VI-examen physique de l'urologie
Il y a 6 étapes : JUL(es) A OT(é) (son pantalon )
J: jet
U: mirer les urines
L: palper les fosses lombaires
A: palper l'abdomen
O: observer les organes génitaux
T: toucher rectal
Le jet: observer la qualité du jet chez l'homme, ce qui n'est pas possible chez la femme.
Mirer les urines: elles doivent être jaune citrat, limpides et brillantes.
Palper les fosses lombaires: on recherche des douleurs, sinon cet examen n'a aucun intérêt. On
observe le rein par échographie. Même dilaté, il est difficile à atteindre.
Palper l'abdomen: L'appareil urinaire est un sous ensemble de l'abdomen, on s'intéresse à la région
hypogastrique. Le but est de vérifier l'évacuation urinaire, si le son lors des percutions est mat, la
vessie est pleine, si il est tympanique, elle est vide ( présence d'air ).
Observer les organes génitaux: chez l'homme, l'examen se fait debout, car certaine pathologie
comme les varices et hernies disparaissent allongé. Il faut palper le contenu des bourses en
recherchant testicules, épididyme, le canal déférent, le cordon spermatique. On peut aussi
transillumer. Attention, objet sensible !
Toucher rectal: difficile chez l'homme, au toucher, l'anus se contracte, c'est le reflexe cutané anal. Il
faut demander au patient de « pousser » pour relâcher le sphincter. Le but étant d'apprécier la
prostate. 80% des hommes ont un problème de prostate en vieillissant.
Le toucher rectal n'est jamais douloureux sauf en cas de fissure anale ou de poussée hémorroïdaire.
VII-Les grands symptômes en urologie
Il y en a 8 en urologie : les TUBA, la lombalgie/gros rein, l'hématurie, les infections urinaires, les
grosses bourses, l'incontinence, les problèmes de sexualité et ceux de fertilité. Ils orientent vers 5
résumés syndromiques : obstructif, irritatif, incontinence, infection, hématurie.
L'orientation du diagnostique sur un syndrome se fait selon des éléments invariants:
-l'âge
-le sexe
-le caractère aigu ou chronique
Il n'y a pas d'égalité entre les sexes devant une maladie.
EX: -prévalence féminine dans le cas du cancer du sein
-prévalence masculine dans le cas du cancer de la prostate
Les seuls maladies où il y a une égalité, ce sont les infections.