économique et financière internationale. Dans ce contexte, l’économie sénégalaise s’est
inscrite en ralentissement avec une croissance moyenne annuelle de 3,2% entre 2006
et 2009 contre 6% sur la période 2003-2005.
En 2010, la reprise de l’économie mondiale, a conduit à la bonne tenue de la
demande extérieure adressée à notre pays. L’activité économie sénégalaise, à la faveur
d’une gestion rigoureuse de l’économie en général et des finances publiques en
particulier, a connu un redressement qui devrait se conforter en 2011.
I.1. La situation économique et sociale en 2010
I.1.1. La situation économique
La situation économique en 2010 a été marquée par le redressement de l’activité
économique à la faveur notamment de l’amélioration de la situation financière des
entreprises, conjuguée à la reprise de l’économie mondiale. La croissance économique
s’est établie à 4,2% en 2010 contre 2,2% en 2009, portée par les performances
enregistrées par les secteurs primaire (4,5%) et tertiaire (4,9%). En revanche, elle a été
atténuée par le ralentissement du secteur secondaire (+2,9%), imputable en partie aux
dysfonctionnements notés dans le sous-secteur de l’énergie qui se sont accentués
dans la seconde moitié de l’année.
La croissance du secteur primaire est essentiellement tirée par la pêche
(+10,4%) et l’agriculture (+4,1%). Cette dernière s’est bien comportée ces trois
dernières années, sous l’impulsion de la mise en œuvre de la GOANA, accompagnée
d’une bonne pluviométrie. Le ralentissement du secteur secondaire est reflété par les
contreperformances enregistrées dans la plupart des sous-secteurs. Quant au secteur
tertiaire, traditionnellement dynamique, il a amorcé une reprise en 2010 à la faveur des
performances des sous-secteurs des transports et des postes et télécommunications.
S’agissant de l’inflation, elle s’est établie en moyenne sur l’année à 1,2%,
reflétant notamment la hausse enregistrée par les prix de produits alimentaires et
boissons non alcoolisées (+4%), du poste «logements, eau, électricité, gaz et autres
combustibles » (+2,1%) et du « transport » (+2,9%), atténuée par le repli des prix des
services de communication (-7,9%), des loisirs et de la culture (-3,8%) et des meubles
et articles de ménage (-1,2%).