Lycée des Métiers Marcel Barbanceys Activité de cours
N. ROIATTI Page 4 1 BAC
Le microprocesseur
II constitue l'unité de travail du système. Il ne peut traiter que des
données numériques , celles ci sont issues de l'interface d'entrée.
Il travaille dès qu'il est alimenté, il ne peut effectuer qu'une seule opération à
la fois, mais sa fréquence de travail est très élevée. Pour opérer, il doit consulter une
banque de données, en l'occurrence une mémoire morte contenant sous forme
numérique toutes les données constructeur nécessaires au bon fonctionnement de la
machine.
C'est également une unité de commande qui gère le déroulement des opérations et
commande le fonctionnement des actionneurs .
Si une donnée erronée, panne capteur par exemple, parvient au microprocesseur,
cette donnée n'étant pas inscrite dans la ROM (Read Only Memory), le
microprocesseur va adopter une valeur moyenne, c’est le mode dégradé . Le
fonctionnement de la machine est assuré, mais une anomalie a eu lieu, ce qui peut
provoquer l'allumage du voyant de panne électronique.
Les mémoires mortes
Au départ, ces mémoires mortes étaient des ROM dont le contenu était inscrit
définitivement, toute modification de la cartographie entraînait le remplacement du
calculateur .
Actuellement, l'utilisation des EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read
Only Memory) permet de modifier la cartographie sans dépose du calculateur , ceci
étant rendu possible grâce à l'utilisation des CD ROM et des valises constructeurs.
Une mémoire annexe du type EEPROM permet de conserver les anomalies de
fonctionnement jusqu'à leur effacement. Cet effacement ne peut se faire qu'à l'aide
d'un code électrique : valise diagnostic ou démarrages successifs sans réapparition
de l'anomalie.
Les mémoires vives
Elles se chargent pendant le fonctionnement de la machine , leur contenu
évolue sans arrêt : évolution de la température, de la vitesse, de la distance
parcourue...
Elles perdent une grande partie de leur contenu à la coupure du contact pour pouvoir
se recharger avec de nouveaux paramètres au redémarrage du système.
l’étage de sortie
Les signaux de commande issus du microprocesseur sont de très faible puissance.
Les actionneurs réclament pour fonctionner une puissance relativement importante
ce qui nécessite un étage de puissance (transistors & thyristors).
La dissipation calorique impose que les composants soient fixés sur des radiateurs.