! ! i!
L’équipe des Cahiers d’Ithaque et le comité de direction de la publication tiennent à
remercier cordialement leurs partenaires :
L’Association des étudiants de philosophie de l’Université de
Montréal (ADÉPUM).
Le département de philosophie de l’Université de Montréal.
La Société de philosophie du Québec (SPQ).
Le Fonds d’Investissement des Cycles Supérieurs de l’Université de
Montréal (FICSUM).
Les Cahiers d’Ithaque
www.revueithaque.org/cahiers
Département de philosophie
revue.ithaque@gmail.com
Université de Montréal
ISSN 1703-1001
C.P. 6128, succursale Centre-ville
!
Montréal, Québec, H3C 3J7
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Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (2013).
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada (2013).
Les textes de ce recueil sont publiés sous licence Creative Commons : Attribution
Pas d’utilisation commerciale – Partage à l’identique.
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Imprimé par Le Caïus du livre inc. (Montréal).
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Pour citer cet ouvrage :
É. Litalien et al. (dir.), Peut-on tirer une éthique de l’observation de la nature ?, Montréal,
Les Cahiers d’Ithaque, 2013.
!
ii!
Peut-on tirer une éthique de l’observation de la nature ?
Sous la direction de :
Éliot Litalien
Cléa Benoliel
Simon-Pierre Chevarie-Cossette
Emmanuelle Gauthier-Lamer
Thiago Hutter
Thomas Mekhaël
Louis Sagnières
Comi de lecture :
L’équipe des Cahiers d’Ithaque et le comité de direction de la publication tiennent
tient à remercier les professeurs et doctorants qui ont accepté de former, de manière
anonyme, son comité de lecture.
Mise en page :
Arthur Lacomme
Correction :
Léa Derome
Marie-Claire Litalien
Olivier Mas
Joannie Roberge
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Table des matières
1 Introduction
Simon-Pierre Chevarie-Cossette et Éliot Litalien
7 La neutralité axiologique, une exigence
épistémologique ou éthique ?
Marc-Kevin Daoust
25 L’expressivisme moral : une conclusion de la critique
darwinienne de Sharon Street ?
David Rocheleau-Houle
43 L’écocentrisme et ses appels normatifs à la nature :
sont-ils nécessairement fallacieux ?
Antoine C.-Dussault
77 L’argumentation fallacieuse de Spencer : une étude du
sophisme naturaliste selon Hume, Moore et Frankena
Thiago Hutter
91 La notion de chaos dans les chapitres intérieurs du
Zhuangzi : un art de vivre à l’unisson avec le devenir
cosmique
Marion Avarguès
103 Deux formes de naturalisme antique : la nature
comme fondement d’éthiques contradictoires
Simon-Pierre Chevarie-Cossette
113 La béatitude selon Maître Eckhart : exposition d’une
négation de la nature
Pierre-Luc Desjardins
129 La critique de la normativité dans la Préface des
Principes de la philosophie du droit
Jeanne Allard
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Les textes unis dans ce recueil posent une question lourde de
tradition – sa réponse permet de séparer Socrate des philosophes
présocratiques : quelle aide l’observation de la nature nous apporte-
t-elle pour la construction d’une éthique ou, plus fondamentalement,
pour la construction d’un discours normatif ? Le terme
« construction » n’est pas anodin puisque la diversité des éthiques
qu’ont proposées les différents auteurs « naturalistes » dans l’histoire
de la philosophie semble témoigner du fait qu’il y a plusieurs façons
de mener l’observation de la nature et que cette dernière peut être
définie de toutes sortes de manières. Cela ne fait pas d’emblée de
l’entreprise de l’observation de la nature une entreprise inutile pour le
discours éthique : l’arrimage des théories de la justice ou du bien à la
réalité en augmente bien souvent la portée, sinon la qualité. Il reste à
savoir dans quelle mesure elle peut influencer notre manière de
penser le discours prescriptif ; dans quelle mesure également elle
permet de corroborer certaines de nos intuitions éthiques.
Le colloque à l’origine de cette publication qui en portait le nom
et qui a eu lieu au département de philosophie de l’Universi de
Montréal les 28 et 29 mars 2013 a été l’occasion pour plusieurs
panélistes d’apporter des réponses originales ou celles de plusieurs
philosophes à cette question, qu’il s’agisse de penseurs antiques,
comme Zhuangzi, Calliclès ou Diogène ou de penseurs
contemporains comme Sharon Street ou J. B. Callicott. Les
présentations et les échanges qui les ont suivis ont démontré deux
choses : d’abord, la question du naturalisme est bel et bien présente
dans toutes les époques et sur tous les continents ; ensuite, tenter d’y
répondre aujourd’hui constitue un exercice d’une difficulmarquée.
Il ne fait aucun doute qu’il faut pourtant s’y attarder, ne serait-ce
qu’en vertu de la place croissante des sciences naturelles dans la
recherche universitaire et dans la popularisation de plusieurs formes
de scientismes. Le philosophe aujourd’hui ne peut plus, lorsqu’on lui
demande s’il n’est pas dépassé par la science, répondre simplement
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