
*Un pays enrichi par la guerre :
Leur revenu national double entre 1913 et 1919, l’excédent commercial explose et deviennent les
créanciers de la planète avec 45% du stock d’or mondial.
*Les « roaring Twenties » (Les Années Folles): l’égoïsme d’une puissance dominante :
i. La crise de 1921 est l’incarnation de cet individualisme américain car en menant une politique
déflationniste depuis 1920, ils entraînent une récession qui se répercute au niveau mondial.
ii. Dans leur politique monétaire également ils n’hésiteront pas à rompre et de manière unilatérale,
l’accord interallié de 1914 entraînant la baisse de la livre et du franc et dégageant pour les Américains des
excédents commerciaux et un excédent de la balance des paiements.
iii. Cependant il a permit aussi l’avènement de l’âge de la prospérité où la production industrielle
augmente de 47% (1922-1929) et la productivité de 3,5% par an grâce à l’expansion du « tayloro-
fordisme ».
*Une prospérité fragile et factice :
i. Le surinvestissement et la surproduction mettent l’agriculture victime de la fermeture des débouchés
extérieurs et font que les profits progresse plus vite que les salaires favorisant, à partir de 1926, la
spéculation boursière (cours des actions multiplié par 2,4 entre 1926 et 1929).
ii. La persistance du chômage en période de prospérité remet en cause le taylorisme et pose des quotas à
l’immigration et font rentrer les Etats-Unis dans le protectionnisme à partir de 1922 (tarif Forney-Mac
Cumber).
b) Les années 30 : « sauvegarder l’Amérique d’abord »
*La fin du mythe de l’irréversibilité de la prospérité :
i. Le krach boursier d’octobre 1929 ruine les banques qui stoppent le crédit, transférant la crise à la sphère
productive : chute de la production, chute des prix et explosion du chômage (25% de la population
active)
ii. Le président Hoover lance une politique de « coopération volontaire » qui fut un échec.
*Le New Deal, une solution spécifiquement américaine :
i. Roosevelt se montre pragmatique et lance deux vagues de New Deal : 1933-34 : sauver le capitalisme
avec l’appui des milieux d’affaire, un second où les syndicat font parti du « Triumvirat du pouvoir
économique » (Big Labour, Big Business, Big Governement).
ii. La dévaluation de 1934 limite les dettes et les importations donc le chômage.
*Une politique qui ne permet pas de sortir de la crise :
En 1939 les Américains sont toujours dans la crise : agriculture déplorable, investissements faibles,
chômage persistant, production industrielle toujours inférieure à celle de 1929. Roosevelt impose donc un
renforcement considérable de l’action économique et sociale de l’Etat et heureusement, les litiges
internationaux font des Etats-Unis le refuge de l’or.
Le New Deal : une révolution tranquille
a) Des mesures inspirées par le pragmatisme
*La remise en route de la machine économique : les « Cents jours » :
i. Il s’agit tout d’abord de « réamorcer la pompe » en assainissant le système bancaire, en contrôlant la
bourse, dévaluant le dollar et en lançant un programme de grands travaux financé par la baisse de
traitement des fonctionnaires et un emprunt fédéral.
ii. La relance de la production industrielle passe par la RTT (35 heures), une augmentation des salaires et
l’accord aux industries de conclure des alliances par le biais du NIRA (National Industrial Recovery Act).
iii. L’agriculture fera l’objet de réforme (AAA : Agricultural Adjustment Act) qui réajuste les revenus des
Farmers par la dévaluation et l’inflation, réduit les surfaces cultivées pour lutter contre la surproduction
et garantit les prix.
*Un souci d’équité sociale pour sauver le capitalisme :