le coefficient de Hall.
Ceci nous permet de déterminer le nombre de porteurs de charges par unité de
volume à partir de la mesure du courant parcourant le conducteur, de l’induction
magnétique B et de la tension de Hall
(Dans notre cas : Z = 1mm).
2) Objectif
Le but de notre manipulation est de vérifier l’existence de la tension de Hall et
d’en déduire le nombre de porteurs de charges que le conducteur contient. Nous en
profiterons aussi pour mesurer une partie d’un cycle d’hystérésis due à l’existence d’une
aimantation rémanente du conducteur.
3) Parenthèse sur le type de conducteur utilisé et la courbe d’hystérésis.
• Les semi-conducteurs
Les semi-conducteurs présentent aussi un effet Hall mais ont un coefficient de
Hall particulièrement élevé ce qui permet de mesurer une tension de Hall pour un courant
et un champ magnétique relativement faible. C’est pourquoi nous en avons utilisé dans
notre laboratoire.
On divise les semi-conducteurs en deux types : le type N (négatif) et le type P (positif).
Type N :
Il se compose d'une base de germanium ou couche « sous-jacente » qui a été dopée avec
une faible quantité d'arsenic (As) ou d'antimoine (Sb) de manière à lui fournir beaucoup
d'électrons libres, qui peuvent facilement se déplacer dans le silicium ou le germanium afin
de transporter le courant électrique. Le déplacement de charge se fera d’une région où il
existe un électron en excès vers un point d’arrivée quelconque.