Dans l’économie domestique :(
)
On a un excès de demande de monnaie,(LM en LM’).
On arrive au point A. on a une hausse de Y et une baisse de r. A est un équilibre en économie
fermée. Mais en économie domestique, on a un déficit global, et en économie étrangère, on a
un excédent global.
En effet, la hausse de Y entraîne une augmentation des importations et donc une dégradation
du solde commercial ; la baisse de r entraîne une sortie de capitaux vers l’étranger.
Sur le marché des changes, on a un excès de la demande de monnaie étrangère( excès d’offre
de monnaie domestique).
En changes flexibles,
=> une dépréciation nominale et réelle de la monnaie
domestique.
=>
- sous les conditions M-L
d’ou on a une amélioration de BC, et donc une amélioration de l’activité.(Y augmente) et
donc IS se déplace en IS’.
De plus la baisse de r entraîne une hausse de Y via le canal de l’investissement. Et à la
différence de la petite économie ouverte, le taux d’intérêt est plus exogène en mobilité
parfaite.
entraîne une baisse de r et comme r=r* ; r* baisse aussi.
L’équilibre va se réaliser pour un taux d’intérêt plus bas .
Effet dans l’économie étrangère : 3 effets
Hausse de Y entraîne une hausse de BC*, ce qui entraîne une hausse de Y* (favorable)
Baisse de r* entraîne hausse de I* et donc une hausse de Y*(favorable)
Hausse de Q entraîne une appréciation de la monnaie étrangère, ce qui baisse la
compétitivité. (défavorable)
De plus cette hausse de Q entraîne une dégradation de BC*( d’après la condition M-L) et
donc on a une hausse de Y*.
Mais l’effet négatif domine car r*,Y,r,
sont inchangé donc il faut que Y* pour qu’il y’ait
équilibre sur le marché des changes. Effet appréciation domine donc.
On a un effet rétroaction sur le pays domestique : (
)
En effet, la baisse de Y* entraîne une baisse de des exportations et donc une dégradation du
solde commercial.
On arrive au point E1 où r a baissé, r* a baissé et Y et Y* ont augmenté.
La mobilité des capitaux étant parfaite ; la politique monétaire est efficace par la seule voie du
taux de change car elle ne peut pas faire varier le taux d’intérêt car il est donné par le taux
d’intérêt étranger r*..
La baisse du taux d’intérêt joue en faveur des 2 économies (favorable)
En revanche le taux de change réel va aussi varier et s’il favorise l’économie domestique, il
défavorise l’économie étrangère et au final, l’effet taux de change domine et la politique
monétaire va avoir des conséquences des positives sur l’économie domestique mais exerce
des externalités négatives à l’étranger.
3)les effets de la politique budgétaire expansionniste :
Revenons sur l’effet des politiques budgétaire en petite économie ouverte.
En changes flexibles avec une mobilité parfaite, la politique budgétaire est inefficace pour
modifier le revenu. Une hausse de G inuit une hausse de r et donc une entrée de capitaux. On
a ensuit une appréciation de la monnaie domestique, la balance commerciale est dégradée et la
demande effective diminuée.