Gillot quentin Orcha yvann vendredi 22/10/10 sémiologie urologique, Pr François Guillé ( poly dispo sur le réseau pédagogique ) Sémiologie urologique I-introduction urologie: spécialisation chirurgicale qui s'occupe de l'appareil urinaire et génital de l'homme et de l'appareil urinaire de la femme. La gynécologie obstétrique s'occupe des maladies de l'appareil génital de la femme , La néphrologie est la spécialité médicale qui s'occupe de l'unité de production du rein : le néphron Le médecin va rechercher les signes positifs: symptomatiques et les signes négatifs: asymptomatiques. Le but étant de regrouper les symptômes en syndromes. En urologie, il en existe 8: -troubles mictionnels: TUBA (= troubles urinaires du bas appareil) -lombalgie/gros rein: plusieurs causes, c'est la lombalgie urologique qui nous intéresse ici -hématurie: sang dans les urines -infections urinaires: très fréquentes, c'est la deuxième cause après l'appareil bronchopulmonaire -pathologie des bourses: grosses bourses -incontinence -fertilité: capacité de se reproduire -sexualité: considérée par l'OMS comme un élément de bonne santé La sexualité chez l'homme se définit de 4 façons: -2 mécanismes mécaniques : -l'érection -l'éjaculation -2 mécanismes psychologiques : -le désir -l'orgasme RQ: il est possible d'avoir un mécanisme sans les autres. Ex: éjaculer sans érection. II-interrogatoire Durant l'interrogatoire, il est important d'écouter le patient, de lui laisser un temps de parole. Cependant, les malades sont souvent pudiques, il est donc également important d'interroger. Dans le cas où le patient est incapable de s'exprimer, c'est l'entourage qu'on interroge. L'hypothèse du médecin ne tient que par la qualité du recueil des données. Lors d'un problème urinaire, l'interrogatoire est plus normatif. Il faut respecter une check liste. RQ: toujours garder une trace écrite de ce que l'on a fait. Le but de l'interrogatoire est d'apprécier la qualité de la miction. Les troubles mictionnels sont classé en: -syndromes irritatifs -syndromes obstructifs 1-syndromes irritatifs a-pollakiurie Le patient va moins uriner un nombre de fois plus important dans la journée. Le délais entre chaque miction est réduit. Mais le volume uriner dans la journée reste le même. Il ne faut pas confondre avec la polyurie, qui est une augmentation du volume d'urine produit dans la journée. Lors de la pollakiurie de nuit, le patient va se relever à plusieurs reprises dans la nuit pour uriner. B-impétiosité ou urgentery Vient de l'expression « prend comme une envie de pisser ». C'est la capacité de différer le besoin ( se retenir ) c- brulure mictionelle C'est la sensation douloureuse, avant, pendant, ou après la miction. Les troubles irritatifs ont un impact sur la qualité de vie 2-syndromes obstructifs Ne sont pas fréquents chez la femme, correspondent à la qualité du jet. Ils ne provoquent pas de douleur, et sont estimés par la quamité du jet. Attention l'homme surestime son jet. A-dysurie C'est la difficulté à uriner. La résistance d'un tuyau est proportionnel au calibre et à la longueur, de ce fait l'homme a plus de difficulté à uriner. La femme urine par simple relâchement sphinctérien B-miction en 2 temps La miction est fractionnée, le patient doit s'y reprendre à plusieurs fois. De plus, il a une impression de ne pas complètement vider sa vessie. III-douleurs Elles sont un motif de consultation fréquent. Les douleurs sont soit: -du haut appareil : rein + voie excrétrice jusqu'à la jonction urétéro-vésicale (lombalgie ou cholite néphrétique) -du bas appareil : urètre, vessie et prostate (douleurs pelviennes, douleurs scrotales) RQ: une pathologie de la jonction urétéro vésical peut donner les 2 types de douleurs sauf en cas d'infection 1-lombalgie Il y a une différence entre la lombalgie du dos et la lombalgie urologique: La lombalgie urologique est une douleur unilatéral, provenant de l'angle costo-vertebral ( sous la dernière côte ). Elle n'est ni mécanique, ni inflammatoire. Mécanique: se calme avec le repos. Inflammatoire: se réveille dans la nuit, se calme avec l'action/échauffement. 2-colique néphrétique La colique néphrétique est souvent due à un calcul. Les douleurs du rein sont très violentes et vives, et peuvent irradier le flanc jusqu'aux testicules. Ceci s'explique par l'embryologie, le testicule en migrant a entrainé vaisseaux et nerfs. La douleur suit donc le trajet nerveux. 3-douleurs du bas appareil L'organe d'origine est identifié par le fait que la douleur soit rythmée par sa physiologie. Chez la femme, elles peuvent être d'origine gynécologique. Pour l'homme, elles sont pelviennes ou scrotales. Les douleurs pelvienne sont difficile à identifier, elles se reconnaissent par l'action de l'organe Les douleurs urologique de la vessie sont influencées par la miction ( action d'uriner ) ou la répression. Le bas appareil ne donne jamais de lombalgie, TUBA: trouble urnaire du bas appareil. Les troubles de la miction seront toujours des pathologie du bas appareil. ( vessie, urètre ) RQ: le jeune, par pudeur, peut ne pas préciser sa douleur. Ex: « j'ai mal dans le bas du ventre » alors que c'est dans le testicule. VI-examen physique de l'urologie Il y a 6 étapes : JUL(es) A OT(é) (son pantalon ) J: jet U: mirer les urines L: palper les fosses lombaires A: palper l'abdomen O: observer les organes génitaux T: toucher rectal Le jet: observer la qualité du jet chez l'homme, ce qui n'est pas possible chez la femme. Mirer les urines: elles doivent être jaune citrat, limpides et brillantes. Palper les fosses lombaires: on recherche des douleurs, sinon cet examen n'a aucun intérêt. On observe le rein par échographie. Même dilaté, il est difficile à atteindre. Palper l'abdomen: L'appareil urinaire est un sous ensemble de l'abdomen, on s'intéresse à la région hypogastrique. Le but est de vérifier l'évacuation urinaire, si le son lors des percutions est mat, la vessie est pleine, si il est tympanique, elle est vide ( présence d'air ). Observer les organes génitaux: chez l'homme, l'examen se fait debout, car certaine pathologie comme les varices et hernies disparaissent allongé. Il faut palper le contenu des bourses en recherchant testicules, épididyme, le canal déférent, le cordon spermatique. On peut aussi transillumer. Attention, objet sensible ! Toucher rectal: difficile chez l'homme, au toucher, l'anus se contracte, c'est le reflexe cutané anal. Il faut demander au patient de « pousser » pour relâcher le sphincter. Le but étant d'apprécier la prostate. 80% des hommes ont un problème de prostate en vieillissant. Le toucher rectal n'est jamais douloureux sauf en cas de fissure anale ou de poussée hémorroïdaire. VII-Les grands symptômes en urologie Il y en a 8 en urologie : les TUBA, la lombalgie/gros rein, l'hématurie, les infections urinaires, les grosses bourses, l'incontinence, les problèmes de sexualité et ceux de fertilité. Ils orientent vers 5 résumés syndromiques : obstructif, irritatif, incontinence, infection, hématurie. L'orientation du diagnostique sur un syndrome se fait selon des éléments invariants: -l'âge -le sexe -le caractère aigu ou chronique Il n'y a pas d'égalité entre les sexes devant une maladie. EX: -prévalence féminine dans le cas du cancer du sein -prévalence masculine dans le cas du cancer de la prostate Les seuls maladies où il y a une égalité, ce sont les infections. 1-troubles mictionnels Orientation du diagnostique: -éléments d'orientations: âge, sexe, caractère aigu ou chronique -éléments spécifique: caractère obstructif ou irritatif cystite: infection bactérienne touchant la vessie -touche les femmes, jeunes. -caractère aigu -trouble irritatif -ne provoque pas de fièvre Hypertrophie bénigne de la prostate -touche les hommes, âgés. -caractère chronique -trouble obstructif RQ: attention aux jugements de valeur. Le vieux: âge supérieur ou égal à celui du chef de service 2-La lombalgie Caractères spécifiques: -fièvre +/-gros rein +/comment a t'on un gros rein ? -obstacle sur les voies excrétrices -tumeur maligne sur le rein -infection RQ: dans les cas où il ne reste qu'un seul rein, celui restant augmentera son volume. C'est physiologique La prostatite: infection de la prostate sexuellement transmissible -touche les hommes jeunes ( moins fréquemment les âgés ) -caractère aigu -fièvre + C'est un symptôme du bas appareil, trouble mictionel obstructif aigu. RQ: 4 signes d'une infection: chaleur, douleur, rougeur, œdème Pour la prostate, par le toucher rectal, il n'est possible de distinguer que si elle est oedemacié et douloureuse. Le patient étant fiévreux, il est difficile de faire la différence entre la température de la prostate et du corps. Etant interne, la rougeur n'est pas non plus appréciable. 3-infection urinaire Elements d'orintation diagnostique : -généraux : âge, sexe, chronique/aigu, température +/-spécifiques : trouble mictionnel (bas appareil) vs lombalgie (haut appareil) fièvre : si oui, atteinte de paremchyme (prostate, rein, testicule) 4-incontinence Il s'agit d'une perte d'urine par le méat avant ou après la miction. Si elle se fait par un autre endroit, il s'agit d'une fistule. 3 causes principales: Insuffisances sphinctérienne: peut se produire après un accouchement ou avec l'âge, la masse musculaire diminuant. Concerne essentiellement la femme. Instabilité vésicale: le muscle vésicale ne fonctionne plus la contraction de la vessie est désinhibée, le patient ne peut plus différer la miction. Regorgement: La contenance de la vessie est insuffisante, elle déborde. Insuffisance sphinctérienne Sexe Apparition des fuites Surtout les femmes rare chez les hommes Jour Instabilité vésicale 3 femmes / 1 homme Jour et nuit Miction Normale Sd irritatif Précède la fuite Effort Impériosité Incontinence par regorgement homme Nuit Sd obstructif On ne sait pas