
 
 
Pourtant, devant la demande croissante du fait de la spécificité de certains traitements, et en l’absence 
d’alternative  financière  -  tout  en  multipliant  par  ailleurs  les  démarches  et    courriers  auprès  du 
Ministère et de l’ARS - de nombreux établissement dépassent plus ou moins chaque année ce taux de 
25%.  Pour  la  première  fois  en  2014  la  Cramif  a  conditionné  sa  participation  financière  à 
l’observation stricte de cette limitation du nombre de malades hébergés. Cela va engendrer, engendre 
même  déjà,  une  situation  tout  à  fait  paradoxale  où  des  enfants  ou  adultes  malades,  nécessitant  un 
hébergement  proche  de  l’hôpital  pour  recevoir  leur  traitement,  ne  vont  pas  trouver  où  aller  et  ne 
pourront pas pour certains  avoir accès aux soins  dont  ils  auraient  besoin, tandis  que des  chambres 
parfaitement adaptées, proches de l’hôpital et à un prix abordable (incomparable notamment avec le 
prix d’un hôtel) restent vides, mettant de plus en péril l’équilibre financier des structures existantes. 
De plus, et de façon tout aussi regrettable, cela va engendrer une hausse très significative des trajets 
qui coutent des sommes sans commune mesure avec le prix d’une nuitée dans ces structures, et qui 
sont eux, remboursés à 100 % par l’Assurance Maladie qui par souci d’économie justement, restreint 
le budget de l’Action Sanitaire et Sociale. 
 
 Médicaments pédiatriques et recherche 
 
Une association « Eva pour la vie » non membre de l’Union a sollicité les députés, afin d’instaurer 
une  taxe  sur les  industriels  du  médicament.  Les  recettes  de  cette taxe  permettraient  de  financer  la 
recherche  sur  les  cancers  de  l’enfant.  L’UNAPECLE  indique  une  grande  réticence  à  valider  cette 
position très individuelle, car cela va encore démobiliser les industriels sur le médicament pédiatrique 
et  qu’une  nouvelle  taxe  si  ciblée  sur  une  seule  pathologie  risque  d’opposer  des  associations  qui 
travaillent ensemble aujourd’hui.  
 
Nous avons été sollicités pour deux enquêtes :  
- une sur l’information avant greffe pour des parents dont les enfants sont atteints de leucémie. Cette 
demande provient d’une interne en pharmacie de l’hôpital Robert Debré de Paris. Le questionnaire a 
été envoyé à toutes les associations de l’UNAPECLE pour diffusion. 
-  une  autre  sur  la  recherche  clinique  provient  d’ICCCPO.  Elle  est  destinée  aux  adolescents 
actuellement en traitement. De même que pour l’enquête précédente, après traduction en français du 
questionnaire, elle a été envoyée à toutes les associations de notre Union pour diffusion. Les jeunes 
patients français ont ainsi pu exprimer leur point de vue.  
 Communication  
 
- Participation à l’élaboration du Plan cancer 3 
Le livre Blanc des Etats généraux des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de cancer et de 
leur famille a servi de base de travail aux différentes auditions auxquelles nous avons été invités à 
participer. Notre  Union,  a  également  écrit  plusieurs  documents  pour  diffusion  à  la  presse  et  aux 
institutions afin que les enfants et adolescents ne soient pas oubliés dans les différents points de ce 
nouveau plan cancer (annexes  4 et 5). Nous avons  aussi eu plusieurs entretiens individuels,  hors 
convocations, pour exposer nos demandes. 
 
- Participation au congrès de SFP à Clermont Ferrand  
Catherine  Vergely  a  représenté  l’UNAPECLE  au  congrès  de  la  Société  Française  de  Pédiatrie  à 
Clermont  Ferrand.  Le  thème  choisi  pour  aborder  l’oncopédiatrie  était  le  retard  diagnostic.  La 
présentation du regard des parents sur les délais diagnostic a été plutôt bien reçu par l’auditoire et les 
autres intervenants. Le power point est disponible.