé sa surveillance de la frontière mais il reste beaucoup à faire avant de la considérer comme étanche" A l’époque, l’Etat islamique n’a pas réagi à ce mouvement des troupes turques, comportement que certains observateurs ont analysé comme la preuve de l’existence d’un pacte tacite de non-agression entre l’EI et le gouvernement turc. D’autres ont dénoncé une « farce ». En revanche, nul ne sait comment la Turquie aurait réagi si Daech n’avait pas laissé les Turcs reprendre ce symbole historique de leur pays. Erdogan avait néanmoins prévenu que toute attaque lancée contre le site déclencherait une réponse « très claire » contre cette partie du territoire turc. Il n’en reste pas moins que face aux avancées de l’Etat islamique et aux critiques internationales, Ankara a augmenté les contrôles le long de ses 900 km de frontières avec la Syrie. « A la demande des pays occidentaux, la Turquie a sensiblement renforcé sa coopération anti-terroriste et la surveillance de la frontière mais il reste beaucoup à faire avant de considérer la frontière comme étanche. De même, il y a eu des échanges serrés sur le rôle des services de renseignement comme sur celui du transit des djihadistes et du pétrole de contrebande. Le risque d’attentat sur le sol turc et un attentat suicide à Istanbul ont amené la Turquie à réviser sa politique » explique Marc Pierini chercheur sur la Turquie au centre Carnegie Europe. Le gouvernement turc a également élargi de manière significative les interdictions d'entrée pour les djihadistes étrangers présumés, passant d'environ 1 000 personnes au début de l'année, à 5 300 à six mois plus tard. Officiellement, la Turquie (comme l'Arabie saoudite et le Qatar) soutient la nouvelle Armée de la conquête, des groupes rebelles syriens qui combattent l'Etat islamique. Dire que la Turquie est un allié de l’Etat islamique serait largement abusif mais comme presque chaque pays de la région, avant l’Etat Islamique, la Turquie a un ennemi prioritaire. Ce pays membre de l’OTAN cherche donc d'abord à contenir tout risque d'offensive kurde, privilégie la chute de la maison Assad et continue, dans le même temps, à s’opposer à ce que les avions américains utilisent ses bases aériennes, notamment la base stratégique d’Incirlik située à moins d’une heure de vol de la ville d’Alep. Un dossier qui n’en finit pas d’agacer les Américains qui attendent des actes concrets, confrontés comme ils le sont au constat récurrent de leur propre impuissance. http://www.marianne.net/etat-islamique-turquie-t-elle-fini-choisir-camp100234219.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89094 Avant les législatives, le ton monte entre Erdogan et la presse swissinfo.ch 03. juin 2015 - 18:11 A quelques jours des élections législatives de dimanche, le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan s'est lancé dans une nouvelle et violente croisade contre la presse d'opposition. De quoi alimenter un peu plus les critiques sur son autoritarisme. Depuis quelques jours, c'est le quotidien d'opposition Cumhuriyet qui concentre les attaques de l'homme fort du pays. Il est coupable d'avoir publié des images suggérant que son gouvernement a bel et bien livré des armes aux rebelles djihadistes syriens, malgré ses dénégations répétées. Embarrassé et furieux, M. Erdogan a d'abord menacé le journal et son rédacteur en chef Can Dündar en promettant à la télévision qu'ils paieraient un "prix très lourd". Sans se contenter de l'enquête officielle pourtant promptement ouverte par le parquet, il a ensuite personnellement porté plainte mardi contre M. Dündar, accusé d'avoir "publié des images et informations contraires à la réalité" et agi "contre les intérêts nationaux". Le chef de l'Etat a même réclamé contre lui une peine de prison à vie. Soutien d'Orhan Pamuk Fort du soutien de nombreux intellectuels, des ONG internationales de défense de la presse et de l'opposition au régime, Cumhuriyet a relevé le gant. En janvier, ce quotidien avait déjà défié les autorités en publiant, malgré les menaces, des caricatures du prophète Mahomet extraites du magazine français Charlie Hebdo paru après l'attentat djihadiste qui a décimé sa rédaction. Mardi, Cumhuriyet a publié sur sa première page des photos des membres de sa rédaction sous le titre "nous assumons". Mercredi, il a récidivé en publiant une tribune signée par trente intellectuels turcs sous le titre "Nous sommes derrière vous". "La démocratie et la liberté d'expression ne devraient pas être sacrifiées à la frénésie des élections et la haine qu'elle génère", y écrit le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, dont les prises de position lui ont souvent valu les foudres du régime actuel. Ce soutien a été relayé sur les réseaux sociaux, où la campagne "Can Dündar n'est pas seul" (#CanDundarYalnizDegildir) s'est rapidement propagée sur Twitter. Les ONG internationales sont elles aussi montées au créneau. Human Rights Watch (HRW) a dénoncé la "tendance alarmante du gouvernement à réprimer toute critique". Le Comité de protection des journalistes (CPJ) a exhorté M. Erdogan à arrêter "de menacer les journalistes et les médias". Controverses habituelles L'actuel chef de l'Etat est un habitué des vives controverses avec les médias. Avant les municipales de l'an dernier, il avait menacé ceux qui rapportaient des accusations de corruption qui pesaient contre lui et ses proches, et bloqué les réseaux Twitter et YouTube pour empêcher leur diffusion. Il y a deux semaines, il s'en est de même pris violemment au New York Times, qui avait déploré les "nuages noirs" qui pèsent sur la Turquie à la veille des élections législatives. Relayé par la presse progouvernementale, le chef de l'Etat a qualifié le quotidien américain de "torchon" et lui a reproché une longue histoire de dénigrement des dirigeants turcs. "Ce n'est pas nouveau pour le New York Times (...) maintenant c'est moi qu'ils visent", a-t-il déclaré à la télévision mardi. sda-ats http://www.swissinfo.ch/fre/avant-les-l%C3%A9gislatives--le-ton-monteentre-erdogan-et-la-presse/41469154 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89057 Un trouble-fête pour les élections turques RFI Accents d'Europe Un trouble-fête pour les élections turques Par Laurent Berthault Diffusion : mardi 2 juin 2015 Peut-être un tournant en perspective dans la vie politique turque, à l’issue des élections législatives du 7 juin 2015. Alors que le parti au pouvoir depuis 2002, l’AKP espère bien remporter un quatrième mandat, une formation inédite dans l’histoire politique de ce pays vient jouer les trouble-fête : le HDP, ou Parti démocratique des peuples. Issu du mouvement politique kurde, le HDP veut non seulement séduire une large part de l’électorat kurde, mais aussi rassembler les déçus de l’AKP et des partis d’opposition traditionnelle en Turquie. Anne Andlauer. Conte de fée. La psyche n’est sans doute pas le conte le plus populaire de l’écrivain danois Hans Christian Andersen, plus connu pour sa princesse au petit pois, sa petite sirène et sa marchande d’allumettes… Il n’empêche, c’est bien ce conte qui fait la Une en ce moment au Danemark, Sung Shim Courier… Chronique MyEurop. Les énergies renouvelables ne sont pas seulement un enjeu majeur pour l'avenir de la planète, ils représentent également un important gisement d'emplois. Sauf que la croissance verte ne profite pas suffisamment à l'Europe. Daniel Vigneron, de MyEurop.info. Cours de défense. On est encore loin des enfants de troupes, mais en Estonie, les adolescents sont familiarisés très tôt à l’univers de l’armée… La majorité des écoles propose, en effet, à leurs élèves des cours de défense. Une tradition qui remonte à la période de l’entre-deux guerres quand ces cours étaient obligatoires… Ils pourraient d’ailleurs bien le redevenir… conséquence du conflit en Ukraine et des craintes ressenties dans les pays baltes. Reportage à Tallinn de Marielle Vitureau. Lutherweg. Martin Luther est un personnage-clé de l’histoire allemande. Il y a près de 500 ans, ce moine fut à l’origine de la naissance du protestantisme. Pour commémorer sa vie et ce moment historique, un chemin de randonnée a été inauguré en 2013. Sur plusieurs centaines de km, il relie tous les hauts lieux de la réforme allemande, Deborah Berlioz. Ecouter ici http://www.rfi.fr/emission/20150602-turquie-elections-trouble-fete-hdpakp/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89055 L'offensive kurde contre le pouvoir turc leJDD.fr 31 mai 2015 | Mise à jour le 3 juin 2015 A moins d'une semaine des élections turc, la popularité du parti du président Erdogan, l'AKP, s'érode et l'opposition kurde menace d'entrer au Parlement. Un scrutin qui devrait déterminer le futur de la démocratie en Turquie. Ce n'est pas autrement que les partis politiques et le peuple turcs appréhendent les élections législatives du 7 juin. S'il est vrai que le Parti pour la justice et le développement (AKP) part favori, les sondages font état de son érosion, avec un petit 40 % d'intentions de vote. Ce qui serait beaucoup moins qu'en 2011. En embuscade, les Kurdes, qui pourraient fragiliser le camp Erdogan. En dépassant la barre des 10 %, ils entreraient en effet au Parlement, obligeant le président à accepter un gouvernement de coalition et lui ôtant toute possibilité de réformer la constitution. Le chef de l'État turc rêve pourtant de passer d'un régime constitutionnel à un régime présidentiel. Si l'AKP reste une machine de guerre électorale, les Kurdes ont saisi ce moment favorable pour affiner leurs techniques électorales. Dans le quartier de Pendik, sur la rive asiatique d'Istanbul, où l'électorat kurde se révèle très conservateur, les têtes pensantes du HDP, le Parti démocratique populaire pro-kurde, ont dépêché Hüda Kaya, femme voilée et numéro 2 de la circonscription. À quelques encablures de là, une autre candidate, elle, ne porte pas le voile et représente le visage habituel des Kurdes plus laïques. "Erdogan n'hésitera pas à instaurer un califat" Le HDP a senti le vent tourner. Treize ans au pouvoir, c'est long. L'AKP mène une campagne défensive. Il a les hommes d'affaires de son côté mais l'économie s'essouffle et les "petites gens" commencent à se plaindre.Le parti pro-kurde livre, au contraire, une campagne de combattant. Il va chercher l'électeur chez lui et veut convaincre les indécis. "Ce sont les élections de la dernière chance, avance Hüda Kaya. Si nous ne dépassons pas la barre des 10 % [les sondages parlent de 12 à 13 %], Erdogan n'hésitera pas à instaurer un califat." On ressent la même urgence, la même inquiétude chez les anciens du mouvement protestataire de Taksim Gezi. Au printemps 2013, ils avaient manifesté pendant plusieurs semaines contre le pouvoir et sa dérive autoritaire. Tayfur Kahraman, 34 ans, ancien porte-parole de la plateforme Solidarité Taksim, est conscient que le futur de son pays se joue dans ces fameux 10 %. "L'AKP sera sans doute le premier parti. Mais je reste optimiste parce que le fait que le HDP mène campagne avec d'autres partis, comme les petits de gauche, est une conséquence directe de l'esprit de Gezi". Karen Lajon - Le Journal du Dimanche dimanche 31 mai 2015 http://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Daech-l-inviteencombrant-des-elections-turques-735134 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89053 Législatives en Turquie: pour Erdogan, «c'est moi ou le chaos», nous dit Ahmet Insel Francetv info - Géopolis Par Pierre Magnan | Publié le 03/06/2015 à 15H57, mis à jour le 03/06/2015 à 15H59 La Turquie vote le 7 juin 2015 pour élire ses députés. L'universitaire Ahmet Insel nous explique en quoi ces législatives sont un enjeu pour l'AKP, le parti majoritaire au pouvoir depuis 2002, et pour son leader, Recep Tayyip Erdogan, le président de la République qui veut présidentialiser le régime. L'AKP, (parti de la justice et du développement) est au pouvoir depuis 2002. Le sera-t-elle encore le 7 juin, au soir des législatives en Turquie ? Si tous les sondages placent en tête le parti du président Erdogan, Ils semblent ne pas lui accorder la majorité absolue. Et pourtant, Erdogan a besoin d'une large majorité pour réaliser ses rêves de présidentialisation du régime. L'universitaire Ahmet Insel, auteur de La nouvelle Turquie d'Erdogan, nous donne les clefs de ces élections. Quels sont les principaux enjeux des élections turques pour la Turquie et pour Erdogan ? Le principal enjeu des législatives turques du 7 juin pour le président Recep Tayyip Erdogan est de changer le système politique. Il veut transformer le régime parlementaire en régime présidentiel. Déjà, dans les faits, il occupe le terrain beaucoup plus que ne le lui permet l’actuelle constitution. Il pense qu’un régime présidentiel est plus efficace, limite les freins, réduit des contrôles. Mais en voulant changer le système, il se retrouve face à une contestation et même une résistance de la société. Du coup, le débat n’est plus de savoir si l’AKP va arriver en tête, ce qui ne semble faire aucun doute, mais savoir si l’AKP va connaître un échec avec un score de 40-45%, car pour changer la Constitution, il lui faut une majorité des deux-tiers. Du coup, le soir du 7 juin si l’AKP obtient une majorité suffisante pour gouverner mais insuffisante pour changer la constitution, cela apparaitra comme un échec. Le deuxième enjeu de ces élections est de savoir si le parti HDP (Parti démocratique du peuple) dépassera la barre des 10% des voix, limite pour obtenir des sièges au parlement. Ce parti de gauche, qui regroupe les minorités comme les Kurdes, les Arméniens ou les homosexuels, pourrait obtenir une soixantaine de sièges en dépassant la barre des 10%. Si cette barre n’est pas franchie, les sièges sont redistribués aux autres partis, et notamment à l’AKP qui pourrait alors en obtenir une cinquantaine de plus. Dans la fin de campagne, Erdogan devient de plus en plus autoritaire et répressif. Il tente de convaincre les électeurs que s’ils ne votent pas pour son parti, il pourrait y avoir une coalition indéterminée. Une sorte de «moi ou le chaos». L’ AKP est au pouvoir depuis 2002. Aucune opposition ne semble capable de le concurrencer. A quoi pourrait on comparer l’AKP chez nous? Il n’y a pas en Turquie une seule opposition, elle est divisée. En plus du HDP, nous trouvons la vieille opposition kémaliste (le CHP) qui fait environ 20-27% des voix et un parti d’extrême-droite nationaliste qui fait environ 15-17% des voix (MHP). L’AKP ne court pas grand risque face à ces oppositions fragmentées. L’AKP est un parti qui n’a pas vraiment d’équivalent en France ou en Europe. L’AKP est à la fois culturellement conservateur et économiquement ultra libéral. On pourrait le rapprocher des protestants conservateurs du Parti républicain aux Etats-Unis. Viktor Orban, en Hongrie, est peut être l’homme d’Etat qui pourrait ressembler au leader de l’AKP, un parti qui mélange libéralisme économique, grandeur nationale, grandeur perdue de l’empire ottoman… Aujourd’hui, ce parti joue essentiellement sur l’islamisation. La porte de l’UE étant aujourd’hui fermée, Erdogan voit du coup la Turquie comme le centre culturel du monde musulman. Le président Erdogan ne semble pas manquer d’ambitions personnelles. Mais quelles sont ses ambitions géopolitiques pour son pays par rapport à la situation régionale ? La porte fermée avec l’Europe n’est pas spécialement imputable à la Turquie. Mais aujourd’hui, l’AKP ne croit plus en l’Europe où personne n’est prêt à un rapprochement avec la Turquie. Aujourd’hui entre la Turquie et l’Europe, c’est la convergence des désintérêts, même si économiquement, le pays reste essentiellement tourné vers le continent européen. Erdogan a été contraint de s’accrocher à ce qui lui reste. Il a choisi d’aller vers l’islam, les Frères musulmans, et là c’est l’échec absolu. La Turquie qui voulait devenir le centre de gravité du Moyen-Orient n’y a plus aucune représentation (Syrie, Egypte, Israël…). Aujourd'hui, Erdogan tente d’intégrer la Turquie dans cette alliance sunnite avec l’Arabie saoudite et son nouveau roi, contre Bachar. La Nouvelle Turquie d'Erdogan «Du rêve démocratique à la dérive autoritaire» Ed. La Découverte (194 pages, 17 euros) http://geopolis.francetvinfo.fr/legislatives-pour-erdogan-cest-moi-ou-lechaos-nous-dit-ahmet-insel-63355 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89051 «Les Kurdes d’Istanbul seront les faiseurs de roi» 24 heures De Quentin Raverdy, Istanbul 03.06.2015 Législatives en Turquie: Le vote de la minorité kurde sera le grand enjeu du scrutin de dimanche. Il pourrait priver le parti du président de sa majorité. Vendredi, jour de prière à Tarlabasi, quartier populaire d’Istanbul à majorité kurde. Une cohorte de smokings bleus attire l’attention des passants. Au milieu de l’attroupement, le maire AKP de Beyoglu (district touristique de la métropole) sort de la mosquée, entouré par tous les pontes locaux du parti islamo-conservateur. Rien d’étonnant à le voir par ici, estime Brusk, un habitant de Tarlabasi: «Les Kurdes d’Istanbul seront les faiseurs de roi de ces élections.» A quelques jours des législatives du 7 juin, le poids électoral de cette communauté de 4 millions d’âmes – faisant d’Istanbul la première ville kurde au monde – aiguise la convoitise du parti islamiste du président Recep Tayyip Erdogan. En grande partie éloignés des enjeux nationalistes faisant rage dans les foyers kurdes du sud-est du pays, ces Kurdes des grandes villes avaient jusqu’à maintenant soutenu l’AKP. Un vote en partie gagné par le mouvement islamo-conservateur à grand renfort d’aides sociales distribuées à ces populations souvent très pauvres. Les limites du clientélisme «On donne aux plus démunis de l’argent à utiliser dans un magasin social ou du charbon en hiver», rappelle Seref Bozkus, membre du bureau de campagne de Tarlabasi. C’est ça la générosité de l’AKP, explique-t-il. Une générosité qui a convaincu Ibrahim Bozkurt, aujourd’hui conseiller municipal kurde de l’AKP. Pour lui, entrer dans le parti conservateur était une évidence: «L’économie est aux mains de l’AKP, le parti contrôle tout. Alors pourquoi ne pas aller là où le robinet coule?» Un clientélisme qui ne suffira peut-être pas cette année à l’AKP pour s’assurer le soutien des Kurdes des métropoles, désormais courtisés par le Parti de la démocratie des peuples (HDP), formation prokurde militant pour les droits des femmes et des minorités de Turquie (Alévis, Arméniens, LGBT, etc.). La barre des 10% Capter ces électeurs est un enjeu vital pour le HDP (fondé en 2012), qui pourrait ainsi franchir la barre des 10% de votes à l’échelle nationale, seuil imposé par la Constitution à chaque formation pour entrer au parlement. Un défi de taille pour les mouvances kurdes, qui ne présentaient généralement que des candidats indépendants (non soumis au barrage) dans leurs bastions du sud-est. En franchissant ce seuil, le HDP et son leader, Selahattin Demirtas – 9,77% des voix à la présidentielle de 2014 – compromettraient sérieusement les ambitions du président Erdogan. Ce dernier – censé rester neutre – entend bien voir son ancien parti rafler les 330 sièges nécessaires pour amender la Constitution et ainsi faire adopter le régime présidentiel qu’il convoite tant. En perte de vitesse dans les sondages (42% des intentions de vote), l’AKP sait que la bataille avec le HDP sera acharnée dans le sud-est, où résident la plupart des 16 millions de Kurdes de Turquie. Le parti conservateur avait su y gagner des soutiens par une importante politique d’investissements (routes, réseau électrique, communications, etc.) dans une région parmi les plus pauvres du pays. Mais le bilan se fane avec les années. Si l’AKP avait su mettre un terme – relatif – aux violences (40 000 morts) qui faisaient rage depuis trente ans entre Ankara et les séparatistes kurdes du PKK, le processus de paix est aujourd’hui au point mort. Et le virage très nationaliste du discours électoral de l’AKP n’apaise en rien le climat. Faire peau neuve Face au parti au pouvoir, le HDP tente de faire peau neuve, rappelle Samim Akgönül, professeur de l’Université de Strasbourg, en «se débarrassant de l’image d’un mouvement de gauche marxiste antireligieux», proche du PKK. En ouvrant son discours aux couches plus conservatrices et pieuses de la société kurde locale, le HDP fait ainsi clairement intrusion dans le pré carré électoral de l’AKP. (24 heures) (Créé: 03.06.2015, 21h47) http://www.24heures.ch/monde/proche-orient/Les-Kurdes-d-Istanbulseront-les-faiseurs-de-roi/story/26137133 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89050 Le combat incessant des Turcs pour sauvegarder la démocratie Le Temps Analyse jeudi 04 juin 2015 Par Ruxandra Stoicescu La Turquie va-t-elle basculer dans un régime autoritaire sous l’égide de Recep Tayyip Erdogan? Tout le pays retient son souffle avant les élections parlementaires du 7 juin. L’analyse politique de Ruxandra Stoicescu, qui explique les enjeux. En 2015, les nations d’Europe sont-elles condamnées à reprendre la boucle des noirceurs de leur histoire? La Grande-Bretagne songe à quitter l’UE pour retourner à l’isolement, la France vit une crise politique et sociale digne d’un discours de Jean Jaurès, un peu partout sur le continent les tensions nationalistes reprennent de la vigueur et se manifestent au milieu de scandales et de corruption. Plus loin à l’est, la Turquie, très embarrassée par les 100 ans du génocide arménien que ses autorités refusent de reconnaître, est prise dans le même jeu qu’il y a quatre ans, lors des élections parlementaires de 2011. Aujourd’hui, alors que les Turcs élisent leurs députés le 7 juin, on se redemande: est-ce que le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir depuis 13 ans va finalement gagner une majorité absolue, modifier la Constitution et changer la Turquie en république présidentielle? Ou bien cette fois encore, ce qui reste de la démocratie turque gardera la main en faisant entrer au parlement le Parti démocratique turc (HDP), qui espère cette fois dépasser le seuil de 10% de votes pour y accéder? Ce parti rallie des groupes liés à des intérêts mis à mal par le gouvernement de l’AKP, de la cause kurde à celle de la communauté gay en passant par la voix des jeunes ne se reconnaissant pas dans le système conservateurcapitaliste instauré par l’AKP. Si le HDP connaît le succès, un gouvernement de coalition, des négociations et des ouvertures sont attendus. En cas de victoire écrasante de l’AKP, il ne faut rien espérer du tout. En attendant le 7 juin, la presse modérée et celle d’opposition s’inquiètent, énumérant les reculs de la démocratie enregistrés depuis la victoire de l’AKP en 2002: moins de respect pour les minorités et les normes européennes qui l’ont aidé à accéder au pouvoir (critères de Copenhague), moins de liberté de parole pour la presse et les dissidents du régime. Si, du temps des généraux turcs, laïques et disciples d’Atatürk, il était interdit de questionner les principes de la république et du père fondateur au risque de se faire jeter en prison, à l’ère de l’AKP cette pratique persiste. Ce qui a changé, ce sont les personnages et les principes qu’il n’est pas permis de questionner. L’actuel président turc, Recep Tayyip Erdogan, est le bénéficiaire en chef de cette politique. Rien ne passe inaperçu à son oreille, qui ne supporte pas la moindre critique: ni les articles de la presse de son pays, ni les accusations de corruption de son administration (certaines documentées officiellement), ni même les articles critiques dans des journaux internationaux. Pas plus tard qu’il y a dix jours, M. Erdogan fustigeait publiquement le New York Times pour avoir osé publier une opinion peu flatteuse envers son régime. Cette attitude bascule parfois dans le ridicule: en voyant le grand succès remporté par une telenovela turque qui dépeint de manière peu flatteuse le sultan Suleiman (lire notamment le New Yorker du 17 février 2014), le président s’est empressé de critiquer les producteurs de la série pour leur «manque de respect envers la vérité historique» et leur trop grand plaisir à représenter les déboires du sultan avec un harem débridé. On ne peut s’empêcher d’associer ce genre de comportement avec celui d’un dirigeant autoritaire passé à la vitesse supérieure de la censure: on ne peut plus rien en dire. Bientôt, ce sera la pensée. Mais est-il juste de réduire la démocratie turque aux tribulations d’un président disant que «la démocratie est comme un voyage en bus, on descend quand notre arrêt est arrivé»? Des voix dissidentes au sein de son parti, à savoir Abdullah Gül, ancien premier ministre et président, ainsi qu’une société civile qui reste active, font penser que les Turcs ne se laisseront pas éjecter du bus de la démocratie là où l’AKP a abandonné le voyage, pour revenir aux temps des sultans de la Sublime Porte. Une lecture de la situation à la lumière de ce qui se passe en Europe, pourtant, laisse voir ô combien les Turcs sont seuls dans cette bataille. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/2d8014c2-0a0d-11e5-b8f65d331e67f11f/Le_combat_incessant_des_Turcs_pour_sauvegarder_la_d% C3%A9mocratie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89086 Le président turc accuse les médias d'ingérence dans les affaires du pays french.xinhuanet.com Publié le 2015-06-03 à 20:57 | ANKARA, 3 juin (Xinhua) -- Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé les médias internationaux comme le New York Times (NYT), CNN et la BBC de tenter d'affaiblir le pays avant les élections législatives du 7 juin, a rapporté mercredi le Daily News. En plein coeur d'une controverse sur les droits des médias en Turquie avant les législatives du 7 juin, le président a déclaré que plusieurs médias domestiques ont trahi les intérêts nationaux du pays. "Pensez à cela: ce journal (le NYT) a fait la même chose contre le sultan (ottoman) Abdulhamit en 1896. Il fait ce qu'une certaine puissance lui dit de faire. Il sert cette puissance (...) C'est ce qu'il fait actuellement. Il a accompli son devoir pendant les incidents de Gezi (en 2013) aussi, comme vous le savez, tout comme la BBC et CNN", a expliqué M. Erdogan, faisant référence à l'atmosphère tendue en Turquie pendant les dix mois qui ont conduit aux élections de mars 2014. La réaction de M. Erdogan contre le NYT est intervenue après qu'un éditorial dans le journal a vivement critiqué ses récentes activités en lien avec la restriction de la liberté de la presse en Turquie, exhortant l'OTAN et les Etats-Unis à demander à M. Erdogan de "sortir de cette voie destructrice". Le président turc a eu une réaction vive vis-à-vis du journal, accusant le NYT de conspirer contre les anciens dirigeants turcs, dont Adnan Menderes et Turgut Ozal, dans le passé. "Connaissez-vous leur objectif? Affaiblir la Turquie, la diviser, la désintégrer et ensuite l'avaler. Mais ils ont échoué. Nous ne leur permettrons pas", a martelé M. Erdogan, critiquant les médias internationaux qui servent les intérêts de leur "esprit supérieur". Le président a également critiqué le média turc indépendant Cumhuriyet pour sa couverture d'une prétendue livraison d'armes destinées aux groupes d'opposition syriens et transportées par des camions appartenant prétendument aux services de renseignements turcs. M. Erdogan a réitéré ses accusations contre Cumhuriyet et son rédacteur en chef, Can Dundar, déclarant qu'ils ont trahi les intérêts nationaux, et a déposé une plainte pénale contre Can Dundar mardi, a rapporté l'agence Anadolu. http://french.xinhuanet.com/monde/2015-06/03/c_134294864.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89049 "Le problème, c'est qu'Erdogan est devenu facteur d'instabilité" RTS Mise à jour il y a 2 minutes Radio Suisse RTS - Ahmet Insel, économiste et sociologue turc L'Invité de la rédaction / 24 min. / Aujourd'hui à 07:35 Les législatives pourraient affaiblir le règne de l’AKP, le parti islamoconservateur du président Erdogan, a indiqué à la RTS l'économiste et sociologue Ahmet Insel, au cours d'une page spéciale consacrée à la Turquie. Pour Ahmet Insel, invité du Journal du matin, "un parti qui gouverne depuis treize ans et qui espère obtenir plus de 40% des voix devrait préparer une élection paisible. Mais cela ne suffit pas à Recep Tayyip Erdogan, qui a affirmé vouloir gouverner le pays comme le directeur d'une entreprise. Il ne veut pas de contre-pouvoir". Le sociologue a rappelé que le président cherchait à gagner la majorité des deux tiers au Parlement, "pour pouvoir modifier la Constitution et mettre en place un vrai régime présidentiel. Or, même dans son parti il y a des résistances parce qu'il y a une dérive autoritaire personnelle. Le problème, c’est qu'Erdogan, auparavant figure de stabilité, est devenu facteur d’instabilité". Le rêve démocratique s'épuise Arrivés au pouvoir en 2002, Erdogan et l'AKP faisaient figure de changement, de normalisation et de rapprochement avec l'Union européenne. "Il y a eu des vagues de réformes successives, dans le bon sens, en matière de droits de l’homme, de droit pénal, de code de la famille", a rappelé Ahmet Insel. Depuis 2007 pourtant, le rêve démocratique turc s’épuise progressivement. Selon le chercheur, la principale raison réside dans la fermeture de la porte européenne: "Quand Nicolas Sarkozy est arrivé au pouvoir, il a affirmé unilatéralement que la Turquie n’avait pas sa place dans l’Union européenne et a bloqué le processus de rapprochement. Du côté turc, on s'est aussi rendu compte qu'une adhésion à l'Union signifiait un transfert de souveraineté, des contraintes pour l’administration, une ouverture à la concurrence". >> A écouter: "La Turquie ne rêve plus d'une adhésion à l'Union européenne" http://www.rts.ch/info/monde/6838425-le-probleme-c-est-qu-erdoganest-devenu-facteur-d-instabilite.html tatut d'homme providentiel Pourquoi le peuple a-t-il maintenu au pouvoir Recep Tayyip Erdogan malgré une dérive autoritaire de plus en plus marquée? "Parce qu'il continue à épuiser son statut d’homme providentiel qui a amené le pays à la stabilité économique et politique, après des années 80 et 90 difficiles". A trois jours des élections législatives, Ahmet Insel imagine que la Turquie changera passablement durant les cinq prochaines années. "Même si l'AKP reste largement majoritaire, nous allons rentrer dans la période postErdogan. Si l'on parvient à résoudre les failles religieuses, ethniques et les affrontements des modes de vie, une sortie d'autoritarisme par le bas est possible". kg http://www.rts.ch/info/monde/6838425-le-probleme-c-est-qu-erdoganest-devenu-facteur-d-instabilite.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89085 Élections turques: les paris perdus de Recep Erdogan Challenges.fr Jean-Gabriel Fredet Publié le 04-06-2015 à 11h51 Pour faire oublier ses difficultés intérieures, le président turc rêvait d’une grande politique étrangère. L’ambiguïté de ses rapports avec l’État islamique risque de tout faire capoter. Donnez-moi une bonne économie et je vous ferai de bonnes élections. En prétendant expliquer ses victoires dues à la baisse du chômage, un président américain en avait fait une loi: la célèbre "courbe de Reagan" associant emploi et succès politique. À cette aune, le président turc Recep Tayypip Erdogan qui fait campagne pour le Parti de la Justice et du Développement (AKP) aux élections législatives du 7 juin a du souci à se faire. Naguère cité en exemple, le modèle économique mis en place en 2002 à son arrivée au pouvoir est à bout de souffle. Finie la croissance à deux chiffres portée par le boom du logement et des grands travaux. Le parti islamo-conservateur d’Erdogan, vainqueur sans discontinuer depuis 13 ans, est frappé de plein fouet par une combinaison de stagnation et de crise de confiance des investisseurs étrangers. La livre s’effrite. Inflation et chômage s’envolent. L’AKP a perdu de sa superbe. Encore en tête dans les sondages (40% des voix), son charismatique leader pourrait néanmoins être obligé de partager le pouvoir dans une coalition. Changer de cap, après une décennie euphorique, ouvrir et réformer une économie rigide, trop dépendante de biens de consommation bas de gamme, rassurer les investisseurs étrangers en acceptant plus de démocratie, plus de liberté pour la presse, la magistrature, l’opposition accusée de trahison au profit de l’occident? Hors de question pour le président, en guerre contre le gouverneur de la banque centrale. Cet autocrate se rêve en sultan, en nouvel Atatürk. Mais il ne croit qu’en l’Islam et tolère la corruption dans son premier cercle. Une politique étrangère pour le moins ambiguë Le fondateur de l’AKP qui semble avoir fait de Poutine son modèle, a longtemps cru que le salut viendrait de sa politique étrangère, l’effervescence du Proche et du Moyen Orient lui offrant l’occasion d’affirmer la puissance de l’ancien empire ottoman. Car on l’oublie parfois, avec sa frontière avec la Syrie, sa population de 76 millions d’habitants à 97% musulmane (pour l’essentiel sunnite), la Turquie, poids lourd de la région, est un acteur majeur - peut-être une des clés de la résolution du conflit qui déchire la région. Sans que l’on puisse savoir de quel côté elle penche. Progressiste Erdogan? Lors du printemps arabe, il a salué le départ de l’égyptien Hosni Moubarak et soutenu les rebelles sunnites syriens dans leur lutte contre la dictature de Bachar al Assad. Mais, aujourd’hui, ses rapports avec l’État islamique sont ambigus. "La Turquie est encore sous influence des Américains, elle doit composer avec leur stratégie", affirme le politologue libanais Assad Haïdar. Membre de l’OTAN depuis 1952 (à laquelle elle apporte le plus gros contingent militaire), le pays a effectivement rallié la coalition anti-Daech. Erdogan s’inquiète de son "absence de stratégie claire", et refuse d’engager des forces combattantes sur le terrain. Mais il a accueilli sans coup férir près d’un million et demi de réfugiés syriens qui fuient les atrocités des troupes " loyalistes" de Bachar et celles des combattants du califat islamique. Longtemps accusé de laisser les candidats au djihad traverser ses frontières pour rejoindre Daech, le gouvernement turc aurait tout récemment pris l’engagement de mieux fermer sa frontière sud aux infiltrations de filières extrémistes. Reste qu’on est encore loin de la zone tampon ("buffer zone") souhaitée par Washington qui avait d’ailleurs, à la demande d’Ankara, installé sur cette ligne des batteries de missiles Patriot pour contrer les incursions des Syrienne et des milices du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) en rébellion contre la Turquie depuis trente ans. Autre contentieux, le gouvernement turc n’autorise toujours pas l’aviation américaine à utiliser sa base de Incirlik pour ses frappes contre l’EI. Ce qui oblige les bombardiers US à décoller des Émirats, du Qatar ou d’Arabie Saoudite. Alors, allié peu fiable? Tout se passe comme s’il existait sinon une alliance, du moins un pacte de "non-agression" entre la Turquie et l’IS qui ont d’ailleurs un "ennemi commun", les kurdes, séparatistes invétérés pour la première, musulmans impies pour le second. Le HDP séduit une part de l'électorat kurde et les déçus de l'AKP Certes, Erdogan a beaucoup fait pour régler le conflit avec le PKK qui représente 15 millions de Kurdes (20% de la population turque) et dont le bras armé a longtemps été en guérilla ouverte avec le pouvoir d’Ankara. Mais, en janvier dernier, les peshmergas de la région autonome kurde d’Irak et les combattants kurdes syriens ont été interdits de franchir la frontière turque pour défendre Kobané assailli par l’IS. La perspective d’un État indépendant réunissant Kurdes de Turquie, de Syrie et d’Irak, représente pour Ankara une ligne rouge. Ce qui fait dire à certains observateurs que Turcs et djihadistes seraient dans une "logique de cohabitation". Les premiers fermant les yeux sur le pétrole de contrebande volé par Daech et traversant ses frontières (souvent avec l’appui de la mafia turque) pour être revendu ensuite dans les raffineries européennes et américaines ; les seconds s’abstenant de commettre des attentats terroristes sur le territoire turc, qui provoqueraient un effondrement du tourisme. D’où la contradiction : si, après la contre-offensive victorieuse du PKK et des peshmergas à Kobane, les Kurdes s’imposent comme un acteur incontournable pour l’armée irakienne comme pour les États-Unis dans leur lutte contre l’État islamique, la montée de cette organisation armée ravive les craintes d’Ankara vis à vis de cette ethnie insoumise. Et revoilà la politique ! Déçu dans ses ambitions extérieures, Erdogan veut maintenant une République présidentielle. Mais il doit remporter les deux tiers des sièges le 7 juin pour modifier la constitution. L’ascension du HDP (Parti démocratique du peuple) pro-kurde crédité de 10% des voix et dont l’ambition est de rapprocher pro-kurdes et électeurs de gauche, risque de torpiller le rêve de l’autocrate en signant l’entrée des Kurdes dans le jeu politique et en le privant de facto l’AKP de son hégémonie décennale. Entre une intégration pacifique… et le renforcement d’un pouvoir autocratique et sourd aux exigences de ses alliés, les électeurs turcs vont devoir trancher. http://www.challenges.fr/politique/20150604.CHA6507/elections-turquesles-paris-perdus-de-recep-erdogan.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89084 A Mersin, l’étrange campagne d'Erdogan Libération Marc SEMO Envoyé spécial à Mersin (Turquie) 4 juin 2015 à 10:58 REPORTAGE Le Président turc multiplie les meetings, s'abstenant de toute référence à l'AKP pour feindre la neutralité, obligatoire. Objectif : une large victoire de son parti aux législatives du 7 juin, qui lui permettrait de modifier la Constitution. «L’homme du peuple», clame une banderole. Une autre, encore plus grandiloquente, salue «le leader du monde». Son visage, moustache rase et regard tourné vers l’avenir, est partout en d’immenses portraits flottant au vent. Les mains se lèvent vers lui, brandissant des drapeaux turcs ou des enfants apeurés par le fracas des ovations. Les haut-parleurs crachent des chansons martiales avec pour refrain toujours ce même nom, «Erdogan», scandé à l’infini par une foule où se mêlent femmes en foulard et d’autres en cheveux, fonctionnaires et commerçants, et paysans venus des villages pour ce meeting au stade de Mersin, le grand port du sud de la Turquie. Malgré les apparences, Recep Tayyip Erdogan, le leader charismatique de l’AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002, n’est pas candidat. Onze ans Premier ministre, il a été élu en août président au suffrage universel, le premier de l’histoire de la République turque, et il a cédé – sur le papier – la tête de l’exécutif et du parti à son ancien ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Mieux, la Constitution lui impose une stricte neutralité car il est censé représenter l’ensemble de la Nation dans ce poste aux compétences surtout honorifiques. Or Erdogan, nettement plus populaire que le chef du gouvernement, joue son va-tout dans les élections législatives du 7 juin où il espère que l’AKP obtiendra la majorité des deux tiers – ou à la rigueur des trois cinquièmes avec référendum – lui permettant de changer la Constitution et d’instaurer la république présidentielle qu’il appelle de ses vœux. Il mouille donc sa chemise, sillonnant le pays et multipliant des meetings qui officiellement ne sont que des rencontres entre le peuple et son président. Il a par exemple inauguré un aéroport, ou encore célébré à Istanbul, le 30 mai, le 562e anniversaire de la conquête de Constantinople. «Un seul pays, un seul drapeau» A Mersin, mercredi en fin de journée, il n’y avait même pas de prétexte, mais la mise en scène était très étudiée. Pas un seul sigle ou drapeau du parti, même dans la foule. Pas un seul élu ou candidat de l’AKP à la tribune. C’est le préfet qui l’accueille pour un dialogue avec le peuple. Elu dès le premier tour avec 52% des voix des suffrages , Erdogan se veut plus légitime que les députés et autres élus. Il incarne la Turquie. Mais il reste le tribun populiste au verbe enflammé mêlant les mots de la rue et ceux de la mosquée. «Nous allons bâtir ensemble la nouvelle Turquie», martèle le Président depuis la tribune, saluant en Mersin «une ville pas comme les autres», mosaïque ethnique de Turcs, de Kurdes, d’Arabes, d’Alevis (secte moderniste issue du chiisme) et de Roms. Mais en même temps, il rappelle qu’il ne peut y avoir «qu’un seul pays, un seul drapeau, une seule langue et seul Etat». Il pourfend le parti de l’étranger et les Occidentaux jaloux des succès de la Turquie. Pas une seule fois dans son discours de plus d’une heure, il prononce le mot AKP, mais pourfend les uns après les autres toutes les autres grandes forces politiques en lice, la gauche qui n’écoute pas le peuple, le parti kurde «émanation des terroristes», l’extrême droite nationaliste qui est «fasciste». Il brandit la menace du chaos et de coalitions hétéroclites, appelant ses partisans «à faire bien attention lors de l’élection». L’engagement direct du chef de l’Etat dans la campagne suscite l’inquiétude d’experts de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et les protestations indignées de l’opposition de gauche comme des nationalistes qui dénonce une violation continuelle de la Constitution. Mais si cette dernière interdit bien l’engagement partisan du président, elle ne prévoit aucune sanction en cas de violation de cette obligation. «J’ai été élu par le peuple, je représente le peuple, et personne ne me fera taire», rétorque Erdogan, rappelant haut et fort qu’il faut un régime présidentiel, «comme dans tous les grands pays», pour éviter les gouvernements de coalition et le chaos. «Grande apathie» Mais les grandes foules qui assistent à ses meetings, rameutées et bien encadrées par les activistes du parti, n’ont plus l’enthousiasme des premières années. Même s’il clame à la tribune sa certitude dans la victoire, il sent que quelque chose ne va plus comme avant. «Il y a une grande apathie dans les partis comme parmi les votants et ces élections pourront nous réserver des surprises jusqu’au dernier jour», confiait-il mimai à la chaîne de télévision A Haber. Il y a l’exaspération d’une partie croissante de l’opinion face à l’autoritarisme de l’homme fort du pays et sa mégalomanie galopante. Si depuis l’arrivée au pouvoir de l’AKP, le revenu par tête a triplé, l’économie longtemps très dynamique commence à ralentir, annonçant la fin du «miracle économique» turc. Dans les sondages, l’AKP baisse, crédité de 42% des suffrages, même si ce parti, qui a remporté toutes les élections depuis 2002 en améliorant chaque fois son score, reste de loin la première force politique du pays. Le malaise pourtant est là. Mercredi soir à Mersin, alors que le Président s’époumonait encore au micro, la foule commençait déjà à se disperser. Eux voteront encore pour l’AKP, mais le cœur n’y est plus. Un petit patron du transport routier venu là en famille murmure : «Les affaires sont au point mort, tout le monde attend l’issue du vote mais le plus important est d’éviter l’instabilité.» Marc SEMO Envoyé spécial à Mersin (Turquie) http://www.liberation.fr/monde/2015/06/04/a-mersin-l-etrangecampagne-d-erdogan_1322730 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89081 La Turquie joue au poker sunnite en Syrie La Libre Belgique Christophe Lamfalussy, 4 juin 2015 Le 21 février dernier, les forces turques se sont enfoncées en Syrie sur une profondeur de 25 km, non pas pour porter le fer dans le conflit syrien, mais pour aller chercher le tombeau du grandpère du fondateur de l’Empire ottoman, Suleiman Shah. Pas un coup de feu n’a été tiré. L’Etat islamique n’a pas bronché. Et le tombeau a été ramené à la frontière turcosyrienne, avec sa garde rapprochée. Depuis qu’Erdogan a rompu en 2011 les liens avec le régime de Bachar al Assad, c’est la seule incursion militaire turque en Syrie – et le signe qu’Ankara veut à tout prix éviter toute confrontation de ses troupes sur le sol syrien. Car ce conflit ne lui apporte que des ennuis : près d’1,5 million de réfugiés s’incrustent dans le pays; les filières de djihadis tes, d’armes et de pétrole prospèrent, et la population kurde est en ébullition, prête à infliger une défaite électorale au parti au pouvoir, l’AKP, lors des législatives de ce dimanche 7 juin. Livraisons d’armes en Turquie Mais la Turquie ne reste pas inactive. En tournant le dos à son allié syrien et en tissant des liens avec les monarchies sunnites du Golfe arabopersique, Erdogan a rompu avec ce vieux rêve de la Turquie moderne de servir d’interface économique entre l’Est et l’Ouest. Le fameux principe de la diplomatie AKP – “zéro problème avec les voisins” – a été abandonné. Ankara a pris parti contre le régime syrien proiranien, avec les encouragements de la France, du Royaume-Uni et des “Amis de la Syrie”. En mars 2013, le “New York Times” indiquait que plus de 160 vols cargo militaires, surtout en provenance du Qatar et d’Arabie saoudite, avaient atterri depuis janvier 2012 en Turquie et en Jordanie. Ces avions étaient remplis d’armes et de munitions à destination des rebelles dits “modérés”, mais dont on sait qu’ils changèrent d’allégeance rapidement pour rejoindre des groupes plus structurés, comme l’Etat islamique qui émergea en 2014. Ces livraisons d’armes se sont poursuivies au cours des mois. Un journal turc laïc, le “Cumhuriyet”, vient de diffuser des images de camions transportant des munitions vers les zones rebelles et interceptés en janvier 2014 par un magistrat turc local, aujourd’hui taxé de traître par le président Erdogan. Axe Turquie-Qatar-Arabie saoudite Ce n’est pas le plus important. Depuis février, selon plusieurs sources, la Turquie a rejoint un axe sunnite avec l’Arabie saoudite et le Qatar, qui agit à la fois sur le plan militaire et diplomatique. Militaire, en soutenant une “Armée de la conquête” (“Jaish alFatah” en arabe) qui accumule les conquêtes dans le nordouest de la Syrie. Cette nouvelle alliance s’est emparée d’Idlib et de Jisr al-Choughour, un verrou vers la ville d’Alep. Le groupe est composé de salafistes combattant pour Ahrar al-Sham, mais aussi des djihadistes du Front AlNosra, toujours considéré par les Occidentaux comme une filiale syrienne d’Al Qaïda. Son chef alJolani a accordé une rare interview en mai à la chaîne Al Jazeera en promettant de ne pas utiliser la Syrie comme un tremplin pour attaquer l’Occident et de respecter les minorités. Cette ten tative de normaliser l’image d’Al-Nosra a pour but de présenter une alternative raisonnable à l’Etat islami que, jugé infréquentable même par les Etats arabes qui craignent que l’éclatement de l’Irak et de la Syrie ne se propage à leurs pays. L’Occident sans réelle stratégie L’offensive diplomatique de l’axe DohaAnkaraRiyad a été menée par le Qatar, qui a réussi à calmer les craintes saoudiennes à propos des Frères musulmans, soutenus par la Turquie et le Qatar. Cet axe plaide pour la création de zones de sécurité et d’interdiction de survol en Syrie, mais n’a pas encore réussi à convaincre Washington. Car l’Europe et les EtatsUnis, sans réelle stratégie, plaident pour une “solution politique” en Syrie. Des contacts ont repris à ce sujet avec la Russie, qui se demande si le régime de Bachar al Assad tiendra. Mais l’axe sunnite a une longueur d’avance. “Ces trois pays se posent la question de lancer un processus politique alors qu’on est en train de gagner sur le terrain”, explique un diplomate. Et leur objectif est clair: établir un régime à dominante sunnite en Irak et en Syrie, deux pays aujourd’hui dirigés par des chiites et soutenus par l’Iran. La menace est assez claire pour Damas, qui affirme avoir reçu ces derniers jours le renfort de près de 7 000 combattants iraniens et irakiens. http://www.lalibre.be/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89080 L'actualité selon l'agence AzerTAc - Juin 2015 - 1 Le Collectif VAN vous propose de suivre l'actualité telle que présentée sur le site AzerTAc (Agence Télégraphique d’Azerbaïdjan). Les articles de ce site, qui relaye la propagande de l’État azéri, ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve, notamment sur la question du Haut-Karabagh et les accusations portées à l'encontre de l'Arménie. AzerTAc La chaîne TRT AVAZ a diffusé une émission sur le film «Le Cri muet du Karabagh» 03.06.2015 - 17:04 Istanbul, 3 juin, AZERTAC La chaîne TRT AVAZ a diffusé une émission sur le film «Le Cri muet du Karabagh». Les différents morceaux du film, des commentaires sur la politique d’occupation et les conséquences lourdes des actes terroristes sanglants réalisés par l’Arménie contre l’Azerbaïdjan ont été projetés en marge de l’émission. Rappelons qu’en mars dernier à Ankara s’était tenue la présentation du film «Le Cri muet du Karabagh» avec le soutien organisationnel de la Radio-Télévision turque à l’occasion du 31 mars – Journée de commémoration du génocide des Azerbaïdjanais. Composé de cinq séries, ce film avait ensuite été entièrement projeté sur la chaîne TRT AVAZ. Selon les statistiques, le film «Le Cri muet du Karabagh» qui est placé sur le site www.youtube.com figure parmi les oeuvres les plus vues. http://azertag.az/fr/xeber/france-860474 ----------------------------------------------------------------------------Hikmet Hadjiyev : La tentative de politiser le sport est en contradiction avec le but et les objectifs de la Charte olympique Bakou, 3 juin, AZERTAC Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, Hikmet Hadjiyev, a commenté la déclaration de Michel Forst, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, concernant l’Azerbaïdjan. Sa tentative de politiser le sport est en contradiction avec le but et les objectifs de la Charte olympique, a-t-il souligné. Hikmet Hadjiyev a fait savoir que l’Azerbaïdjan avait toujours entretenu une coopération entière et constructive avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et les mandataires de procédures spéciales dans le cadre de leur mandat. Donc, une telle déclaration qui nuit à l’esprit de cette coopération est incompréhensible et fait partie de la campagne orchestrée par certains milieux contre l’Azerbaïdjan à la veille des premiers Jeux Européens. Bien que le sport doive servir à unir les peuples et rester en dehors du champ politique, comme il est indiqué dans les instruments des Nations Unies, la tentative de Michel Forst de politiser le sport est en contradiction avec le but et les objectifs de la Charte olympique. Cette déclaration déforme l’essence de l’enquête en jetant une ombre sur le système juridico-judiciaire azerbaïdjanais. L’appel lancé pour libérer les personnes accusées des actes criminels concrets est juridiquement mal fondée et la violation de la primauté de la loi. Le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères a dit : «Si Michel Forst est un homme à «cheval sur les principes», il doit en premier parler de la défense des droits des réfugiés et des personnes déplacées azerbaïdjanais, dépourvus de tous les droits fondamentaux à la suite de l’agression de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan». http://azertag.az/fr/xeber/france-860520 ----------------------------------------------------------------------------L’ambassadeur de Grande-Bretagne : «La Grande-Bretagne ne reconnaît pas la «république du Haut-Karabagh» et n’a aucune relation avec son régime Bakou, 2 juin, AZERTAC Nous ne reconnaissons pas la soi-disant république du Haut-Karabagh et n’avons aucune relation avec son régime, a déclaré Irfan Siddiq, ambassadeur de Grande-Bretagne en Azerbaïdjan, en commentant les informations prétendant que les représentants de la soi-disant république du Haut-Karabagh effectueraient une visite en Grande-Bretagne. L’ambassadeur britannique a fait savoir que toute personne munie d’un visa pouvait effectuer une visite individuelle en Grande-Bretagne en respectant les exigences des services frontaliers. Même si les personnes dont on parle effectuent une visite en Grande-Bretagne, aucune rencontre n’est prévue et aucune relation n’a été établie entre elles et les représentants du gouvernement britannique. http://azertag.az/fr/xeber/france-860248 ----------------------------------------------------------------------------La position de la France est claire et constante : nous ne reconnaissons pas le Haut-Karabagh Bakou, 31 mai, AZERTAC Lors du point de presse au ministère des Affaires étrangères de la France une question a été posée au porte parole Romain Nadal sur la position française à l’égard du conflit du Haut Karabagh. Le porte –parole du ministère des Affaires étrangères de la France a répondu à cette question. Nous vous présentons la question et la réponse. Question - Le régime séparatiste créé illégalement par l'Arménie dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan a organisé le 3 mai dernier les soidisant élections parlementaire en violation flagrante du droit international. Quelle est la position de la France, qui avait déclaré en 2012 qu'elle ne reconnaissait pas ces élections et quelle est votre position sur la visite en France du soi-disant Président du Haut-Karabagh, qui a signé une Charte d'amitié avec certaines régions françaises ? Réponse - La position de la France est claire et constante : nous ne reconnaissons pas le Haut-Karabagh et nous n'avons pas de relations avec ceux qui se présentent comme ses autorités. http://azertag.az/fr/xeber/france-859567 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89048 TURQUIE/ANTISEMITISME Les Juifs séfarades de Turquie de retour en Espagne NAM Pour Rafi, des mots croisés antisémites dans un journal local a été le dernier affront. Il savait qu’il devait quitter la Turquie. “Il y a beaucoup de raisons de partir : un manque d’opportunités de travail, la polarisation croissante de la société et un gouvernement oppressif. Mais la haine envers notre communauté a été le point de basculement pour moi “, a déclaré Rafi, 25 ans, graphiste basé à Istanbul, qui a fourni que son prénom par crainte de harcèlement par les nationalistes turcs. “Il n’y a pas d’avenir ici.“ Rafi est l’un des milliers de Juifs séfarades en Turquie qui tracent leur ascendance en Espagne et qui maintenant demandent la citoyenneté espagnole en prévision d’un projet de loi parlementaire devant passer ce mois-ci à Madrid qui accorde la nationalité aux juifs qui ont été expulsés en 1492, lors de l’Inquisition. La plupart cherchent un voyage sans visa en Europe et la possibilité d’échapper à ce qu’ils considèrent comme la montée de l’antisémitisme en Turquie. Mais beaucoup ont l’idée d’inverser le voyage que leurs ancêtres ont fait il y a des siècles alors qu’ils s’échappaient des persécution en Espagne et se sont installés dans les environs les plus tolérants de l’Empire ottoman. Le sentiment anti-juif n’est pas rare dans les médias turcs, mais les implications de la grille de mots croisés a envoyé des ondes de choc à travers la Turquie. Il a présenté une image d’Adolf Hitler avec le slogan, “Nous avons de la nostalgie pour vous.“ « Les Juifs sont attaqués partout dans le monde, mais l’année dernière, le niveau des discours de haine en Turquie a atteint un niveau déconcertant“, a déclaré Rafi. Au cours du 15ème siècle, environ un demi-million de Juifs séfarades ont cherché la sécurité dans l’Empire ottoman, et ils y ont prospéré sous le règne du sultan Bayezid II. “Les Juifs ont été non seulement autorisés à s’installer dans les terres ottomanes, mais ont été encouragés, aidés et parfois même contraints,“ a déclaré l’historien anglo-américain Bernard Lewis dans son livre “Les Juifs de l’Islam.“ Mais depuis le début du 20ème siècle et la fondation de la République de Turquie en 1923, la population juive de Turquie a été en forte baisse. Un impôt sur la fortune discriminatoire dans les années 1940 mis en place par un gouvernement laïc, avec la création de l’Etat d’Israël, a réduit le nombre de résidents juifs à quelques dizaines de milliers. Ceux qui sont restés font fasse à une pression de s’assimiler et le turc a rapidement remplacé la ladino, la langue judéo-espagnole des juifs séfarades. Aujourd’hui, seule une petite partie des anciens Juifs sépharades parlent la langue de leurs ancêtres. “Ma grand-mère me chanter des berceuses en ladino, mais je ne peux que me rappeler quelques mots“, a déclaré Rafi. « Notre génération se concentre sur l’apprentissage de l’espagnol moderne pour la citoyenneté espagnole.“ Au cours de la dernière décennie, sous le gouvernement du Parti de la Justice et du Développement islamiste et pressée par une série d’attaques terroristes meurtrières contre des synagogues et une montée de l’antisémitisme, la population juive - la grande majorité d’entre eux sont séfarades - s’est réduite à 17 000 contre 19 500 en 2005, selon les chiffres obtenus à partir du rabbinat à Istanbul. Comme les juifs se soient sentis de plus en plus mal à l’aise au cours des deux dernières années, Selin Nasi, un chroniqueur pour Salom, un hebdomadaire juif, a reconnu que la Turquie avait pris quelques mesures symboliques positifs pour améliorer les relations avec les juifs. Le gouvernement turc a dépensé 2,5 millions de dollars dans un projet de restauration de la Grande Synagogue d’Edirne et a participé à la Journée de l’Holocauste de l’Organisation des Nations Unies pour la première fois cette année. “Ces mesures sont bonnes, mais nous ne voient jamais de continuation“, a déclaré Mme Nasi. “C’est toujours un pas en avant, un pas en arrière, confondant la rhétorique et la mise en œuvre incohérente ce qui provoque des inquiétudes dans la communauté.“ Lors d’un rassemblement récent, le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu’il a été le premier dirigeant musulman à dénoncer l’antisémitisme. Il s’est toutefois engagé dans des échanges houleux avec les dirigeants israéliens, principalement sur Gaza. Certains analystes disent que ces différends, combinées avec sa diffusion des théories du complot qui impliquent souvent les juifs, ont encouragé l’antisémitisme. L’appréhension chez les juifs à Istanbul a augmenté en 2013, après que M. Erdogan a accusé un « lobby des taux d’intérêts “de soutenir des manifestations antigouvernementales massives qui ont été prétendument destinés à faire chuter l’économie et renverser son gouvernement. “En Turquie, vous pourriez dire que l’antisémitisme est marginalisé, jusqu’à ce que vous allumiez le téléviseur et voir le président et d’autres politiciens qui maudissent les Juifs en public,“ a déclaré Louis Fishman, professeur adjoint au Brooklyn College, qui se spécialise dans les affaires israélo-turques. “Quand vous avez des démonstrations publiques d’incitation à la haine de la part de politiciens, cela change le paysage considérablement.“ Selon un sondage réalisé en Juillet 2013 pour l’Anti-Defamation League, 69 pour cent des Turcs ont des attitudes antisémites. Pendant la guerre de l’été dernier entre Israëliens et Palestiniens à Gaza, les journaux progouvernementaux en Turquie ont commencé une série de campagnes de médias sociaux antisémites qui ont alimenté le sentiment anti-juif. Après qu’une chanteuse turque ait affiché “Que Dieu bénisse Hitler“ sur Twitter, Melih Gokcek, le maire de la capitale turque, Ankara, qui a plus de 2,5 millions de fidèles, a répondu, “Je vous félicite,“ et il encourageait les autres à le suivre. De nombreux Turcs ont posé le blâme de la montée des sentiments antijuifs sur les actions du gouvernement israélien, en particulier le meurtre de civils pendant la guerre de Gaza. “Si la communauté juive de Turquie ne met pas un terme aux actions d’Israël, de très mauvaises choses se produiront“ avait écrit Bulent Yildirim, président de l’IHH, sur Twitter. Mais aux yeux de la plupart des Juifs qui ont été interrogés, cela équivaut à une punition collective. « Quand on s’en prend à Israël, le gouvernement condamne les Juifs sans faire de différenciation, ce qui incite à la haine envers la communauté“, a déclaré Mert Levi, 26 ans, un Juif séfarade qui a quitté la Turquie pour quelques mois l’été dernier en raison des tensions qu’il ressentait à Istanbul . “Cela était si épais, vous auriez pu le couper avec un couteau,“ a-t-il dit. “C’est devenu tellement mauvais que dans certains milieux, nous avons dû réfléchir à deux fois avant de donner nos noms.“ A Bursa, la province du nord-ouest où les premiers Juifs séfarades sont arrivés par la mer au 16ème siècle, seuls 65 juifs restent, la plupart d’entre eux avec un âge avancé. Au fil des décennies, des milliers de familles ont déménagé à Istanbul et à Izmir, une ville du sud, à la recherche de meilleures perspectives de travail et d’éducation. Les Juifs de Bursa ont jamais connu l’antisémitisme. “Ni quoi que ce soit, notre communauté a été adoptée et respectée », a déclaré Leon Ennekave, 70 ans, le président de la Fondation juive de Bursa. « Les gens nous connaissent ici. Ils se souviennent de notre apogée, quand cette rue était bordée de magasins et restaurants juifs, et qu’elle était appelé la « rue juive ». “ Pourtant, même dans cette province, les Juifs craignent que compte tenu de la forte valeur symbolique de Bursa, la montée des tensions dans d’autres parties du pays pourrait entraîner des attaques terroristes ici. Deux synagogues, les seuls vestiges visibles des Sépharades, ont été lourdement fortifiées. Une résidente, Sara, a dit que son grand-père était plus prudent que les Juifs qui avaient été soumis à de l’antisémitisme à Istanbul. « Parfois, quand les gens sont à la porte de la synagogue et demandent ce qu’il y a derrière, il dit aux gens qu’il y a une église afin de ne pas attirer l’attention sur elle“, a déclaré Sara, qui a donné seulement son prénom. Le siège de la fondation juive est dans un bâtiment blanc indéfinissable marquée par un seul drapeau turc. A l’intérieur, M. Ennekave est assis en face d’un grand écran de sécurité divisé afin de montrer 18 vues de caméra, et il parlait en ladino avec un ami jusqu’à un Turc entra dans la chambre. « Des choses se sont produites dans le passé, nous devons donc prendre des précautions“, a-t-il dit. Mais M. Ennekave soutient que la population juive de Bursa a coexisté harmonieusement avec les Turcs pendant des siècles et n’a aucune raison d’inquiétude. “Le seul antisémitisme dont nous sommes témoin est ce que nous voyons à la télévision ou entendons de nos parents à Istanbul,“ a-t-il dit. “Si vous réglez vos voiles dans le sens du vent, votre navire se rendra en douceur et aucun mal ne viendra vers vous », a déclaré M. Ennekave. “Voilà la position de notre communauté a pris afin de rester dans ce pays.“ New York Times http://www.nytimes.com/2015/05/27/world/europe/sephardic-jews-feelbigotrys-sting-in-turkey-and-a-pull-back-to-spain.html jeudi 4 juin 2015, Stéphane ©armenews.com http://armenews.com/article.php3?id_article=112386 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89070 FRANCE Vaulx-en-Velin : la fille de l’ancien maire démissionne du conseil municipal Lyonmag 04-06-2015 à 08:14 Sophie Charrier - DR A Vaulx-en-Velin, le mandat de la maire Hélène Geoffroy est décidément mouvementé en ce qui concerne les relations entre élus. Après le couac Ahmed Chekhab, à la désertion de la droite, place à l'affaire Sophie Charrier. La fille de l'ancien maire vaudais Maurice Charrier a décidé de démissionner de son mandat de conseillère municipale PG. Dans un communiqué, elle précise que l'élément déclencheur provient de déclarations remettant en cause le génocide arménien en plein conseil municipal et prononcées par Nordine Gasmi. "Ma réaction aux propos de M. Gasmi vient parachever une réflexion concernant ma présence au conseil municipal, précise Sophie Charrier. En effet, je suis écoeurée de la façon dont se pratique la politique sur notre commune. Ce n'est que rancoeur, dénigrement sur un ton nauséabond qu'est conçue la politique par l'équipe municipale en place depuis un an". Sophie Charrier accepte mal que la maire PS et son équipe tacle les actions et le bilan de son père. "Je reste profondément convaincu que nous pouvons changer la donne dans notre pays. Des expériences comme Podemos et Syriza en sont la preuve. Ce sont mes convictions. Je continuerai de porter ces idées de justice sociale et d'humanisme. Désormais je le ferais en dehors du conseil municipal", conclut l'ex-élue. http://www.lyonmag.com/article/73244/vaulx-en-velin-la-fille-de-lancien-maire-demissionne-du-conseil-municipal http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89076 Vichy ? «Une période un peu triste», et des médecins trop «zélés», dit le président du conseil de l’Ordre de Gironde Le blog de Jean-Yves Nau Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine 3 juin 2015 Bonjour C’est une petite histoire qui en réveille bien d’autres. Une affaire de principe qui soulève quelques chapitres historiques et quelques questions que l’on qualifiait jadis de morales. L’affaire est longuement traitée, aujourd’hui 3 juin, dans Sud Ouest (sur abonnement) (Dominique Richard) : « Le généraliste Bernard Coadou est assigné au tribunal par le Conseil de l’ordre pour non-paiement de ses cotisations. Ce retraité en fait une affaire de principe ». Vieux volcan On y voit en photo le Dr Bernard Coadou et son avocat, Me Pierre Hurmic, qui « veulent relancer le débat sur l’obligation faite aux médecins de cotiser à l’Ordre » : « Le volcan s’était endormi depuis de longues années. Une assignation judiciaire délivrée par un huissier l’a brutalement sorti de sa torpeur. Trente ans après avoir défié l’Ordre des médecins, Bernard Coadou est remonté sur les barricades, sabre au clair et verbe coloré. Dans les années 1980, ce généraliste bordelais appartenait à un collectif d’une quarantaine de disciples d’Hippocrate traînés au tribunal par leurs pairs pour avoir refusé de payer leurs cotisations obligatoires. À l’issue d’une longue guérilla juridique, ils avaient dû s’incliner. Désormais à la retraite, Bernard Coadou pensait pouvoir se dispenser de cette formalité, une fois signalé aux représentants de l’institution qu’il n’aurait plus d’activité médicale rémunérée. Il n’était pas question de gros sous, la cotisation annuelle des seniors étant inférieure à 100 ?, mais de principe. « J’ai toujours été réticent..(…). Soir tombant Combien sont-ils, retraités ou pas, de gauche ou pas, à avoir refusé de payer leur cotisation au temps de leur jeunesse ? Avant de rentrer dans le rang. Mais combien sont-ils, le soir approchant, à repartir au combat ? Bernard Coadou, n’en est pas à son premier fait d’armes médiatique. On le trouvait, le 12 août 2012, dans les colonnes d’un Libération qui ne s’était pas encore fait la peau neuve qu’on lui connaît depuis hier ? C’était sous la plume de Stéphanie Lacaze. En ces termes : « Bernard Coadou est généraliste à Bordeaux. Président de l’association ‘’La santé, un droit pour tous’’, il est à l’origine du manifeste lancé la semaine dernière par 111 médecins girondins contre les dépassements d’honoraires. Une initiative qui rencontre un large écho : en trois jours, plus de 140 praticiens de tout le pays ont envoyé des lettres de soutien, et une pétition va être mise en ligne. «Avec l’association, nous étions déjà montés au créneau pour dénoncer des abus manifestes dans le domaine de l’urologie à Bordeaux», rappelle-t-il. Marisol Touraine Et le docteur de citer le cas d’un homme opéré d’un cancer de la prostate, opération qui entraîne déjà 1500 euros de frais, et pour laquelle on a demandé au patient 1 795 euros de plus. «Il y en a marre de voir des praticiens pratiquer de tels tarifs. En 2010, près de 30 % de la population a renoncé à des soins pour des raisons d’argent», dit le généraliste. S’il convient que certains spécialistes, comme les chirurgiens, obstétriciens, anesthésistes ou radiologues, ont vu leurs frais d’assurance augmenter, Bernard Coadou estime que «tout dépassement est abusif» et va prendre rendez-vous avec Marisol Touraine, la ministre de la Santé, pour élargir le cadre de la concertation actuellement en cours à l’assurance maladie, qu’il juge «un peu étroit». Bernard Coaudou est-il socialiste ? Penche-t-il pour l’anarchie ? A-t-il rencontré sa ministre ? Sait-il ce qu’elle pense, personnellement, des dépassements d’honoraires ? La lecture de Sud Ouest du jour ne le dit pas, qui donne les coordonnées du combat (1). Sud Ouest reprend aussi le réquisitoire de jadis, contre cet Ordre que François Mitterrand avait promis de supprimer en 1981 avant, rapidement de renoncer. Cet Ordre que les Drs Louis René puis Bernard Glorion étaient heureusement parvenus à faire revivre. On croyait l’affaire close. Demander sa radiation Sud Ouest, par souci de pédagogie et d’équité, a posé deux questions au Dr Albert Roche, président du Conseil départemental de l’Ordre des médecins de Gironde. Le Dr Roche justifie l’action ordinale contre le Dr Coadou : « S’il veut rester médecin, il paye sa cotisation. Sinon il demande sa radiation, et il n’y aura plus aucun problème. Il ne s’agit en rien d’un acharnement. Bernard Coadou est un excellent médecin qui a fait plein de choses tout au long de sa carrière (…). Puis le quotidien régional en vient avec l’image quelque peu rétrograde (pour certains médecins) de cette institution ordinale. Voici la réponse du Dr Roche : Inqualifiable « L’Ordre des médecins a été créé par le régime de Vichy. C’est une période un peu triste, où certains ont manifesté un zèle qu’on ne peut que regretter. L’institution a une image conservatrice. Mais les choses bougent, nous faisons en sorte d’aller de l’avant (…).» Les choses bougent ? Pas assez vite pour que le président du conseil départemental de la Gironde qualifie de triste une période généralement qualifiée de honteuse. Ni pour qu’il en vienne à oser parler de zèle pour des actions tout simplement inqualifiables. A demain (1) Contacts du comité de soutien : [email protected] http://jeanyvesnau.com/2015/06/03/vichy-une-periode-un-peu-tristedes-medecins-trop-zeles-dit-le-president-du-conseil-de-lordre-de-gironde/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89072 SYRIE/LES KURDES Les Kurdes syriens, oubliés de la lutte anti-Daech France inter Quai d'Orient Posté le mercredi 03 juin Au-delà des bonnes résolutions, la réunion ministérielle restreinte de la Coalition internationale contre Daech qui s'est tenue à Paris le 2 juin, a été marquée par l'absence d'acteurs clés du dossier. Russes et Iraniens n'ont pas été conviés. Certes, ils ne font pas partie officiellement de la coalition mais leur présence respective aurait sans doute donné plus de poids au combat contre les jihadistes. Autres absents de marque : les Kurdes syriens du PYD, lié au PKK. On comprend pourquoi : les Turcs ne pouvaient l'accepter. Comme l'a souligné le Premier ministre irakien Haider al-Abadi lors d'un point de presse juste avant la conférence : "la Turquie a un problème dans ses priorités. Elle considère que le PKK est l'ennemi numéro 1 et que Daech est l'ennemi numéro 4!" Or, ceux qui résistent avec ténacité aux jihadistes du groupe Etat islamique, ce sont les miliciens kurdes du PYG. Non seulement, ils tiennent le terrain mais ils ont regagné du territoire. Khaled Issa, représentant du PYD en France Dans le communiqué final de la conférence, pas un mot, pas une allusion aux Kurdes syriens qui tiennent têtes aux jihadistes. Il n'est donc pas étonnant dans ces conditions que la coalition internationale évoque désormais "une stratégie commune de long terme afin d'affaiblir et à terme éradiquer Daech." Les Kurdes syriens ne peuvent pas à eux seuls vaincre Daech, mais les ignorer, c'est se priver de forces combattantes qui font défaut à la coalition. http://www.franceinter.fr/blog-quai-dorient-les-kurdes-syriens-oublies-dela-lutte-anti-daech http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89067 MOYEN ORIENT/DAESH Des guerres qui durent et se ressemblent L'Orient le Jour Marwan SEIFEDDINE OLJ 04/06/2015 Beaucoup se demandent combien dureront encore ces guerres qui ravagent actuellement la Syrie, l'Irak et le Yémen. Resteront-elles circonscrites aux pays précités ou bien s'étendront-elles à d'autres théâtres ? Souvent les réponses apportées à ces questions par certains commentateurs terminent un véritable galimatias par des phrases du genre : « on y verra plus clair lorsque l'on connaîtra le sort de l'accord sur le nucléaire iranien » ou « les véritables changements n'apparaîtront qu'après la prochaine élection présidentielle aux États-Unis ». De telles réponses ne font qu'éluder les questions, elles dispensent leurs auteurs de s'avancer sur le terrain des prévisions et des conjectures et leur donnent l'illusion de garder immaculée leur prétendue notoriété intellectuelle. Les guerres qui font rage actuellement en Syrie, en Irak et au Yémen ont trois caractéristiques principales : d'abord la multiplicité des protagonistes, ensuite la multiplicité des objectifs, et enfin l'enchevêtrement de ces objectifs et des enjeux qui en découlent. Les protagonistes sont connus, ils comprennent de grandes puissances (ÉtatsUnis et Russie), des puissances régionales (Iran, Arabie saoudite, Turquie, Israël et Égypte), des États arabes du Levant et de la péninsule Arabique, impliqués directement ou indirectement dans les conflits, ainsi que les communautés religieuses ou les groupes ethniques qui constituent la population des pays du Levant et qui se trouvent menacés et souvent instrumentalisés. Si pour bon nombre d'États engagés dans ces conflits, la conjuration du danger des groupes jihadistes que certains ont contribué par le passé à financer constitue un objectif commun, les autres objectifs sont pratiquement connus de tous. Il s'agit : pour les États-Unis d'assurer la sécurité d'Israël, de leurs intérêts économiques dans la région, et l'affaiblissement de l'Iran ; pour la Russie de préserver une présence en Méditerranée orientale à travers un allié syrien et contrebalancer l'influence américaine; pour l' Iran de conserver les avancées réalisées depuis une quinzaine d'années sur la voie de la réalisation de son grand dessein, celui de s'affirmer comme puissance régionale incontournable et l'un des principaux leaders du monde musulman ; pour l'Arabie saoudite d'endiguer la poussée iranienne qui menace sa propre stabilité et celle de ses alliés du Golfe ; pour Israël de favoriser la perpétuation des conflits armés dans le monde arabe comme garantie de sa propre sécurité ; et pour l'Égypte d'empêcher une quelconque mainmise sur le détroit de Bab al-Mandab qui menacerait ses communications dans la mer Rouge et le passage par le canal de Suez. Pour la Turquie, les objectifs apparaissent sous un angle plus compliqué. Comme tout État dont le territoire est contigu à celui d'un État moins puissant, plus petit et de surcroît en pleine décomposition, la Turquie cherche à intervenir et contrôler l'évolution de la situation sur son flanc sud de façon à préserver ses intérêts dans toute solution qui serait mise en place à l'avenir. En même temps, la Turquie est hantée par le spectre d'un grand Kurdistan qui regrouperait les zones peuplées de Kurdes d'Irak, d'Iran, de Syrie et de Turquie, et qui risque de briser sa cohésion interne, voire de provoquer son démembrement. L'enchevêtrement des objectifs est plus difficile à déceler quoique perceptible dans certains cas. Ainsi, les États-Unis s'opposent à l'Iran, mais en même temps appuient en Irak un régime d'obédience iranienne. Les intérêts des Russes et des Iraniens convergent sur un point fondamental, celui d'empêcher coûte que coûte qu'un régime favorable à l'Occident remplace le régime syrien actuel ou un régime de la même veine. La position ambiguë d'un État comme le Qatar, connu pour son appui aux courants intégristes, qui tout en étant un allié de l'Occident entretient de bonnes relations avec l'Iran, soulève plus d'une question. Par ailleurs, la Turquie se pose en protectrice des Kurdes de Syrie, mais en même temps soutient les jihadistes de l'EI qui les combattent, et c'est à travers les frontières de la Turquie avec la Syrie et l'Irak que les jihadistes venus d'Europe et d'Afrique du Nord déferlent dans ces deux pays. Cette guerre du Moyen-Orient, n'est pas sans rappeler singulièrement la guerre de Trente Ans qui ravagea l'Europe au cours du XVIIe siècle, de 1618 à 1648. Le parallélisme est intéressant, qu'il s'agisse du grand nombre des protagonistes, de l'implication des grandes et moyennes puissances de chaque époque dans la guerre, de l'imbrication du conflit à caractère religieux et du conflit de nature politique, de la tendance des principales puissances concernées à asseoir leur hégémonie, de l'extension des guerres à différents théâtres ou des innombrables pertes en vies humaines, destructions et cruautés engendrées par ces guerres. Abou Bakr al-Baghdadi et ses acolytes coupeurs de têtes trouveraient leurs homologues historiques en les personnes des chefs de bande que furent les Ernest de Mansfeld et les Christian de Brunswick pendant la guerre de Trente Ans. Dans les deux cas, ce sont les petits États qui souffrent le plus du fait de ces guerres et qui se retrouvent démembrés ou simplement sacrifiés par les intérêts des grands. La similitude des causes pourrait inciter à conclure à une similitude des effets ; la multiplicité des protagonistes de nos guerres actuelles du Moyen-Orient, la complexité et l'enchevêtrement de leurs objectifs et enjeux respectifs laissent présager un conflit qui se prolonge et des guerres de longue durée. Le véritable problème n'est pas tellement la force de l'EI, du Front alNosra et de leurs alliés des groupes jihadistes, car à supposer que les États-Unis et leurs alliés européens mettent les moyens nécessaires pour leur infliger une défaite dont ils ne se relèveraient pas, la question qui reste posée est celle de savoir comment et sur quelles bases se remplirait le vide créé par leur annihilation. En fait, c'est une situation où l'on ne peut tuer l'ours avant de s'être entendu sur le partage de sa peau, contrairement à l'adage bien connu. Comment s'ébaucheraient alors les solutions qui peuvent mettre fin à cette guerre, quel serait le sort du régime syrien et que deviendrait cette large zone à population majoritairement sunnite, actuellement tenue par les groupes jihadistes et qui s'étend sur un territoire d'un seul tenant à cheval sur les territoires de la Syrie et de l'Irak ? Les frontières héritées des accords de Sykes-Picot seraient-elles préservées ? Si l'on s'en tient à l'hypothèse selon laquelle une solution aboutissant à l'élimination de l'influence de l'une des deux grandes puissances mondiales dans la région est à écarter, la guerre ne prendrait fin qu'une fois que les principales parties prenantes, à l'échelle mondiale et régionale, seraient parvenues à s'entendre sur les contours d'une nouvelle configuration géopolitique dans laquelle chacun trouverait un peu son compte. À cet égard, quelques scénarios peuvent être esquissés. D'emblée, le retour à une Syrie sous le régime de Bachar el-Assad est impensable, de même qu'à celui d'un Irak centralisé, sous un régime à dominante chiite, et inféodé à l'Iran. Mais la mise en place de structures fédérales ou confédérales flasques, sur des bases ethniques et communautaires et dans le cadre des frontières actuelles, demeure envisageable. Dans une telle configuration, chacune des trois puissances régionales – Arabie saoudite, Iran et Turquie – garderait une influence prépondérante suivant la composition confessionnelle dominante dans telle ou telle composante de la fédération qui serait ainsi constituée. Israël pour sa part possède d'ores et déjà des relations importantes avec le Kurdistan autonome irakien qui laissent présager une alliance future. Un autre scénario plausible est celui de la création de plusieurs États indépendants qui comprendraient en Syrie : un État groupant les régions de Damas, de l'ouest et du sud-ouest de la Syrie, et sur lequel Russes et Iraniens garderaient leur influence ; un État indépendant à dominante sunnite englobant les parties nord-ouest et l'intérieur du pays, et une entité kurde indépendante ou autonome au nord-est ; et pour l'Irak, trois États indépendants : arabe chiite, arabe sunnite et kurde. Une variante de ce scénario consisterait à grouper ensemble au sein d'un même État indépendant les États précités à majorité sunnite en Syrie et en Irak. Tous ces scénarios, qui nonobstant leur plausibilité relèvent du domaine des supputations et des conjectures, sont évoqués pour les besoins de l'analyse que d'aucuns rejetteraient. De tels scénarios, s'ils venaient à se concrétiser, marqueraient le début d'une triste et sombre période pour tous ceux qui, comme l'auteur de ces lignes, ont cru en l'avènement d'un monde arabe démocratique, y compris en Palestine ; d'un monde arabe solidaire, stable, débarrassé de ses anachronismes, riche dans sa diversité communautaire et culturelle, et dont le Liban aurait pu constituer un embryon modèle. Mais encore faut-il voir les réalités en face et savoir prendre quelque distance avec ses propres souhaits. Marwan SEIFEDDINE http://www.lorientlejour.com/article/928088/des-guerres-qui-durent-etse-ressemblent.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89063 SHOAH En Allemagne la Shoah au cœur des programmes d’histoire La Croix 3/6/15 - 11 H 30 Malgré une lassitude de la population, la Shoah et la seconde guerre mondiale restent incontournables dans les écoles. Impossible pour un élève allemand d’échapper à l’enseignement du national-socialisme et de la Shoah. Ces deux thèmes sont généralement abordés en 4e et 3e, puis de nouveau au lycée. Toutefois 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, une étude de la fondation Bertelsmann fait état d’une lassitude de la population : 58 % des Allemands souhaiteraient « tirer définitivement un trait » sur « l’histoire des persécutions juives ». Politiquement toutefois, seuls les cercles proches de l’extrême droite abordent le sujet. Ainsi, le mouvement anti-islam Legida (à Leipzig) a récemment fustigé le « culte de la culpabilité » allemande. De manière moins radicale, le journaliste Wolfgang Bok constate que « l’explication du plus sombre chapitre de l’histoire allemande s’intensifie » mais que cette politique « produit l’effet contraire à celui attendu », à savoir le « rejet » et le « déni » de certains élèves. Visite d’un camp de concentration En pratique, ce débat n’a pas eu d’incidence sur les programmes scolaires. Rédigés par les Länder, ils diffèrent d’une région à l’autre mais accordent une place centrale à la Shoah et à la notion de « responsabilité morale ». En janvier, le président Joachim Gauck a même recommandé que chaque élève visite un camp de concentration, au moins une fois lors de sa scolarité. Car l’Allemagne est confrontée à de nouveaux défis, tels que la montée d’attaques antisémites et un changement démographique, avec de nombreux enfants issus de l’immigration. Certains intellectuels de gauche demandent aussi une introduction, dans les livres scolaires, d’événements méconnus comme le massacre des indigènes Héréros en Namibie dans les années 1900 et ceux commis par les nazis, en Grèce, durant la deuxième guerre mondiale. Des programmes denses et chronologiques En revanche, les débats autour de l’histoire des religions et des autres pays européens enflamment peu, même si des critiques se font entendre. « L’histoire de l’islam est un thème obligatoire mais les enseignants ne l’abordent pas souvent » regrette Ulrich Bongertmann, président de l’association des professeurs d’histoire. Les critiques les plus fréquentes concernent surtout la densité des programmes, réalisés de manière chronologique. « Dans les années 1950, les enseignants ne parvenaient pas traiter la période nazie, par manque de temps. De nos jours, constate Ulrich Bongertmann, c’est l’histoire de la RDA et même de la RFA qui passent à la trappe. » Delphine Nerbollier, à Berlin http://www.la-croix.com/Actualite/Europe/En-Allemagne-la-Shoah-aucaeur-des-programmes-d-histoire-2015-06-03-1319166 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89096 GENOCIDE DES TUTSI Charles Twagira: remise en liberté confirmée CPCR Alain Gauthier 04/06/2015 La 1ère Chambre de l’Instruction de la Cour d’appel de Paris a publié l’arrêt concernant la demande de remise en liberté de monsieur Charles TWAGIRA. Une telle décision nous paraît incompatible avec une véritable justice. Nous pensons tout particulièrement aux familles des victimes. Lors de la remise en liberté de monsieur Claude MUHAYIMANA, de Kibuye lui aussi, nous avions déjà manifesté notre réprobation. Monsieur TWAGIRA conteste bien évidemment les faits qui lui sont reprochés. C’est de bonne guerre. Les témoignages le concernant sont pourtant accablants: celui du docteur BLAM, son collègue allemand à Kibuye, celui de RUKERATABARO, un milicien qu’il prétend ne pas connaître. Monsieur TWAGIRA avait prétendu, devant l’OFPRA, qu’il se trouvait à l’Ile Maurice pendant le génocide! Nous connaissons cet argument très généralement avancé par les personnes soupçonnées d’avoir participé au génocide des Tutsi: « Nous n’étions pas là où on nous a vus ». Nous ne pouvions pas imaginer que, vu les charges qui pèsent sur lui, monsieur TWAGIRA pouvait être remis en liberté. Nous comptons bien sûr sur la justice pour dire le vrai, mais cette décision jette le doute sur l’état d’esprit et la sérénité des magistrats français. Depuis quinze ans, nous sommes confrontés à des décisions qui nous paraissent intolérables et totalement injustes. Nous ne baisserons pas les bras pour autant. Mais il serait temps que des procès se déroulent sur le territoire français. On ne pourra se contenter plus longtemps d’un procès tous les deux ans. La remise en liberté de monsieur TWAGIRA nous révolte mais nous renforce aussi dans notre volonté de poursuivre le combat pour la justice, au service des victimes. A moins que la Cour de Cassation décide un jour de changer sa jurisprudence et accepte, comme cela se fait dans d’autres pays, d’extrader vers le Rwanda les personnes soupçonnées d’avoir participé au génocide des Tutsi en 1994. http://www.collectifpartiescivilesrwanda.fr/charles-twagira-remise-enliberte-confirmee/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89079 GENOCIDE DES AMERINDIENS Webdocumentaire - 1914-1918 : Des Amérindiens dans les tranchées RFI Publié le 04-06-2015 Modifié le 04-06-2015 à 11:07 Par Claire Arsenault La tourmente qui a emporté l’Europe dans la Première Guerre mondiale est allée chercher ses combattants bien au-delà des zones de combats. Ainsi, des milliers d’Amérindiens se sont engagés dans les armées américaine ou canadienne. Pour cela, ils ont revêtu les uniformes des « Visages pâles ». Au combat, ils ont souvent fait plus que leur part et nombreux sont ceux qui ne sont jamais revenus. Nous allons vous raconter l’histoire de quelques-uns d’entre eux… Webdocumentaire - 1914-1918 : Des Amérindiens dans les tranchées http://webdoc.rfi.fr/amerindiens-grande-guerre-1914-1918-canada/ http://www.rfi.fr/ameriques/20150604-webdocumentaire-premier-guerremondiale-1914-1918-amerindiens-tranchees-canadafrance/?aef_campaign_date=2015-0604&aef_campaign_ref=partage_aef&dlvrit=1448817&ns_campaign=resea ux_sociaux&ns_linkname=editorial&ns_mchan http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89077 Au Canada, la politique d'assimilation des Amérindiens qualifiée de «génocide culturel» Slate.fr Repéré par Claire Levenson Histoire 03.06.2015 - 9 h 39 mis à jour le 03.06.2015 à 15 h 49 La Commission vérité et réconciliation a conclu dans un rapport que le gouvernement canadien et les autorités religieuses avaient mis en place, en plaçant les enfants amérindiens dans des «pensionnats autochtones», une politique de «génocide culturel». Après sept ans d'enquête au Canada, la Commission de vérité et de réconciliation a conclu dans un rapport que le gouvernement canadien et les autorités religieuses avaient mis en place une politique de «génocide culturel» envers les populations autochtones. Les auteurs du rapport ont recueilli les témoignages de plus de 7.000 personnes, dont de nombreux anciens élèves des «pensionnats autochtones». Près de 150.000 enfants des Premières nations avaient été forcés à étudier dans ces écoles de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1970, rappelle le Guardian. «Le Canada a séparé des enfants de leurs parents en les plaçant dans des pensionnats [...] non pas pour les éduquer mais bien pour rompre le lien avec leur culture et leur identité», explique le rapport. Pour Murray Sinclair, le président de la Commission, «l'expérience des pensionnats est un des chapitres les plus noirs et les plus douloureux de notre histoire collective». «Assimilation forcée» Dans ces écoles, les enfants n'avaient pas le droit de parler leur langue, ni de voir leurs parents. Ils étaient mal nourris, souvent maltraités et plusieurs cas d'abus sexuels ont été signalés. Près de 3.000 enfants sont morts dans ces écoles et ont été enterrés dans des tombes anonymes sans que leurs parents soient tenus au courant. En 2008, le Premier ministre Stephen Harper avait présenté ses excuses aux membres des Premières nations pour les violences subies dans ces pensionnats mais, après la publication du rapport, il a refusé d'utiliser les termes de «génocide culturel», préférant parler d'«assimilation forcée». Ce n'est pas le cas de Beverley McLachlin, la juge en chef de la Cour suprême du pays, qui a repris l'expression de «génocide culturel» dans un discours, en rappelant notamment que la politique officielle était à l'époque de «sortir l'Indien de l'enfant». La commission recommande que les écoles enseignent les croyances autochtones dans le curriculum religieux et que l'apprentissage des langues des Premières nations soit mieux soutenu. Les auteurs mentionnent également la création de mémoriaux et de musées pour rappeler cette histoire et demandent une enquête du gouvernement sur les centaines de disparitions de femmes indigènes ces dernières années. Ils demandent aussi au pape François de s'excuser au nom de de l'Église catholique pour les abus infligés aux enfants autochtones. http://www.slate.fr/story/102459/canada-assimilation-enfantsamerindiens-genocide-culturel http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=89093 RUBRIQUE EN ANGLAIS Hastert Should also be Investigated On Turkish Bribery Accusations By Harut Sassounian Publisher, The California Courier www.TheCaliforniaCourier.com Federal Prosecutors indicted last week former U.S. House Speaker Dennis Hastert for: 1) Lying to the FBI on why he had withdrawn nearly $1.7 million from various banks in the last four years, 2) Evading the reporting requirements of banks for large cash transactions. Each count carries a maximum penalty of five-years in prison and a $250,000 fine. The indictment charges that in 2010 Hastert secretly met one of his former students and agreed to pay him $3.5 million to secure his silence for “past misconduct”, when he was a wrestling coach at the Yorkville High School in Illinois from 1965 to 1981. Since that meeting, Hastert, 73, paid him $1.7 million by withdrawing initially $50,000 at a time from several banks, and after being questioned by bank officials, he reduced each withdrawal to just under $10,000, to evade the banks’ reporting requirements. In December 2014, when asked by the FBI as to why he had made such large cash withdrawals, Hastert made “materially false, fictitious and fraudulent statements,” the federal prosecutors said. Hastert was making these payments to his former student to conceal sexually abusing him decades ago, according to various news reports. Hastert’s indictment is of particular interest to the Armenian-American community because of past accusations that he received large bribes from Turkish entities to quash pending Armenian Genocide resolutions, while serving as Speaker of the House of Representatives from 1999 to 2007. These claims were never fully investigated by the U.S. government. After retiring from Congress, Hastert worked for Dickstein Shapiro in Washington, D.C., as a lobbyist for Turkey and other clients. Ironically, at the start of his political career, Cong. Hastert strongly supported recognition of the Armenian Genocide. He spoke on the House floor on April 19, 1984, in favor of a congressional resolution acknowledging the Genocide. On June 5, 1996, he voted for an amendment to cut U.S. aid to Turkey until that country recognized the Armenian Genocide. Furthermore, in August 2000, Speaker Hastert met with Armenian community leaders in Glendale, pledging to bring the pending Armenian Genocide resolution to a vote, despite Pres. Clinton’s vehement objections. However, moments before the genocide resolution was to be voted upon on October 19, 2000, Speaker Hastert yanked the bill from consideration, using the excuse that Pres. Clinton had sent him a letter raising “grave national security concerns.” How is it that the Republican House Speaker, who fiercely opposed a Democrat President on almost every issue and supported his impeachment, suddenly decides to agree with him on rejecting the Armenian Genocide resolution? Four days later, the Turkish Sabah newspaper reported that Hastert had agreed to block the resolution on condition that Pres. Clinton made such a request in writing. Could there have been a sinister reason why Speaker Hastert had a sudden change of heart on the Armenian Genocide issue? Vanity Fair magazine revealed in its September 2005 issue that former FBI translator Sibel Edmonds had reviewed wiretaps of Turkish phone calls claiming that Speaker Hastert’s price to withdraw the Armenian Genocide resolution would be at least $500,000. The FBI overheard Turkish speakers boasting that they have “arranged for tens of thousands of dollars to be paid to Hastert’s campaign funds in small checks” because contributions less than $200 do not have to be itemized in public filings. In fact, Vanity Fair’s examination of Speaker Hastert’s federal filings from 1996 to 2002 showed that his campaign had received close to $500,000 in un-itemized payments. Shockingly, rather than investigating Edmonds’ credible accusations, the FBI fired her, and the US government did not allow her to testify in Congress or in court, using the “state-secrets privilege” as a cover. Not surprisingly, Speaker Hastert’s visits to Turkey in 2002 and 2004 were funded by the Turkish-US Business Council. Consequently, in July 2004, Hastert issued a blunt statement vowing to block all future Armenian Genocide resolutions -- a pledge he kept until his departure from the House in November 2007! Interestingly, Hastert’s personal wealth went from $270,000 to up to $17 million during his two decades of service in Congress, at a time when his congressional salary was $175,000 a year! Where did his millions come from? Six months after leaving the House, Hastert began to reap the benefits of serving Turkish interests in Congress by joining the firm Dickstein Shapiro as a lobbyist representing the Turkish government, among other clients. He worked jointly with former House Majority Leader Dick Gephardt, sometimes travelling together to Turkey, and splitting millions of dollars in lucrative lobbying fees. Last week, immediately after the federal indictment was issued, Hastert resigned from the lobbying firm. A full investigation should now be conducted of all allegations against Hastert that have been ignored for far too long. The American public needs to know if he were being bribed, or even worse, blackmailed, by Turkish entities during his tenure as Speaker, the third most powerful office in Washington after the President and Vice President! Amped Up in Turkey Why Politics in Ankara Is So Loud By Piotr Zalewski In Turkey, election season is seldom quiet. Minivans draped in party colors and mounted with speakers blare party anthems and electrifying sound bites from candidates’ speeches. At mass rallies, politicians holler accusations, oaths, invectives, and promises at the top of their lungs. By the end of last year’s bruising municipal election campaign, Recep Tayyip Erdogan, then prime minister and now president, had lost his voice doing just that. Yet even then, sounding as if he had inhaled a birthday party’s worth of helium balloons, he famously refused to stop talking. The run-up to the country’s hotly contested June 7 parliamentary elections has been no different. At a recent rally in Istanbul, his 41st in three weeks, Ahmet Davutoglu, who succeeded Erdogan as prime minister and head of the ruling Justice and Development Party (AKP), fulminated against alleged coup plots by foreign and domestic powers, the army’s execution of a Turkish leader in 1961, and the recent death sentence against Egypt’s deposed president, Mohamed Morsi. “If we have to be martyrs for our people and our God,” railed Davutoglu, “we won’t hesitate for a moment.” Recorded from a distance of at least 200 yards, his voice, badly strained but magnified by piles of state-of-the-art sound equipment, regularly topped 100 decibels. Even at his most Erdoganesque, however, the prime minister has not managed to top the undisputed king of the political primal scream, Devlet Bahceli. Time andtime again this spring, the 67-year-old Bahceli, who has led his Nationalist Movement Party to half a dozen consecutive defeats at the polls, has made an overexcited Howard Dean sound like a purring kitten. There is, of course, plenty for Turkish politicians to get riled up about in 2015. With Erdogan intimating that he will cement his grip on the government if his AKP wins enough seats in parliament, concerns are growing about the health of the country’s democracy. Tensions are brewing in the Kurdish-majority southeast. A decisive crackdown against the Gulen movement, an Islamic sect at odds with the government, appears to be in the offing. After a decade of record growth, the economy has started to hobble. But the tenor of this and other recent election campaigns speaks to another, deeper truth—that although Turkey has shed the legacy of decades of army tutelage, an authoritarian strain thrives in its political culture. At public events, politicians often resemble field generals, rousing constituencies into battle instead of debating or marketing policies. Discipline is so ingrained that candidates never seem to stray more than an inch from the party line. Leadership challenges are mounted only under extraordinary conditions. The last party head to tender his resignation, Deniz Baykal of the Republican People’s Party’s (CHP), did so not after a string of election defeats but after a leaked video showed him frolicking with a female staffer. A police officer stands guard during the election rally of Turkey's Prime Minister Ahmet Davutoglu in Istanbul, Turkey, June 2, 2015. There are key exceptions. The clerkish Kemal Kilicdaroglu, who succeeded Baykal in 2010, has repeatedly appealed for more calm in Turkish politics and tried toshed his party’s imageas a secularist monolith. Selahattin Demirtas, the 42-year-old co-leader of the Peoples’ Democratic Party (HDP), has led a spirited, positive campaign, refraining from belligerent rhetoric, engaging with individual voters, and easing his party’s transformation into a magnet for Erdogan opponents, liberals, leftists and feminists. Yet even the HDP’s commitment to pluralism has its limits. Among the party’s core Kurdish constituency, criticism of Abdullah Ocalan, the jailed leader of the outlawed Kurdistan Workers’ Party (PKK), remains taboo. One reason for the democracy deficit in most Turkish parties, Ali Carkoglu, a professor of international relations at Koc University, told me, is Turkey’s ten percent electoral threshold, the highest of any country. “Because of the threshold, parties have to enforce some kind of straitjacket on their dissidents,” explained Carkoglu. “A political party becomes a forced coalition, not a natural one.” https://www.foreignaffairs.com/articles/turkey/2015-06-03/ampedturkey?cid=soc-tw-rdr Erdoğan, on all-out attack, adds new names to long list of ‘traitors’ ÖZGÜR KORKMAZ [email protected] If the ruling Justice and Development Party (AKP) comes back as strong as it is now after the June 7 general elections, the biggest contribution to the party’s success will no doubt have come from President Recep Tayyip Erdoğan. Erdoğan has been holding at least one rally a day for the last couple of weeks, in addition to often appearing on television shows on which he receives questions from openly supportive journalists. What started as “opening ceremonies” turned into “meetings with the people” when it was understood that no facility was really opened in the opening ceremonies. In his speeches on television and in the rallies, Erdoğan advocates a oneparty government that will change the parliamentary system to a presidential one, and has not been shy to refer to the AKP candidates as “our candidates.” He also uses the election tactic he is best at, pointing at the “enemies of the national will and traitors.” But the main difference of his current campaign from the previous ones is that he has added too many names to the list. “When we look at who is not supporting the presidential system … here is what we see: the terrorist organization [the outlawed Kurdistan Workers’ Party/PKK] doesn’t want it, Pennsylvania [Erdoğan’s ally-turned-foe, U.S.based Islamic scholar Fethullah Gülen] doesn’t want it, those who call people ‘[idiots] scratching their bellies,’ don’t want it and the Armenian diaspora doesn’t want it,” Erdoğan said May 27 in an address to a bus drivers’ federation. Of course, the hand-picked successor of Erdoğan in the AKP, Prime Minister Ahmet Davutoğlu, followed suit. The prime minister said he was fighting against the opposition parties, the Republican People’s Party (CHP), the Nationalist Movement Party (MHP) and the Peoples’ Democratic Party (HDP), as well as the PKK, the outlawed Revolutionary People’s Liberation Party-Front (DHKP-C) and the Gülen Movement. He even accused the opposition parties of “plotting” to replace the government. Some AKP members actually believe that trying to beat the ruling party at the ballot box in the June 7 elections is a “coup attempt.” One of them is Markar Esayan, an Armenian-origin journalist who has long dedicated himself to the AKP’s cause and has been on the very front in the fight against the Gülen Movement’s “parallel state.” Esayan, who recently wrote in a column that he “appreciates Western democracy,” apparently has his own way of doing that. “The independence of our country, which has been waiting on its knees for 100 years to stand up, cannot be obstructed. We will stop this electionlike coup at the ballot box.” Oh, how the AKP leaders and supporters love the world “coup.” It is like a magical word that when you say it out loud, convincing the citizens to vote for the one and only anti-coup party in the country: the AKP, of course. But the coup-plotting opposition parties, the PKK, the DHKP-C and the biggest evil, the “parallel state,” now have local and international media support. That’s why Erdoğan has filed a complaint against daily Cumhuriyet Editorin-Chief Can Dündar for a story on alleged weapons transfers by the country’s intelligence agency to rebels in Syria, asking the prosecutors to seek two life sentences plus 42 years in prison. And, of course, that’s why the president unveiled a conspiracy against Turkey that includes the biggest international media organizations, which are trying to weaken the country and then divide it in line with instructions issued to them by what he called “the superior mind.” “Think about this; this newspaper [the New York Times] did the same thing against [Ottoman] Sultan Abdülhamit in 1896. It fulfills a duty imposed by a certain power. It serves this power in line with the assignment. This is what it’s doing now. It fulfilled its duty during the Gezi incidents [in 2013] as well, as you know. Just like the BBC and CNN,” Erdoğan told private broadcaster Show TV late June 2. With such a long list of enemies abroad and traitors within the country, one should give credit to the successful job Erdoğan and his supporters have done in the last 13 years in running the country. One may ask what happened to the military coup plotters, including an ex-top general of the Turkish Armed Forces (TSK), sentenced to life imprisonment in the Ergenekon and Balyoz coup cases. The accusations were a plot by the “parallel state,” the documents published in the progovernment media were all fabricated, while Erdoğan, who said, “I’m the prosecutor of these cases,” was deceived by the evil. So the AKP’s election win in 2011 was not “the victory of the national will against military tutelage.” It is time to get over it and focus on the “real plotters” President Erdoğan is pointing at now. June/04/2015 http://www.hurriyetdailynews.com/erdogan-on-all-out-attack-adds-newnames-to-long-list-oftraitors.aspx?pageID=449&nID=83430&NewsCatID=497 Sephardic Jews Feel Bigotry’s Sting in Turkey and a Pull Back to Spain By CEYLAN YEGINSUMAY 26, 2015 ISTANBUL — For Rafi, a local newspaper’s anti-Semitic crossword puzzle was the final affront. He knew he had to leave Turkey. “There are many reasons to leave: a lack of work opportunities, growing polarization within society and oppressive leadership. But the hatred toward our community has been the tipping point for me,” said Rafi, 25, a graphic designer based in Istanbul, who provided only his first name out of fear of harassment by Turkish nationalists. “There is no future here.” Rafi is one of thousands of Sephardic Jews in Turkey who trace their ancestry to Spain and are now applying for Spanish citizenship in anticipation of a parliamentary bill expected to pass this month in Madrid that would grant nationality to the Jews who were expelled in 1492, during the Inquisition. Continue reading the main story Most are seeking visa-free travel within Europe and an opportunity to escape what they see as rising anti-Semitism in Turkey. But many are taken with the idea of reversing the trek their ancestors took centuries ago as they escaped persecution in Spain and settled in the more tolerant environs of the Ottoman Empire. Anti-Jewish sentiment is not uncommon in the Turkish news media, but the implications of the crossword puzzle sent shock waves across Turkey. It featured an image of Adolf Hitler with the slogan, “We are longing for you.” “Jews are attacked all over the world, but last year the level of hate speech in Turkey reached an unnerving level,” Rafi said. During the 15th century, about half a million Sephardic Jews sought the safety of the Ottoman Empire, and they prospered there under the rule of Sultan Bayezid II. “The Jews were not just permitted to settle in the Ottoman lands, but were encouraged, assisted and sometimes even compelled,” the BritishAmerican historian Bernard Lewis wrote in his book “The Jews of Islam.” But since the beginning of the 20th century and the founding of the Republic of Turkey in 1923, Turkey’s Jewish population has been in sharp decline. A discriminatory wealth tax in the 1940s introduced by a secularist government, along with the establishment of the state of Israel, reduced the number of Jewish residents by tens of thousands. Those who stayed faced pressure to assimilate, and Turkish quickly replaced Ladino, the Judeo-Spanish language of Sephardic Jews. Today, only a small portion of older Sephardic Jews speak the language of their forebears. “My grandmother would sing me Ladino lullabies, but I can only remember a few words,” Rafi said. “Our generation is focusing on learning modern Spanish for Spanish citizenship.” Over the past decade, under the government of the Islamist-rooted Justice and Development Party, and pressured by a string of deadly terrorist attacks on synagogues and a surge in anti-Semitism, the Jewish population — the vast majority of whom are Sephardic — has shrunk to 17,000 from 19,500 in 2005, according to figures obtained from the chief rabbinate in Istanbul. Although Jews have felt increasingly uneasy over the past two years, Selin Nasi, a columnist for Salom, a Jewish weekly, acknowledged that Turkey had taken some positive symbolic steps to improve relations with Jews. The Turkish government spent $2.5 million on a project to restore the Great Synagogue of Edirne and participated in the United Nations’ Holocaust Day for the first time this year. “These steps are good, but we never see a continuation,” Ms. Nasi said. “It’s always one step forward, one step back, confusing rhetoric and inconsistent implementation that causes the community to be apprehensive.” At a rally last year, President Recep Tayyip Erdogan asserted that he was the first Muslim leader to denounce anti-Semitism. He has, however, engaged in heated exchanges with the Israeli leadership, primarily over Gaza. Some analysts say that those disputes, combined with his dissemination of conspiracy theories that often implicate Jews, have encouraged anti-Semitism. Apprehension among Jews in Istanbul rose in 2013, after Mr. Erdogan accused an “interest rate lobby” of backing widespread antigovernment protests that were supposedly meant to bring down the economy and topple his government. “In Turkey, you could say anti-Semitism is marginalized, until you turn on the TV and see the president and other politicians cursing Jews in public,” said Louis Fishman, an assistant professor at Brooklyn College who specializes in Turkish-Israeli affairs. “When you have public displays of hate speech from politicians, it changes the landscape considerably.” According to a poll conducted in July 2013 for the Anti-Defamation League, 69 percent of Turks harbor anti-Semitic attitudes. During the war last summer between Israel and Palestinian militants in Gaza, progovernment news outlets in Turkey began a series of anti-Semitic social media campaigns that stoked anti-Jewish sentiment. After a Turkish singer posted “May God bless Hitler” on Twitter, Melih Gokcek, the mayor of Turkey’s capital, Ankara, who has over 2.5 million followers, responded, “I applaud you,” and he encouraged others to chime in. Many Turks put the blame for the rise in anti-Jewish feelings on the actions of the Israeli government, particularly the killing of civilians during the Gaza war. “If the Turkish Jewish community does not put an end to Israel’s actions, very bad things happen,” Bulent Yildirim, president of the IHH Humanitarian Relief Foundation, wrote on Twitter. But in the eyes of most of the Jews who were interviewed, that amounts to collective punishment. “When lashing out at Israel, the government condemns Jews without making a differentiation, which incites hatred toward the community,” said Mert Levi, 26, a Sephardic Jew who left Turkey for a few months last summer because of the tensions he felt in Istanbul. “It was so thick, you could have cut it with a knife,” he said. “It got so bad that in some circles, we had to think twice before giving our names.” In Bursa, the northwestern province where the first Sephardic Jews arrived by sea in the 16th century, only 65 Jews remain, most of them advanced in age. Over the decades, thousands of families have moved to Istanbul and Izmir, a southern city, to seek better work and education prospects. The Jews of Bursa have never experienced anti-Semitism. “If anything, our community has been embraced and respected,” said Leon Ennekave, 70, the president of the Bursa Jewish Foundation. “People here know us. They remember our heyday, when this street was lined with Jewish shops and restaurants, and it was called ‘Jewish Street.’ ” Yet even in this province, Jews are concerned that given the high symbolic value of Bursa, mounting tensions in other parts of the country could result in copycat terrorist attacks here. Two synagogues, the only visible remnants of the Sephardim left on Jewish Street today, have been heavily fortified. One resident, Sara, said her grandfather was more cautious than Jews who had been subjected to anti-Semitism in Istanbul. “Sometimes when people point to the gate of the synagogue and ask what is behind it, he tells people it is a church so as not to draw attention to it,” said Sara, who gave only her first name. The headquarters of the Jewish foundation is in a nondescript white building marked by a single Turkish flag. Inside, Mr. Ennekave sat opposite a large security screen, split to show 18 camera views, and he spoke in Ladino with a friend until a Turk entered the room. “Things have happened in the past, so we have to take precautions,” he said. But Mr. Ennekave maintains that Bursa’s Jewish population has harmoniously coexisted with the Turks for centuries and has no reason for concern. “The only anti-Semitism we witness is what we see on television or hear from our relatives in Istanbul,“ he said. “If you set your sails in the direction of the wind, your ship will sail smoothly and no harm will come of you,” Mr. Ennekave said. “That’s the position our community has taken to remain in this country.” http://www.nytimes.com/2015/05/27/world/europe/sephardic-jews-feelbigotrys-sting-in-turkey-and-a-pull-back-to-spain.html Canada’s Forced Schooling of Aboriginal Children Was ‘Cultural Genocide,’ Report Finds By IAN AUSTEN JUNE 2, 2015 OTTAWA — Canada’s former policy of forcibly removing aboriginal children from their families for schooling “can best be described as ‘cultural genocide.’ ” That is the conclusion reached by the country’s Truth and Reconciliation Commission after six years of intensive research, including 6,750 interviews. The commission published a summary version on Tuesday of what will ultimately be a multivolume report, documenting widespread physical, cultural and sexual abuse at government-sponsored residential schools that Indian, Inuit and other indigenous children were forced to attend. The schools, financed by the government but run largely by churches, were in operation for more than a century, from 1883 until the last one closed in 1998. The commission documented that at least 3,201 students died while attending the schools, many because of mistreatment or neglect, in the first comprehensive tally of such deaths. The report linked the abuses at the schools, which came to broad public attention over the last four decades, to social, health, economic and emotional problems affecting many indigenous Canadians today. It concluded that although some teachers and administrators at the schools were well intentioned, the overriding motive for the program was economic, not educational. “The Canadian government pursued this policy of cultural genocide because it wished to divest itself of its legal and financial obligations to aboriginal people and gain control over their lands and resources,” the report said. “If every aboriginal person had been ‘absorbed into the body politic,’ there would be no reserves, no treaties and no aboriginal rights.” The Canadian government apologized to former students in a landmark 2008 court settlement and established the commission to document what had happened and to reconcile Canada’s native and nonnative peoples. The commission, led by Justice Murray Sinclair, an Ojibwa who was the first aboriginal judge in the province of Manitoba, said Tuesday that it would take considerable effort and significant social, legal and political changes to achieve that mandate. “A just reconciliation requires more than simply talking about the need to heal the deep wounds of history,” the report said. “Words of apology alone are insufficient; concrete actions on both symbolic and material fronts are required.” In contrast, the commission found that “all too often, policies and programs are still based on faded notions of assimilation.” In its report, the commission offered 94 recommendations, including an overhaul of the child welfare system for aboriginal children, which continues to produce cases of abuse and neglect, and a change in Canada’s oath of citizenship to include a promise to “faithfully observe the laws of Canada, including treaties with indigenous peoples.” A principal recommendation is a step that has long been a sore point between aboriginal groups and the government. The report repeatedly calls on the government to fully adopt the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples as the basis of a new relationship. Canada, along with the United States, Australia and New Zealand, has been reluctant to take that step, saying instead that the country endorses the declaration only as a “non-legally-binding aspirational document.” The major sticking point is the declaration’s requirement that issues involving the lands, territories and resources of aboriginal people be subject to their “prior and informed consent.” The government is concerned that the requirement would essentially give aboriginal groups a sweeping veto over Canadian law. The commission said, however, that the declaration affirmed rights already held by native groups under treaties with the government and was consistent with recent decisions by the Supreme Court of Canada related to aboriginal rights. Aboriginal groups and the government see reconciliation very differently, the report said: The government appears to believe that it involves aboriginal people’s accepting “the reality and validity” of the government’s power “in order to allow the government to get on with business.” “Aboriginal people, on the other hand, see reconciliation as an opportunity to affirm their own sovereignty and return to the ‘partnership’ ambitions they held,” the report said. Prime Minister Stephen Harper’s Conservative government has had a strained relationship with indigenous people, even though it was Mr. Harper who made the apology in 2008. When a reporter at a news conference on Tuesday asked whether the Conservatives were at all likely to adopt the commission’s recommendations, Justice Sinclair said, “We are writing for the future, not just for this government,” a remark that met with prolonged applause and cheers from the largely aboriginal audience. Bernard Valcourt, the aboriginal affairs minister, said Tuesday: “This dark chapter in Canada’s history has left a mark on our country. I’m confident that we can build on the important work that’s been done and continue to heal as a nation.” Leaders of the Protestant churches that ran many of the schools apologized long ago. But the report and Justice Sinclair urged Pope Francis to formally take that step for the Roman Catholic Church, which ran some of the schools, saying that apologies from local Catholic officials were not enough. The research and interviews conducted by the commission detailed a boarding school system that was woefully underfunded, inadequately staffed and largely ineffective at its stated aim of providing useful education. Some former students interviewed by the commission cited school sports and music and arts programs as bright spots in their lives. But those programs were not generally part of the system, and most former students, even those who were not physically or sexually harmed or neglected, said their daily lives had been heavily regimented and lacked privacy and dignity. At many of the schools, students were addressed and referred to by number as if they were prisoners. “In the school, I didn’t have a name,” Lydia Ross, a former student, told the commission. “I had No. 51, No. 44, No. 32, No. 16, No. 11 and then finally No. 1, when I was just coming to high school.” The commission found that the government had in effect blocked criminal investigations of some sexual predators employed at the schools. The report documented widespread bullying and beating involving both staff members and older students. Many staff members were paid poorly, and the government justified the policy by arguing that “because many employees belonged to missionary organizations, pay was a ‘minor consideration,’ ” the commission found. Nuns at one school in the 1960s were paid just $50 a month, the report said, a situation that made its principal “feel like a heel.” The report documented instances in which students tried to burn down their schools or died after running away from schools in remote locations. Justice Sinclair said at the news conference that although the commission was able to document 3,201 student deaths, research suggested that 6,000 or more may have died. A disproportionate number of aboriginal people are imprisoned in Canada, and aboriginal children account for a much larger part of the child welfare system’s caseload than their share of the population. The commission said both of those trends were consequences of the regimented residential school system. People raised in the schools, the report said, “sometimes found it difficult to become loving parents.” Those who were abused often went on to abuse other people as adults, or fell victim to substance abuse. “Students who were treated and punished like prisoners in the schools often graduated to real prisons,” the commission wrote. “For many, the path from residential school to prison was a short one.” http://www.nytimes.com/2015/06/03/world/americas/canadas-forcedschooling-of-aboriginal-children-was-cultural-genocide-reportfinds.html?_r=1 Now the truth emerges: how the US fuelled the rise of Isis in Syria and Iraq Seumas Milne he war on terror, that campaign without end launched 14 years ago by George Bush, is tying itself up in ever more grotesque contortions. On Monday the trial in London of a Swedish man, Bherlin Gildo, accused of terrorism in Syria, collapsed after it became clear British intelligence had been arming the same rebel groups the defendant was charged with supporting. The prosecution abandoned the case, apparently to avoid embarrassing the intelligence services. The defence argued that going ahead withthe trial would have been an “affront to justice” when there was plenty of evidence the British state was itself providing “extensive support” to the armed Syrian opposition. That didn’t only include the “non-lethal assistance” boasted of by the government (including body armour and military vehicles), but training, logistical support and the secret supply of “arms on a massive scale”. Reports were cited that MI6 had cooperated with the CIA on a “rat line” of arms transfers from Libyan stockpiles to the Syrian rebels in 2012 after the fall of the Gaddafi regime. Clearly, the absurdity of sending someone to prison for doing what ministers and their security officials were up to themselves became too much. But it’s only the latest of a string of such cases. Less fortunate was a London cab driver Anis Sardar, who was given a life sentence a fortnight earlier for taking part in 2007 in resistance to the occupation of Iraq by US and British forces. Armed opposition to illegal invasion and occupation clearly doesn’t constitute terrorism or murder on most definitions, including the Geneva convention. But terrorism is now squarely in the eye of the beholder. And nowhere is that more so than in the Middle East, where today’s terrorists are tomorrow’s fighters against tyranny – and allies are enemies – often at the bewildering whim of a western policymaker’s conference call. For the past year, US, British and other western forces have been back in Iraq, supposedly in the cause of destroying the hyper-sectarian terror group Islamic State (formerly known as al-Qaida in Iraq). This was after Isis overran huge chunks of Iraqi and Syrian territory and proclaimed a self-styled Islamic caliphate. The campaign isn’t going well. Last month, Isis rolled into the Iraqi city of Ramadi, while on the other side of the now nonexistent border its forces conquered the Syrian town of Palmyra. Al-Qaida’s official franchise, the Nusra Front, has also been making gains inSyria. Some Iraqis complain that the US sat on its hands while all this was going on. The Americans insist they are trying to avoid civilian casualties, and claim significant successes. Privately, officials say they don’t want to be seen hammering Sunni strongholds in a sectarian war and risk upsetting their Sunni allies in the Gulf. A revealing light on how we got here has now been shone by a recently declassified secret US intelligence report, written in August 2012, which uncannily predicts – and effectively welcomes – the prospect of a “Salafist principality” in eastern Syria and an al-Qaida-controlled Islamic state in Syria and Iraq. In stark contrast to western claims at the time, the Defense Intelligence Agency document identifies al-Qaida in Iraq (which became Isis) and fellow Salafists as the “major forces driving the insurgency in Syria” – and states that “western countries, the Gulf states and Turkey” were supporting the opposition’s efforts to take control of eastern Syria. Raising the “possibility of establishing a declared or undeclared Salafist principality”, the Pentagon report goes on, “this is exactly what the supporting powers to the opposition want, in order to isolate the Syrian regime, which is considered the strategic depth of the Shia expansion (Iraq and Iran)”. Which is pretty well exactly what happened two years later. The report isn’t a policy document. It’s heavily redacted and there are ambiguities in the language. But the implications are clear enough. A year into the Syrian rebellion, the US and its allies weren’t only supporting and arming an opposition they knew to be dominated by extreme sectarian groups; they were prepared to countenance the creation of some sort of “Islamic state” – despite the “grave danger” to Iraq’s unity – as a Sunni buffer to weaken Syria. That doesn’t mean the US created Isis, of course, though some of its Gulf allies certainly played a role in it – as the US vice-president, Joe Biden, acknowledged last year. But there was no al-Qaida in Iraq until the US and Britain invaded. And the US has certainly exploited the existence of Isis against other forces in the region as part of a wider drive to maintain western control. The calculus changed when Isis started beheading westerners and posting atrocities online, and the Gulf states are now backing other groups in the Syrian war, such as the Nusra Front. But this US and western habit of playing with jihadi groups, which then come back to bite them, goes back at least to the 1980s war against the Soviet Union in Afghanistan, which fostered the original al-Qaida under CIA tutelage. It was recalibrated during the occupation of Iraq, when US forces led by General Petraeus sponsored an El Salvador-style dirty war of sectarian death squads to weaken the Iraqi resistance. And it was reprised in 2011 in the Nato-orchestrated war in Libya, where Isis last week took control of Gaddafi’s home town of Sirte. In reality, US and western policy in the conflagration that is now the Middle East is in the classic mould of imperial divide-and-rule. American forces bomb one set of rebels while backing another in Syria, and mount what are effectively joint military operations with Iran against Isis in Iraq while supporting Saudi Arabia’s military campaign against Iranian-backed Houthi forces in Yemen. However confused US policy may often be, a weak, partitioned Iraq and Syria fit such an approach perfectly. What’s clear is that Isis and its monstrosities won’t be defeated by the same powers that brought it to Iraq and Syria in the first place, or whose open and covert war-making has fostered it in the years since. Endless western military interventions in the Middle East have brought only destruction and division. It’s the people of the region who can cure this disease – not those who incubated the virus. http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/jun/03/us-isis-syriairaq How some Armenians are reclaiming their Christian faith Armenians in Turkey who opted to live as Muslims to avoid mistreatment are recovering their true identities in collective baptisms. The latest such baptism came in May when 12 Armenians from Dersim (Tunceli) recovered their identities. The saga of Armenians who were compelled to live as Muslims goes back to 1915 massacres. Armenian children were adopted by Muslim families, women married Muslim men and some families converted to Islam to save their lives. These Armenians, who for a century were forced to conceal their identities, are trying to return to their roots. This activity is more prevalent among Anatolian Armenians, particularly those from Dersim. It hasn’t caught on among Istanbul Armenians. Miran Pirgic Gultekin is one of them. Gultekin explained to Al-Monitor how his family members saved themselves from the 1915 genocide by adopting Alevi identities. But not long after, they were caught up in the government’s 1937 Dersim massacres to put down the uprising of Dersim tribes. Some of his family members were killed; others were exiled. Those who returned after 10 years came back with Muslim names. Abraham had become Ibrahim. Since no records could be found, they were issued IDs with the new names they chose . As they lived in predominantly Alevi Dersim, they, too, were recognized as Alevis. But the family tried to keep its Christian culture alive inside the house. “When I was going to elementary school, I knew I was an Armenian but I didn’t know what it meant, that we have our distinct culture and religion," Gultekin said. "At Easter time, my mother used to give us painted eggs but wouldn’t tell us this was a Christian ritual. All of us had Muslim names. My family used to listen to Radio Yerevan. But some in the village heard about all this and complained. I began to think of myself as Armenian when I was 18 years old. I had Armenian friends but nothing to read about my people. I didn’t know about 1915. The murder of journalist Hrant Dink affected me and when I was 48, I decided to return to my to my origins. I couldn’t do it before. There was pressure and fear. With my 70-year old father-in-law, my son and another relative we went to be baptized. Then I changed my name from Selahattin to Miran Pirgic.” There have been many Anatolian Armenians who have resumed their authentic identities in group baptisms. The last such baptism occurred May 9 at Surp Istenapos Church of Yesilkoy-Istanbul. A dozen Armenians from Dersim were first given religious guidance and then baptized. Miran Manukyan, a reporter for the Armenian newspaper Agos, covered the event and told Al-Monitor that this was a ceremony different than the usual rites. Generally, of course, children are baptized, but this time the baptisms were for adults who had not practiced their religion until adulthood. ‘‘I asked them one by one and they all gave the same answer: We are now free,” Manukyan said. One of the participants was 30-year-old Yonca Gultekin of Dersim, who took the name of Lia. “Because my father was a civil servant, my parents concealed their Christian religion," she told Al-Monitor. "When they declared they were from Dersim, they were automatically accepted to be Alevis. We went to church without letting neighbors and friends notice. My father was usually teaching in villages. We tried to hide my father's Christianity, especially from his civil servant colleagues. We ended that secrecy once we came to Istanbul, where we went to church comfortably. After I finished university, I gathered my cousins to discuss the idea of baptism." They then went to the church and discussed it with a senior cleric. "We attended six-month religious course and then were baptized," she said. "I will now change my identity and write Christian in the column for religion. My 63-year-old mother will also alter her identity and inscribe Christian on her ID card." Islamized Armenians was a taboo subject in Turkey until recently. People simply didn’t want to talk about it. But symposiums organized by the Hrant Dink Foundation (established in memory of the slain Armenian journalist) and other civil society organizations and frequent references to the matter by intellectuals were instrumental in easing the taboo. The children of the Islamized Armenians also played a major role in overcoming the taboo. Ayse Nevin Yildiz Tahincioglu, an instructor at Hacettepe University, spoke in a lecture about how a man branded his Armenian wife with a hot iron, marking her cross signs to ensure that she will remain a Muslim. Tahincioglu surprised the audience, saying: “These people who inflicted that brutality on a woman were [in] my family.” Another notable is journalist Ahmet Abakay. In his book “Last Words of Hoshana,” he writes about his mother, who, until she was 82, had not revealed that she was an Armenian. His mother called him a day before her death and revealed that she was an Armenian. Abakay’s relatives were furious at him for giving away their secret after the book was published. What's apparent is that the Anatolian Armenians are getting organized, and many more are likely to emerge to recover their authentic identities. Leading the effort is the Association of Dersim Armenians, which Gultekin set up. Armenians of Malatya, Mus, Batman (Sason), Sivas and Hatay have also formed associations. Adiyaman and Diyarbakir will follow and help Anatolian Armenians known as Alevis, Kurds, Arabs and Muslim until now to assume their old identities. These associations are not only concerned with baptisms. Through their contacts with Armenia and Armenian NGOs in other provinces of Turkey, they are aiming to integrate Armenian youths and teach them their culture. http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/06/turkey-armeniansdisguised-muslims-recover-true-identity.html#ixzz3c5FyWkxL Journalists, Armenians, gays are ‘representatives of sedition,’ Erdoğan says BİNGÖL Turkish President Recep Tayyip Erdoğan has continued his salvoes against a number of his critics including journalists, Armenians and members of the LGBTI community ahead of the June 7 general elections, accusing them of supporting the Peoples’ Democratic Party (HDP). “Their biggest ally is Doğan Media. The Armenian lobby, homosexuals and those who believe in ‘Alevism without Ali’ – all these representatives of sedition are [the HDP’s] benefactors,” Erdoğan said during an address to citizens in the eastern province of Bingöl on June 3. Speculation over whether the HDP, which focuses on the Kurdish issue, will be able to pass the 10 percent national election threshold is the key question that will determine how many seats the ruling Justice and Development Party (AKP) wins in parliament. On June 3, the Turkish president also repeated his ever-toughening rhetoric against international media. “They also received the support of some foreign media outlets, which see Turkey as their colony,” he said. Without mentioning the name of the AKP, which he co-founded, Erdoğan said that “everyone should go and vote for the party he or she likes.” In recent days for different reasons, Erdoğan has slammed several media institutions including daily Hürriyet, which is owned by the Doğan Media Group, daily Cumhuriyet, the New York Times, CNN International and the BBC. http://www.hurriyetdailynews.com/journalists-armenians-gays-arerepresentatives-of-sedition-erdogansays.aspx?pageID=238&nID=83447&NewsCatID=338 AGENDA TV ET RADIO Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars-juin 2015 Le Collectif VAN réunit ici un listing des émissions télévision et radio, de mars à juin 2015, ainsi que les numéros spéciaux de la presse magazine, à propos du génocide arménien dont on commémore le centenaire le 24 avril 2015. Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions juin 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=89087 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mai 2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87488 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - I http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87486 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions avril 2015 - II http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87489 Agenda TV/Radio et Magazines : programmes et parutions mars 2015http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87487 URL : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86426 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France Agenda - Pétition pour sauver le Musée arménien de France www.collectifvan.org - Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à l’État Français en 1978 et reconnues d’utilité publique. Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître à cause du Ministère de la Culture. "Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France" demande une Pétition en ligne sur le site Change.org. Sauvez le Musée Arménien de France Inauguré à Paris en 1953 en présence du Président de la République Française, le Musée Arménien de France abrite des œuvres inestimables, dont certaines furent exposées au Musée du Louvre. Ses collections, réunies par les descendants des victimes du Génocide de 1915, ont été léguées à l’Etat Français en 1978 et reconnues d’utilité publique. Aujourd’hui, le Musée Arménien va disparaître. Nous demandons que l’Etat respecte l’héritage qu’il a reçu et permette la réouverture du Musée Arménien de France. Des salles d’exposition très convoitées… En août 2011, projetant des travaux dans l’immeuble parisien qu’il occupe, le Ministère de la Culture demande au Musée Arménien de France de déplacer temporairement ses collections, tout en lui assurant un retour à l’identique dans ses salles à l’issue des travaux, en mai 2012. Mais une fois les travaux terminés, le Musée Arménien se voit interdire son retour, le Ministère de la Culture refusant de libérer les salles qui servent désormais de débarras. Le musée se lance alors dans un véritable combat, alerte tous les services de l’Etat, demande au Ministère le respect de ses engagements, mais aucune réponse n’est apportée. Plus inquiétant, début 2014, les serrures de l’immeuble parisien sont soudainement changées : l’accès au Musée Arménien est donc maintenant totalement impossible, et nul ne sait ce qu’il est advenu d’une partie de ses collections restées à l’intérieur de l’immeuble. Le Musée Arménien de France, témoin du parcours d’un Peuple. Ce témoignage culturel unique, illustrant 3 000 ans d’Histoire, et regroupant près de 1 200 œuvres, certaines transmises au péril de leur vie par les survivants du génocide, va s'éteindre. Aujourd'hui, cet héritage culturel va disparaître. L’Etat en est le fossoyeur silencieux, alors même qu’il s’apprête à commémorer en 2015, le centenaire du génocide arménien. Monsieur Hollande, Madame Pellerin, au nom de l’Histoire, au nom de la Culture, au nom du respect du legs que la France a reçu et accepté, permettez la réouverture du Musée Arménien de France. Comité de soutien au Musée Arménien de France Pour la pétition cliquez sur https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-muséearménien-de-france http://www.le-maf.com Facebook : https://www.facebook.com/ArmenianMuseumOfFrance Twitter : Armenian Museum (@Musarmen) | Twitter https://twitter.com/Musarmen https://www.change.org/p/fleur-pellerin-sauvez-le-mus%C3%A9earm%C3%A9nien-de-france http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85946 Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet "Resident Forever" Agenda - Film sur l'Arménie : Crowdfunding pour aider le projet "Resident Forever" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par crowdfunding. Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident Forever. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses» décrites sur le site touscoprod). €2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget. touscoprod Lyang Kim aborde le travail de finition de son film Resident Forever dédié à l'Arménie. Lyang est documentariste, elle se consacre à la question de la frontière (conflictuelle) et de la vie (souvent heureuse) dans de telles régions. Lyang Kim cherche à financer une partie de la postproduction (mixage et étalonnage) par crowdfunding. Son premier long métrage, Dream House by the Border (2013, à la frontière des deux Corées) a été sélectionné au festival de Busan, au FIFE à Paris et montré dans plusieurs autres festivals. Elle a été attirée par l’Arménie pour des raisons évidentes : un petit pays, chargé d’histoire, aux frontières difficiles. Elle y a passé au total 3 mois entre 2013 et 2014, et est revenue avec un matériel splendide, d’où elle tire un long métrage actuellement en phase finale de montage, Resident Forever. Comme il arrive parfois en cinéma, elle rencontre des problèmes de production. Grâce entre autres à l'aide généreuse de certains, plus des deux tiers de la somme nécessaire sont déjà assurés, mais la campagne se termine dans 12 jours, et si le plancher fixé n'est pas atteint, les sommes versées seront remboursées. Voici donc un appel à contribution ; quel qu'en soit le montant, elle vous vaudra la reconnaissance de Lyang Kim (et les «récompenses» décrites sur le site touscoprod). €2,970 ont déjà été levés sur les €4,000 minimum pour boucler le budget. Vous trouverez les détails du financement participatif à cette adresse : http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentfore ver Si vous ne pouvez pas ou ne souhaitez pas contribuer financièrement, peut-être pouvez-vous transmettre cette information autour de vous, ce qui est aussi une aide appréciable. http://www.touscoprod.com/en/project/produce?cleanname=residentfore ver http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87423 Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide Agenda - Paris : Commémoration du Centenaire du génocide Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le programme des événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu à Paris. Nota CVAN : Le dernier programme mis en ligne par le CCAFMission 2015 sur son site date du 22/01/2015 (!) et est à télécharger ICI. En l'absence de toute information réactualisée, les informations réunies ci-dessous sont celles glanées par le Collectif VAN ou communiquées par les institutions françaises et par les associations arméniennes que Mission 2015 était supposée fédérer. Du 3 avril au 30 septembre : Exposition au Mémorial de la Shoah « le génocide des Arméniens en 1915 : Stigmatiser, exclure, détruire » (Claire Mouradian- Yves Ternon -Haroutioun Kevorkian) Mini-site dédié à cette exposition : Le génocide de l'Empire ottoman Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406 -------------------------------Du mercredi 29 avril au samedi 4 juillet 2015 Arménie 1915, Centenaire du génocide Hôtel de ville de Paris / Salle des Prévots Place de l’Hôtel de ville 75004 Paris Entrée libre Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86796 -----------------------------19 Juin 2015 : Colloque « Justice et réparations pour le peuple arménien » à l’Assemblée Nationale (CDCA) en présence du Catholicos de Cilicie Aram 1er ------------------------------Septembre ou novembre 2015 : Hommage militaire aux généraux français cérémonies aux Invalides (ANACRA / CCAF) en présence du Ministre des Anciens Combattants -------------------------------22-25 octobre : 100 œuvres pour 100 ans - vente exceptionnelle d’œuvre unique au profit de l’association Aram (Galerie Sobering - FIAC) -----------------------------24 octobre : Théâtre « le patient de l’hôpital de Villejuif » au théâtre Montmartre Galabru par l’AFTAF TÉLÉCHARGER : Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-12-15-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87505 Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide arménien Agenda - Lyon commémore le centenaire du génocide Arménien Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015, année de recueillement et de mémoire du génocide des Arméniens qui a fait plus d’un million et demi de victimes. 100 ans après cette tragédie, la Ville de Lyon se souvient et se mobilise à travers ses institutions et ses partenaires, pour offrir une déclinaison d’événements : colloques, expositions, concerts… dans des lieux emblématiques de la ville : Place Bellecour, Auditorium, Bibliothèque municipale, Fondation Bullukian, Institut Lumière, Halle Tony Garnier, galeries d’art… Lyon.fr Tour d’horizon des manifestations soutenues par la Ville… CONFÉRENCE / DÉBAT Il y a cent ans : le génocide arménien - Le jeudi 4 juin de 18h30 à 20h30 - bibliothèque de la Part-Dieu Alors que l’exposition " Alep 1915...Témoignages" , organisée par la Bibliothèque municipale de Lyon en partenariat avec la Fondation Bullukian et le Centre National de la Mémoire Arménienne, s’achève, c’est maintenant à un temps de réflexion et d’échange sur le génocide arménien, le génocide assyro chaldéen, auquel nous vous convions. Nous le ferons , à partir de l’ouvrage « Comprendre le génocide arménien. 1915 à nos jours », d’Hamit Bozarslan, Raymond H. Kévorkian, Vincent Duclert, aux éditions de la Découverte. Au printemps 1915, la population arménienne ottomane est victime d’un génocide – arrestations massives, déportations et massacres – soigneusement planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le comité Union et Progrès : 1,3 million de victimes. Le XXe siècle des génocides a débuté. Nous avons demandé à Hamit Bozarslan de nous éclairer sur la chronologie des massacres et des déportations, de les interpréter à partir de l'histoire de l'Empire ottoman et dans le contexte de la Première Guerre mondiale mais aussi de nous aider à saisir ses enjeux actuels. Nous évoquerons aussi avec Joseph Yacoub, auteur du livre « Qui s’en souviendra ? 1915 : le génocide assyro-chaldéo-syriaque", aux éditions du Cerf, le génocide assyro-chaldéo-syriaque, ce génocide oublié qui a eu lieu sous l’Empire ottoman dans les mêmes conditions et presque sur les mêmes lieux que celui de leurs frères et soeurs arméniens et dans un dessein analogue qui visait l’extermination. Enfin, Pinar Selek, à partir de son dernier livre : « Parce qu'ils sont arméniens » (Ed.Liana Levi), nous amènera à réfléchir sur les traces toujours présentes du génocide, sur les projets de justice pour les communautés victimes.. En savoir plus ICI. http://www.bmlyon.fr/spip.php?page=agenda_date_id&source=326&date_id=1803 ***** EXPOSITIONS "Le cri du silence" Antoine Agoudjian. Galerie le Bleu du Ciel. Du 3 avril au 13 juin. Depuis près de 30 ans, le photographe Antoine Agoudjian, s’attache à faire vivre la mémoire des Arméniens. Lui qui est né en France et appartient à la troisième génération de la diaspora propose une vision qui associe une introspection artistique à un témoignage vivant et pionnier sur la cause arménienne. Il est le seul photographe à avoir exposé dans une galerie d’art en Turquie sur le thème de la mémoire du peuple arménien. ***** Conférence internationale : "Rôle du facteur religieux dans le processus génocidaire". Université Lyon II (grand amphithéâtre), le 20 Juin. Sous la direction de Jean-Pierre Mahé et présidée par le Dr Yves Ternon, historien spécialiste des crimes contre l’humanité. En partenariat avec le CCAF MISSION 2015 et le conseil scientifique international. ***** Du 24 mars au 20 juin, à Lyon Mémoire et justice Conférence http://www.lyon.fr/actualite/solidarite/memoire-et-justice-lyon-commemorele-centenaire-du-genocide-armenien.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86575 Agenda - L’Arménie pays à l’honneur du Midem 2015 Agenda - L’Arménie pays à l’honneur du Midem 2015 - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cette année l’Arménie est le Pays à l’Honneur du Midem, l’événement international leader dédié au nouvel écosystème de la musique. L’Arménie a officiellement déclaré 2015 l’Année de la Culture arménienne et organise de nombreux événements pour célébrer la richesse culturelle du pays. A cette occasion, le Midem, qui se tient à Cannes en juin prochain, met à l’honneur tous les genres musicaux arméniens ainsi que son art, sa mode, sa cuisine et ses traditions. Ce programme dédié “Armenia Country of Honour” est sponsorisé par Tashir Group. La soirée d’ouverture du Midem, organisée avec la délégation arménienne, se déroulera le vendredi 5 juin à l’hôtel Carlton. Publié le 12 mai 2015 Midem 5 au 8 Juin 2015 Palais des Festivals, Cannes, France L’Arménie pays à l’honneur du Midem 2015 Le Midem célèbre l'année de la culture arménienne Paris, le 18 mars 2015 – Cette année l’Arménie est le Pays à l’Honneur du Midem, l’événement international leader dédié au nouvel écosystème de la musique. L’Arménie a officiellement déclaré 2015 l’Année de la Culture arménienne et organise de nombreux événements pour célébrer la richesse culturelle du pays. A cette occasion, le Midem, qui se tient à Cannes en juin prochain, met à l’honneur tous les genres musicaux arméniens ainsi que son art, sa mode, sa cuisine et ses traditions. Ce programme dédié “Armenia Country of Honour” est sponsorisé par Tashir Group. Située à la croisée de l’Asie Occidentale et de l’Europe du Sud-Est, l’Arménie compte seulement 3 millions d’habitants mais le nombre de ses ressortissants à travers le monde est immense. L’Arménie est le berceau de nombreux talents musicaux dont le légendaire Charles Aznavour, le groupe rock aux 40 millions d’albums vendus à travers le monde et nommé aux Grammy Awards, System of a Down ; le compositeur récompensé aux Oscars Michel Legrand ; le compositeur classique Michel Petrossian et le pianiste prodige Tigran Hamasyan connu pour ses collaborations avec Herbie Hancock ainsi que pour ses nombreuses prestations en festivals. Forte de ces succès, l’Arménie bénéficiera des formidables opportunités du Midem pour nouer de nouveaux contacts internationaux et l’aider dans le développement de son industrie musicale. La soirée d’ouverture du Midem, organisée avec la délégation arménienne, se déroulera le vendredi 5 juin à l’hôtel Carlton. Plusieurs artistes de genres différents, du pop-rock au jazz, seront accueillis : l’ensemble jazz Katuner, l’Acoustic Colors Quartet, et Miqayel Voskanyan & friends, un groupe qui revisite les instruments traditionnels arméniens. Egalement présents le groupe rock Dorians qui a représenté l’Arménie au concours de l’Eurovision 2013 avec le titre « Lonely Planet » co-écrit par Tony Iommi (Black Sabbath) ; et Ambassador, un orchestre traditionnel dirigé par le célèbre violoniste Varazdad Khachumyan, qui se produira avec DJ Beatman. Parmi les autres artistes arméniens qui joueront au Midem, on compte également The State Youth Orchestra of Armenia, créé et dirigé par Sergey Smbatyan, diplômé du Conservatoire Tchaikovsky de Moscou, et qui a travaillé avec l’Orchestre Philarmonique et Symphonique de Londres. Le violoncelliste de renom Narek Hakhnazaryan, lauréat du Concours International Tchaikovsky et qui a travaillé avec les plus grands orchestres sera également au programme de la grande soirée classique du dimanche 7 juin en auditorium Debussy. Le 6 juin , la chorale éclectique Hover State Chamber Choir, qui marie le chant traditionnel à la musique expérimentale, se produira à l’Eglise Unie de Cannes. Le dimanche 7 juin , l’Armenian State Jazz Big Band se produira à l’hôtel Carlton. A l’occasion du 80ème anniversaire de sa mort, le Midem rendra également hommage au compositeur arménien Komitas (1869-1935) à qui l’on attribue la paternité de la musique classique arménienne actuelle. Cette commémoration se déroulera le samedi 6 juin à hôtel Carlton lors du dîner VIP du Midem. Un chef arménien de renom officiera pour l’évènement dans les cuisines du Carlton et concoctera spécialement un menu gastronomique traditionnel. Par ailleurs, deux immenses toiles de l’artiste peintre arménien Tigran Tsitoghdzyan, réalisées spécialement pour le Midem, seront exposées à l’hôtel Carlton, tout comme les robes uniques aux motifs arméniens anciens du créateur de mode Vahan Khachatryan. Une importante délégation politique présidée par le ministre de la culture, Hasmik Poghosvan, représentera l’Arménie. Elle sera entourée de nombreux créateurs et artistes arméniens qui présenteront leurs œuvres. « C’est un grand honneur pour notre pays d’avoir été désigné Pays à l’Honneur du Midem » commente Hasmik Poghosvan. « Un tel honneur engendre une grande responsabilité. L’Arménie représentera ici à la fois un passé riche de traditions mais apportera également ce qu’elle fait de mieux en matière d’innovations ». « 2015 est une année particulière pour l’Arménie. Durant ces dernières décennies ce pays a été le berceau d’une multitude de talents dans tous les domaines ; des talents issus d’Arménie ou de l’importante diaspora arménienne à travers le monde » conclut Bruno Crolot, Directeur des Marchés Musique de Reed MIDEM. « Un événement d’envergure internationale tel que le Midem sera le lieu idéal pour présenter les plus grands artistes arméniens ». ------------------- A propos du Midem – le Midem est l’événement annuel international b2b dédié au nouvel écosystème de la musique, avec un marché, des conférences, des compétitions, du networking et des concerts live. C’est le lieu où les créateurs de musique, les technologies de pointe, les marques et les artistes se retrouvent pour enrichir la passion qui lie les gens à la musique, transformer les formes d’engagement de l’audience et créer de nouvelles relations d’affaires. http://pressroom.midem.com/press-release-fr/larmenie-pays-a-lhonneur-dumidem-2015-0318-4334 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=89029 Agenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine Agoudjian Agenda - France/Expositions : Le cri du silence d'Antoine Agoudjian Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l'occasion du centenaire du génocide arménien, le photographe Antoine Agoudjian publie chez Flammarion un livre dédié à la mémoire de l'Arménie. "Le cri du silence - Traces d'une mémoire arménienne", avec une préface de Simon Abkarian. Antoine Agoudjian exposera ses photos dans plusieurs villes de France. Exposition Du 11 mai au 7 juin Le centre d’art, Espace Chabrillan, Montélimar Le cri du silence, Antoine Agoudjian Il y a 27 ans, Antoine Agoudjian, petit-fils de rescapés du génocide de 1915, s’est lancé à la recherche des lieux imprégnés de l’histoire de son peuple. Après l’Arménie et le Caucase, il poursuit son travail sur la mémoire à Jerusalem, au Liban, en Syrie, en Turquie, en Irak, en Iran. Par la puissance esthétique de ses photographies comme par l’intégrité de sa démarche, Antoine Agoudjian se pose en témoin, questionne et transmet un message d’espoir, celui de la puissance indomptable de l’esprit humain. Organisé par l’association Mémoires et cultures Arménienne Montélimar Du 12 mai au 7 juin 2015 au Centre d’art Espace Chabrillan « Le cri du silence » Antoine Agoudjian 127, rue Pierre-Julien 26200 Montélimar ladrome.fr : Centenaire du génocide des arméniens http://bibliotheque.bordeaux.fr/in/faces/details.xhtml?id=885174d7-f3434b4d-a805-c07104c35b57&jscheck=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86647 Agenda - Belgique : Calendrier des événements de juin 2015 Agenda - Belgique : Calendrier des événements de juin 2015 Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente le calendrier des événements du mois de juin 2015 qui auront lieu en Belgique à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens. Publié le 19 mai 2015 ------------------------Vendredi 5 juin à 20h CINEMA – PROJECTION The Cut de Fatih Akin Cinéma le Parc Rue Paul-Joseph Carpay 22, 4020 Liège-Droixhe -----------------------------Lundi 8 juin 2015 CONCERT The Gurdjieff Folk Instruments Ensemble Music of the Armenian composer Komitas BOZAR - Studio Rue Ravenstein 23, 1000 Bruxelles Réservation : www.bozar.be -------------------------- Samedi 13 juin 2015 à 19h30 DANSE Les solistes du Ballet Royal de Flandre & Haiq Danse Embodiment… l’inoubliable avril 1915… Cirque Royal Rue de l'Enseignement 81, 1000 Bruxelles Lire plus Réservations: www.cirque-royal.org , www.ticketmaster.be ----------------------Et encore … jusqu’au 24 septembre 2015 EXPOSITION Marie Zolamian - Ne pas confondre la réalité des images Ancien Hôtel de Ville de Chênée 1, Place Joseph Willem 4032 Liège -----------------------jusqu’au 9 octobre 2015 EXPOSITION ITINERANTE Le génocide des Arméniens du 23 septembre au 9 octobre 2015 aux Territoires de la Mémoire Place Xavier Neujean 22 à 4000 Liège - 04/232 70 60 - www.territoiresmemoire.be Organisé par le Centre pour l’éducation à la citoyenneté du CCLJ « La haine, je dis NON ! » et la Cellule de coordination pédagogique Démocratie ou barbarie (Dob) de la Fédération Wallonie-Bruxelles avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88616 Agenda - Projections : "Arménie 2015, mémoire d'un peuple" Agenda - Projections : "Arménie 2015, mémoire d'un peuple" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Du 5 au 8 juin la Cinémathèque française avec le cycle Arménie 2015, mémoire d'un peuple entend s'associer à cette commémoration. Car l'Arménie c'est aussi de la pellicule. Pour ce peuple, dont la majorité est aujourd'hui disséminée à travers le monde, le cinéma est devenu essentiel : c'est sa mémoire... Cinémathèque française Arménie 2015, mémoire d'un peuple Du 5 au 8 juin 2015 En 2015, l'humanité commémore les cent ans du génocide des Arméniens toujours nié par la Turquie. Du 5 au 8 juin la Cinémathèque française avec le cycle Arménie 2015, mémoire d'un peuple entend s'associer à cette commémoration. Car l'Arménie c'est aussi de la pellicule. Pour ce peuple, dont la majorité est aujourd'hui disséminée à travers le monde, le cinéma est devenu essentiel : c'est sa mémoire... Les projections Arménie 1900 / Nahapet Vendredi 5 Juin 2015 - 21h30 - SALLE GEORGES FRANJU - 35mm *** Chienne d'histoire / Sans retour possible Dimanche 7 Juin 2015 - 21h00 - SALLE GEORGES FRANJU *** Hommage à Artavazd Pelechian Lundi 8 Juin 2015 - 20h30 - SALLE JEAN EPSTEIN - 35mm *** Le Jardin de Khorkom / Dis-moi pourquoi tu danses... Samedi 6 Juin 2015 - 21h00 - SALLE GEORGES FRANJU *** Pepo - Amo Bek-Nazaryan Dimanche 7 Juin 2015 - 19h00 - SALLE GEORGES FRANJU - VOSTF 35mm *** Sayat nova - Couleur de la grenade - Serguei Paradjanov Samedi 6 Juin 2015 - 19h00 - SALLE GEORGES FRANJU - VOSTF - DCP http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fichecycle/armenie-2015-memoire-peuple,631.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88583 Agenda - Clamart/9 juin : Conférence-débat "Les revendications arménienne à la lumière des évolutions de la société turque" Agenda - Clamart/9 juin : Conférence-débat "Les revendications arménienne à la lumière des évolutions de la société turque" Collectif VAN - www.collectifvan.org - La FRA Nor Seround d'Issy les Moulineaux/Clamart vous présente sa conférence-débat "Les revendications arméniennes à la lumière des évolutions de la société turque" avec comme intervenant Yeriché Gorizian et Pinar Selek. La conférence aura lieu le mardi 9 juin 2015 à 20h30 à la Maison des Associations de Clamart (13 bis rue de Bièvres. 92140 Clamart). Pinar Selek.fr Conférence-débat "Les revendications arménienne à la lumière des évolutions de la société turque" Mardi 9 juin 2015 à 20h30 La FRA Nor Seround d'Issy les Moulineaux/Clamart vous présente sa conférence-débat "Les revendications arméniennes à la lumière des évolutions de la société turque" avec comme intervenant Yeriché Gorizian et Pinar Selek. La conférence aura lieu le mardi 9 juin 2015 à 20h30 à la Maison des Associations de Clamart. Adresse : 13 bis rue de Bièvres, 92140 Clamart http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88847 ------------------------------------------------------------------------------------ Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens Agenda - Musée d'Histoire de Marseille : 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens - Collectif VAN www.collectifvan.org – Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens", une exposition - coproduite par la Mairie de Marseille, l'Association ARAM et le Musée d'Histoire de Marseille - se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille, dans le cadre des commémorations autour du Centenaire du génocide des Arméniens de 1915. Intitulée "100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens", cette exposition est une coproduction Mairie de Marseille / Association ARAM / Musée d'Histoire de Marseille réalisée dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide des Arméniens de 1915. Elle se tiendra du 20 mars au 27 septembre 2015 au Musée d'Histoire de Marseille. Marseille a connu au début des années 1920 une arrivée massive de rescapés arméniens. D'abord hébergés dans des camps de transit, ils vont peu à peu se reconstruire et s'intégrer en s'appuyant sur une solidarité communautaire très forte, au travers d'associations notamment. L'exposition mettra en avant 100 portraits de survivants, photographiés à leur arrivée à Marseille entre 1922 et 1926 et suivra le parcours spécifique de trois d'entre eux, depuis l'arrachement à la terre natale jusqu'à l'obtention d'un statut de résident étranger. Conférence programmée dans le cadre des mardis de l’Histoire, rendez-vous bimensuels à l’auditorium du musée d’Histoire de Marseille en partenariat avec l'association ARAM dans le cadre de l'exposition « 100 portraits de l'exil, la quête d'identité des réfugiés arméniens », du 19 mars au 27 septembre 2015. http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86617 Agenda - Paris : Concert "Légende d'Arménie" Agenda - Agenda - Paris : Concert "Légende d'Arménie" - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Jeudi 05 Juin 2014 à 20:00 à l'Opéra Comique. Patrie d'origine de nombreux compositeurs et interprètes de notre temps, l'Arménie a fait fructifier sa position de carrefour entre les musiques occidentales et plusieurs traditions populaires fortes. Aujourd'hui comme hier, la musique est facteur à la fois d’identité et d’ouverture sur le monde. Opéra Comique Jeudi 05 Juin 2014 - 20:00 Lieu: Salle Favart Tarif : 45, 35, 25, 17, 10, 6€ Sergueï Prokofiev, Symphonie classique Aram Khatchatourian, Mascarade Suite Garbis Aprikian, Naissance de David de Sassoun Naïra Abrahamyan, soprano Stella Grigorian, mezzo Wiard Witholt, baryton Maîtrise des Hauts-de-Seine Chœur et orchestre Gulbenkian Alain Altinoglu, direction Avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian Durée du spectacle : 2h20 avec un entracte inclus Concert diffusé à partir du 6 juin 2014 sur Culturebox Opéra Comique 1 place Boieldieu - 75002 Paris TÉLÉCHARGER : Le Programme http://www.collectifvan.org/pdf/11-11-36-6-05-15.pdf http://www.opera-comique.com/fr/saisons/saison-2013-2014/juin/legendearmenie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88344 Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire du génocide arménien Agenda - Ile-de-France et Région Nord : Commémoration du Centenaire du génocide arménien - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose le programme des événements commémoratifs marquant le centième anniversaire du génocide arménien qui auront lieu en Ile-de-France et Région Nord. Commémoration du Centenaire du génocide en Ile-de-France et Région Nord Antony Artistes arméniens : 9 juin 26 juin Musique avec ensemble Navasart : 21 juin Conservatoire d’Antony Chorale CFAA et Chorale Koghtan : 28 novembre, organisé par le Club Franco Arménien d’Antony et la mairie ***** Issy les Moulineaux Timbre spécifique de la Mairie Exposition de sanguines sur le génocide, de Dir Vahaken - A partir de : mardi 21 avril 2015 13:00 Génocide arménien 100 ans de mémoire 100 ans de négation Médiathèque centre-ville 33, rue du Gouverneur Général Eboué. Entrée libre. Exposition « Edgard Chahine : un regard arménien (22 avril 19 juin à l'Hotel de Ville) ***** Meudon Spectacle à définir (Ballet EGAYAN ou troupe de danse Ararat) à l’espace culturel Robert-Doisneau (automne 2015) ***** Livry Gargan Cycle de films et documentaires avec débats au cinéma Montand (de février à mai) Salon du livre arménien (28 et 29 novembre) ***** TÉLÉCHARGER : Commémoration du Centenaire du génocide arménien : Le programme http://www.collectifvan.org/pdf/03-58-18-7-04-15.pdf http://www.armenews.com/article.php3?id_article=108814 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87056 Agenda - Le mois de juin à la Péniche Anako Agenda - Le mois de juin à la Péniche Anako - Collectif VAN www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente le programme des événements culturels qui auront lieu en juin 2015 à la Péniche Anako, Paris, Bassin de la Vilette, Face au 61, quai de la Seine. Péniche Anako ----------------------------Diaspo'arts "Walking in the Rain with Komitas" Expo du 10 au 28 juin, pendant les spectacles et sur rendez-vous. le mercredi 10 juin 2015 à 19 h 30 Vernissage de l'exposition entrée libre Avec les artistes: Amalie GALSTYAN (peinture) Sharis GARABEDIAN (photo) Levon VARDANYAN (peinture) Lisette DEKERMENDJIAN (peinture) Dibasar APARTIAN (peinture) Vatché DEMIRDJIAN (peinture) Christine AGOPIAN (peinture) Marc-Aram HAIRABEDIAN (peinture) CYB (peinture) Florent KOLANDJIAN+ Vatché D., (vidéo, 4mn) Jean Claude DESRUELLE+ Vatché D. (vidéo, 4mn) En savoir plus ----------------------------1915 – 2015 L’Europe et la « Question arménienne » le dimanche 14 juin 2015 à 16 h 00 rencontre-débat Avril 1915 : alors que la 1° Guerre Mondiale fait rage, les dirigeants de l’Empire Ottoman déclenchent l’élimination programmée du peuple arménien. Epilogue cataclysmique de la «question arménienne», cette action se traduira au bout de deux ans par l’assassinat ou l’exode de plus d’un million et demi de personnes, et la quasi disparition d’une culture pluri-millénaire. Comment un tel projet a-t-il pu être conçu et mené à bien? Dans quel contexte historique ? Pourquoi les grandes nations européennes ne l’ont-elles pas empêché ? Quelles en ont été les suites, quels sont les dédoublements actuels de cette « question arménienne » toujours vivante ? A l’occasion du centenaire 1915-2015, nous vous proposons de venir écouter et débattre, avec des intervenants spécialistes reconnus du sujet, sur la Péniche Anako, le 14 juin prochain à 16:00 : Kégham Kévonian, historien, président d’UIOTC (Union Internationale des Organisations Terre et Culture) Dickran Kouymdjian, historien, Université de Fresno, USA Gaidz Minassian, journaliste, Le Monde Vincent Duclert, historien, Inspection générale de l’Education Nationale (sous réserve) Modérateur : Jean-Baptiste Bouvier En savoir plus ----------------------------Collectif Medz Bazar le mardi 23 juin 2015 à 20 h 00 Concert Des Balkans à l’Anatolie, du Caucase au Moyen-Orient, le collectif (ré)interprète musiques traditionnelles et joue ses propres compositions originales ! En savoir plus ----------------------------Péniche Anako Bassin de la Villette face au 61, quai de la Seine 75019 PARIS Métro Riquet, Stalingrad ou Jaurès http://penicheanako.org/agenda/2015-06 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88653 Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide Agenda - Hôtel de Ville de Paris : Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du 29 avril au 4 juillet 2015, l'Hôtel de Ville de Paris commémore le centenaire du génocide qui a touché les Arméniens de l'Empire ottoman, avec une exposition de plus de 350 photos et 150 objets qui font revivre ce tournant historique, cette transition tragique vers un monde de violence. Paris.fr Exposition Arménie 1915, centenaire du génocide Informations pratiques : Date: Du 29 avril au 4 juillet 2015 Lieu : Hôtel de Ville - Salle Saint-Jean Place de l'Hôtel de ville 75004 Paris 4 Ligne 1,11: Hôtel de Ville (137m) Ligne 4: Cité (302m) 7 place de l’Hôtel de ville - 75004 Paris (94m) 3 rue Lobau - 75004 Paris (169m) Horaires : 10h-19h lundi-samedi Entrée libre Organisée à l’occasion du centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences. LES VIOLENCES DE MASSE PERPÉTRÉES CONTRE LES ARMÉNIENS OTTOMANS EN 1915-1916 PAR LE RÉGIME JEUNE-TURC ONT INAUGURÉ « LE SIÈCLE DES GÉNOCIDES », LE XXE SIÈCLE, CELUI DES DEUX GUERRES MONDIALES ET DES IDÉOLOGIES TOTALITAIRES. Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en oeuvre son programme génocidaire. Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences. Au tournant du XXe siècle, les Arméniens sont principalement concentrés dans les six provinces orientales de l’Empire ottoman, leur terroir ancestral, ainsi qu’à Constantinople et dans les principales villes d’Anatolie. C’est ce monde vivant qui va subir des massacres dès 1895, puis en Cilicie en 1909, avant d’être définitivement éradiqué en 1915. De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. L’efficacité de son programme génocidaire a largement été déterminée par l’association de l’État-parti avec les notables locaux, les cadres religieux et les chefs tribaux. Le génocide s’est opéré en plusieurs phases : l’élimination des conscrits ; l ’élimination des élites ; l’élimination des autres hommes adultes ; la déportation des femmes et des enfants entre mai et septembre 1915 ; l’internement des survivants dans des camps de concentration du désert syrien, fermés à l’automne 1916. À la fin de la guerre, des refuges pour femmes et des orphelinats dispersés au Proche-Orient assurent la réhabilitation des rescapés qui constitueront la base de la diaspora en formation dans les années 1920, trouvant en France, et notamment à Paris, un de ses points d’ancrage. Entre 1922 et 1927, 58 000 réfugiés débarquent à Marseille, transitent par des camps de fortune, puis s’installent en ville ou remontent la vallée du Rhône. La région parisienne capte une partie de ces réfugiés qui s’établissent dans la petite couronne, à Alfortville, Issy-les-Moulineaux, Arnouville et, à Paris, dans les quartiers de Belleville et de Cadet. http://quefaire.paris.fr/fiche/107676_armenie_1915_centenaire_du_genocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86796 Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien Agenda - Issy : Exposition Edgar Chahine, Un regard arménien Collectif VAN - www.collectifvan.org - Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015, l'espace Boullée de l’Hôtel de Ville d'Issy-lesMoulineaux présentera une exposition intitulée "Edgar Chahine : Un regard arménien". Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses œuvres sur papier replongera les visiteurs au cœur de la « Belle Époque » aux multiples facettes. Du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin 2015 Edgar Chahine : Un regard arménien Espace Boullée Hôtel de Ville 62, rue du général Leclerc 92130 Issy-les-Moulineaux Métro : Mairie d'Issy PORTRAITS Edgar Chahine : Un regard arménien Edgar Chahine (1874-1947), Arménien de Paris, fut le peintre et le graveur des types humains, de la femme, de l’élégance parisienne et des visages secrets de Venise. Une sélection de ses oeuvres sur papier nous replonge au coeur de la « Belle Époque » aux multiples facettes. EXPOSITION : du mercredi 22 avril au vendredi 19 juin, espace Boullée de l’Hôtel de Ville Il disait : « Je suis rebelle à la scène composée et artificielle… Je ne fais que le portrait ». Arrivé à Paris à l’âge de vingt ans après une enfance à Constantinople et des études d’art à Venise, Edgar Chahine devient rapidement un graveur virtuose et connaît de son vivant un grand succès, relayé avec enthousiasme par la critique. Naturalisé français en 1924, il entretient une longue amitié avec Anatole France, l’intellectuel Archag Tchobanian et la diaspora artistique arménienne. L’exposition offre un parcours à travers son oeuvre gravé mais présente également des dessins, pastels et peintures rarement montrés. « Élève de la rue », Chahine se consacre aux visions d’un Paris en pleine transformation, où des tombereaux charrient la terre sous le fouet des cochets et où des saltimbanques, lutteurs et danseuses de corde égayent les fortifs. Sous sa pointe, les contrastes de noir et de blanc, les effets de lumière rendent à merveille le monde du théâtre, de la nuit parisienne, du caf’-conc’ et des élégantes alanguies. De quelques traits, il croque des visages arméniens. Il fait aussi le portrait de Venise et de ses habitants, grave et dessine des paysages de Normandie ou du Croisic. Ces oeuvres sont pour lui l’occasion d’utiliser toutes les ressources du papier ancien, souvent teinté, et des encrages sur la plaque. L’exposition s’achève sur un hymne à la beauté féminine (souvent celle de sa femme, Simone), saisie sur le vif, entrant dans son lit ou à sa toilette. La couleur et la délicatesse du pastel et de la tempera dévoilent un aspect moins connu de cet artiste, unanimement célébré comme graveur, qui se révèle aussi un peintre sensible et accompli. TÉLÉCHARGER : CRI - L’annonce de l'expositionhttp://www.collectifvan.org/pdf/09-45-318-03-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86407 Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations commémoratives dans les églises Agenda - Suisse/Génocide arménien : Manifestations commémoratives dans les églises - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN diffuse ici la liste des événements commémorant le centenaire du génocide arménien qui auront lieu dans les églises de Suisse du 24 avril au 7 juin. Manifestations 6 juin, 17h-17h45 - Concert de chants arméniens Suivi à 18h d’un culte protestant avec communion, en prière pour le Moyen Orient. Eglise Saint-François, Lausanne Adresse : 1003 Lausanne (VD) - Suisse ***** 7 juin, 18h - Grande célébration oecuménique Avec des représentants des Eglises arméniennes, syriaques et des Eglises membres de la CECCV. Personnalité invitée : Charles Aznavour, ambassadeur d’Arménie en Suisse. Cathédrale de Lausanne Adresse : Place de la Cathédrale, 1005 Lausanne, Switzerland http://www.agck.ch/fr/accueil/312-declaration-de-la-communaute-detravail-des-eglises-chretiennes-en-suisse-pour-le-100e-anniversaire-dugenocide-des-armeniens-le-24-avril-2015 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87675 Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen Agenda - Sarcelles : Commémorations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans ont passé et la ville de Sarcelles s’apprête à commémorer à partir du 10 avril 2015 le premier génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyrochaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915 en Turquie, par les autorités ottomanes. Le Collectif VAN vous propose le programme des manifestations du centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen qui auront lieu à Sarcelles durant toute l'année 2015. Sarcelles.fr ***** Madame, Monsieur, Cent ans ont passé et Sarcelles s’apprête à commémorer le premier génocide du 20e siècle. Celui des Arméniens, des Assyro-chaldéens, des deux millions de victimes exterminées en 1915. Commémorer, c’est se souvenir du destin tragique de ces innocents assassinés, de leur parcours, de leur courage. Une série d’événements, dont vous trouverez le détail dans ces pages, vise à faire vivre leur mémoire, en images, en paroles ou en musique. Sarcelles a pu, grâce à la mobilisation du tissu associatif et des diasporas respectives que je veux remercier, proposer une programmation riche et mettant en avant, l’art et la créativité de ces populations millénaires d’Asie mineure. C’est donc avec fierté que je vous invite à vous joindre à l’ensemble de ces manifestations. Commémorer, c’est aussi honorer la résistance des disparus, c’est offrir un deuil digne aux familles de descendants. Dans ce sens — car je suis convaincu que la mémoire est plus forte lorsqu’elle ne se divise pas — une cérémonie unique aura lieu le 25 avril pour les Arméniens et les Assyrochaldéens, une première à Sarcelles. Commémorer, c’est enfin refuser la fatalité. Fatalité d’une reconnaissance du terme « génocide » qui tarde à être pleinement et totalement assumée. Fatalité d’une Histoire qui recommence ; sur la même terre, celle des premiers hommes de Mésopotamie ; contre les mêmes cibles, les Chrétiens d’Orient, arméniens ou assyro-chaldéens ; avec la même volonté d’exterminer et dans la même indifférence. François Pupponi Député du Val-d’Oise Maire de Sarcelles ***** 1915-2015 : cultiver notre devoir de mémoire Cette année 2015 commémore le centenaire du génocide arménien et assyro-chaldéen perpétré en 1915 sur le territoire ottoman par les autorités ottomanes. Si les massacres de ces minorités avaient commencé bien avant 1915, ils n’avaient pas alors le côté systématique, organisé et orchestré qu’ils prennent à partir d’avril 1915. Dès le 24 avril 1915 et l’élimination de six cents notables arméniens à Constantinople sur ordre du gouvernement des jeunes Turcs, la volonté d’exterminer les Chrétiens ne fait plus de doute. C’est le début du génocide. Une tragédie qui durera plus d’un an ; année où rien ne sera épargné aux populations chrétiennes. Exil, déportation, exécutions, au total ce sont presque deux millions de personnes (arméniennes, assyro-chaldéennes, grecques pontiques) qui périront dans cette purification ethnique aux seuls motifs de leurs origines et de leur religion. Un bilan effroyable qui anéantit deux tiers des Chrétiens d’une terre où ils vivaient depuis deux millénaires. Le monde a alors les yeux rivés sur la Grande Guerre et rares sont les voix qui s’élèvent pour condamner ce premier génocide du 20e siècle : c’est dans l’indifférence générale que l’entreprise visant à l’homogénéisation des peuples d’Asie mineure se met en place dans les déserts de Mésopotamie. Ce n’est que plus tard, grâce à l’effort toujours plus important des descendants, que la vérité s’imposera partiellement. L’histoire et de nombreux pays (dont la France) reconnaissent aujourd’hui la réalité du génocide arménien mais l’extermination des Assyro-chaldéens reste encore méconnue et la Turquie, héritière de l’Empire Ottoman, refuse toujours d’assumer sa responsabilité. Les commémorations du centenaire de cette « grande tragédie » doivent servir à obtenir une reconnaissance pleine et entière des événements de la part de tous les protagonistes. Elles doivent aussi mettre en lumière une page de l’histoire souvent, injustement, occultée. Sarcelles, terre d’asile des Arméniens exilés en 1915 puis des Assyrochaldéens dans les années 80, continue aujourd’hui d’accueillir des Chrétiens d’Orient, chassés d’Irak ou de Syrie. Pour que l’histoire ne se répète pas, les associations et la municipalité ont mis en place un parcours fait de représentations théâtrales et cinématographiques, de conférences, d’expositions pour commémorer les cent ans du génocide. Ces événements ont pu voir le jour grâce à la documentation riche, abondante et précise mise à disposition par les familles des victimes. C’est grâce à elles que tout au long de l’année 2015, Sarcelles va cultiver son devoir de mémoire. Programme entier à découvrir ICI. http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf http://www.sarcelles.fr/media/media352762.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87049 Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes Debout" Agenda - Strasbourg : L'exposition de Bruce Clarke "Les Hommes Debout" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - La Médiathèque André Malraux de Strasbourg présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke du 17 avril au 16 juin 2015. Le vernissage aura lieu le 17 avril 2015 à partir de 18h à la Médiathèque Malraux (1 presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg). Médiathèque-CUS Exposition "Les Hommes Debout" de Bruce Clarke Localisation : Médiathèque Malraux En partenariat avec Histoire & Anthropologie et le Laboratoire Dynamiques Européennes (UMR 7367, CNRS-UDS) Du 17/04/2015 au 13/06/2015 Salle d’exposition : Médiathèque André Malraux 1 presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg 1994, Rwanda, un génocide se déroule dans l’indifférence générale. Entre avril et juillet plus d’un million de personnes seront exterminées parce que leur carte d’identité ou leur faciès les désignaient comme « Tutsi ». 2014, 20 ans plus tard, le plasticien Bruce Clarke et le Collectif pour les Hommes debout rendent hommage à ce million de fois une personne en donnant corps à ces hommes, ces femmes, ces enfants, debout. Ces silhouettes tendent à redonner une présence aux disparus, à restaurer leur individualité, à leur rendre leur dignité. Afin de ne pas devenir amnésique Les Hommes debout sont installés et projetés sur les lieux des massacres au Rwanda en partenariat avec les associations de rescapés et la Commission Nationale de Lutte Contre le Génocide (CNLG), mais aussi dans plusieurs villes de par le monde (Kigali, Paris, Lille, Ivry, Lausanne, Luxembourg, Limoges, Genève, Bègles, Liège, Bruxelles, Strasbourg, Ouidah …). La Médiathèque André Malraux s’associe à la démarche dans cette tentative de réparation symbolique envers les morts à l’usage des vivants. Elle présente une sélection des œuvres originales du projet Les Hommes Debout, ainsi que d’autres œuvres du plasticien Bruce Clarke. Plus d’info : www.uprightmen.org https://www.mediathequescus.fr/AgendaCulturel/portal/Event.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&ID= 4944 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87431 Agenda - Projections du film de Laurence PetitJouvet "La ligne de couleur" Agenda - L’Arménie pays à l’honneur du Midem 2015 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - C'est un film mosaïque constitué de « lettres filmées » mises en cinéma. Onze personnes, hommes et femmes, citoyens français de culture française, perçues comme étant arabes, noires ou asiatiques, s’aventurent dans un récit personnel et singulier. Elles évoquent la complexité de cette expérience intime et sociale : vivre dans la France d’aujourd’hui avec cette différence qui les distingue; croiser régulièrement des regards qui les réduisent à leur « couleur » et aux préjugés qui lui sont liés. Le Collectif VAN publie ici le programme des séances spéciales en présence de la réalisatrice. La ligne de couleur Un film de Laurence Petit-Jouvet – Une coproduction Avril / Arcadi Île-de-France SYNOPSIS Vivre en France lorsqu’on est perçu comme arabe, noir ou asiatique. Des hommes et des femmes, français de culture française, parlent chacun dans une « lettre filmée » de leur expérience singulière, intime et sociale, d’être regardés comme non-blancs et d’avoir à penser à leur « couleur ». https://vimeo.com/128883916 Conçu en écho au film documentaire CORRESPONDANCES, LA LIGNE DE COULEUR est à nouveau un film mosaïque constitué de « lettres filmées » mises en cinéma. Onze personnes, hommes et femmes, citoyens français de culture française, perçues comme étant arabes, noires ou asiatiques, s’aventurent dans un récit personnel et singulier. A travers une « lettre filmée » adressée à une personne de leur choix, réelle ou imaginaire, elles évoquent la complexité de cette expérience intime et sociale : vivre dans la France d’aujourd’hui avec cette différence qui les distingue; croiser régulièrement des regards qui les réduisent à leur « couleur » et aux préjugés qui lui sont liés. Elles ne sont pas victimes, ni accusatrices, ni revendicatives, elles prennent juste le risque pour elles-mêmes d’abord, de libérer cette parole que l’on n’entend jamais, jamais comme cela. LA LIGNE DE COULEUR aborde de façon inédite ces questions brûlantes qui brassent la France (la diversité, la discrimination raciale, le racisme…) en emmenant le spectateur toujours là où il ne s’attend pas. Il permet la rencontre avec des êtres et fait voler en éclat aussi bien les stéréotypes que les « Eux et Nous ». Les scandales autour des attaques racistes contre Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Vincent Placé; les parallèles tracés en France après le drame de Ferguson; les tensions exacerbées par les récents attentats et les bruits de bottes… constituent son hors-champ. C’est enfin un film de cinéma qui, pour chaque « lettre filmée », invente des situations et ose des partis-pris d’écriture, en image, en son et en musique pour révéler par delà les mots. ******* Programme des séances spéciales en présence de la réalisatrice Lundi 8 juin à 20h : BREST/STUDIOS. Mardi 9 juin à 20h : LAVAL/CINEVILLE soirée organisée avec La Ligue de l’Enseignement et le collectif des associations « Unissons nos différences ». Mercredi 10 juin à 20h: NANTES/CONCORDE, soirée organisée en partenariat avec la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) et le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples). Jeudi 11 juin à 20h : ANGERS/400 COUPS. Vendredi 12 juin à 20h : CHATEAUBRIANT/CINE-ATLANTIC . Dimanche 14 juin à 19 h: MARSEILLE/GYPTIS. Mercredi 17 juin à 20 h : A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, PREMIERE suivie d’une rencontre avec Dominique Sopo Président de SOS Racisme. Jeudi 18 juin à 20h : A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, soirée en partenariat avec l’AFIP, projection suivie d’une rencontre avec Carole Da Silva Présidente et fondatrice de l’AFIP (Association pour Favoriser l’Intégration Professionnelle des jeunes diplômés issus de la diversité). Débat autour du film et de la problématique du « plafond de verre ». Vendredi 19 juin à 20 h: A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Maxime Cervulle, auteur de « Dans le blanc des yeux, diversité, racisme et médias ». Débat autour du film et autour du concept de « blanchité ». Samedi 20 juin à 20h: A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Mano Siri, Présidente de la Commission Culture de la LICRA. Dimanche 21 juin: fête de la musique (pas d’invité) Lundi 22 juin à 20h : COMPIEGNE/MAJESTIC soirée organisée avec La ligue des Droits de l’Homme. Mardi 23 juin à 18:30 sur invitation : GRAND AUDITORIUM de l’HÔTEL DE VILLE de PARIS projection suivie d’une rencontre avec Lilian Thuram Président de La Fondation Education contre le racisme, le Professeur Marie Rose Moro Pédopsychiatre chef de service de La Maison Solenn, Maison des Adolescents de Cochin, Hélène Bidard Adjointe à la Maire de Paris chargée de la Lutte contre les Discriminations et les Droits de l’Homme, Sylvain Bourmeau producteur de l’émission « La suite dans les idées » sur France Culture, et Laurence Petit-Jouvet. Les discussions autour du film mettront plus particulièrement l’accent sur la question de l’assignation raciale chez les enfants (enfants non-blancs, enfants de migrants, enfants de couples mixtes, enfants adoptés dans le cadre de l’adoption internationale…) Mercredi 24 juin: (pas d’invité) Jeudi 25 juin à 20 h : A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Louis-Georges Tin Président du CRAN (Le Conseil Représentatif des Associations Noires). Vendredi 26 juin à 20h: A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec la psychanalyste Nadine Gabin et l’auteurecompositrice et interprète Bams. Deux femmes de la parole, présentes dans des films passés de Laurence petit-Jouvet. Samedi 27 juin à 20h: A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Yumi Fujimori comédienne et coauteur de La Ligne de couleur, et Alain Foix romancier et essayiste, dramaturge, metteur en scène et biographe de Toussaint Louverture, Martin Luther King et Che Guevara. Débat autour du film et de la problématique « diversité et représentation sur les scènes de cinéma, de théâtre… ». Dimanche 28 juin à 16:30/17h (horaire à préciser): A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, séance en partenariat avec le collectif « Stop le contrôle au faciès ». Lundi 29 juin à 20h : A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Didier Fassin, auteur de « Les nouvelles frontières de la société française». Mardi 30 juin à 20h : A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Mohamed Mechmache porte-parole du collectif ACLEFEU (né au lendemain des morts de Zyed et Bouna à Clichy-sousBois), Medy Bigaderne élu de Clichy-sous-bois et coauteur de La Ligne de couleur. Mercredi 1 er juillet à 20h: A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Nadia Doghramadjian, VicePrésidente de La Ligue des Droits de l’Homme et Co-déléguée du groupe de travail contre les discriminations à la LDH. Jeudi 2 juillet à 20h: A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Huong Tan Président de Radio Mandarin Europe et cofondateur du Conseil National des Asiatiques de France, RuiWang Président et fondateur de l’Association des Jeunes Chinois de France. Samedi 4 juillet à 20 h: A L’ESPACE SAINT-MICHEL PARIS 5, projection suivie d’une rencontre avec Ali Soumaré élu à la Région Ile-de-France, Medy Bigaderne élu de Clichy-sous-bois et coauteur de La Ligne de couleur. Débat autour du film et de la problématique « diversité et représentation politique ». Lundi 6 juillet: LA ROCHE-SUR-YON/ LE CONCORDE. http://lalignedecouleur.com/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=89083 Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide Arménien Agenda - Marseille : Commémoration des 100 ans du génocide Arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L'année 2015 correspond à un triste anniversaire. C'est celui du génocide arménien qui s'est déroulé il y a 100 ans. Afin de commémorer la mémoire des victimes, plusieurs manifestations seront prévues à Marseille. Frequence-Sud Du 13/03/2015 au 08/10/2015 - Marseille - Château de la Buzine Parce qu'il est de notre devoir de ne pas faire oublier l'Histoire. Parce qu'il faut parler des drames de cette Histoire, pour que l'horreur ne se reproduise pas, une série de manifestations commémoratives seront prévues à Marseille du 13 mars au 8 octobre. Ces événements honoreront la mémoire de ceux morts pendant le génocide arménien. Ce crime contre l'humanité s'est passé il y a 100 ans, et l'année 2015 correspond à son triste anniversaire. Yeraz : Songes poétiques Dans le cadre de la commémoration des cent ans du génocide arménien, ce spectacle sera donné au Château de la Buzine le 13 mars. L'Everest pour la Mémoire L'Everest pour la Mémoire, un ciné/conférence, pour commémorer les 100 ans du génocide arménien. A voir au Château de la Buzine le 19 mars. 1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes 1915 : Le Golgotha des Femmes Arméniennes, une exposition à découvrir au Château de la Buzine du 31 mars au 12 avril. Mes Ararats Témoin du passé, les Ararat(s) ont été contemplés par Jean Kéhayan. Une exposition à voir du 14 au 26 avril au Château de la Buzine. Samedi 13 Juin à 10h30 - Inauguration de la sculpture "Le Khatchkar du Centenaire" A la mairie de Marseille du 4e &5e. Samedi 20 Juin à 20h30 - Parc de la Mirabelle Le Cinéma Arménien est mis à l’honneur par l'association Marseille-Ararat, dont l'objectif est de promouvoir et entremêler les cultures marseillaises et arméniennes. Une séance de cinéma en plein air est ainsi proposée au Parc de la Mirabelle avec la projection du Film sur la vie de Garegin Njdeh. http://www.frequence-sud.fr/art-32840commemoration_des_100_ans_du_genocide_armenien_marseille.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86492 Agenda - Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» Agenda - Du 3 avril 2015 au 30 septembre : Paris/Exposition au Mémorial de la Shoah « Le génocide des Arméniens en 1915» - Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à faire l’objet. Mémorial de la Shoah Le génocide des Arméniens en 1915 stigmatiser, exclure, détruire Du vendredi 3 avril 2015 au mercredi 30 septembre 2015 Exposition DOSSIER Durant la Première Guerre mondiale, le comité Union et Progrès, partiÉtat au nationalisme exclusif gouvernant l’Empire ottoman, a mis en oeuvre la destruction systématique de ses sujets arméniens et syriaques, rompant ainsi avec la tradition impériale multiethnique. Le contexte de guerre a constitué la condition nécessaire, propice à ces violences de masse planifiées qui ont été menées en deux étapes : massacres des hommes adultes et des conscrits d’avril à octobre 1915, puis déportation des femmes et des enfants ; élimination progressive des déportés dans les camps de concentration établis dans le désert syrien et en Mésopotamie. Interdits de retour par la république kémaliste, les rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale. À l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, le Mémorial de la Shoah a décidé de dédier une exposition à ces événements qui préfigurent les meurtres de masse qui se sont produits au cours du XXe siècle, en mettant également en exergue le déni dont il continue à faire l’objet. Entrée libre niveau Crypte et entresol Comissariat Claire Mouradian, directrice de recherche, CNRS, Raymond Kévorkian, directeur émérite de recherche, Institut français de géopolitique, université Paris 8, et Yves Ternon, docteur en histoire à l’université Paris 4. Coordination Caroline François, assistée de Marlène Ayala, Mémorial de la Shoah Recherches et documentation Lior Lalieu-Smadja, Ariel Sion, Karen Taieb, et le centre de documentation du Mémorial de la Shoah L’exposition bénéficie du soutien de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la Défense, du Service historique de la Défense, du Musée de la Légion étrangère, de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG), de l’Union des engagés volontaires, anciens combattants juifs 1939-1945, leurs enfants et amis (UEVACJ-EA), et des Archives nationales. Adresse : 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/calendrier-desevenements/expositions/event/250-le-genocide-des-armeniens-en-1915 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86406 Agenda - Belgique : Calendrier des événements de mai 2015 Agenda - Belgique : Calendrier des événements de mai 2015 Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente le calendrier des événements du mois de mai 2015 qui auront lieu en Belgique à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens. Du 24 avril au 24 septembre 2015 EXPOSITION Marie Zolamian - Ne pas confondre la réalité des images Ancien Hôtel de Ville de Chênée 1, Place Joseph Willem 4032 Liège Lire plus Installation sonore et peintures intégrées http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88264 Agenda - Conférence au Sénat : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien » Agenda - Conférence au Sénat : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien » - Collectif VAN www.collectifvan.org- Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide de 1915, j'organise au Sénat le 8 juin prochain, avec les membres du Groupe d'Amitié France-Arménie une conférence intitulée : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien ». Cette conférence a vocation à évoquer et retracer le parcours de vie de ces femmes et de ces hommes qui ont trouvé refuge au sein de la République. Conférence au Sénat le 8 juin 2015 intitulée : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien » Dans le cadre des commémorations du centenaire du génocide de 1915, j'organise au Sénat le 8 juin prochain, avec les membres du Groupe d'Amitié France-Arménie une conférence intitulée : « La France, terre d’accueil pour les rescapés du génocide arménien ». Cette conférence a vocation à évoquer et retracer le parcours de vie de ces femmes et de ces hommes qui ont trouvé refuge au sein de la République. Gaïdz Minassian, journaliste au Monde, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences-Po Paris, Yves Ternon, historien et auteur de nombreuses recherches sur les crimes contre l’Humanité, etValérie Toranian, journaliste qui a publié le 6 mai dernier, un portrait de sa grand-mère, survivante du génocide, intitulé « L’étrangère », interviendront dans le cadre de cette conférence. Plusieurs sénateurs, issus de territoires où se sont implantées depuis un siècle des populations d’origine arménienne, viendront également témoigner de leur expérience en tant que parlementaire et élu local. Lieu : Salle Clemenceau - Palais du Luxembourg Retrouvez en cliquant ici l'invitation ainsi que le programme de cette manifestation. TÉLÉCHARGER : Programme http://www.collectifvan.org/pdf/02-58-05-21-05-15.pdf http://www.philippekaltenbach.com/2015/05/conf%C3%A9rence-aus%C3%A9nat-le-8-juin-2015-intitul%C3%A9e-la-france-terre-daccueilpour-les-rescap%C3%A9s-du-g%C3%A9nocide-.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88712 Agenda - Paris/8 juin : Rencontre avec Pinar Selek à l'Assemblée nationale Agenda - Paris/8 juin : Rencontre avec Pinar Selek à l'Assemblée nationale - Collectif VAN -www.collectifvan.org - L’Assemblée des Femmes invite Pinar Selek, sociologue et militante féministe turque, victime d’acharnement judiciaire, à parler de sa résistance et de ses combats à l’occasion de la sortie de son dernier livre “Parce qu’ils sont arméniens”. La rencontre aura lieu le 8 juin 2015 de 18h-20h30 à l'Assemblée Nationale (126 rue de l’Université 75007 Paris - 6ème bureau). Rencontre avec Pinar Selek Lundi 8 juin 2015 de 18h-20h30 à l'Assemblée Nationale L’Assemblée des Femmes invite Pinar Selek, sociologue et militante féministe turque, victime d’acharnement judiciaire, à parler de sa résistance et de ses combats à l’occasion de la sortie de son dernier livre “Parce qu’ils sont arméniens” Inscriptions avant le 4 juin 2015, nombre de places limité. Envoyez vos noms et prénoms, date et lieu de naissance (Vigipirate) à [email protected] Adresse : 126 rue de l’Université 75007 Paris - 6ème bureau http://www.pinarselek.fr/?page=article&&id=476 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88699 Agenda - Paris/13 juin : Salon de l’emploi en Arménie & Imagine Armenia Forum Agenda - Paris/13 juin : Salon de l’emploi en Arménie & Imagine Armenia Forum -www.collectifvan.org - Organisé par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), RepatArmenia Foundation (Erevan) et l’Agence publique pour l’emploi (Erevan), l’événement vise à renforcer les liens de la diaspora arménienne de France avec l’Arménie, à parler de diverses opportunités de bénévolat et d’emploi en Arménie, à mettre en contact les employeurs d’Arménie et les Arméniens de France, et à promouvoir l’éventuel retour (permanent, temporaire ou virtuel) des personnes qualifiées de la diaspora arménienne. Le salon aura lieu le 13 juin 2015 (11:00-15:00) à la Salle Nourhan Fringhian (15 rue Jean Goujon, 75008 Paris). Salon de l’emploi en Arménie & Imagine Armenia Forum 13 juin 2015, 11:00-15:00 Lieu : Salle Nourhan Fringhian Adresse : 15 rue Jean Goujon 75008 Paris Organisé par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), RepatArmenia Foundation (Erevan) et l’Agence publique pour l’emploi (Erevan) L’événement vise à renforcer les liens de la diaspora arménienne de France avec l’Arménie, à parler de diverses opportunités de bénévolat et d’emploi en Arménie, à mettre en contact les employeurs d’Arménie et les Arméniens de France, et à promouvoir l’éventuel retour (permanent, temporaire ou virtuel) des personnes qualifiées de la diaspora arménienne. L’événement comprendra 3 parties : Imagine Armenia Forum parlera par la voix même des rapatriés de leurs expériences et vécus ; Salon de l’emploi réunira plus de dix entreprises basées en Arménie, représentées par le top-management ou les RH, qui présenteront une trentaine d’offres d’emploi; Questions&Réponses permettra aux personnes intéressées de communiquer directement avec les entreprises, les rapatriés et les organisateurs. En octobre 2014, un salon de l’emploi a eu lieu à Francfort-sur-le-Main, réunissant plus de 80 participants locaux, 10 employeurs venant d’Arménie avec plus de 30 offres d’emploi. Les forums Imagine Armenia, organisés par RepatArmenia Foundation, ont déjà eu lieu dans New York, Los Angeles, San Francisco, London, Téhéran, Beyrouth, Moscou, Saint-Pétersbourg, Buenos Aires, Tbilissi. Onze employeurs des secteurs IT, Toursime, Banque&Finance, Telecom, Viticulture, Consulting ont déjà confirmé leur participation : IU Networks KPMG Armenia Ameriabank International Center for Agribusiness Research and Education (ICARE) "MAP" Aniland –Ar LLC K-Telecom CJSC (VivaCell-MTS) Armenia Wine Factory Ucom Damaris AM RVM Consult Le Salon et Imagine Armenia Forum auront lieu le 13 juin 2015, entre 11h et 15h à la Salle Nourhan Fringhian, à l’Eglise apostolique arménienne Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon, 75008 Paris. Pour plus de renseignements, veuillez nous contacter par mail : [email protected] ou visitez notre page FB : Salon de l’emploi en Arménie & Imagine Armenia Forum https://www.facebook.com/events/879547195438580/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88944 Agenda - Paris/14 juin : Projection du film "Le jour ou Dieu est parti en voyage" Agenda - Paris/14 juin : Projection du film "Le jour ou Dieu est parti en voyage" - www.collectifvan.org- Le Collectif VAN annonce ici la projection du film "Le jour où Dieu est parti en voyage" de Philippe Van Leeuw qui aura lieu le dimanche 14 juin 2015 à 16h30 au Mémorial de la Shoah (17, rue Geoffroy-l’Asnier, 75004 Paris). Ce film raconte le parcours d'une jeune femme Tutsi pendant le génocide rwandais de 1994. Mémorial de la Shoah PROJECTION "Le jour où Dieu est parti en voyage" de Philippe Van Leeuw dimanche 14 juin à 16:30 Dans le cadre des Commémorations du Génocide des Tutsis du Rwanda Intervenants : Philippe Van Leeuw, réalisateur et Ruth Nirere Shanel, actrice principale du film. Lieu : Auditorium du Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris Entrée gratuite Résumé : Avril 1994, Rwanda. Aux premiers jours du génocide, les occidentaux fuient le pays. Avant d’être évacuée, une famille belge cache la jeune nourrice des enfants, Jacqueline, dans le faux plafond de leur maison. Malgré la terreur, Jacqueline sort de sa cachette pour rejoindre ses enfants restés seuls. La jeune mère découvre leurs corps sans vie parmi les cadavres. Chassée de son village, traquée comme une bête, elle se réfugie dans la forêt. Bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=Sf_9yNj71kY http://billetterie.memorialdelashoah.org/fiche_conference.asp?cfid=11E1A 62A&uid=150502044314209743679 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88265 Agenda - Genève/ Exposition : « Srebrenica-un génocide au cœur de l’Europe » Agenda - Genève/ Exposition : « Srebrenica-un génocide au cœur de l’Europe » - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Dans le cadre des commémoration des 20 ans du génocide de Srebrenica, l’exposition « Srebrenica-un génocide au cœur de l’Europe » du photographe Tarik Samarah sera présentée à Genève du 12 juin au 15 juillet. Le vernissage, le 12 juin à 18 heures, en présence du maire de Srebrenica. BH Info Commémoration | 20 ans du génocide de Srebrenica DU 12 JUIN AU 15 JUILLET | GENÈVE Dans le cadre des commémoration des 20 ans du génocide de Srebrenica, l’exposition « Srebrenica-un génocide au cœur de l’Europe » du photographe Tarik Samarah sera présentée à Genève du 12 juin au 15 juillet. Le vernissage, le 12 juin à 18 heures, en présence du maire de Srebrenica. La série des photographies de Tarik Samarah sur Srebrenica offre un aperçu des fragments du traumatisme de Srebrenica, qui demeure encore non résolu. Ce qui s’y est passé est tellement horrible, tellement monstrueux que toute description des événements échoue à restituer leur essence et élimine leur horreur. Ces photographies représentent la vue du paysage désolé de la réalité de Srebrenica, en éliminant un médiateur entre l’observateur et l’observé. La technique en noir et blanc exprime la limite entre la vie et la mort, la réduction des couleurs conduit dans le monde du gris dans lequel toutes les normes de l’humanité cessent d’exister ; les normes morales parmi les premières. Cet aperçu de la liminalité est fragmentaire et ne permet pas la création d’une narration unique et harmonieuse. Les extraits de l’existence quotidienne des survivants, les paysages des crimes, les scènes montrant des découvertes de fosses communes représentent seulement une petite partie du contenu des photographies. Les photographies des champs de morts de Srebrenica ne produisent pas un observateur passif -un consommateur de l’histoire ; au contraire, elles produisent un témoin. L’anticipation du traumatisme est possible aussi parce que les photographies montrent les conséquences des événements traumatiques et non pas les événements eux-mêmes. L’absolue connaissance des horreurs est inconcevable, car elle impliquerait de dépasser les limites de tout ce qui est conçu par l’esprit humain ; le chemin vers la compréhension du traumatisme implique la collection des morceaux éparpillés de la réalité. Les photographies de Tarik Samarah ont été exposées dans de nombreux musées et galeries d’art de renommée à travers le monde notamment au Musée de l’Holocauste à Washington, au siège de l’ONU à New York, au Cape, au Parlement néerlandais à la Haye, à la galerie Du Jour à Paris et dans de nombreuses autres villes. Aujourd’hui ces photos forment une exposition permanente dans la Galerie 11/07/95 à Sarajevo. Programme - Lundi 15 juin 2015 à 18 heures, Théâtre Saint-Gervais Genève Adresse : Rue du Temple 5, 1201 Genève, Suisse Projection de « Statement 710399 » un documentaire de Refik Hodžić (activiste pour les droits de l’homme et réalisateur, NYC), suivie d’une rencontre avec le réalisateur et Čamil Duraković (Maire de Srebrenica) Projection de« Belvedere » un film de Ahmed Imamović, suivie d’un échange avec Sandra Orlović (directrice du Fonds pour le droit humanitaire, Belgrade) et Muhizin Omerović (militant pour le retour des réfugiés à Srebrenica, Srebrenica), - Samedi 11 juillet 2015, monument public nomade « Što Te Nema ? » (http://stotenema.org/) de l’artiste Aida Šehović, Place de Saint-Gervais, du matin au soir Adresse : Place de Saint-Gervais, Genève, Suisse Le titre « Što Te Nema ?, « Pourquoi n’es-tu plus là ? » est emprunté à une vieille chanson de Bosnie sur le thème du désir et de l’attente de l’être cher. Le monument se compose de milliers de petites tasses à café en porcelaine appelées »fildžani« , collectées et données régulièrement par les familles bosniaques dans le monde entier. Leur nombre augmente chaque année et correspond plus ou moins au nombre de corps qui ont été retrouvés, identifiés et enterrés à ce jour. Le public est invité à participer à la construction du mémorial en plaçant les tasses à café par terre et en les remplissant de café bosnien. Personne ne boit le café ainsi versé, ce geste symbolique de servir du café à celui qui n’est plus commémorant l’absence. L’implication et la participation à ce rituel partagé permettent la re-création, la ré-interprétation constante et la reproduction de la mémoire personnelle et collective du génocide de Srebrenica. « Što Te Nema ? » a été réalisée chaque année, depuis 2005, le 11 juillet, avec l’aide de bénévoles locaux, groupes et organisations dans les endroits suivants : - Yonge -Dundas Square, Toronto, Canada. Washington Sq . Park, New York, Etats-Unis La place Taksim , Istanbul, Turquie Église St., Burlington, Vermont, États-Unis Norrmalmstorg , Stockholm, Suède Het Plein , La Haye, Pays-Bas Trg žrtava genocida Srebrenice , Tuzla, en Bosnie -Herzégovine Le siège des Nations Unies, New York, Etats-Unis Baščaršija Square, Sarajevo, Bosnia and Herzegovina http://www.bhinfo.fr/commemoration-20-ans-du-genocide,4678.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88449 Agenda - Paris/21 juin : Concert du groupe "Papiers d’Arménies" Agenda - Paris/21 juin : Concert du groupe "Papiers d’Arménies" www.collectifvan.org - À l’occasion de la Fête de la Musique, le Mémorial de la Shoah invite le public à plusieurs concerts mêlant chanteurs et musiciens, professionnels comme amateurs. Au programme des chants populaires et des extraits de comédies musicales américaines. Le concert du groupe "Papiers d’Arménies" aura lieu le 21 juin 2015 à 18h00 sur le Parvis du Mémorial de la Shoah (17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris). Mémorial de la Shoah Fête de la musique 2015 Dimanche 21 juin 2015 à 18h00 À l’occasion de la Fête de la Musique, le Mémorial de la Shoah invite le public à plusieurs concerts mêlant chanteurs et musiciens, professionnels comme amateurs. Au programme des chants populaires et des extraits de comédies musicales américaines. La chorale de l’atelier « Mai en chantant », sous la direction artistique de Rosy Farhat Morali, Yat (Yiddish Atmospheric Touch, duo fondé en 2008), avec Bruno Girard (cofondateur du groupe de musique tsigane Bratsch avec Dan Gharibian) violon et chant, et Denis Cuniot, piano. Papiers d’Arménie, avec Gérard Carcian, kamantcha, Levon Minassian, doudouk, Macha Gharibian, voix, Dan Gharibian, guitare, voix et bouzouki, et Aret Derderyan, accordéon. Pour plus d'infos veuillez visiter : https://www.facebook.com/events/800569603345315/ http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/programme-desactivites/evenements/fete-de-la-musique http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88451 Agenda - Exposition/Suisse-Arménie : La collection Kalfayan, sur le chemin de la mémoire Agenda - Exposition/Suisse-Arménie : La collection Kalfayan, sur le chemin de la mémoire - Collectif VAN -www.collectifvan.org C’est à travers une exposition d’objets d’art et d’artisanat datant du XIVe au XIXe siècle issus de la Collection Kalfayan que le Musée des Suisses dans le Monde souhaite faire découvrir aux Suisses et aux Genevois les liens qui unissent leur pays aux Arméniens, de leur révéler l’expression artistique et religieuse de ceux-ci autant que leur vigoureuse activité commerciale, et de leur faire comprendre l’histoire complexe et parfois difficile d’un pays « européen » au cœur de l’Orient. L'exposition est ouverte du 17 avril au 20 septembre 2015 au Musée des Suisses dans le monde. Suisse-Arménie. La collection Kalfayan, sur le chemin de la mémoire Exposition du 17 avril au 20 septembre 2015 C’est à travers une exposition d’objets d’art et d’artisanat datant du XIVe au XIXe siècle issus de la Collection Kalfayan que le Musée des Suisses dans le Monde souhaite faire découvrir aux Suisses et aux Genevois les liens qui unissent leur pays aux Arméniens, de leur révéler l’expression artistique et religieuse de ceux-ci autant que leur vigoureuse activité commerciale, et de leur faire comprendre l’histoire complexe et parfois difficile d’un pays « européen » au cœur de l’Orient. À la différence de la Suisse, l’Arménie est au centre d’une rencontre entre différents peuples, religions et cultures. Entre Islam et Chrétienté, entre monde grec, byzantin, perse, arabe, turque et slave, entre Europe et Asie. Tout au long de son histoire, l’Arménie connut grandeur et désastre, s’accommodant parfois de son occupant ou subissant des persécutions. Mais cette diversité a produit une culture artistique raffinée et métissée appliquant à l’art chrétien byzantin certaines caractéristiques de l’art islamique perse ou syrien. Les pièces – manuscrits, textiles, céramiques, porcelaines, orfèvrerie – qui seront présentées à Genève appartiennent à la famille Kalfayan de Thessalonique, qui depuis trois générations collecte et préserve ces riches témoins du passé artistique et religieux de l’Arménie. Les Kalfayan reconstruisent ainsi la mémoire dispersée d’un pays sans frontière a travers une collection présentée pour la première fois en Europe occidentale. Avec le généreux soutien de : Amis de Penthes Loterie romande Fondation Armenia Genève Fondation Diran & Charles Philipossian, Genève Mécènes privés Adresse : Chemin de l'Impératrice 18, Geneve-Pregny, Pregny-Chambesy, Genève 1202, Suisse TÉLÉCHARGER : Affiche de l'exposition http://www.collectifvan.org/pdf/01-52-20-5-05-15.pdf http://www.penthes.ch/portfolio/suisse-armenie-sur-le-chemin-de-lamemoire/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88300 Agenda - Turquie: 16 - 17 août 2015/ Grand rassemblement à Dikranaguerd (Diyarbakır) Agenda - Turquie: 16 - 17 août 2015/ Grand rassemblement à Dikranaguerd (Diyarbakır) - Collectif VAN - www.collectifvan.org L’agence Sabératours propose des voyages de 4 à 10 jours en Turquie, au départ d’Europe occidentale et d’Erevan, qui aboutiront à Dikranaguerd - Diyarbakir pour rejoindre le grand rassemblement. Le rassemblement général des Arméniens aura lieu le dimanche 16 août 2015 pour la divine liturgie pour la fête de l’Assomption et le lundi 17 août 2015 pour la divine liturgie et l'office de Requiem en l’église Sourp Guiragos. 16 - 17 août 2015 Grand rassemblement à Dikranaguerd - Diyarbakır Rencontres, exposition, concerts… le dimanche 16 août 2015 pour la divine liturgie pour la fête de l’Assomption et le lundi 17 août 2015 pour la divine liturgie et l'office de Requiem en l’église Sourp Guiragos L’agence Sabératours propose des voyages de 4 à 10 jours en Turquie, au départ d’Europe occidentale et d’Erevan, qui aboutiront à Dikranaguerd Diyarbakir pour rejoindre le grand rassemblement. INSCRIPTIONS OUVERTES JUSQU’AU 1er JUIN Contacter Sabératours : 11 Rue des Pyramides, 75001 Paris courriel : [email protected] http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=88392 Agenda - Le film de Robert Guédiguian : "Une histoire de fou" Agenda - Le film de Robert Guédiguian : "Une histoire de fou" Collectif VAN -www.collectifvan.org - Découvrez l'affiche teaser du film UNE HISTOIRE DE FOU de Robert Guédiguian, avec Simon Abkarian, Ariane Ascaride, Grégoire Leprince-Ringuet, Syrus Shahidi. Sortie au cinéma le 11 novembre 2015. "BERLIN 1921, Talaat Pacha, principal responsable du génocide Arménien est exécuté dans la rue par Soghomon Thelirian dont la famille a été entièrement exterminée. Lors de son procès, il témoigne du premier génocide du 20ème siècle tant et si bien que le jury populaire l’acquitte." Le film "Une histoire de fou", de Robert Guédiguian Sortie au cinéma le 11 novembre 2015. Résumé BERLIN 1921, Talaat Pacha, principal responsable du génocide Arménien est exécuté dans la rue par Soghomon Thelirian dont la famille a été entièrement exterminée. Lors de son procès, il témoigne du premier génocide du 20ème siècle tant et si bien que le jury populaire l’acquitte. SOIXANTE ANS PLUS TARD, Aram, jeune marseillais d’origine arménienne, fait sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie. Un jeune cycliste qui passait là par hasard, Gilles Tessier, est gravement blessé. Aram, en fuite, rejoint l’armée de libération de l’Arménie à Beyrouth, foyer de la révolution internationale dans les années 80. Avec ses camarades, jeunes arméniens du monde entier, il pense qu’il faut recourir à la lutte armée pour que le génocide soit reconnu et que la terre de leurs grandsparents leur soit rendue. Gilles, qui a perdu l’usage de ses jambes dans l’attentat, voit sa vie brisée. Il ne savait même pas que l’Arménie existait lorsqu’Anouch, la mère d’Aram, fait irruption dans sa chambre d’hôpital : elle vient demander pardon au nom du peuple arménien et lui avoue que c’est son propre fils qui a posé la bombe. Pendant que Gilles cherche à comprendre à Paris, Anouch devient folle de douleur à Marseille et Aram entre en dissidence à Beyrouth… jusqu’au jour où il accepte de rencontrer sa victime pour en faire son porte parole. http://www.leblogtvnews.com/2015/05/affiche-teaser-du-film-unehistoire-de-fou-de-robert-guediguian.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88584 Agenda - Parution : "Pour résister à l’engrenage des extrémismes, des racismes et de l’antisémitisme" Agenda - Parution : "Pour résister à l’engrenage des extrémismes, des racismes et de l’antisémitisme" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Un ouvrage indispensable pour créer une mémoire utile au présent, un livre essentiel pour comprendre les engrenages qui vont des extrémismes racistes aux crimes de masse, et pour permettre de réagir à temps. Afin que l’horreur ne recommence pas. Publié le 2 juin 2015 Camp des milles Ouvrage réalisé sous la direction d’Alain Chouraqui, Directeur de recherche émérite au CNRS, Chaire UNESCO et Président de la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation. Sous l’autorité du Conseil scientifique international de la Fondation du Camp des Milles - Mémoire et Éducation. Prologue de Mme Simone Veil. Sous l’autorité du conseil scientifique de la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation, et sous la direction d’Alain Chouraqui, directeur de recherche au CNRS et Président de Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation Parce qu’il est nécessaire de créer une mémoire non pas pour demain mais pour aujourd’hui, un livre essentiel pour repérer les signes annonciateurs des racismes mais surtout pour éduquer à la résistance. Afin que l’horreur ne recommence pas. ED. Cherche Midi. Sortie le 07 mai 2015 « Il n’y a aucune fatalité dans la barbarie, sinon du fait de notre négligence, de notre manque de vigilance, de notre lâcheté souvent. Plus encore, de notre insouciance de la prévention. …De tels combats, aujourd’hui et demain, nécessitent que l’on fourbisse, que l’on fournisse des armes adéquates. Ce livre en est une… Et que tous s’en saisissent ! » Jean-Paul de Gaudemar « Ce livre est un acte de confiance. De confiance en l’homme, en l’homme qui comprend, qui apprend, qui agit. De confiance en la jeunesse tournée vers la vie. De confiance en notre capacité individuelle et collective de construire un trait d’union pertinent entre le passé qui nous fonde et nous nourrit, le présent qui nous interpelle durement, et l’avenir qui dépend largement de chacun de nous. C’est aussi un appel. À la volonté, à l’intelligence, à la sensibilité, à la culture, à l’engagement. Un appel à s’inspirer de l’exemple puissant de ceux et celles, courageux et innombrables, qui ont su s’opposer aux récurrences scandaleuses des passions humaines imbéciles et meurtrières. À refuser de détourner le regard ou de trouver des excuses à la passivité alors que cette cécité volontaire aggrave encore les situations menaçantes, alors que cette passivité laisse avancer le danger (…) » Alain Chouraqui Alain Chouraqui est directeur de recherche au CNRS et président fondateur de la Fondation du Camp des Milles – Mémoire et Éducation. Responsable de la Chaire UNESCO sur « Éducation citoyenne, sciences de l’homme et convergence des mémoires », il est également directeur et fondateur de l’Institut Fédératif Européen Pluridisciplinaire « Droits, régulations et transformations sociales » de l’Université d’Aix-Marseille, directeur d’une collection scientifique internationale et auteur d’ouvrages et d’articles publiés en douze langues. Alain Chouraqui a toujours travaillé à rapprocher la recherche et les grands enjeux sociétaux dans toute la chaîne du savoir ; par leur prise en compte dans le choix des objets scientifiques, par des programmes de recherche avec les acteurs sociaux et par une méthodologie de diffusion large mais rigoureuse de résultats pluridisciplinaires. Le Site-mémorial du camp des Milles, dont il a piloté la création, en fournit un exemple particulièrement significatif. http://www.campdesmilles.org/sortie-evenement.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88999 Agenda - Le documentaire de Guillaume Estivie "Le Sillon" Agenda - Le documenataire de Guillaume Estivie "Le Sillon" Collectif VAN - www.collectifvan.org - Guillaume Estivie présente un road-movie qui retrace la tournée en Turquie d’un groupe de pop d’origine arménienne, l’année du centenaire du génocide. Publié le 2 juin 2015 https://www.youtube.com/watch?v=Y9ayrWcf5ak Présentation détaillée du projet Janvier 2015, Fred Agop, jeune artiste trentenaire de la scène pop parisienne est invité à venir donner un concert en Turquie fin juillet, dans le cadre d’un festival dans le Dersim. D’origine arménienne, il est d’abord très surpris puis désarçonné par une telle invitation, à l’heure des commémorations du centenaire du génocide perpétré par l’Etat turc et malheureusement toujours nié par le gouvernement actuel. Car se rendre en Turquie ne va pas de soi pour les Arméniens de la diaspora. Il s'agit d'un dilemme, d'une question quasi-existentielle même, pour la plupart d’entre eux. Malgré ses appréhensions et les réticences de ses proches, il décide de partir avec sa troupe de musiciens pour un road-trip musical haut-encouleurs, à la rencontre d’un peuple et d’une terre où une partie de ses ancêtres a été décimée. Au-delà de la question arménienne, LE SILLON est un film traitant de la réconciliation avec l’ennemi, la transmission de la mémoire entre les générations, mais aussi un film de potes en quête d’identité, un parcours initiatique sous la forme d’un dialogue permanent, trop longtemps empêché. Pourquoi ce film ? Je joue avec Fred depuis quelques années en tant que batteur, et j’avais déjà perçu son ouverture d’esprit lors d’un concert au Casino de Paris, où il avait dédié sa chanson No more genocides à ses « frères turcs ». C’est donc naturellement que lorsque l’opportunité de jouer en Turquie s’est présentée, j’ai eu l’idée d’en faire un film pour être acteur moi aussi de la réflexion que mène Fred depuis quelques années. Selon lui, nous n’avons rien à attendre du gouvernement turc concernant la reconnaissance du génocide arménien. Il faut plutôt initier un maximum d’actions citoyennes, comme nous l’offre cette opportunité d’aller jouer en « terrain ennemi ». Fred veut à son niveau participer au processus de réconciliation, être la génération qui mettra un terme au conflit qui dure depuis trop longtemps avec ce peuple dont on lui a tant parlé, et avec qui il veut partager aujourd’hui un repas, un point de vue, une chanson, une poignée de main. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de partir 3 semaines avant la date du concert à Dersim prévu fin juillet, pour avoir le temps de sillonner la Turquie d’Ouest en Est, et d’avoir ainsi la possibilité d’échanger nos idées, nos sentiments et notre musique. Que ce soit au cours d’une soirée arrosée dans le cadre d’un « Home ‘concert » à Istanbul, ou bien d’une après-midi d’été dans la campagne anatolienne, partageant un plateau de fromages avec un paysan. Un road-trip authentique et résolument rock n’roll ! La Bande (Originale) : FRED AGOP: De l'Olympia au Casino de Paris en passant par les bars les plus indies de la capitale parisienne, Fred Agop, seul ou accompagné de son groupe ne manque jamais une occasion de prendre sa guitare et de chanter avec générosité, en anglais ou en français, mais toujours avec l'obsession des mélodies entêtantes. Il est également rédacteur en chef d'une revue culturelle résolument moderne qui s'adresse à tous les jeunes arméniens du monde et leurs amis. Sensibilisé à la "cause" arménienne depuis son plus jeune âge, Agop est allé des dizaines de fois en Arménie pour y donner notamment des spectacles en tant que danseur folklorique. Jusqu'à très récemment, il était totalement contre l'idée de mettre les pieds en Turquie. Aujourd'hui, il veut faire partie de ceux qui, comme le cinéaste Fatih Akin avec notamment le film « The Cut », construisent des ponts entre les deux peuples, au nom de la fraternité. EMILIE: Juriste pour la télévision, Emilie est la femme de Fred Agop. Elle chante également dans son groupe de pop. Française d'origine corse, elle n'avait jamais entendu parler du génocide arménien avant de rencontrer Fred. Désormais initiée à la cause arménienne, ce voyage en Turquie va constituer pour elle une autre grande découverte et lui permettra de répondre aux nombreuses questions qu'elle se pose encore sur le sujet. YESSAI: Né en Arménie il y a 20 ans, il est le pianiste de Fred et va donc lʼaccompagner pour cette tournée. Dʼune nature extrêmement curieuse, Yessaï est le plus jeune de la bande, et ouvert à toutes les expériences nouvelles. Cʼest lʼempêcheur de tourner en rond, avec ses réflexions philosophiques parfois un peu « barrées ». LEVON: Levon est un musicien talentueux et unique en son genre puisqu'il joue du dukuk, un instrument à vent rare issu des montagnes d'Arménie, qui fait la particularité de la musique pop de Fred Agop. Levon possède une partie de sa famille en Turquie. Enfant, il s'y est rendu plusieurs fois, mais n'en garde que des souvenirs diffus. Véritable bouten-train, ce Marseillais au sang chaud retrouve donc la terre de ses grands-parents avec un regard adulte. CLAIRE: Journaliste née en Turquie, elle vient de réaliser un documentaire sur les Arméniens du Dersim. Parlant couramment le turc, elle est spécialiste de la région. GUILLAUME: Votre serviteur... J’ai passé les 3 dernières années sur une banquette de taxi pour une série que je réalise pour France 5. Pour moi, ce moyen de transport est un véritable espace dʼéchange et de partage avec les clients. Pour ce projet j’accompagnerai lʼéquipe en tant quʼauteur-réalisateur, et batteur de Fred Agop! Lʼintérêt de ce dispositif réside dans le fait que les réalisateurs-filmeurs Claire et moi-même, nous sommes au cœur de lʼaction, et faisons partie intégrante de lʼéquipe dans laquelle nous avons une réelle fonction. Ce système permettra une meilleure acceptation des caméras par les protagonistes du film, qui oublieront leur présence au fil du voyage. Les rencontres avec les différents personnages - prévues ou non - lors de notre périple seront ainsi rendues plus naturelles et plus « fluides », renforçant lʼidée du road-trip. Lire les étapes du road-trip sur le site KissKissBankBank http://www.kisskissbankbank.com/le-sillon http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=88981 Agenda - Vient de paraître : "Nous avons vu l'enfer" Agenda - Vient de paraître : "Nous avons vu l'enfer" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Vient de paraître le livre "Nous avons vu l'enfer" de Hyacinthe Simon, Jacques Rhétoré, Marie-Dominique Berré. Cent ans après le premier génocide de l’histoire, ce livre présente la pierre de vérité, cruciale, apportée par trois dominicains à la réparation d’un trou noir de notre mémoire qui demeure nié, occulté ou minoré. "Nous avons vu l'enfer De Hyacinthe Simon, Jacques Rhétoré, Marie-Dominique Berré Editions : Les éditions du Cerf Prix : 24,00€ Date de parution : Avril 2015 Cent ans après le premier génocide de l’histoire, ce livre présente la pierre de vérité, cruciale, apportée par trois dominicains à la réparation d’un trou noir de notre mémoire qui demeure nié, occulté ou minoré. Retenus otages à Mardin, la « Jérusalem de l’Est », entre fin 1914 et fin 1916, les frères Marie-Dominique Berré, Jacques Rhétoré et Hyacinthe Simon assistent, impuissants, à l’anéantissement programmé, industriel, systématique des Arméniens qu’accompagne le massacre à la chaîne des Assyriens, des Chaldéens et des Syriaques. Témoins oculaires, ils vont se faire les chroniqueurs de l’indicible et consigner, chacun de son côté, ce déchaînement sans précédent de l’enfer sur terre. Pour la première fois, leurs dépositions précises, lucides, terribles sont réunies en un seul volume qui a valeur d’inédit. Elles ne font pas que donner une sépulture aux victimes anonymes des charniers d’hier. Elles valent alarme pour aujourd’hui. Alors que la tragédie des chrétiens d’Orient se répète sous les mêmes cieux et dans la même indifférence, leurs récits, toujours documentés, parfois apocalyptiques, ressortent rétrospectivement comme prophétiques. Un testimonial pour la reconnaissance du crime. Un testament pour le réveil de la probité. Une lecture indispensable, pour tous ceux qui n’entendent pas se réfugier derrière l’ignorance consentie et prétendre : « Je ne savais pas ». Présentation de Jean-François Colosimo Dimensions : 155x240x29 ISBN : 9782204104036 Poids : 538 grammes http://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/6955/nous-avons-vu-l-enfer http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88585 Agenda - Parution/Roland Godel : "Dans les yeux d'Anouch" Agenda - Parution/Roland Godel : "Dans les yeux d'Anouch" Collectif VAN -www.collectifvan.org - A l'occasion de la commémoration du centenaire du génocide arménien, Roland Godel a écrit pour le jeune public une fiction s'appuyant sur l'histoire de sa grand-mère arménienne qui a vécu la déportation et a été l'une des rares rescapées. Très bien documenté d'un point de vue historique, le roman rend compte de la situation des Arméniens vivant en Turquie au début du XXe siècle. Roman : "Dans les yeux d'Anouch" Période historique : XXè siècle Période historique Dans les yeux d'Anouch Autres Type de document : Roman Auteur : GODEL Roland Editeur : Gallimard jeunesse Année d'édition : 2015 ISBN : 978-2-0706-6359-0 EAN : 9782070663590 Prix : 10,90 € A partir de 12 ans. Résumé Anouch, 13 ans, et sa famille sont arméniens ; ils vivent à Bursa en Turquie. Un jour de l'été 1915, le chef de la police informe la famille qu'elle est déportée comme des milliers d'autres arméniens. Commence alors un long et douloureux exode. Les familles n'ont pas d'autre choix que de dormir dehors, à moins de réussir à se fabriquer un abri de fortune. L'alimentation manque, l'hygiène est absente et les soldats sont extrêmement violents. Il faut sans cesse fuir pour échapper aux massacres, à la déportation vers la Syrie, le désert, bref vers une mort certaine. Mais au milieu de ce chaos, Anouch rencontre Dikran, lui aussi déporté avec sa famille. Elle voit de magnifiques images dans ses yeux, des images qui lui font garder espoir. Les deux adolescents se promettent de se retrouver coûte que coûte s'ils venaient à être séparés. L'avis d'Histoire d'en lire A l'occasion de la commémoration du centenaire du génocide arménien, Roland Godel a écrit pour le jeune public une fiction s'appuyant sur l'histoire de sa grand-mère arménienne qui a vécu la déportation et a été l'une des rares rescapées. Très bien documenté d'un point de vue historique, le roman rend compte de la situation des Arméniens vivant en Turquie au début du XXe siècle. Jusqu'en 1915, c'est une population plutôt bourgeoise, qui exerce bon nombre de métiers indispensables aux Turcs. Et tout bascule pendant l'été 1915, alors que la guerre fait rage également en Europe occidentale. Du jour au lendemain, les Arméniens sont chassés de chez eux et déportés. Maladies, misère, violence sont leur quotidien. La police turque massacre des millions d'hommes, de femmes, d'enfants, de vieillards. La famille d'Anouch, malgré la perte du petit frère et du grand-père, s'en sort à force de ténacité, de courage, d'aides précieuses. Mais cet exil dure cinq longues années, jusqu'en 1920. L'histoire d'amour entre Anouch et Dikran est le rayon de soleil qui vient éclairer ce contexte si sombre. Nous les voyons grandir, se perdre, devenir adultes. Parviendront-ils à tenir leur promesse ? Et comment se reconstruire après avoir vécu de tels événements ? Un roman pour se souvenir. A lire aussi, d'autres chroniques du roman Dans les yeux d'Anouch de Roland GODEL : - Dans les yeux d'Anouch sur le site La Cliothèque http://clio-cr.clionautes.org/dans-les-yeux-danouch.html#.VV2SmY6qqkp - Dans les yeux d'Anouch sur le site Page des libraires. http://www.pagedeslibraires.fr/livre-7625/dans-les-yeux-d-anouch.html http://www.histoiredenlire.com/20e-siecle/dans-les-yeux-d-anouch.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88694 Agenda - Parution/Centenaire du génocide arménien : "De la douleur à la renaissance" Agenda - Parution/Centenaire du génocide arménien : "De la douleur à la renaissance" - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Il y a 100 ans, le 24 avril 1915, l'arrestation de plus de 600 notables et intellectuels arméniens, lors d’une rafle ordonnée à Constantinople par les nationalistes Jeunes-Turcs... L’Orient-le Jour a voulu commémorer ce souvenir douloureux en rendant un hommage appuyé aux entrepreneurs, industriels et commerçants qui ont largement contribué à l’essor de l’économie nationale, mais aussi les dizaines de milliers de particuliers arméniens, qui par leur savoir-faire et leur dynamisme dans les domaines de l’art, de la culture, de la gastronomie et de la musique, ont enrichi le tissu social libanais. 1915 - 2015 Centenaire du génocide arménien De la douleur à la renaissance Avril 2015 Il y a 100 ans, le 24 avril 1915, l'arrestation de plus de 600 notables et intellectuels arméniens, lors d’une rafle ordonnée à Constantinople par les nationalistes Jeunes-Turcs, scellait le destin des deux tiers des Arméniens d’Anatolie. Entre un million et un million et demi d’Arméniens ont été victimes entre 1915 et 1916 d’une politique de déportations et de massacres. L’Orient-le Jour a voulu commémorer ce souvenir douloureux en rendant un hommage appuyé aux entrepreneurs, industriels et commerçants qui ont largement contribué à l’essor de l’économie nationale, mais aussi les dizaines de milliers de particuliers arméniens, qui par leur savoir-faire et leur dynamisme dans les domaines de l’art, de la culture, de la gastronomie et de la musique, ont enrichi le tissu social libanais. 64 pages Prix : 11$ (frais de livraison au Liban inclus) (Poids : 0.5 Kg) http://boutique.lorientlejour.com/products/270.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88458 Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental Agenda - Parution : Le Petit Nicolas en arménien occidental Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des « Langues de France ». Le Petit Nicolas en arménien occidental - Edition bilingue arménien occidental / français Auteurs : Sempé & Goscinny Traduction : Anaïd Donabédian et Chaghig Meguerditchian 142 pages / couverture souple / Format : 18,2 x 18,7 cm Prix public : 15 euros • 6 histoires en arménien occidental présentées en regard du texte en français EN 2015, LE PETIT NICOLAS REND HOMMAGE À LA COMMUNAUTÉ ARMÉNIENNE Voici le célèbre chef-d’œuvre de Goscinny et Sempé, traduit en arménien occidental, langue de la communauté arménienne de France et de la diaspora. Des milliers d’enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit Nicolas. Désormais, à l’école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en arménien occidental. Cet ouvrage s’adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d’arménien occidental ainsi qu’à tous ceux qui ont à cœur de faire vivre leur patrimoine linguistique. Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé parle désormais l’arménien occidental et s’inscrit ainsi dans notre collection des «Langues de France». Cette langue a en effet le même statut que les 75 langues régionales telles que le breton, le corse. ou le picard, statut qu’elle partage aussi avec les langues de France dites non territoriales. Vous pouvez commander dès à présent le livre – qui sera disponible dès le 4 mars 2015 – chez votre libraire habituel ou sur Amazon ! *** Des milliers d'enfants ont accédé au plaisir de la lecture avec Le Petit Nicolas. Désormais, à l'école ou en famille, ils pourront découvrir les aventures du célèbre écolier en arménien occidental. Cet ouvrage s'adresse à la fois aux élèves et aux professeurs d'arménien occidental ainsi qu'à tous ceux qui ont à coeur de faire vivre leur patrimoine linguistique. http://www.petitnicolas.com/le-petit-nicolas-bientot-disponible-enarmenien-occidental/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87344 Agenda - Vient de paraître : Micheline Aharonian Marcom "Trois pommes sont tombées du ciel" Agenda - Vient de paraître : Micheline Aharonian Marcom "Trois pommes sont tombées du ciel" - Collectif VAN www.collectifvan.org - Un roman mosaïque qui plonge le lecteur dans le secret des consciences et dans les multiples regards témoins du massacre des Arméniens. Dans l’Empire ottoman en guerre, un peuple disparaît. À Kharpert, au sommet d’une colline aride d’Anatolie, entre 1915 et 1917, au plus profond du génocide arménien, des destins se croisent. Anaguil, cachée par ses voisins turcs, tente de sauver les gestes et les paroles de son peuple. Sarkis, l’apprenti poète, amant de la beauté, perd doucement la raison, confiné dans le grenier de sa maison. Le roman est traduit par Georges Festa. Roman : "Trois pommes sont tombées du ciel" Auteur(s): Micheline Aharonian Marcom Collection: Le métier à tisser ISBN: 978-2-94-0406-99-9 Date de publication: 07.05.2015 Nombre de pages: 288 DESCRIPTION DE L'OUVRAGE Un roman mosaïque qui plonge le lecteur dans le secret des consciences et dans les multiples regards témoins du massacre des Arméniens Dans l’Empire ottoman en guerre, un peuple disparaît. À Kharpert, au sommet d’une colline aride d’Anatolie, entre 1915 et 1917, au plus profond du génocide arménien, des destins se croisent. Anaguil, cachée par ses voisins turcs, tente de sauver les gestes et les paroles de son peuple. Sarkis, l’apprenti poète, amant de la beauté, perd doucement la raison, confiné dans le grenier de sa maison. Maritsa, jeune musulmane, voudrait être un garçon. Loussine, la maîtresse du consul des États-Unis, espère l’exil. Et Rachel, qui les a tous connus, raconte sa mort, tout au fond du puits où elle s’est jetée. À travers la mosaïque de leurs récits s’élèvent la poussière des rues, les vapeurs des bains, les cris de stupeur d’une culture en train de mourir. Restent alors les souvenirs et les contes: «Et trois pommes sont tombées du ciel, une pour qui raconte, une pour qui écoute et une pour les oreilles indiscrètes.» Traduit de l’anglais par Georges Festa. http://www.metispresses.ch/shop/trois-pommes-sont-tombees-du-ciel/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88569 Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine Coquio Agenda - Écritures de la Shoah : Parution du livre de Catherine Coquio - Collectif VAN - www.collectifvan.org – L’Arachnéen est heureux d'annoncer la parution du livre de Catherine Coquio, La Littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres. En librairie à partir du 2 avril. L’Arachnéen La littérature en suspens. Écritures de la Shoah : le témoignage et les œuvres Catherine Coquio Ce livre est consacré aux textes de ceux qui ont entrepris de témoigner des camps nazis et de la Shoah en faisant œuvre. Il réfléchit le statut incertain et le caractère tourmenté de ces œuvres qui témoignent d’une forme de «désappartenance» humaine, et cherche en elles les effets de cette scission : quelle tension produit le fait de témoigner d’une rupture anthropologique à l’intérieur du système de valeurs qu’est la «littérature» ? Ce qui a lieu alors n’est pas un adieu à la littérature, ni sa complète disqualification, mais sa crise et sa critique, implicite ou explicite, à la manière d’une mise en «suspens». «Quand on écrit sur Auschwitz, il faut savoir que, du moins dans un certain sens, Auschwitz a mis la littérature en suspens», disait Imre Kertész en 2002 (L’Holocauste comme culture). On tente ici de comprendre ce «certain sens» et la manière dont il se démultiplie selon les histoires et les aires où ces œuvres ont été produites. La Littérature en suspens distingue les «Théories et paradigmes» (I) et les «Œuvres» (II), en prenant un double parti : celui d’abord d’historiciser les discours critiques et paradigmes qui se sont développés à ce sujet, en différenciant ce qui s’est joué en Occident et en Europe orientale (URSS et Pologne), selon les expériences historiques, les expériences politiques et leurs horizons culturels d’inscription ; celui ensuite de s’immerger dans certaines œuvres où l’art se voit à la fois requis et rejeté, ou mobilisé et questionné : celles en particulier de trois déportés politiques (David Rousset, Charlotte Delbo, Jean Cayrol), puis d’écrivains juifs rescapés de l’extermination (Etty Hillesum, Piotr Rawicz, Jean Améry, Imre Kertész, Georges-Arthur Goldschmidt, Aharon Appelfeld). La question des rapports entre «témoignage» et «littérature» est ainsi reposée en considérant un corpus plus vaste et différencié que le canon d’où émergent les théories du pseudo «genre testimonial» jusqu’ici mobilisées ; au parti pris d’une philologie critique se joint une approche de type anthropologique attachée à préciser le rapport entre l’acte de témoigner et le jeu de la création, et à comprendre la place du serment et du rituel dans ces écritures sécularisées. Ce livre montre que l’intégration du témoignage dans la «littérature» s’est faite sur un mode suspensif, schismatique et souvent ironique, dans tous les cas dans une forme de distance dont la signification réclame d’être davantage réfléchie, à l’heure où le supposé «passage de témoins» fait parler d’une «littérature de la troisième génération». Le legs précieux de cette littérature pensante ne doit pas se dissoudre dans notre culture de la mémoire. La conjugaison de l’acte de témoignage et du jeu de l’œuvre créatrice produit une ritualité spécifique, étrangère à toute sacralisation du témoignage en tant que tel. Le livre tente de comprendre le rapport spécifique au sacré qu’élabore cette littérature de la désappartenance, profane et iconoclaste, en se penchant sur les relations complexes inventées pas chaque auteur au monde de la littérature, et, à travers elle, sur les liens entre la terreur mythique associée au passé et l’intensité nécessaire d’une vie à venir. http://www.editions-arachneen.fr/?p=3173 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86510 Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée d'Edgar Hilsenrath Agenda - Génocide arménien: Le Conte de la dernière pensée d'Edgar Hilsenrath - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors norme. Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Avril 2015 - Centenaire du génocide arménien * Un roman majeur d'Edgar Hilsenrath * Venue de l'auteur à Paris en avril Seul texte d'Edgar Hilsenrath à ne pas être directement d’essence autobiographique, Le Conte de la dernière pensée s’inspire de recherches sur le génocide de 1915 et la culture arménienne tout en révélant un imaginaire hors norme. En 2006, Robert Kotcharian, le président de la République d’Arménie lui a remis le Prix national de littérature. La même année, Hilsenrath a été nommé Docteur honoris causa de l’Université d’État d’Erevan. Le Conte de la dernière pensée Edgar Hilsenrath Traduction : Bernard Kreiss Parution : 9 avril 2015 Roman | 560 pages | 24 euros Le livre Le vieux Thovma Khatisian n’est plus particulièrement séduisant. « Tu es affreux, Thovma Khatisian. Aucune femme ne s’éprendrait de toi, à part ta mère. Tes yeux sont chassieux et rivés au sol. De ta bouche entrouverte s’écoule de la salive puante. » Le pauvre bougre est même sur le point d’expirer. Et il se souvient dans une dernière pensée de sa vie tumultueuse. Né en 1915, durant le génocide arménien, il porte dans sa chair la mémoire d’un peuple décimé... Le Conte de la dernière pensée témoigne une nouvelle fois du génie d’Edgar Hilsenrath. L’auteur, survivant de la Shoah, y rend un hommage extraordinaire aux victimes du génocide arménien de 1915. Le livre mêle avec virtuosité le tragique et la farce ; il rejoint ainsi par sa puissance les autres romans, désormais cultes, de l’auteur : Nuit, Le Nazi et le Barbier et Fuck America. Le Conte de la dernière pensée a reçu en 1989 le prix Alfred Döblin. EDGAR HILSENRATH EN FRANCE EN AVRIL Né en Allemagne en 1926, Edgar Hilsenrath a connu les ghettos durant la guerre, avant de partir pour Israël, puis pour New York. Ses livres s’inspirent de cette expérience, le plus souvent sur un mode burlesque et satirique. Longtemps écarté par les éditeurs allemands, qui craignent les réactions à son approche très crue de la Shoah, il est d’abord publié aux États-Unis, où ses romans deviennent des best-sellers. Edgar Hilsenrath sera en France en avril 2015 La bibliographie d'Edgar Hilsenrath est à consulter en cliquant ici. http://issuu.com/letripode/docs/hilsenrath-publications http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85161 Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" Agenda - À paraître le 2 avril 2015 : Bande dessinée "Le Fantôme arménien" - Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Fantôme arménien, une bande dessinée documentaire de Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos, aux éditions Futuropolis. Sortie le 2 avril 2015. Publié le 04 février 2015 "Le Fantôme arménien" Cette bande dessinée documentaire suit le périple de C. Varoujan, un représentant de la diaspora arménienne, depuis Marseille jusqu'en Arménie, sur les traces de sa famille. Avec sa femme Brigitte Balian, ils ont interrogé les descendants de rescapés du génocide de 1915, restés en Turquie. Ils racontent leur histoire et aspirent à la reconnaissance de leur identité. CARACTÈRISTIQUES Titre : Le Fantôme Arménien Date de sortie : 02/04/2015 Auteur(s) :Thomas Azuélos, Laure Marchand, Guillaume Perrier Traducteur(s) : Collectif Éditeur : Futuropolis Résumé « Nous ne devons pas rester figés sur la mémoire. Les vivants sont plus importants que des pierres ou des livres. » Ce livre propose un état des lieux. C’est l’histoire d’un réveil ou selon les mots de Christian Varoujan, le témoin central du livre, d’un véritable saut dans le réel. Un regard contemporain et authentique sur l’identité arménienne, 100 ans après le génocide. Pour ce récit de bande dessinée documentaire, Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuélos ont suivi le voyage de Christian Varoujan Artin, depuis Marseille jusqu’en Turquie, sur les traces de sa famille. Varoujan, 54 ans, vit à Marseille où 10 % des citadins de la cité phocéenne ont des racines en Arménie. Militant, il s’occupe d’animer le centre Aram pour la reconnaissance du génocide et assure la préservation de la mémoire et de la culture de la diaspora arménienne, comme son père et son grand-père avant lui. Il décide de monter une exposition de portraits d’Arméniens en Turquie, pays des bourreaux de ses ancêtres. Avant 2014, Varojan n’avait jamais envisagé d’aller en Turquie, au risque de « piétiner les ossements de ses ancêtres ». Le voyage jusqu’à cet « Auschwitz à ciel ouvert » représentait donc un enjeu très fort pour lui et pour sa femme, Brigitte Balian, qui l’accompagnait. Mais ce n’était pas seulement un pèlerinage. Varoujan et Brigitte ont également rencontré les descendants des Arméniens qui ont réchappé aux massacres et sont restés en Turquie en 1915. Car aujourd’hui ces Arméniens kurdes, turcs, alévis, musulmans, sortent de l’ombre, racontent leurs histoires et aspirent à retrouver une identité perdue. Le fantôme arménien révèle aussi l’embarras actuel des Turcs d’aujourd’hui, enfants des tortionnaires qui ont reçu en héritage une conscience atrophiée et qui ne « trouveront la paix et ne pourront construire une démocratie que s’ils font face à leur histoire. » Il aura fallu attendre le 23 avril 2014 pour que le Premier ministre turc Recep Tayyoip Erdogan présente les condoléances du pays aux « petits-fils des Arméniens tués en 1915 » lors des massacres qui ont coûté la vie à près d’un million d’Arméniens, sous l’empire ottoman. Un geste hautement symbolique pour Ankara, qui ne reconnait pas le génocide. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez visiter la page officielle du projet su Facebook : https://www.facebook.com/lefantomearmenien?fref=nf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85490 Agenda - Bande dessinée/Varto : Arménie, 1915 Agenda - Bande dessinée/Varto : Arménie, 1915 - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la sortie en librairie du roman graphique Varto de Gorune Aprikian et de Stéphane Torossian, publié par les éditions Steinkis. C'est le récit de deux enfants qui échappent aux massacres et qui prennent la route de l'exode. Leur échappée les conduit jusqu'à nos jours. Dessin et réflexion. Publié le 27 avril 2015 Steinkis Varto, par Gorune Aprikian et Stéphane Torossian. Steinkis, 128p., 20€. Date de parution: 01/04/2015 – Pourquoi on est là ? Chez ces gens ? – Je ne sais pas. Papa a dit de ne pas s’inquiéter… – Évitons de parler en arménien ici, Varto. Avril 1915. La Première Guerre mondiale fait rage.Un adolescent turc, Hassan, se voit confier par son père une périlleuse mission : accompagner en lieu sûr deux enfants arméniens, Maryam et Varto. Auteur : Gorune Aprikian et Stephane Torossian Gorune Aprikian est né en 1959, à Paris. Après avoir dirigé un grand groupe de presse de 1994 à 2005, il se consacre depuis à l’écriture et à la réalisation. Stéphane Torossian est né à Beyrouth en 1974. Après avoir vécu en Jordanie, en Syrie et en Arménie, il s’installe en France en 1985. Il est aujourd’hui artiste peintre et illustrateur. http://steinkis.com/varto-3-40.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88055 Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux Éditions Les Prairies ordinaires Agenda - Hasan Cemal : "1915: Le génocide arménien" aux Éditions Les Prairies ordinaires - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le livre 1915, Le génocide arménien de Hasan Cemal paru aux Editions Les Prairies ordinaires est un retour sur l’histoire du génocide arménien. Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 19161918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie. publié le 13 avril 2015 Les Prairies ordinaires 1915, Le génocide arménien Hasan Cemal 288 pages, 23 € ISBN 978-2-35096-106-4 Editions: Les Prairies ordinaires traduit du turc par Pierre Pandelé La déportation et le massacre des Arméniens en 1915, la question de leur reconnaissance et les débats relatifs à l’effondrement de l’Empire ottoman, cette période de la Première Guerre mondiale où les terres impériales ont subi des attaques conjointes de la part des Alliés et de la Russie tsariste n’ont cessé d’agiter la Turquie depuis sa fondation. En 2005, des versions antinomiques de l’Histoire se font face lorsqu’un groupe d’intellectuels turcs se prononce pour la reconnaissance du génocide. Parmi eux, Hasan Cemal, petit-fils du dernier ministre de la Marine et gouverneur de Syrie en 1916-1918, Djemal Pacha (1872-1922), considéré comme l’un des instigateurs du génocide. Il a choisi de raconter ici son expérience individuelle et familiale. Ce livre, qui a fait grand bruit en Turquie, retrace aussi le parcours d’un homme de gauche qui, d’Erevan aux États-Unis en passant par la France, dans la diaspora arménienne, désire tendre la main et rendre hommage à son ami Hrant Dink, le journaliste à l’origine de ce processus, qui fut assassiné en 2007. Un essai essentiel dans une démarche inaugurée il y a dix ans et qui entend prendre en compte la part arménienne du peuple de Turquie. TÉLÉCHARGER : 1915, Le génocide arménien extraithttp://www.collectifvan.org/pdf/12-47-00-13-04-15.pdf http://www.lesprairiesordinaires.com/1915-le-geacutenocidearmeacutenien.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87415 Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de la mémoire outragée à la mémoire partagée" Agenda - À paraître le 1er avril 2015 : "Le génocide arménien : de la mémoire outragée à la mémoire partagée" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Le livre sera en librairie le 2 avril 2015. LE GÉNOCIDE ARMÉNIEN De la mémoire outragée à la mémoire partagée Auteur(s) : Michel Marian Éditeur : Albin Michel Reliure : Broché Date de sortie : 01/04/2015 Collection : Bibliothèque Albin Michel Rayon : Histoire / Histoire de l'Europe Cent ans après le génocide arménien perpétré en avril 1915, Michel Marian fait revivre deux histoires singulières et passionnelles, celle des Arméniens et celle des Turcs. Il suit les Arméniens sur le chemin séculaire de leur quête de justice, exigeant la réintégration de leur malheur dans la mémoire universelle. Il retrace le travail difficile mais remarquable qu’une partie du peuple turc a entrepris depuis une décennie pour se réapproprier un passé tragique et coupable. Il dévoile les surprises, les personnalités, les hasards, les occasions trouvées ou manquées qui ont séparé ces histoires, avant de leur donner une chance de se rencontrer. Peut-on qualifier de génocide un événement antérieur à la création du mot ? Fautil pénaliser sa négation ? Pourquoi les gouvernements turcs successifs persistent-ils à le refuser ? Faudrat-il attendre encore cent ans pour qu’advienne cette reconnaissance ou y a-t-il aujourd’hui une solution ? Michel Marian n’esquive aucune difficulté, mais rend accessibles et vivants tous ces débats. Il propose des réponses et ouvre la perspective d’un avenir partagé, tel qu’on peut espérer qu’il se dessine à la fin de cette année de commémoration. L’AUTEUR Michel Marian, élève de L’ENS (Ulm) et de l’ENA, agrégé de philosophie est engagé dans la cause de la reconnaissance du génocide depuis trente ans. Il est depuis dix ans un des artisans du dialogue arméno-turc. Il a publié en 2009 avec Ahmet Insel un Dialogue sur le tabou arménien (éditions Liana Lévi), qui est encore une référence pour la forme originale et personnelle choisie. http://www.albinmichel.fr/multimedia/Documents/espace_journalistes/communiques_de_p resse/201504/MARIAN.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86365 Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et Vahakn Dadrian Agenda - Parution/"Jugement à Istanbul" de Taner Akçam et Vahakn Dadrian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - En 1915, à la faveur de la Première Guerre mondiale, débutait l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie. À la fin de la guerre, dans l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du ihd, qui accuse le pouvoir Jeune-Turc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide. Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants JeunesTurcs tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite. Une page d’histoire minutieusement étudiée par deux chercheurs, l'un turc et l'autre arménien, Taner Akçam et Vahakn Dadrian, publiée aux Éditions de l'Aube à l'initiative de l'AFAJA, Association Française des Avocats et Juristes Arméniens, dans le cadre du Centenaire du génocide arménien. Publié le 17 mars 2015 Les éditions de l'aube Jugement à Istanbul Taner Akçam Vahakn N. Dadrian Trouver ce livre en librairie Traduction Juliette Minces Année 2015 Date de parution 19 mars 2015 Maison d'édition : Editions de l'Aube Pages 400 Dimensions 143 x 220 Format 2015 Prix 26 € ISBN 978-2-8159-1053-8 EAN 9782815910538 Les auteurs : Taner Akçam, né en 1953 en Turquie, est sociologue. Professeur au Centre pour l’étude de l’Holocauste et des génocides à l’Université du Minnesota (USA), il est un des premiers intellectuels turcs à reconnaître le génocide arménien de 1915 et à en parler publiquement. Militant d’extrême gauche, il fut condamné à dix ans de prison en Turquie en 1976 (il s’évada un an plus tard et se rendit en Allemagne en tant que réfugié politique). Vahakn N. Dadrian, né à Istanbul en 1926 fut le directeur des recherches sur le génocide au Zoryan Institute (USA). Il dirigea le grand projet d'étude sur le génocide soutenue par la National Science Foundation et la Foondation Guggenheim HF. Résumé En cette année 1331 de l’ère en vigueur au sein de l’Empire ottoman, l’assassinat organisé du peuple arménien d’Anatolie débutait à la faveur de la Première Guerre mondiale. À la fin de la guerre, dans l’Empire ottoman – allié de l’Allemagne – vaincu et occupé, un procès est mené par des tribunaux militaires sur ordre du sultan, qui accuse le pouvoir JeuneTurc d’avoir organisé intentionnellement ce massacre. Les représentants de ce pouvoir seront condamnés à mort in absentia. Et Mustafa Kemal entre en triomphateur à Istanbul début novembre 1922 tandis que l’État turc n’a jamais, depuis, reconnu sa responsabilité dans ce génocide. Ce livre – pièce capitale versée au dossier de ce que l’on désigne comme le génocide des Arméniens – relate ce procès des dirigeants Jeunes-Turcs tenu en 1919-1920, alors que la plupart d’entre eux avaient pris la fuite. Dans ce remarquable travail, les auteurs, l’un turc, l’autre arménien, ont travaillé ensemble sur les archives et documents de l’époque ottomane et restituent toute l’ambiguïté de cette période charnière qui va de 1919 à la victoire de Mustapha Kemal. Une page d’histoire tragique minutieusement étudiée. Préface de Gérard Chaliand Postface de Alexandre Couyoumdjian et Stéphane Mirdikian Traduit de l’anglais par Juliette Minces Jugement à Istanbul, publié à l'origine en anglais, est pour la première fois traduit en français. En cette année de commémoration du centenaire du génocide des Arméniens de 1915, l’Association française des avocats et juristes Arméniens (AFAJA), co-présidé par Alexandre Couyoumdjian, et l’association belge des avocats et juristes Arméniens (ABAJA), présidé par Stéphane Mirdikian, ont pris l’initiative de faire traduire ce livre. Ce livre sera notamment le support de nombreuses conférences programmées en France, Belgique et Suisse, autour des thèmes du génocide arménien, du négationnisme et de la justice. En mai 2015, le sociologue turc Taner Akçam viendra en France à l’occasion du premier colloque organisé dans ce cadre. Il se tiendra à la Maison du Barreau, place Dauphine, sous l'égide de l'Ordre des Avocats au Barreau de Paris les 27 et 28 mai prochains. TÉLÉCHARGER : Jugement à Istanbul - Taner Akçam, Vahakn N. Dadrian http://www.collectifvan.org/pdf/03-41-45-17-03-15.pdf http://editionsdelaube.fr/catalogue/jugement%C3%A0istanbul http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86667 Agenda - La Vie (N°3633, Édition du 16 avril 2015) : "Les Arméniens, 100 ans après le génocide" Agenda - La Vie (N°3633 Édition du 16 avril 2015) : " 100 ans après le génocide, les Arméniens" - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'hebdomadaire chrétien "La Vie" consacre un numéro du mois d'avril (N°3633) au génocide arménien "Les Arméniens, 100 ans après le génocide". La Vie N°3633, Édition du 16 avril 2015 Dossier : Les Arméniens, 100 ans après le génocide Le sommaire Editorial - L'Arménie, une mémoire qui résiste Le Bloc-notes -Qu'est-ce qu'une "guerre juste" ? C'est vous Les réseaux d'Étienne Courrier C'est ma foi - Arsen C'est vous - Bravo ! C'est vous ...Encore bravo ! L'oeil du géographe - L'Arménie, miracle montagnard Arménie - Marseille et la mémoire du génocide arménien Histoire - Le génocide arménien : retour sur les origines d'une extermination Histoire - Assyro-Chaldéens : le génocide oublié Portrait - Pinar Selek, une sociologue turque aux côtés des Arméniens Portrait - Isabelle Estournet-Djehizian, dis-moi comment tu t'appelles... Monde - La République d'Arménie en plein spleen Arménie - Au Liban, une communauté affirmée Arménie - Tels des charniers de pierres... Arménie - La quête de l'Arche de Noé sur le mont Ararat Essentiels - Sevag Hammalian, le génocide inscrit dans le sang Essentiels - Sevag Hammalian : Mes conseils pour aimer ses ennemis Essentiels - Sevag Hammalian : Ma figure spirituelle, Grégoire-Pierre XV Agagianian Jean 2, 1-15a Garder sa parole Chronique - L'infini du don Les dimanches et les fêtes racontés aux enfants L'initiation chrétienne Chronique - Nos superpouvoirs Les amis de La Vie - Le temps de célébrer Les amis de La Vie - L'agenda solidaire Religion - Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Le christianisme, pierre d'angle de la nation arménienne Chronologie Catholicisme - Grégoire de Narek : moine, poète et docteur de l'Eglise Symbole - La croix, arbre de vie Saveurs - Invitation à la table arménienne Invitation à la table arménienne - Les beureks Invitation à la table arménienne - Les dolmas, feuilles de vigne farcies au riz Invitation à la table arménienne - Les burmas Culture Le renouveau du cinéma arménien Le renouveau du septième art arménien - ayat Nova Livres jeunesse - Dans les yeux d'Anouch par Roland Godel Livres jeunesse - Le Petit Nicolas, en arménien occidental par Sempé et Goscinny Expositions - Fantômes d'Anatolie Expositions - Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman : stigmatiser, détruire, exclure Expositions - Avant la nuit : les Arméniens en Turquie à la veille du génocide http://www.lavie.fr/papier/2015/3633/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=87699 Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril 2015/2016 Agenda - Éditions Parenthèses : Identité graphique 24 avril 2015/2016 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Une identité graphique a été spécialement élaborée par les Éditions Parenthèses, à Marseille, pour leurs publications du centenaire du génocide arménien. 24 avril 2015/24 avril 2016, une année de publications : en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables témoignages déjà parus dans la collection Diasporales... 24 avril 2015 - 2016 Pour les publications du centenaire une identité graphique spécialement élaborée Et en attendant les nouveautés à venir, relire les incontournables témoignages déjà parus dans la collection Diasporales... *** Yervant Odian - Journal de déportation http://www.editionsparentheses.com/journal-de-deportation Collection : Diasporales 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index. ISBN 978-2-86364-196-5 PRIX : 24 € Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». *** Berdjouhi - Jours de cendres à Istanbul http://www.editionsparentheses.com/jours-de-cendres-a-istanbul Récit traduit de l'arménien par Armen Barseghian. Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 224 p., 2004. ISBN 2-86364-122-0 Prix : 18 € En une nuit, six cents intellectuels arméniens sont arrêtés dans tous les quartiers de la cosmopolite Istanbul. Cette rafle du 24 avril marque le début du génocide de 1915. La jeune Berdjouhi est l’une de ces épouses qui attendront en vain le retour des déportés. Elle devra vivre seule dans la grande capitale ottomane, devenue hostile. Le récit débute le jour où son mari, le militant Sarkis Barseghian, est emmené. Suivent alors cinq années de solitude où Berdjouhi va lutter contre le désespoir, surmonter ses peurs et organiser son quotidien. Elle milite avec les autres femmes et participe notamment à la recherche des enfants arméniens enlevés par les dignitaires turcs. Ce texte constitue un véritable document sur une période dont on ne retient souvent que les aspects purement événementiels. Ici, le témoignage le plus fidèlement autobiographique se nourrit d’un travail de la mémoire : plus de vingt ans après, Berdjouhi ne se lasse pas de raconter, esquissée dans tous les modes possibles, son histoire d’amour dont une narration strictement documentaire n’aurait pas su dire la saturation de douleur et de passion. Les « jours calcinés » de toute une vie commencent ici, à Istanbul, dans les quartiers de pêcheurs, dans les parcs, dans les grandes demeures, dans les hammams, dans un paysage de rives, au sein de ces nombreuses communautés qui ont vécu longtemps leur identité et qui font l’épaisseur historique de la ville. *** Jean-Claude Belfiore - Moi, Azil Kémal, j’ai tué des Arméniens Carnets d’un officier de l’armée ottomane http://www.editionsparentheses.com/moi-azil-kemal-j-ai-tue-des Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 208 pages, 2013. ISBN 978-2-86364-279-5 Prix : 19 € Le capitaine de l’armée ottomane Azil Kemal est marié à Enza, une Arménienne. En 1915, il reçoit l’ordre de procéder à l’extermination des Arméniens des villages de la région d’Erzeroum. Il va rédiger alors un journal qui relate ces semaines de tourments entre trahison des siens et mission militaire. Le récit s’articule autour de la traduction de ce carnet retrouvé dans les archives familiales du narrateur qui replace les interrogations d’un des acteurs du crime collectif dans un contexte historique plus large où tous les événements et les personnages rencontrés ou cités sont réels. De nombreux témoignages et récits ont été consacrés au génocide arménien. Mais, pour la première fois, le texte de Jean-Claude Belfiore met au centre des événements un personnage turc, avec toute la complexité de ses conflits intimes entre destin personnel et devoir d’obéissance. Ou comment la littérature peut aussi éclairer l’Histoire. *** Fethiye Çetin - Le livre de ma grand-mère Suivi de : Les fontaines de Havav http://www.editionsparentheses.com/le-livre-de-ma-grand-mere Traduit du turc par Marguerite Demird Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 128 pages, 2013. ISBN 978-2-86364-282-5 Prix : 18 € Toute une vie invisible… C’est dans son grand âge que cette grand-mère adorée choisit de partager son secret et de transmettre « l’inoubliable ». « Mes enfants, n’ayez pas peur des morts, ils ne peuvent pas vous faire de mal. Le mal vient toujours des vivants, pas des morts », disait Héranouche Gadarian devenue Seher, la grand-mère de Fethiye Çetin qui écrit ce livre pour « créer une brèche dans le mur et permettre l’écoute, pour ouvrir le cœur et la conscience des gens en Turquie ». Dans ce pays où, dès que l’on aborde le sujet du génocide de 1915, tout se fige et une atmosphère de peur s’installe, il lui était impossible de raconter sa véritable histoire, dévoiler ses origines arméniennes, révéler dans quelles circonstances elle avait été enlevée par un soldat turc alors qu’elle avait à peine dix ans. C’est donc sa petite-fille, avocate engagée dans le combat pour la justice et la liberté, qui sera dépositaire de cette vérité enfouie : « En me révélant son histoire, elle a transmis ce poids sur mes épaules... et même si c’est très difficile, je considère que c’est une chance pour moi de connaître la vérité, je ne veux pas laisser ce problème aux générations suivantes. » Fruit de longs et multiples entretiens familiaux, ce témoignage tout en tendresse et douleur contenue a marqué une rupture dans la mémoire collective turque face à la version officielle imposée depuis tant d’années : il est passé de main en main, a été réédité une dizaine de fois, traduit dans de nombreuses langues. En postface, le récit de la restauration des fontaines de Havav, village natal de sa grand-mère, que Fethiye Çetin a réussi à mener à bien après le choc provoqué par la publication de son livre. *** Henri Aram Hairabédian - Dis-lui son nom http://www.editionsparentheses.com/dis-lui-son-nom Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 160 p. ISBN 978-2-86364-254-2 Prix : 19 € L’île de Ré et La Rochelle comme décor. Autour de l’atelier de reliure et Costa, Jean se retrouve plongé dans une obsédante recherche pour recouvrer la mémoire. Une malle, un carnet, des photos jaunies, quelques coupures de journaux, des protagonistes de pays lointains… À Chypre ou dans les rues d’Athènes, des prénoms d’ailleurs rappellent une douleur et un combat enfouis. Des armes, des diplomates, des attentats… un terrorisme oublié. Ce récit haletant, enrichi d’éclairages couleur sépia, vient documenter une histoire qui trouve son origine il y a près d’un siècle, ressurgit dans les années soixante-dix et, « le temps passant », se conclut dans une capitale caucasienne à l’ombre d’une montagne symbole. Dire son nom, c’est toujours retrouver ses origines. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87330 Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide Agenda - Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Revue d'histoire de la Shoah nº202 intitulée "Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide" est consacrée au génocide des Arméniens. La rédaction de la revue a choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires, correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une perspective comparatiste. (Les Editions Calmann-Lévy, Parution : 11 mars 2015, 400 pages.) Les Editions Calmann-Lévy Revue d'histoire de la Shoah nº202 - Se souvenir des Arméniens 1915-2015: Centenaire d'un génocide Broché – 11 mars 2015 de Mémorial de la Shoah (Auteur) Broché: 400 pages Editeur : Calmann-Lévy (11 mars 2015) Collection : Diffusés Langue : Français ISBN-10: 2916966110 ISBN-13: 978-2916966113 Dimensions du produit: 15 x 3,5 x 24 cm Après le numéro spécial consacré en 2003 au génocide des Arméniens, nous avons choisi de publier, pour commémorer le centenaire de la tragédie, des documents (archives diplomatiques et militaires, correspondances, rapports et témoignages) qui exposent le déroulement des événements caractérisant le crime de génocide en privilégiant une perspective comparatiste. Le génocide des Arméniens, perpétré sur le territoire de l'empire ottoman, avait été ourdi depuis plusieurs décennies. Le Parti jeune-turc (Comité Union et Progrès) passe à l’action à la faveur du déclenchement de la Grande Guerre au côté des puissances centrales. Ces documents montrent que, depuis longtemps, en Turquie, flottait dans l’air l’idée de « liquider la question arménienne en liquidant les Arméniens » pour reprendre les mots d’un responsable turc. Sans compter que pour les milieux nationalistes jeunesturcs, la charia était incompatible à la notion moderne d’égalité civique. Parallèlement, le Comité Union et Progrès avait mis sur pied en 1911 une organisation spéciale (O.S.) chargée des basses besognes. C’est elle qui, à partir du mois d’avril 1915, entreprend l’extermination. Le processus d’homogénéisation islamique et turc du pays portait en lui (avec parfois la complicité tacite de l’ambassade d’Allemagne) une politique de « purification ethnique » qu’on qualifiera plus tard de génocide. On ne peut lire ces témoignages qu’à la condition de comprendre que le monde turcomusulman n’obéissait pas au logiciel intellectuel occidental. Et que de ne pas avoir entendu ce massacre annoncé a conduit à ce million et demi de morts qui nous interroge sur la force du panturquisme et de la violence propre à un islam conquérant. http://calmann-levy.fr/livres/revue-dhistoire-de-la-shoah-no202-sesouvenir-des-armeniens-1915-2015/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87350 Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens aux Editions Privat Agenda - Parution : deux ouvrages sur le génocide des Arméniens aux Editions Privat - Collectif VAN -www.collectifvan.org – A l’occasion du 100ème anniversaire du génocide des Arméniens, les Editions Privat publient deux ouvrages pour ne pas oublier : Du génocide des Arméniens à la Shoah – Typologie des massacres du XXe siècle et Histoire de la diaspora arménienne. Le premier ouvrage aborde, entre autres, la reconnaissance de ce génocide, prolongé par l’élimination des Assyro-Chaldéens, des Syriaques et des Yézidis, et mis en relation avec la Shoah et le génocide des Tsiganes. Le second ouvrage montre comment la dispersion des Arméniens, conséquence depuis l’Antiquité d’une périlleuse situation géopolitique, et surtout du génocide, a su conjuguer esprit créateur, intégration et préservation d’une identité profondément humaniste, enracinée dans les valeurs chrétiennes. Ces deux ouvrages complètent l’oeuvre de mémoire commencée avec l’Histoire du peuple arménien, ouvrage réédité à l’occasion de cette commémoration. Du génocide des Arméniens à la Shoah Typologie des massacres du XXe siècle Sous la direction de Gérard Dédéyan & de Carol Iancu Premier livre à aborder, sous forme analytique et comparatiste, deux des plus grands génocides perpétrés au XXe siècle qui ont marqué l’histoire : la Shoah et le génocide des Arméniens, cet ouvrage paraît à l’occasion du 100e anniversaire du génocide des Arméniens et du 70e anniversaire de la libération des camps nazis (Auschwitz, Buchenwald, Mauthausen…). Ce livre est un véritable prélude à l’impérieux devoir de mémoire qu’imposent ces crimes contre l’humanité commis au début et au milieu du XXe siècle. Histoire de la Diaspora arménienne Sous la direction d’Aïda Boudjikanian & Gérard Dédéyan Soucieuses, depuis une trentaine d’années, de s’interroger sur la persistance d’une identité arménienne trois fois millénaire mais constamment mise en péril en raison de la situation géopolitique de l’Arménie - trait d’union entre l’Europe et l’Asie - et par là même exposée au choc des grands Empires, voire aux massacres et au génocide, les Editions Privat ont décidé, conjointement avec les Professeurs Aïda Boudjikanian et Gérard Dédéyan, de donner une suite substantielle au livremonument Histoire du peuple arménien, publié par Privat en 1982,et largement actualisé et enrichi en 2007. TÉLÉCHARGER : Deux livres sur le génocide des Arméniens http://www.collectifvan.org/pdf/01-12-52-10-04-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87354 Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora arménienne" Agenda - Vient de paraître "Atom Egoyan et la diaspora arménienne" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Vient de paraître le livre "Atom Egoyan et la diaspora arménienne. Génocide, identités, déplacements, survivances" de Nellie Hogikyan. Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que donne à voir Egoyan. Atom Egoyan et la diaspora arménienne Génocide, identités, déplacements, survivances Nellie HOGIKYAN ISBN : 978 2-343-05113-0 • 24 € • 238 pages Collection Logiques sociales L'Harmattan Eclectique, fragmentaire et multi/intermédiale, la production filmique d’Atom Egoyan incarne l’esprit diasporique par excellence. Malgré cette dispersion symptomatique d’une culture survivante, ou peut-être grâce à elle, le travail d’Egoyan maintient une continuité et une cohérence percutantes. En effet, parmi son oeuvre cinématographique, l’on peut identifier un genre spécifique au cinéaste, celui du post-exil, mettant en scène les structures émotives de la dissociation que seules l’itération et la mêmeté de ses acteurs et actrices pourront transmettre. La perte dans le monde d’Egoyan est structurante. Ce paradoxe de l’itération des mêmes personnages diasporiques d’une part, et des histoires d’absence d’autre part, est au coeur des problématiques chères au cinéma égoyanesque. Cet ouvrage propose d’examiner la culture survivante, en l’occurrence arménienne post-génocidaire, à travers sa transmission discontinue que donne à voir Egoyan. L’auteure se limite à l’analyse des quatre longmétrages (Next of Kin, Family Viewing, Calendar et Ararat) dans lesquels le cinéaste filme, ouvertement et parfois moins directement, les diverses représentations des identités de la diaspora arménienne, mais toujours dans un Canada multi/interculturel. L’AUTEUR Nellie Hogikyan est titulaire d’un doctorat en littérature comparée de l’Université de Montréal (2007). Elle a co-dirigé l’anthologie Femmes et exils : formes et figures avec Dominique Bourque en 2010 et le collectif La Survivance en héritage : passages de Janine Altounian au Québec, avec Simon Harel et Michel Peterson en 2013. Contact Service de promotion et de diffusion Raphaële Lombard 5, rue de l’Ecole polytechnique 75005 Paris TÉLÉCHARGER : http://www.collectifvan.org/pdf/09-04-31-19-03-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86722 Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie Toranian Agenda - L’Étrangère : Premier roman de Valérie Toranian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grandmère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petite-fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Le premier roman de Valérie Toranian, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015. Publié le 02 avril 2015 Flammarion Littérature française - L'étrangère - Flammarion éditions Valérie Toranian, la narratrice, retrace alternativement le destin d'Aravni, sa grand-mère, et ses propres souvenirs d'enfance à ses côtés. Aravni a échappé de justesse au génocide arménien et ne s'est ouverte à sa petite- fille que peu de temps avant sa mort, à l'âge de 96 ans. Premier roman. Petite-fille d'Arméniens rescapés du génocide qui ont débarqué à Marseille dans les années 1920, Valérie Toranian a une grand-mère paternelle arménienne, Aravni, couturière à domicile pour des façonniers du Sentier. Pigiste au milieu des années 1980, Valérie Toranian signe en 1989 ses premiers articles dans Elle. En 1994, elle dirige la rubrique beauté du magazine, devient rédactrice en chef en 1998, puis directrice de la rédaction en 2002. Après avoir épousé et vécu avec Ara Toranian, avec qui elle a deux enfants, elle devient la compagne de Franz-Olivier Giesbert. En septembre 2014, Valérie Toranian quitte ses fonctions de directrice de la rédaction du magazine Elle. En décembre, elle devient directrice générale de la Revue des deux Mondes. Son premier roman, L’Étrangère, paraîtra chez Flammarion le 6 mai 2015. Bibliographie Pour en finir avec la femme, Grasset, 2004 D'après Wikipedia. http://editionsflammarion.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=48024 &levelCode=litterature http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=87136 Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" Agenda - Revue des deux mondes/"Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" - Collectif VAN www.collectifvan.org - La Revue des Deux Mondes est la plus ancienne revue vivante d'Europe, dans laquelle ont écrit toutes les grandes signatures depuis le XIXe siècle. Le nouveau numéro de la mensuelle aborde le thème du génocide arménien et de son déni par l'Etat turc, dans le dossier entitulé "La Turquie face à ses tabous". Revue des deux mondes "Génocide arménien, Kurdes, Daesh : la Turquie face à ses tabous" Sommaire Avril 2015 Éditorial Valérie Toranian — Voltaire est-il la solution ? Événement - Voltaire suffit-il ? Régis Debray, Franz-Olivier Giesbert, Valérie Toranian — GRAND ENTRETIEN - Régis Debray. Contre les fanatismes Charles Dantzig — La manière Voltaire Michel Delon — Comment Voltaire est devenu voltairien Marin de Viry — Le premier prince de gauche Hervé Loichemol, Yves Laplace — Représenter Mahomet : généalogie d'un désastre Dossier - La Turquie face à ses tabous Jean Marcou — La diplomatie turque entre déconvenues et repositionnement stratégique Jean-François Pérouse — Les enjeux de l'éducation depuis l'avènement de l'AKP au pouvoir Dorothée Schmid — L'AKP et les Kurdes : l'ouverture inachevée Fatma Müge Goçek — Génocide arménien : le déni de l'État Ahmet Insel — La société civile turque face aux tabous de l'histoire Raymond H. Kévorkian — L'expérience des Arméniens dans la turquie kémaliste Sema Kaygusuz — Abel enseveli par le corbeau Études, reportages, réflexions Eryck de Rubercy — Peter Sloterdjik et la conscience malheureuse de la France Philippe Trétiack — La destruction, un acte constructif ? Partout sauf à Paris Annick Steta — Le mariage renforce-t-il les inégalités ? Critiques Frédéric Verger — Livres - Le piège Patrick Kéchichian — Livres - Un père en vaut-il un autre ? Marin de Viry — Livres - La trajectoire nihiliste et ratée des ambitieux à tête de vent Jean-Luc Macia — Disques - Bach, jeunes pianistes et stars ***** Génocide arménien : le déni de l'État Numéro : Avril 2015 Auteur : Fatma Müge Goçek Sujet : Dossier - La Turquie face à ses tabous Le déni, disent certains, est la phase ultime du génocide. À travers lui, les dénégateurs empêchent les victimes d’entamer le processus du deuil ; à cause de lui, les victimes vivent enfermées dans un passé violent sans pouvoir espérer de guérison. Mais les dénégateurs en souffrent eux aussi : le refus de rendre des comptes pour les violences passées conduit à l’institutionnalisation et à la normalisation de la violence dans la société, laquelle peine alors à devenir véritablement démocratique. Ce type de déni existe dans de nombreux pays, en particulier dans les États-nations dont les élites ont tiré avantage des violences. On peut citer, par exemple... Fatma Müge Göçek est professeur de sociologie à l’université Ann Arbor du Michigan. Dernier ouvrage publié: Denial of Violence: Ottoman Past, Turkish Present, and Collective Violence against the Armenians, 17892009 (Oxford University Press, 2014). http://www.revuedesdeuxmondes.fr/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=87067 Agenda - Arménie, mémoire de la Bible Agenda - Arménie, mémoire de la Bible - Collectif VAN www.collectifvan.org - Cent ans après le dramatique génocide arménien, Le Monde de la Bible publie un livre numérique sur l’exceptionnel patrimoine religieux et scripturaire de l’Arménie, première nation chrétienne dans l’Histoire. Arménie, mémoire de la Bible Livre umérique La longue mémoire arménienne Première nation chrétienne selon la volonté du roi Tiridate dès 301, l’Arménie possède un patrimoine à nul autre pareil. L’héritage d’une longue histoire, vieille de plusieurs millénaires si l’on remonte jusqu’au Royaume d’Ourartou (XIIIe siècle avant J.-C.), sur une terre aujourd’hui semée d’églises et de monastères aux styles caractéristiques et dont les plus anciennes remontent au VIIe siècle. Mais l’héritage qui nous intéresse prioritairement dans ce livre numérique est littéraire et scripturaire. Ce patrimoine a vu le jour sous la main du moine Machtots qui, au seuil du IVe siècle, traduit les proverbes de Salomon selon une écriture arménienne qu’il a lui-même inventée. Depuis c’est non seulement toute la Bible qui fut traduite dans la foulée, mais bien d‘autres textes grecs, de Platon aux Pères de l’Eglise, en passant par les grands auteurs du judaïsme hellénistique dont Philon d’Alexandrie. Malgré les heurts de l’Histoire, l’Arménie a su conserver le fonds et la mémoire de cette riche bibliothèque qui possède des textes (traduits) parfois plus complets que les originaux hérités de Byzance. Des textes mais aussi une liturgie, celle de Jérusalem, vers qui ses regards sont toujours restés orientés. A travers l’histoire de l’Arménie, de ses textes, de sa liturgie, des signes de sa présence en Terre sainte… ce livre numérique permet de découvrir dans toute sa profondeur et sa spiritualité une vieille nation restée fidèle à elle-même. Benoit de Sagazan ***** Au sommaire : Histoire de l’Arménie par Jean-Luc Pouthier Les origines Première nation chrétienne Une civilisation florissante La future Arménie Aux sources d’une histoire nationale par Jean-Pierre Mahé Les chroniques Fin d’une historiographie nationale Vers une théologie de l’histoire La traduction arménienne de la Bible par Jean-Pierre Mahé De l’interprétation orale à la version écrite Une langue unifiée Un conservatoire de l’exégèse ancienne par Folker Siergert À la marge de l’univers biblique L’École hellénophile Un conservatoire de l’Antiquité À la rescousse des textes grecs Apocryphes arméniens Une conscience de l’histoire Les Arméniens et la liturgie de Jérusalem par Charles Renoux Le Lectionnaire de Jérusalem en Arménie L’hymnographie arménienne Les Arméniens en Terre sainte par Igor Dorfmann-Lazarev Les Arméniens, gardiens des lieux saints http://www.mondedelabible.com/armenie-memoire-de-la-bible/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86850 Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de résistance" Agenda - Magazine "Histoire & Civilisations"/"L'Arménie : Deux mille ans de résistance" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le numéro d'avril du magazine "Histoire & Civilisations", co-édité par Le Monde et National Geographic, consacre une rubrique à la présentation du patrimoine de l'Arménie. AVRIL 2015 Histoire & Civilisations Voyagez au cœur de l'Histoire ! Avec Histoire & Civilisations, vivez une odyssée à travers les siècles. De l'Antiquité aux Temps Modernes, de l’Égypte aux Amériques, des historiens de renom vous guident sur les traces des grandes civilisations et vous livrent tous les secrets des grands événements de l'Histoire. Dans chaque dossier, retrouvez des repères chronologiques, des analyses de spécialistes, des documents d'archives et de belles illustrations. Histoire & Civilisations est le rendez-vous mensuel de tous les amateurs d'histoire, désireux d'associer le plaisir de lire au développement de leurs connaissances. Un magazine co-édité par Le Monde et National Geographic. LANGUE : Français PAYS : France ÉDITEUR : MALESHERBES PUBLICATIONS GROUPE http://fr.zinio.com/magazine/HistoireCivilisations-/pr-500791208/catcat1960177 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=86851 Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions Arcadia Agenda - Parution du livre "Sonate Arménienne" aux éditions Arcadia - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Trouvez le livre Sonate Arménienne de Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian aux éditions Arcadia en librairie à paraître le 1er avril 2015. "Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire." Franck Perrussel & Llatie Amor Sarkissian Sonate Arménienne aux éditions Arcadia Date de publication : 1 avril 2015 Genre : roman historique Format : 140 x 205 Pagination : 300 p. Prix : 20 euros ISBN: 978-2-913019-89-8 http://sonatearmenienne.blogspot.fr/ Franck Perrussel, Sonate arménienne (le roman) Arax a 100 ans, elle est aveugle et avant de mourir raconte sa vie à sa petite fille, transmettant la mémoire d’une Arménienne de Constantinople née au 19e siècle, dont la vie, après une enfance très heureuse, a été bouleversée par l’Histoire. La Guerre Mondiale et le génocide de 1915 la poussent à fuir vers l’est de la Turquie, à Van, puis en exode à Erevan, en passant par Batoum, Tbilissi et Moscou aux prémices de la Révolution russe. Après un bref retour à Constantinople, elle doit à nouveau s’exiler à Paris où elle vit jusqu’après la deuxième Guerre mondiale, travaillant dans les ateliers de couture. Le génocide, dont elle est une des survivantes, et les aléas qui en découlent vont lui faire perdre la trace de sa fille de 4 ans, pour la retrouver 25 ans plus tard sur les quais du port de Tanger. Arax raconte l’Histoire, entremêlée à son histoire, marquée par la quête incessante pour retrouver son enfant. Elle nous entraîne aussi dans ses histoires d’amour et évoque les personnages pittoresques qu’elle a côtoyés (on y croise entre autres l’enfant Charles Aznavour, le joaillier Jean Vendôme…). Par la voix d’Arax, l’auteur nous fait vivre une fresque historique et intime, nous livrant un récit poignant, où l’amour de la vie, l’humour et le fantasque côtoient la tragédie et l’horreur. Soutenu par des faits et des rebondissements qui semblent parfois sortir de l’imagination alors qu’ils furent le fil de la vie d’Arax, son livre souhaite témoigner d’une histoire terrible et en parallèle transmettre la force de vie de certains de ces survivants, nous laissant un magnifique roman. Llatie Amor Sarkissian, Lettres à Arax L’auteur nous offre une correspondance à sa grand-mère, mêlée de portraits de personnages. De Casablanca à Istanbul, en passant par Paris, Tanger, Cannes, Le Caire, Madrid, comme en écho au récit d’Arax, elle questionne par une écriture d’une grande tendresse la mémoire de ses origines arméniennes, s’adressant à celle qui fut son seul lien avec un passé bouleversant, grand-mère sublime et aveugle dont elle tint la plume dès son enfance. Cette correspondance réinventée est aussi un acte de reconnaissance à une personne qui lui donna malgré le tragique un immense goût de la vie et la force de pouvoir la réussir. TÉLÉCHARGER : "Sonate Arménienne" http://www.collectifvan.org/pdf/10-02-54-30-03-15.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=87041 Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont arméniens" Agenda - Vient de paraître / Pinar Selek : "Parce qu'ils sont arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - 2015 marque le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l’Histoire turque, toujours controversée, toujours tabou. Quel regard peut porter sur cette communauté une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond par Parce qu’ils sont Arméniens, récit publié aux éditions Liana Levi. Tissé de ses souvenirs, observations et rencontres, c’est un témoignage sensible et polémique de la part d’une femme engagée. "Parce qu'ils sont arméniens" Auteur : Pinar Selek Traduit du turc par Ali Terzioğlu Editions : Liana Levi Prix : 7,99 Le génocide arménien a un siècle. Une page noire de l’histoire turque, toujours controversée, toujours taboue; un drame qui hante les esprits et les cœurs de génération en génération. Pinar Selek interroge son rapport à cet épisode et à la communauté victime. Au fil des souvenirs et des rencontres, elle raconte ce que signifie se construire en récitant des slogans qui proclament la supériorité nationale, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant Istanbul où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d’extrême gauche ayant intégré le déni. Au-delà de la question arménienne, ce témoignage sensible, engagé, parfois autocritique, dénonce les impasses de la violence et sonde les mutations de l’engagement collectif. Lire un extrait ICI. http://www.lianalevi.fr/images/30/extrait_522.pdf ***** À propos «Pinar Selek témoigne ici de façon crue, nue, sans pathos, ni grandiloquence, de sa prise de conscience d'un drame qu'elle a appris à faire sien.» Le Monde http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-LEmonde.pdf «Un petit livre mais un grand texte.» Mediapart http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-mediapart.pdf «Un pamphlet aux accents intimistes.» L’Express http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-L'express.pdf «Elle raconte par petites touches et toujours sur le mode émotif, sa découverte rogressive des Arméniens de Turquie.» France Arménie http://www.lianalevi.fr/userfiles/Parceque-FranceArme%CC%81nie.pdf «Elle a écrit son livre comme on paie une dette. Avec l’espoir qu’il contribuera à ouvrir la porte de la mémoire aux Arméniens de Turquie.» DNA http://www.lianalevi.fr/userfiles/parceque-PS-DNA.pdf URL originale : http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86195 Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens (Gaïdz Minassian) Agenda - Vient de paraître : Trois ouvrages autour des Arméniens (Gaïdz Minassian) - Collectif VAN -www.collectifvan.org - A l'occasion du centenaire du génocide arménien en 1915, Gaïdz Minassian, Journaliste au Monde.fr, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences Po Paris, publie trois ouvrages distincts et complémentaires sur l'Histoire des Arméniens. Arméniens Le temps de la délivrance Editions : CNRS Date de publication : 22/01/2015 Prix : 23,75 € Jamais le débat autour du génocide des Arméniens de 1915 n’a été aussi acerbe que ces dernières années entre défenseurs et opposants aux lois dites « mémorielles ». Pourquoi cette question suscite-t-elle tant de passions ? Analyse approfondie de l’histoire et de la mémoire arméniennes, cet ouvrage explore les spécificités d’un peuple dont l’identité nationale ne peut pas se construire à partir du seul génocide. L’histoire a commencé avant et s’est poursuivie après. L’auteur appelle ainsi les Arméniens à désacraliser 1915 afin de libérer la pensée et désinhiber les comportements collectifs. Par le passé, les empires successifs ont, en effet, empêché l’Arménie de développer une tradition de souveraineté au sein d’un territoire dont les frontières étaient trop mouvantes pour constituer un État aux fondations durables. Et la religion s’est souvent substituée à celui-ci pour organiser la société et nourrir une vision mythifiée d’une nation multiséculaire. Comment sortir de ces logiques de domination ? S’affranchir de la mémoire, se délivrer du poids du passé et devenir le sujet de son propre destin : tels sont les enjeux actuels du peuple arménien. ************ Trois mille ans d’historiographie arménienne Marquer le temps et l’espace Editions : CNRS Date de publication : 22/01/2015 Prix : 23,75 € Pour le peuple arménien dont l’histoire remonte à plus de trois mille ans, il n’existe curieusement que peu d’études sur son historiographie. La majeure partie des travaux se concentrent sur son passé antique ou médiéval, prennent la forme de synthèses, ou pèchent par leur caractère idéologique. Souvent dominés et écartelés en plusieurs États, les Arméniens ont très tôt acquis une expérience transnationale du récit historique incarnée par un personnage clé, Moïse de Khorène. Auteur du Ve -siècle pour les uns, du VIIIe siècle pour les autres, mais « père de l’histoire arménienne » pour tous, Moïse de Khorène a imposé son modèle historiographique jusqu’au XVIIe -siècle en combinant documents d’archives et sources orales. Au XVIIIe- siècle, la rencontre avec la modernité a bouleversé cet héritage khorénatsien sans pour autant favoriser l’émergence d’une histoire critique. Le temps n’est-il pas venu, à l’heure du centenaire du génocide de 1915, d’ouvrir la réflexion à des approches nouvelles, d’énoncer les ambivalences de l’écriture historique arménienne et de s’interroger sur l’existence de ce qui ressemble à un roman national ? Cet ouvrage a pour but de mesurer, des origines à nos jours, l’impact des récits historiques et des représentations sur les consciences arméniennes, sur la notion d’héritage collectif et sur la construction d’une identité mutilée par l’histoire mais préservée par la mémoire. ************ Le rêve brise Le carnage arménien ou la fin d'un monde Editions : Flammarion Date de publication : 25/02/2015 Prix : 23 € C'est dans la nuit du 23 au 24 avril 1915, à Constantinople, qu'eut lieu la première rafle d'Arméniens, annonçant la longue série de déportations, tueries et massacres qui vont durer plus de trois ans. 1 500 000 personnes y perdent la vie, soit deux tiers des Arméniens de l'Empire ottoman. Les autres fuient la fureur des soldats, constituant une diaspora importante en Europe, au Proche-Orient et en Amérique. Depuis un siècle, la Turquie nie toujours ce génocide. Mais que s'est-il passé exactement ? Comment en est-on arrivé là ? Pour saisir cette histoire dans toute son ampleur. Gaïdz Minassian a choisi de la raconter à travers les parcours des révolutionnaires arméniens, fascinés par le modèle français des Lumières et prêts à tout pour faire reconnaître leurs droits mais aussi défendre légalité entre les peuples. De leur mobilisation politique, encore pacifique, à la radicalisation armée, l'auteur retrace l'aventure de ces idéalistes grâce à leurs Mémoires ou journaux qui témoignent de leur vie clandestine, de leurs doutes et leurs espoirs perdus. Parmi eux, au premier rang, la figure charismatique de Christapor Mikaelian, le fondateur de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA) et chef de file du mouvement de libération nationale, hante ces pages... Quoi de mieux, quoi de plus vibrant que ces éclats de vie pour raconter cette histoire au souffle épique. Le dénouement - tragique - est à l'image du rêve brisé de ce peuple, partagé entre Orient et Occident et condamné à l'exil... http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86194 Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" Agenda - Revue "L'Histoire" - "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle" - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le numéro 408 du mensuel "L'Histoire" aborde le thème du génocide arménien dans un article éditorial, "Arméniens : le premier génocide du XXᵉ siècle". MENSUEL - ACTUELLEMENT EN KIOSQUE Mensuel n°408 daté de février 2015 Il y a cent ans le gouvernement des Jeunes-Turcs commettait le premier génocide du XXe siècle décimant la communauté arménienne, pourtant bien intégrée à l’Empire ottoman. On comprend mieux aujourd’hui l’idéologie qui a motivé les responsables et la mécanique implacable du massacre. Par Boris Adjemian, Taner Akçam, Annette Becker, Hamit Bozarslan, Pierre Chuvin, Vincent Duclert, François Georgeon, Raymond Kévorkian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian et Yves Ternon. L'Histoire : Mensuel n°408 http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408 Lire aussi : Génocide des Arméniens : Cent ans d'historiographie http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=85074 URL originale : http://www.histoire.presse.fr/mensuel/408 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85084 Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" Agenda - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Vient de paraître "Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide", une synthèse de Mikaël Nichanian sur le génocide arménien qui inclut les dernières avancées historiographiques. Elle propose de nouvelles pistes d’interprétation sur les causes et les conséquences du génocide, dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Cet ouvrage qu'on peut se procurer en librairie ou en ligne est paru aux PUF (Presses Universitaires de France). Détruire les Arméniens. Histoire d'un génocide Mikaël Nichanian Sommaire 1 2 3 4 Caractéristiques L'ouvrage Table des matières A propos des auteurs Cette synthèse sur le génocide arménien, qui inclut les dernières avancées historiographiques, propose de nouvelles pistes d’interprétation sur ses causes et ses conséquences dans le contexte de la naissance du nationalisme turc et de la Turquie moderne. Caractéristiques 280 pages 21.00 € Numéro : ISBN : 978-2-13-062617-6 Collection "Hors collection" N° d'édition : 1 Date de parution : 14/01/2015 Discipline : Histoire / Géographie / Arts Sous-discipline : Histoire contemporaine L'ouvrage Premier génocide du XXe siècle, l’extermination des Arméniens d’Anatolie est aussi le seul à n’être pas reconnu à ce jour par l’État qui l’a perpétré, cent ans après les faits. En pleine guerre, la destruction des populations arméniennes et assyro-chaldéennes s’inscrivait au cœur d’un vaste programme de «?turquification?» à marches forcées de l’Anatolie. Suppression des Arméniens et déplacements de certaines populations musulmanes poursuivaient un même but : faire de la Turquie une nation homogène et moderne. L’observation de cette «?révolution nationale?» à l’œuvre en Anatolie a ainsi inspiré au juriste Raphael Lemkin une réflexion sur les crimes de masse et l’invention du terme de «?génocide?», qui trouve sa consécration en droit international en 1948. À l’heure où le processus de négociation avec la Turquie pour une adhésion à l’Union européenne est enclenché, il est utile de revenir sur cette première tentative de « ?modernisation ?» lancée par les Jeunes-Turcs, car l’analyse de ses mécanismes demeure une nécessité pour prévenir leur répétition. Table des matières Introduction Chapitre 1 – La naissance de la « Question arménienne » sous Abdülhamid II (1878-1908) Les communautés non musulmanes de l’Empire ottoman Déclin de l’empire et tentatives de modernisation La crise de 1875-1878 et le traité de Berlin Les conséquences du traité de Berlin sur la politique intérieure ottomane Les partis politiques arméniens La politique arménienne du sultan La dimension internationale des pogroms des années 1894-1896 La « question arménienne » et les « six vilayets » (1878-1908) : une bataille de chiffres et de frontières Chapitre 2 – Les Jeunes-Turcs et leur montée en puissance (19081914) La phase révolutionnaire (1889-1908) La « révolution » de 1908 L’opposition au CUP et la contre-révolution de 1909 Aspirations totalitaires : « économie nationale » et « turquification » Relations entre le CUP et les Arméniens en 1908-1909 Les guerres balkaniques (1912-1913) « Brutalisation » et nationalisme intégral La question des « réformes » arméniennes de 1913-1914 Chapitre 3 – Entrée en guerre et logiques génocidaires (19141915) Participation de l’Empire ottoman à la guerre en 1914 Premières opérations militaires (novembre 1914-janvier 1915) Débats au sein du CUP concernant l’extermination des Arméniens (janviermars 1915) Premières mesures anti-arméniennes (août 1914-avril 1915) La résistance de Van (20 avril 1915) Le 24 avril 1915 : arrestation des personnalités arméniennes d’Istanbul Le procès des chefs hentchaks (28 avril 1915) L’attitude des populations arméniennes : trahison ou soumission ? Chapitre 4 – Le processus génocidaire : déportation, extermination, colonisation (1915-1918) Le processus génocidaire : la première phase (1915) Des études de cas : vilayet de Bitlis, Constantinople, l’Anatolie occidentale Oppositions turques au programme d’extermination Les provinces occidentales (Thrace, régions d’Izmit et de Bursa) La deuxième phase du génocide : l’extermination dans le désert (1916) Processus génocidaire et radicalisation Le volet économique du processus génocidaire La politique des unionistes à l’égard des autres peuples non-turcs La situation militaire sur le front oriental de 1915 à 1917 Offensive ottomane en Anatolie orientale et dans le Caucase en 1918 Les massacres d’Arméniens dans le Caucase en 1918 Le bilan : estimation du nombre de victimes Les rescapés du processus génocidaire Chapitre 5 – La Turquie d’après-guerre : la question de la responsabilité Les conséquences de la guerre et le bilan de la politique unioniste La question des responsabilités : le procès des unionistes (1919-1920) Quelle valeur accorder à ces procès ? L’attitude de la société musulmane à l’égard du génocide arménien La lutte armée des unionistes contre le partage de l’Anatolie Mustafa Kemal et les unionistes Bilan de la politique unioniste entre 1914 et 1922 Conclusion – Les conditions de possibilité d’un génocide Un héritage hamidien déterminant L’idéologie unioniste et le contexte de guerre L’héritage du processus génocidaire A propos des auteurs Ancien élève de l’École normale supérieure et docteur en histoire, Mikaël Nichanian est conservateur à la Bibliothèque nationale de France. Chercheur-associé au Collège de France, il co-anime, avec Vincent Duclert, un séminaire sur le génocide arménien à l’EHESS. Accédez aux fiches auteurs : Mikaël Nichanian http://www.puf.com/Autres_Collections:D%C3%A9truire_les_Arm%C3%A 9niens._Histoire_d%27un_g%C3%A9nocide http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85420 Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche 1915-2015 Agenda - Le génocide des Arméniens: Cents ans de recherche 1915-2015 - Collectif VAN -www.collectifvan.org - Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. Cents ans de recherche 1915-2015 Auteur(s) : Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian, Yves Ternon Éditeur : Armand Colin Collection : Hors collection Format : Brochée - 368 pages Dimension (en cm) : 15,3 x 23,5 EAN13 : 9782200294427 Public : GRAND PUBLIC Domaines : Histoire moderne Date de parution : 25/03/2015 Présentation Le génocide des Arméniens. Un siècle de recherche (1915-2015) est publié à l’occasion de la tenue à Paris, du 25 au 28 mars 2015, du colloque international « Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman dans la Grande Guerre. 1915-2015 : cent ans de recherche ». Il réunit les contributions scientifiques présentées à la Sorbonne, au Mémorial de la Shoah, à l’École des hautes études en sciences sociales et à la Bibliothèque nationale de France. Ce colloque introduit par le président de la République est organisé par le Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens (CSI), avec le soutien de la Mission du centenaire 2015 et de nombreuses institutions savantes. Un siècle après le déclenchement à Constantinople, le 24 avril 1915, de l’extermination des Arméniens ottomans par l’État unioniste, la recherche internationale démontre par cette publication l’étendue de la connaissance scientifique sur le premier génocide contemporain. Cet ouvrage s’inscrit dans le mouvement des études sur les génocides, en plein développement en France comme dans le monde. Le centenaire de 1915 marque un tournant dans la résonnance publique des savoirs scientifiques les plus élevés et l’affirmation d’une conscience internationale de prévention des génocides. Annette Becker est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Ouest Nanterre-La Défense, membre du comité scientifique du Mémorial de la Shoah et membre de l’Institut universitaire de France. Hamit Bozarslan est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Vincent Duclert est historien, enseignant-chercheur au Centre d’études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS). Raymond Kévorkian est directeur émérite de recherche à l’Institut français de géopolitique, Université de Paris VIII. Gaïdz Minassian est docteur en sciences politiques, enseignant à Sciences Po Paris et chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique. Claire Mouradian est directrice de recherche au CNRS. Mikaël Nichanian est conservateur à la bibliothèque nationale. Yves Ternon est historien et membre du conseil scientifique du Mémorial de la Shoah, président du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens. Satenig Toufanian est secrétaire scientifique du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens. Ouvrage publié avec le soutien de la Mission du Centenaire Sommaire Les étapes du processus génocidaire - D’autres minorités de l’empire, extermination et persécution - Logiques de guerre, économiques, idéologiques - Relations internationales et droit pénal - Historiographies arménienne et turque en mouvement - Regards croisés sur l’effacement des traces ou le fantôme arménien - Mémoire, transmission, histoire, négation Lire aussi: Agenda - Paris : Colloque international sur le génocide des Arméniens http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=85402 http://www.armand-colin.com/livre/585336/le-genocide-des-armeniens-cents-ans-de-recherche-1915-2015.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86328 Agenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des Arméniens Agenda - Vincent Duclert : La France face au génocide des Arméniens - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), Vincent Duclert est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l'un des spécialistes. La France face au génocide des Arméniens de Vincent Duclert. La date de parution : 31 mars 2015, aux éditions Fayard Histoire. Fayard Vincent Duclert La France face au génocide des Arméniens Historien à l'École des hautes éludes en sciences sociales (CESPRA), VINCENT DUCLERT est venu à l'étude du génocide des Arméniens par l'affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l'un des spécialistes. En 1915, un événement — l'extermination des Arméniens ottomans — fait basculer le monde dans l'ère des tyrannies et des crimes de masse. Le traité de Lausanne signé avec la Turquie, huit ans plus tard, scelle la disparition de l'Arménie plurimillénaire, à l'exception de la Petite République des régions russes, soumise à la terreur stalinienne. Parmi les Alliés, la France porte une lourde responsabilité dans le premier génocide du XXme siècle et l'abandon des survivants. Critiques d'une telle politique impériale, des savants, des écrivains, des intellectuels, des parlementaires et diplomates français, des hommes de foi, rejoints par leurs homologues belges et suisses, choisissent de défendre un devoir d'humanité. Dès la fin du XIXme siècle, ils s'engagent contre l'injustice des grands massacres qui se répètent dans l'Empire ottoman. À la suite de Séverine, Jaurès ou Anatole France, une majorité de dreyfusards se mobilisent. La solidarité devient une cause morale et politique majeure, débouchant sur la formation d'un large « parti arménophile ». Dans cette étude passionnante, Vincent Duclert révèle l'histoire française de ce génocide tombé dans l'oubli. Il faudra attendre le 29 janvier 2001 pour que le Parlement, retrouvant la mémoire de ses engagements pour les Arméniens, adopte une loi de reconnaissance, tandis qu'intellectuels et historiens réinvestissent le champ de la connaissance du premier génocide. Historien à l’École des hautes études en sciences sociales (CESPRA), Vincent Duclert est venu à l’étude du génocide des Arméniens par l’affaire Dreyfus, Jean Jaurès et la recherche sur les engagements démocratiques dont il est l’un des spécialistes. Date de parution : 31 mars 2015 Maison d'édition : Fayard Histoire N° ISBN : 978-2-213-68224-2 Nombre de pages : 435 Prix éditeur :22,00 € http://www.fayard.fr/la-france-face-au-genocide-des-armeniens9782213682242 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=86644 Agenda - Parution : "L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915" Agenda - Parution : "L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Un superbe livre de photographies et de cartes postales d'époque, qui parlent d'ellesmêmes. Entre nostalgie et amertume, un monde englouti. Publié le 27 avril 2015 L'Arménie d'Antan - Voyage à travers l'Arménie d'avant 1915 Auteurs - Yves Ternon et Jean-Claude Kebabdjian Près de 400 cartes postales anciennes illustrent l'histoire arménienne, au tournant des années 1900-1915. Sur les pas d'un orphelin à la recherche de ses racines, découvrez, au fil des pages de L'Arménie d'Antan, l'album d'un peuple dispersé. «Je suis le maillon rompu d'une longue chaîne. De ma première enfance, nul ne retrouvera jamais le fil. Plus tard, bien plus tard, sur l'autre versant de la vie, quand remonte des profondeurs la nostalgie des origines, je ne pus répondre à l'enfant qui m'interrogeait : «Grand-père, parle-moi de tes parents.» Alors, faute d'une mémoire individuelle, je me constituai une mémoire collective, album imaginaire d'un temps doublement disparu. A travers l'évocation figée de la carte postale, je fis surgir une parentèle fictive, idéale et probable. J'animai un théâtre d'ombres pour le pèlerinage d'adieux d'un peuple à ses montagnes, à ses arbres, à sa glèbe et à ses cimetières, avant que la cohorte des sans-nom descendent des «fleuves impassibles» qui l'engloutiraient à jamais.» Biographie de l'auteur Docteur en histoire à l'université de Paris IV, Yves Ternon conduit des recherches depuis 1965 sur les génocides juif et arménien. Reconnu comme le spécialiste de la genèse des crimes contre l'humanité, il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages historiques dont Les Arméniens, histoire d'un génocide, La cause arménienne (Le Seuil), Enquête sur la négation d'un génocide et L'Arménie 1900. Né de parents arméniens en 1942, Jean-Claude Kebabdjian a été journaliste et lecteur aux éditions du Seuil. Il crée en 1977 les éditions Astrid qui publient Arménie 1900. Cofondateur en 1976 du Centre de Recherche sur la Diaspora Arménienne (CRDA), dont il est le président depuis 2005, il dirige la revue "Ani, cahiers arméniens" jusqu'en 1995. Détails sur le produit Broché: 123 pages Editeur : HC éditions (2 avril 2015) Collection : PAYS D'ANTAN Langue : Français ISBN-10: 2357202203 ISBN-13: 978-2357202207 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=88041 Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens" Agenda - Parution/Lignes de vie d’un peuple : "Les Arméniens" Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple que nous croyons connaître, nous n’avons en réalité qu’une perception réduite et embrouillée". Les Ateliers Henry Dougier publient dans la Collection Lignes de vie d'un peuple, "Les Arméniens", écrit par Sèda Mavian, journaliste, correspondante à Erevan en Arménie, des Nouvelles d’Arménie Magazine. Publié le 17 mars 2015 HD ateliers henry dougier Les Arméniens, 100 ans après Sèda Mavian Informations ISBN : 979-10-93594-42-2 Prix : 12 € Pages : 144 pages En librairie le 2 avril 2015 Diffusion Le Seuil/Volumen Sèda Mavian est journaliste, correspondante à Yèrèvan en Arménie des Nouvelles d’Arménie Magazine (Nam), le principal mensuel arménien de France. Historienne de formation, elle a collaboré à L’Histoire du peuple arménien sous la direction de Gérard Dédéyan (Éd. Privat, 2006) et est l’auteur d’un essai intitulé « Ma mémoire du Génocide », paru dans La Règle du Jeu (n° 49, mai 2012, Paris). ************* Quand on évoque les Arméniens, on pense Aznavour, chrétiens d’Orient, montagnes et mont Ararat, églises et monastères, génocide, contentieux avec la Turquie, problèmes avec l’Azerbaïdjan, et conflit du Karabagh. Mais l’on se rend vite compte des limites de nos connaissances. De ce peuple que nous croyions connaître, nous n’avons en réalité qu’une perception réduite et embrouillée. Écrit par une spécialiste de l’Arménie, tant de sa mémoire que de son actualité, ce livre a l’intérêt d’exposer avec clarté et originalité la situation présente du peuple arménien, d’en révéler franchement les diverses facettes, les débats qui l’animent, les combats qu’il mène, et les nombreux défis, souvent graves, auxquels il a à faire face. Faisant écho à la commémoration du centenaire du Génocide de 1915, ce livre est indispensable à ceux que son destin ne laisse pas indifférents. ****** A l’aube du XXIè siècle, les Arméniens se trouvent dans la situation paradoxale d’avoir réussi à matérialiser quelques-unes de leurs vieilles aspirations nationales jusque-là empêchées par une histoire de bout en bout placée sous le signe de la tragédie, restauration d’un Etat, d’une armée, de l’Eglise, du Karabagh, tout en continuant à rester, comme par le passé, en proie aux vicissitudes de la dispersion et à la menace de la perte territoriale (Karabagh) ou de la souveraineté (Arménie). C’est pourquoi, tout en continuant à se prétendre éternels en vertu du miracle de leur survie et de leurs récentes victoires, ils sont aujourd’hui secrètement saisis par le doute quant à leur avenir et leur pérennité, non sans raison. Ainsi, 100 ans après 1915, les Arméniens sont, plus que jamais, à la croisée des chemins. ***** LE VOYAGE AU YERKIR « Armen Aroyan est voyagiste en Turquie depuis 1991, mais ce n’est pas un voyagiste ordinaire. Ce qu’il y organise en effet, ce ne sont pas des circuits touristiques pour vacanciers, mais la rencontre de groupes d’Arméniens avec le Yerkir (pays). Dans ces singuliers voyages qui tiennent de la chasse au trésor ou du rallye, le but des participants est de retrouver la maison de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents, ou du moins des traces de ce qui était arménien avant 1915 dans l’ancien Empire ottoman devenu République de Turquie, en puisant leurs indices dans les récits de famille. On l’aura compris, ce qu’offre Armen Aroyan à ces groupes d’Arméniens venus de partout, aussi bien des Etats-Unis que d’Europe, ce sont moins des trouvailles spécifiques, hélas assez rares, que leurs retrouvailles avec l’environnement d’origine, la possibilité de replacer le récit familial dans son décor, de fouler la terre que foulaient leurs aïeux, de respirer l’air qu’ils respiraient, de boire à l’eau qu’ils buvaient, et de regarder les paysages qu’ils regardaient. Bref, de ressentir la troublante et inédite impression d’un « chez nous » où ils seraient nés, où ils auraient grandi, et où ils auraient vécu, si 1915 n’avait pas eu lieu. » Public visé Tout public : curieux, voyageurs, chercheurs, étudiants, universitaires, hommes d’affaires… Points forts *Un ouvrage qui aborde l’Arménie sous un autre angle, celui du peuple, totalement méconnu *Une actualité forte avec l’anniversaire du génocide arménien en 2015 *Une enquête de terrain sur les acteurs qui font l’Arménie d’aujourd’hui et de demain *Une redécouverte de la culture et de la beauté de ce pays. *Une collection centrée sur la vie réelle des gens Actualités et informations *E-books simples et enrichis avec la participation de la fondation GoodPlanet (Yann Arthus-Bertrand) *Teasers par l’Ecole des Gobelins et nombreuses vidéos Youtube (chaine des Ateliers henry dougier) *Courts métrages de 3min disponibles sur le site internet et la chaine Youtube (début 2015) *Exposition des couvertures-signatures, une création originale de Céline Boyer *En projet : une web-série sur la collection Lignes de vie d’un peuple Conçue par Henry Dougier (fondateur des Editions Autrement) au sein de sa nouvelle structure les ateliers henry dougier, cette collection « raconte » les peuples du monde entier, trop souvent invisibles. Ce n’est ni un guide ni un récit de voyage, mais une grande enquête faite par un auteur qui se propose d’aller dans les coulisses d’un peuple et de partager ses émotions, ses valeurs, les passions qui l’animent, les personnes et les lieux qui l’incarnent. La collection Lignes de vie d’un peuple c’est aussi une couverture originale qui mêle tracé cartographique du pays et empreinte unique de la main d’un ressortissant arménien. TÉLÉCHARGER : "Les Arméniens" - Présentation http://ateliershenrydougier.com/livres/les-armeniens-100-ans-apres/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=86651 Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" Agenda - Vient de paraître - "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" -www.collectifvan.org L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale. "Les Assyro-Chaldéens et les Arméniens massacrés par les Turcs" L'auteur Joseph Naayem, aumônier des prisonniers de guerre alliés en Turquie et Officier de l'Instruction publique, rassemble ici les témoignages de victimes et survivants des massacres perpétrés par les Turcs après la Première Guerre Mondiale. Ceci dans le but de porter à la connaissance du public le génocide Arménien et Assyro-Chaldéen et d'évoquer sa négation. Cet ouvrage, illustré par des photographies d'époque, constitue une base documentaire précieuse et unique de la situation des Chrétiens AssyroChaldéens en cette période. Les récits successifs se terminent avec pudeur sur le témoignage de l'auteur lui-même. Une lecture poignante et enrichissante. Prix : 20 euros (contact : [email protected]) Réédité par l'AACF qui remercie et salue le travail remarquable de M. Georges OCLIN (Bircan). http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=85740 Agenda - Parution : Le garçon qui rêvait le jour de Micheline Aharonian Marcom Agenda - Parution : Le garçon qui rêvait le jour de Micheline Aharonian Marcom - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution du roman de Micheline Aharonian Marcom "Le garçon qui rêvait le jour" aux Editions Métis Presses (8 avril 2014). Un train où s’entassent des orphelins arméniens débouche soudain de l’obscurité d’un tunnel sur les hauteurs lumineuses qui surplombent la mer. C’est le premier souvenir de Vahé Tcheubjian, qui quarante ans plus tard, dans la Beyrouth heureuse des années 60, se rappelle son arrivée au Liban. Publié le 20 mai 2015 Le garçon qui rêvait le jour Roman Auteur(s): Micheline Aharonian Marcom Editeur : Métis Presses (8 avril 2014) Collection: Le métier à tisser ISBN: 978-2-94-0406-69-2 Date de publication: 10.04.2014 Nombre de pages: 224 24 CHF ---------------------------------------------------Description de l'ouvrage Un train où s’entassent des orphelins arméniens débouche soudain de l’obscurité d’un tunnel sur les hauteurs lumineuses qui surplombent la mer. C’est le premier souvenir de Vahé Tcheubjian, qui quarante ans plus tard, dans la Beyrouth heureuse des années 60, se rappelle son arrivée au Liban. D’autres souvenirs remontent peu à peu : ceux de l’orphelinat, le Nid d’Oiseaux, soumis à la loi du plus fort, où les lambeaux du peuple assassiné apprennent bien vite à devenir à leur tour des tortionnaires.Commence alors la longue dérive hallucinée du anti-héros adulte, enfant du viol, le Turk dog sans racines qui erre entre fantasmes et traumatisme dans la ville prospère et insouciante du Levant. Animé par une écriture au lyrisme cruel, Le garçon qui rêvait le jour explore en une introspection puissante et sans limites les méandres d’un esprit en quête d’origine. Traduit de l’anglais par Georges Festa. Biographie de l'auteur Micheline Aharonian Marcom est née en 1968 à Dhahran, en Arabie Saoudite, d'un père américain et d'une mère arméno-libanaise et a grandi à Los Angeles, passant, enfant, ses étés au Liban durant la guerre civile. Le garçon qui rêvait le jour, son deuxième roman, a reçu, en 2005, le Prix PEN/Etats-Unis de la meilleure fiction. Enseignant et traducteur, Georges Festa vit à Paris. Il a notamment codirigé avec Denis Donikian le colloque de Cerisy sur l'Arménie (2007) et publié une traduction des Mémoires de Peter Balakian, Le chien noir du destin, aux éditions MétisPresses en 2011. http://www.metispresses.ch/shop/le-garcon-qui-revait-le-jour/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=88649 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) Revue de Presse des dépêches AFP Le Collectif VAN répertorie sur cette page toutes les dépêches AFP en lien avec le génocide arménien et la Turquie. http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=60725 SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin "Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0