Attestée pour la première fois sous le règne de la reine Hatchepsout (1479-1458 avant J.-C.), la
Fête d'Opet était la plus grande fête célébrée annuellement dans l'Égypte pharaonique. Elle est
particulièrement bien documentée grâce aux nombreuses scènes qui la représentent sur les
murs gravés des grands monuments de l'antique cité glorieuse de Thèbes. Chaque année en
juillet, le pharaon célébrait en personne la fête d'Opet. Les statues d'Amon, de Mout, son épouse
et de Khonsou, leur fils, étaient embarquées chacune sur une grande barque, Un canal les
conduit au fleuve. Le couple royal est de la procession. Sur la rive du Nil, suit un cortège de
prêtres, de chantres, de danseurs et de musiciens. Une foule en liesse assiste à la double
procession depuis la terre ou des bateaux. Les embarcations accostent 3 kilomètres plus loin à
Louxor - Opet - où les statues des dieux sont déplacées à l'intérieur du temple sur de petites
barques rituelles portées par les prêtres. Dans la salle de la naissance divine, Amon va de
nouveau épouser Mout qui redonnera naissance à Khonsou, un rituel où le pharaon renaît lui
aussi de son père Amon. Un nouveau cycle commence. La fête d'Opet était également l'une des
rares occasions pour le peuple d'entrer en contact direct avec les dieux qui, à cette occasion,
pouvaient prononcer des oracles par l'entremise des statues divines qui étaient
exceptionnellement transportées hors du temple.
Il sera aussi question de l'influence des croyances et des rites religieux de l'Égypte Antique sur
certaines sociétés secrètes dont la franc-maçonnerie. Le cas de La Flûte enchantée de Mozart
sera pris en exemple.
Concert: extraits de La Flûte enchantée avec Danielle Dudycha, soprano, Marie-Claire
Blais Fafard, soprano colorature, Marc-Antoine D'Aragon, baryton. Au piano, Mo Enzo De
Rosa