VETIER Oriane 18.10.10 Anatomie, articulation genou (fin) +

VETIER Oriane
18.10.10
Anatomie, articulation genou (fin) + cheville, M. Ropars
A retenir : moyens de stabilité en varus et en valgus (notamment les différents moyens de stabilité ant/post), éléments
pathologiques
ARTICULATION DU GENOU (FIN)
Moyens de stabilité postérieurs du genou
La capsule articulaire circonscrit la surface articulaire. Les deux coques condyliennes postérieures
sont des renforts en arrière sur la capsule. Il n’existe pas de renfort à la partie antérieure. En cas de lésion
de ces renforts, on a un recurvatum : la jambe part vers l’avant. La fabella est un petit os surnuméraire
visible en radiographie. Elle est également visible à la face postérieure du genou quand on l’aborde par en
arrière. Le muscle poplité s’enroule à la partie externe du genou. Il existe deux ligaments :
- poplité arqué latéral : c’est un petit ligament se divisant en trois faisceaux : le faisceau
fabellaire qui s’insère sur la fabella, le faisceau capsulaire s’insérant sur la capsule et le faisceau tibial
s’insérant sur le tibia. Ces trois faisceaux s’insèrent sur la pointe de la fibula pour former ce ligament
poplité arqué latéral. On le retrouve également sur le plan profond de la fosse poplitée (cf cours 20.10.10).
- poplité arqué dian : c’est le tendon current du semi-membraneux. Il se termine sur la
fabella si elle existe (90% des cas). Dans 10% des cas, il existe un équivalent, une fibrose à la partie
postérieure. Ce ligament est un ligament actif car il est contrôlé par les fibres musculaires proximales du
semi-membraneux. C’est une structure ligamentaire importante.
Pour résumer, les moyens de stabilité postérieurs du genou sont :
- les ligaments croisés postérieurs
- les coques condyliennes postérieures
- les ligaments postérieurs : ligaments poplités arqués médian et latéral
- tous les muscles de la loge postérieure de la cuisse : le biceps fémoral, le semi-membraneux et le
semi-tendineux
ARTICULATION DE LA CHEVILLE
Introduction
Cette articulation est l’articulation tibio-talienne. Elle permet des mouvements de flexion
dorsale (environ 20°) et de flexion plantaire (environ 40°) ainsi que des mouvements d’éversion (on
relève les doigts de pied) et d’inversion.
I- Surface articulaire
Le talus est très mal vascularisé, il y a peu d’insertions musculaire et tendineuse, il existe
seulement des insertions ligamentaires. Le dôme talien est convexe vers le haut, il n’a pas la même forme
sur ses faces interne et externe. Le talus possède une tête, un col et un corps. A la partie postérieure du
corps, on a cette surface articulaire convexe vers le haut et plutôt concave sur ses deux faces. La capsule
s’insère sur le pourtour de cette surface articulaire. On rappelle que le tibia descend plus bas en arrière
qu’en avant.
Sur une vue interne, le talus ressemble à une grosse virgule antérieure. L’insertion capsulaire
déborde en avant, sur le col. C’est une surface convexe qui s’articule avec la face externe de la malléole
interne : c’est une structure convexe vers le haut mais quasiment plate vers la malléole interne. On a deux
surfaces entre la malléole interne et cette surface articulaire médiale qui sont quasiment planes malgré
quelques petits mouvements de convexité/concavité. La capsule s’insère non loin des surfaces
articulaires, avec une orientation vers le haut et vers l’avant.
« Le talus est un escargot qui fait le gros dos en dehors et qui cache sa tête à l’intérieur. » : c’est-à-dire
qu’en mouvement de flexion/extension, on peut palper l’angle du talus : on a les extenseurs en dedans, et
en dedans on peut palper le dôme talien et son angle antéro-externe.
On a une partie un peu plus renflée vers le dehors avec une petite surface articulaire convexe. On a
une surface articulaire latérale : c’est la joue latérale du talus. On a aussi une joue médiale du talus. A la
partie centrale du dôme talien, on a la crête centrale. La tête du talus regarde vers l’intérieur. Sur les deux
tubercules postérieurs, on peut parfois décrire un os surnuméraire, l’os trigone, visible sur une radio de
profil. Il est parfois la cause de plâtrage un peu excessif mais il ne se plâtre pas !!
Sur une vue antéropostérieure, on voit l’orientation de la tête du talus, c’est un axe vers le dedans.
L’axe du corps est différent, on a une différence de 40° qui joue un rôle pour les mouvements du pied : le
pied qui part vers l’extérieur est expliqué par cette différence.
On regarde l’éclaté de la surface articulaire. On avait pour l’instant décrit le tenon du talus : pour
tenir. Sur une vue postérieure, on décrit la mortaise : pour maintenir. C’est une articulation trochoïde
avec une pince tibio-fibulaire qui vient maintenir le talus. C’est une articulation trochoïde élastique, dans
les mouvements de flexion et d’extension, les pinces vont s’approcher ou s’écarter. On a une petite face
sur la malléole médiale, à l’extérieur, puis deux surfaces articulaires forment une surface articulaire
globalement convexe, c‘est la première pince. La deuxième pince est la surface articulaire fibulaire est
une toute petite palette articulaire sur la face externe de la fibula qui finalise la mortaise tibio-fibulaire
supérieure qui vient s’encastrer sur le talus.
II- Moyens de stabilité de l’articulation
Sur une vue externe : le talus est situé sur le calcanéus, ces deux os forment le tarse postérieur.
La malléole latérale descend un peu plus bas que la malléole médiale. La capsule articulaire circonscrit la
surface articulaire tibio-talienne mais elle est également présente sur l’articulation sous-talienne
postérieure.
On a plusieurs ligaments qui sont des moyens de stabilité.
A- Ligament collatéral fibulaire
C’est le plus important. Il est composé de trois faisceaux :
- antérieur entre la fibula et le talus : c’est le ligament talo-fibulaire antérieur
- en arrière: le ligament talo-fibulaire postérieur
- le faisceau moyen correspondant au ligament calcanéo-fibulaire
Ce ligament est lésé dans les mouvements d’inversion, c’est le mécanisme de l’entorse : le pied
part vers l’intérieur. Le premier ligament lésé est le ligament talo-fibulaire antérieur qui est fragile et qui
va commencer par être distendu. C’est alors une simple entorse. Une entorse grave se caractérise par une
rupture de ce ligament antérieur. Lorsque le traumatisme est très important, on a atteinte des deux autres
ligaments et il y a indication chirurgicale.
B- Ligament collatéral tibial
Sur une vue médiale : le tarse postérieur n’est pas représenté (comme sur le dessin précédent). On
voit la malléole médiale qui vient s’articuler avec la face interne du talus.
Ce ligament possède deux épaisseurs ou faisceaux :
- un faisceau profond avec deux branches : le ligament tibio-talien postérieur et en avant,
le ligament tibio-talien antérieur
- un faisceau superficiel qui s’insère au dessus et se termine sur le talus, en débordant sur
la face médiale du sustentaculum tali. Il y a également des fibres d’insertion sur le ligament talo-
naviculaire. Il se termine en éventail. On a une insertion tibiale au dessus des deux autres ligaments. On a
une insertion sur le sustentaculum tali, sur le ligament talo-naviculaire et également sur le corps du talus
ce qui forme le deuxième rideau superficiel qui vient masquer les deux ligaments tibio-taliens antérieur et
postérieur. On a seulement des lésions dans 10 à 15% des cas. L’entorse interne est très rare (l’entorse
externe représente 95% des cas). Lors de l’entorse du ligament collatéral tibial, on a une fracture de la
malléole externe en dehors qui est associée. On a une fracture associée ce qu’on appelle une fracture bi-
malléolaire, ou un équivalent bi-malléolaire car la malléole médiale n’est pas lésée mais on va désinsérer
le ligament et fracturer la malléole externe.
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