Gorgias - Philosophie

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Gorgias
1. Les étapes du Gorgias
2. Plan et thèmes du traité
Gorgias et Socrate : comment définir la rhétorique ? (449 a – 461 b)
Polos et Socrate : la rhétorique est une flatterie, le seul bien est la justice (461 b – 481 b)
Calliclès et Socrate : la force de la nature et son injustice (481 b – 506 b)
Socrate seul : le choix d’une vie de justice et de philosophie (506 b – 527 e)
Thèmes abordés :
- différence entre savoir et croyance
- possibilité d’une science de la justice
- l’art et ses contrefaçons
- la relativité de la puissance
- définition du mal (= commettre l’injustice) et du bien (pratiquer la justice)
- utilité de la punition
- incompatibilité entre nature et loi
- finalité de l’action politique
- lien entre justice et bonheur
3. Entretien avec Gorgias
3.1 La définition de la rhétorique (447a-454 b)
3.2 Rapport entre rhétorique et justice (454 b – 461 b)
3.3 Résumé de l’entretien avec Gorgias
QUESTION
RÉPONSE
1
« Quel est l’art que tu connais ? » 449 a « La rhétorique » 449 a
2
3
4
5
6
« Mais la rhétorique, sur quoi porte-telle ? » 449 e
« Quels discours ? » 449 e
« Sur les discours » 449 e
« Sur les plus importantes des choses
humaines » 451 d
« Sur quels objets portent les discours dont
la rhétorique se sert ? » 451 d
« Les discours qui ont le pouvoir de
convaincre dans n’importe quelle
réunion de citoyens » 452 e
« Quel est le genre de conviction dont la « Cette conviction porte sur toutes les
rhétorique est l’art, et sur quoi porte-tquestions où il faut savoir ce qui est
il ? » 454 a
juste ou injuste » 454 b
« Existe-t-il une chose que tu appelles
« Il existe deux formes de conviction,
savoir et une autre que tu appelles
l’une qui permet de croire sans savoir et
croire ? » 454 c
l’autre qui fait connaître » 454 e
« De ces deux formes de conviction,
« C’est une conviction qui tient à la
quelle est celle que la rhétorique
croyance » 454 e
exerce ? » 454 e
« La rhétorique est productive de
conviction, elle fait croire que le juste
BILAN
et l’injuste sont ceci et cela, mais elle
ne les fait pas connaître » 455 a
4. Entretien avec Polos
A. Définition de Socrate
B. Le pouvoir de la rhétorique 466 b – 481 b
POLOS
SOCRATE
Avoir le pouvoir, c’est faire tout ce qui nous
plaît dans la cité = plaisir, passions
Avoir le pouvoir, c’est faire ce qu’on veut.=
volonté, liberté
Les tyrans et les orateurs ont le pouvoir, car
ils tuent, bannissent, comme il leur plaît.
Les tyrans n’ont pas le pouvoir, car ils ne font
pas ce qu’ils veulent, mais seulement ce qui leur
semble le meilleur. Comme toute action est faite
en vue d’un bien, on ne tue pas pour le plaisir
d’agir ainsi, mais en vue d’un bien. Donc si ses
actes ont des conséquences mauvaises pour lui,
le tyran n’a pas agit librement.
466 b - 468 e
La Justice n’est pas inhérente au pouvoir. Le
Pouvoir est défini par le plaisir : faire ce qui
plaît impunément.
Il n’y a pas de pouvoir sans Justice. Si le tyran
agit injustement, il en tirera de mauvaises
conséquences // mythe final. Soit il n’est pas
libre, car sinon il agirait pour son bien, soit il est
ignorant = Nul n’agit mal volontairement
470 c
Subir l’injustice vaut mieux que la commettre.
Commettre l’injustice vaut mieux (pour soi)
que la subir.
En effet, le beau = ce qui est utile et agréable
(475 a), le vilain = ce qui donne de la douleur et
est mauvais. Commettre l’injustice est plus
vilain que la subir car c’est plus mauvais.
Comme ce qui subit l’action porte la marque de
ce qui agit, celui qui est justement puni subit
quelque chose de juste, car l’âme est délivrée du
mal et devient meilleure.
469 c
La justice et l’injustice sont les règles de
l’action.
Le Pouvoir est la possibilité de commettre
l’injustice impunément. Il n’y a pas d’autre
limite au désir que celles qui sont imposées
par le pouvoir des autres : d’où la nécessité
d’avoir du pouvoir sur les autres.
Une action est meilleure si elle est juste,
mauvaise si elle est injuste. Le plus grand mal
c’est l’injustice.
470 c
La justice est la condition du bonheur.
Être heureux, c’est pouvoir faire ce qui plaît.
Être malheureux, c’est être puni quand on
commet l’injustice.
Quiconque est honnête est heureux. Quiconque
est malhonnête est malheureux.
470 e
Hommes qui nous délivrent de l’injustice =
juges. Il vaut mieux être puni pour une faute
qu’on a commise, que rester impuni. C’est à
cela que doit servir la rhétorique, à s’accuser
pour pouvoir être puni.
478 a
5. Entretien avec Calliclès (481 b – 527 e)
A. Plan
I. Les thèses de Calliclès (481 b – 492 e)
Les conditions du dialogue (481 b – 482 c)
La nature et la loi (482 c – 484 c)
La critique de la philosophie (484 c – 486 d)
Retour sur les conditions du dialogue (486 d – 488 b)
Définition de l’homme supérieur (488 b – 492 c)
- les plus forts (488 b – 489 d)
- les plus intelligents (489 d – 491 b)
- les plus courageux (491 b – 491 d)
- ceux qui sont capables de plus grandes passions (491 d– 492 e)
II. La réfutation par Socrate (492 e – 506 a)
Distinction entre le Bien et l’Agréable (492 e – 500 a)
- les désirs sont insatiables (492 e – 494 c)
- la distinction entre les plaisirs (494 c – 495 c)
- le plaisir n’est pas le bonheur (495 c – 497 d)
- distinction entre plaisir, courage, intelligence (497 d – 500 a)
Distinction entre deux genres de vie (500 a – 506 a)
- les deux genres de vie (500 a – 501 d)
- application au rapport avec la foule (501 d – 506 a)
(rhétorique et politique)
B. Les thèses de Calliclès
C. Réfutation de Socrate 492e – 500a
6. Socrate seul (506 a – 527 c)
A. Plan
Définition de la justice (506 b – 508 c)
L’art qui permet de vivre en homme juste (508 c – 513 e)
- la philosophie (508 c – 510 a)
- et non la rhétorique (510 a – 513 e)
La véritable politique (513 e – 523 a)
Le mythe final (523 a – 527 e)
B. Définition de la justice
7. Conclusion
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