
2. La découverte d’Ali s’effectue tout d’abord à travers le sens de l’ouïe : « il entendait quelque
chose », l. 27, « une voix de bébé nouveau-né » l. 29, « cris » l. 33, pleurs –« pleurer » l.33. La
vue prend le relais -« joli » l. 42- suivie du toucher : « si légère » l. 40.
3. « Quelque chose » l. 27 est un pronom indéfini.
4. a. Dans le groupe nominal des lignes 28-29, « qui appelait, dans le carton », est une PSR, « une
voix d’enfant » est une apposition, qui comporte un GNP –d’enfant-, et « une voix de bébé
nouveau-né »e est une deuxième apposition qui contient un GNP –« de bébé nouveau-né-
b. Ces différentes expansions précisent au fur et à mesure la reconnaissance de l’interlocuteur
auquel Ali a affaire, elles marquent les étapes de cette identification : une voix devient un appel,
qu’Ali localise, puis un appel d’enfant, enfant qui s’avère être un bébé, qui plus est un bébé
naissant. Le GN rend compte de l’analyse progressive que fait Ali de ce qu’il entend.
L’enfant sous le pont
1. a. Dans les deux propositions en italique des l. 38 à 40, le rapport logique exprime la conséquence :
elle était petite, si bien qu’Ali devait serrer ses mains.
b. Elles insistent sur la fragilité du petit être qu’Ali tient dans ses mains, symbolisée par « l’extrême
petitesse –« si petite que »- et l’extrême légèreté -« si légère que »-.
2. L’expression « cette poupée vivante » souligne la beauté du bébé –une poupée est toujours jolie-,
sa petitesse –une poupée est le plus souvent plus petite qu’un véritable nourrisson-, sa légèreté –
jouet pour enfant, une poupée est loin de peser 3 kilos comme un vrai bébé-, son aspect irréel,
magique –une poupée n’est pas un vrai bébé, mais ici, la vie à été donnée au jouet, rendu
« vivant ».
3. Le bébé est en danger car il manque de tout ce qui est nécessaire à sa survie : vêtements pour
lutter contre le froid –« air froid », « bébé nu », « peau rougie par le froid », « chair de poule »-,
nourriture, abri sûr –« matin d’hiver », « carton entrouvert », protection et soins d’une mère… Il
semble abandonné.
4. Pour Ali, le bébé représente « l’incroyable » l. 28, « l’impossible » l. 28, « l’inattendu » l. 29,
mais également le miracle d’une arrivée déjà envisagée, comme un rêve qui se réaliserait :
« C’est elle, c’est l’enfant de sous le pont » ; cette expression l. 41 symbolise un événement phare
du livre, et par là le livre lui-même, puisqu’elle a donné son titre à l’œuvre éponyme.