
UNITÉS DE SOINS PSYCHIATRIQUE
Les niveaux de sécurité par zone
Le rapport ETMIS a identifié cinq niveaux de 
sécurité classés par zone. Ces cinq niveaux 
correspondent aux types de construction inté-
rieure dans un établissement psychiatrique 
selon le Design Guide for the Built Environment 
of Behavioral Health Facilities. En passant d’un 
niveau à un autre, les aménagements sont de 
plus en plus sécuritaires(Figure 2).
La classification par niveaux de sécurité 
qui correspondent à chaque niveau est détaillée 
dans le rapport complet de l’UETMISM.
Des aménagements 
environnementaux apaisants 
recensés dans la littérature 
qui peuvent contribuer à la 
réduction des risques dans 
les unitéspsychiatriques.
La figure 3 représente les autres facteurs 
qui influencent positivement la réduction des 
risques dans les unités psychiatriques.
Pour les cas psychiatriques spécifiques, comme 
la dépression sévère ou l’Alzheimer, le rapport 
indique que l’assignation des patients à des 
chambres exposées à la lumière naturelle pour 
des périodes prolongées favorise leur rétablis-
sement ou diminue leur niveau d’agitation.
UNITÉS D’URGENCE
Les aménagements sécuritaires
Des stratégies de conception et d’aménage-
ment physique sont aussi mentionnées au 
rapport ETMIS, pour améliorer la sécurité dans 
les unités d’urgence. Les stratégies soulignées 
au rapport complet sont: a) la surveillance 
facile par le personnel, b) les zones délimitées 
par groupes d’utilisateurs, c) la prévention des 
fugues et la réduction des risques de bles-
sures, d) les mesures indirectes de protection 
pour le personnel, et e) les autres facteurs qui 
influencent la sécurité. 
Le rapport ETMIS mentionne que la forma-
tion du personnel médical, pour donner des 
réponses rapides et appropriées aux usagers 
et visiteurs, quand les signes potentiels de la 
violence sont reconnus, est aussi essentielle 
 Salles d’entrevue et d’admission et chambres d’isolement.
Dans cee zone, le personnel interagit avec les paents qui
présentent des risques inconnus.
 
 
 Chambre du paent, salle de toilee et salle de bain.
Dans cee zone, les paents passent beaucoup de temps seuls.
 
 
 
Couloirs, zones communes, salles d’acvités, cuisines et salles à manger.
Dans cee zone, les paents peuvent passer du temps avec un minimum
de supervision.
 
!  Salles de thérapie, salles d’examen et salles polyvalentes.
Les paents sont autorisés dans cee zone, mais ils sont supervisés 
et ne sont jamais seuls pendant de longues périodes.
Zone de travail du personnel et les aires de services.
Les paents ne sont pas autorisés dans cee zone.
Zone de travail du personnel et les aires de services.
Les paents ne sont pas autorisés dans cee zone.
Niveau 1
Salles de thérapie, salles d’examen et salles polyvalentes.
Les paents sont autorisés dans cee zone, mais ils sont superv
et ne sont jamais seuls pendant de longues périodes.
Niveau 2
Couloirs, zones communes, salles d’acvités, cuisines et salles
Dans cee zone, les paents peuvent passer du temps avec un min
Niveau 3
Chambre du paent, salle de toilee et salle de bain.
Dans cee zone, les paents passent beaucoup de temps seuls.
Niveau 4
Salles d’entrevue et d’admission et chambres d’isolement.
Dans cee zone, le personnel interagit avec les paents 
présentent des risques inconnus.
Niveau 5
Figure 2 : Les niveaux de sécurité par zone
Figure 3 : Aménagements environnementaux / Apaisants
pour faire face aux épisodes de violence et 
pour la sécurité des unités d’urgence. 
La sécurité du personnel des 
soins psychiatrique 
Les aménagements physiques qui contribuent 
à la sécurité du personnel, sont les mêmes que 
ceux décrits précédemment pour la sécurité 
de patients, mais il existe d’autres facteurs qui 
influencent la sécurité comme: a) la formation 
du personnel pour reconnaitre et prévenir 
la violence, b) des modalités de soutien par 
d’autres employés en cas d’urgence, c) la véri-
fication de routine du matériel cassable, d) des 
procédures claires pour l’utilisation du système 
d’alarme, e) des précautions prises avant d’éva-
luer le patient, f) l’éducation et la sensibilisation 
du public, de la police, des travailleurs de soins 
de la santé et des professionnels, et g) une plus 
grande communication et coopération entre 
les organisations et entre les administrations. 
Le rapport mentionne que les aménagements 
suivants contribuent particulièrement à la sécu-
rité du personnel (Figure 4).
rapport ETMIS, pour améliorer la sécurité dans 
les unités d’urgence. Les stratégies soulignées 
Aménagements
environnementaux/
apaisants
Ambiantes:l’éclairage,
l’exposi8onàlalumière
naturelle,unniveaufiablede
bruit,unebonnequalitéde
l’airetunebonneven8la8on
Architecturales:chambres
individuelles,sallesdebains
privées,jardinsaccessibles
auxpa8ents,unitésavecun
nombreréduitdepa8ents
avecunevuesurlanature,
avecdescouloirsde
dimensionsrestreintes
Designintérieur:réduire
l’aspectins8tu8onneldes
unités,avoirun
environnementdetype
familial,couleurss8mulantes
etapaisantes,présence
d’artd'unmilieunaturel
(plantes,etc.)
Sociales:sallesdeséjour
ouvertesetpolyvalentes
pourencourager
l’interac8onavecle
personnel,disponibilité
d’espacesoulespa8ents
peuventsere8rer
Spécifique:leposte
infirmierouvertavecune
bonnevisibilitésurl'unité,
situéàproximitédeszones
d'ac8vités