Titre : Pour une histoire du concept de liberté au Canada (1837

Michel Ducharme
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Titre : Pour une histoire du concept de liberté au Canada-Uni (1837-1867)
1. Résumé de la recherche
Ce projet de recherche a pour ambition et objectif d’éclairer sous un nouveau jour les
fondements idéologiques et politiques de l’État moderne au Canada-Uni entre l’échec des
rébellions de 1837 et la Confédération de 1867 en abordant la question à partir du concept de
liberté et en resituant l’histoire canadienne dans le cadre atlantique. La notion de liberté est une
des questions les plus importantes et les plus débattues dans le monde atlantique au XVIIIe et au
XIXe siècles. Ce principe remplace alors progressivement les autres formes de légitimation sur
lesquelles reposent les relations de pouvoir. Comme le Canada n’a pas été submergé par une
vague révolutionnaire ni à la fin du XVIIIe siècle ni en 1848, les historiens n’ont jamais étudié
son histoire à l=aune de la liberté. Tout se passe comme si la colonie était demeurée en marge
des grands débats qui ébranlaient alors les assises du monde atlantique. Or, le développement du
Canada a été tributaire de ces débats concernant la nature de la liberté.
Ce projet s’inscrit dans la mouvance du renouveau en histoire intellectuelle et politique
dans le monde atlantique. Au cours des dernières décennies, des historiens ont renouvelé ce
champ en questionnant l’influence de John Locke sur les mouvements d’opposition au XVIIIe
siècle et ont mis en lumière l’importance du républicanisme comme idéologie de contestation
aux XVIIe et XVIIIe siècles. Leurs travaux ont permis de dépasser l’opposition traditionnelle
entre torysme/conservatisme et whiggisme/libéralisme en proposant de réinterpréter l’histoire
intellectuelle et politique du monde atlantique au siècle des Lumières comme le fruit de
l=opposition entre « républicanisme » et « commercialisme ». Si le paradigme des historiens du
monde atlantique opposant «publicanisme » et « commercialisme » constitue un bon point de
départ pour réévaluer l’histoire canadienne, il demeure anachronique pour étudier le deuxième
tiers du XIXe siècle. En le re-conceptualisant à partir du concept de liberté, il est néanmoins
possible de l’adapter au contexte du XIXe siècle canadien.
À partir de cette nouvelle grille d’analyse, il s’agit d’évaluer la présence et l’influence de
différents concepts de liberté au Canada-Uni et d’étudier leur évolution dans le temps. Il s’agit
également de voir comment ces différents concepts, qu’ils aient une connotation individuelle ou
collective, se sont complétés ou opposés. Parallèlement, il s’agit d’analyser l’impact de ces
différents concepts sur le développement des institutions politiques canadiennes. À cette fin, trois
questions politiques précises seront étudiées : le rapport entre le pouvoir exécutif et le pouvoir
législatif dans les colonies dans les années 1840, la composition de la Législature provinciale,
autant à la Chambre d’Assemblée qu’au Conseil législatif durant les années 1850 et la nature
idéologique de la Confédération négociée dans les années 1860.
Novateur par la manière d’aborder son objet d’étude et d’en mettre à jour les fondements,
le présent projet, en situant la question dans le cadre du monde atlantique, entend apporter une
contribution significative à l’état des connaissances dans le domaine de l’histoire intellectuelle et
politique, aussi bien au Canada que dans le monde atlantique. D’une part, il ouvrira de nouvelles
pistes de recherche pour l’histoire canadienne. D’autre part, il réintégrera cette histoire dans le
cadre atlantique et en élargira la portée, en y ajoutant l’histoire d’une colonie qui n’a pas été
examinée dans ce contexte à ce jour.
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2. Description détaillée
2.1. Objectif de la recherche
L’objectif de ce programme de recherche est d’éclairer sous un nouveau jour les
fondements idéologiques et politiques constitutifs de l’État moderne au Canada-Uni entre l’échec
des rébellions de 1837 et la Confédération de 1867, en les resituant dans le cadre du monde
atlantique.
A. 1837-1867 : Une période charnière dans l’histoire canadienne
La période comprise entre 1837 et 1867 constitue une charnière dans l’histoire politique
du Canada. Durant cette trentaine d’années, les Canadiens français abandonnent leur rêve
d’indépendance et apprennent à collaborer avec les Canadiens anglais au sein d’un État
multiethnique en voie d’élaboration. C’est aussi l’époque où la colonie acquiert une plus grande
autonomie au sein de l’Empire et où les assises institutionnelles de l’État moderne sont posées.
Si le développement des institutions a été bien étudié par les historiens intéressés par la
formation de l’État (Fecteau, 2004; Curtis, 2001 et 1992; Young, 1994; Greer et Radforth, 1992),
les fondements idéologiques de cet État n’ont pas été analysés avec la même attention. Dans ce
contexte, un réexamen des fondements intellectuels et politiques du Canada, qui dépasse
l’opposition traditionnelle dans l’historiographie entre conservatisme et libéralisme, s’impose. Le
présent projet de recherche entend ainsi contribuer à une meilleure compréhension de la nature
idéologique et politique de l’État canadien, qui plus est en abordant la question selon une
perspective transnationale.
B. Pour une approche atlantique de l’histoire du concept de liberté au Canada
Inspiré des tendances récentes de la recherche, ce programme vise à revisiter l’histoire
intellectuelle et politique du Canada-Uni et à la réintégrer dans le cadre atlantique, à partir de la
question de la liberté. La notion de liberté, en effet, est une des questions les plus importantes et
les plus débattues dans le monde atlantique au XVIIIe et au XIXe siècles. À cette époque, ce
principe remplace progressivement les autres formes de légitimation sur lesquelles reposent les
relations de pouvoir. Ce processus de reconfiguration du pouvoir autour de la notion de liberté
est au cœur de la vague révolutionnaire qui secoue l=Europe et l=Amérique entre 1776 et 1838
(Jourdan, 2004; Langley, 1996; Rodríguez O., 1994; Godechot, 1963; Palmer, 1959). La notion
de liberté est aussi au centre des luttes qui agitent l’Europe entre 1848-1851 (Fortescue, 2005;
Evans et von Strandmann, 2002; Dowe et al., 2001; Sperber, 2000). Comme le Canada n’a
participé à aucun de ces mouvements révolutionnaires, les historiens ne l’ont jamais étudié à
l=aune de la liberté. Tout se passe comme si la colonie était demeurée en marge des débats sur la
liberté qui ébranlaient alors les assises du monde atlantique. Mon projet de recherche vise à
remédier à la situation en étudiant l’histoire idéologique et politique du Canada-Uni entre l’échec
des rébellions canadiennes de 1837-38 et la Confédération de 1867, à partir du concept de
liberté. Concrètement, il s’agit d’analyser la nature du concept (ou des concepts) de liberté
existant dans la colonie pour ensuite étudier son impact sur la vie politique coloniale.
2.2. Contexte
Il est désormais convenu de dire que la Confédération canadienne de 1867 a d’abord et
avant tout été le fruit d’un compromis entre politiciens et hommes d’affaires pragmatiques. S’il
est indéniable que les Pères de la Confédération ont travaillé à protéger leurs intérêts lors de la
création du nouveau Dominion et que les débats au Canada-Uni sur les résolutions de Québec ne
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sont guère comparables aux grands débats constitutionnels en Europe ou en Amérique aux
XVIIIe et XIXe siècles, il est tout de même abusif d’affirmer que la Confédération ne reposait
sur aucun principe intellectuel (Ajzenstat, 2007; Ajzenstat, Romney, Gentles, Gairdner, 2000;
Romney, 1999). Si les fondements idéologiques du Canada sont difficiles à trouver dans les
débats de 1865, c’est principalement que les négociations entourant la naissance au pays n’ont
pas eu lieu à ce moment. De fait, les fondements du Canada se précisent au cours des multiples
compromis négociés, depuis les rébellions canadiennes de 1837 jusqu’à la Confédération de
1867. Et tous trouvent leurs racines dans une certaine conception de la liberté. À maints égards,
on peut dire que ces trente années sont au Canada ce que la convention constitutionnelle de 1787
est aux États-Unis. C’est de cette manière que je compte analyser cette période cruciale de
l’histoire politique canadienne.
A. L’historiographie canadienne et l’histoire intellectuelle du monde atlantique
Mon programme de recherche s’inscrit directement dans la mouvance du renouveau en
histoire intellectuelle et politique dans le monde atlantique. Au cours des dernières décennies,
des historiens ont renouvelé ce champ en questionnant l’influence de John Locke et du
« libéralisme », comme inspiration des mouvements d’opposition au XVIIIe siècle, et mis en
lumière l’importance du républicanisme comme idéologie de contestation aux XVIIe et XVIIIe
siècles. Leurs travaux ont permis de dépasser l’opposition traditionnelle entre
torysme/conservatisme et whiggisme/libéralisme en proposant de revoir l’histoire intellectuelle
et politique du monde atlantique au siècle des Lumières comme le fruit de l=opposition entre
« républicanisme » et « commercialisme » (Small, 2002; Skinner, 1998; Gelderen, 1992; Baker,
1990; Pocock, 1975; Wood, 1969; Bailyn, 1967). Inspirés par ces travaux, certains chercheurs
canadiens ont cherché à réinterpréter l’histoire canadienne dans ce cadre (Ajzenstat, 2005;
Harvey, 2005; Kelly, 2001 et 1997; Ajzenstat et Smith, 1995; Stewart, 1986). Néanmoins, étant
donné que leur cadre d’analyse a été développé pour les XVIIe et XVIIIe siècles et non le XIXe,
plusieurs chercheurs, influencé par l’historiographie américaine, ont transformé le paradigme
original en opposant le républicanisme et le libéralisme.
Ces travaux ont donc participé à la redécouverte l’influence du libéralisme dans l’histoire
canadienne au cours des vingt dernières années. Plusieurs historiens (Girard, 2004; Lamonde,
2000; McCulloch, 1991; Roy, 1988; Ajzenstat, 1988; Errington, 1987; Young, 1986 et 1981) ont
en effet remis en cause la prégnance du conservatisme au Canada et au Québec au XIXe siècle
pour mieux mettre en lumière l’importance des principes libéraux dans la pensée de différents
acteurs politiques et économiques jusque-là considérés comme des conservateurs (Wise, 1993;
Mills, 1988). Parallèlement, certains historiens du social et du politique ont cherché à évaluer
l=influence et l’importance du libéralisme dans la formation de l=État canadien moderne, en
s’inspirant en partie des historiens britanniques Derek Sayer et Philip Corrigan et du philosophe/
historien français Michel Foucault (Fecteau, 2004; Curtis, 2001 et 1992; Young, 1994; Greer et
Radforth, 1992). Ces historiens ont soutenu qu’une révolution culturelle a affecté la manière de
conceptualiser et d’organiser les relations sociales dans les colonies de l=Amérique du Nord
britannique au milieu du XIXe siècle. Inspirée du libéralisme, une nouvelle façon de concevoir
les relations entre les individus, les groupes et l=État s=est institutionnalisée à travers des
réformes juridiques, municipales, scolaires, administratives et politiques des décennies 1840-
1870.
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Il est indéniable que la redécouverte de l’influence du libéralisme dans l’histoire
canadienne a donné un nouveau souffle à l’histoire intellectuelle et politique canadienne.
Néanmoins, force est de constater que la définition donnée au libéralisme n’est pas constante
dans cette nouvelle historiographie. De plus, si certains chercheurs ont emprunté et retravaillé la
grille d’analyse développée par les historiens du monde atlantique, ils n’ont jamais vraiment
connecté l’histoire canadienne à ce dernier. Ce sont ces deux problèmes que ce programme
propose de résoudre pour la période allant de 1837 à 1867. En abordant l’évolution du Canada à
partir de la question de la liberté, je pourrai tirer profit de l’historiographie sur le libéralisme sans
m’y limiter. De la même manière, je pourrai mieux situer l’expérience canadienne par rapport à
celle du monde atlantique en fonction d’un principe essentiel à la culture politique de l’époque
aussi bien en Europe qu’en Amérique.
B. Repenser l’histoire de la liberté au Canada dans le cadre atlantique
Mon projet de recherche s’inscrit en continuité avec mes recherches doctorales et post-
doctorales. Intitulée Aux fondements de l’État: le concept de liberté au Canada de 1776 à 1841,
ma thèse examine l’histoire intellectuelle canadienne entre la révolution américaine et l’union
des deux Canadas, en traitant de l=importance du concept de liberté dans le développement de
l=État au Haut et au Bas-Canada entre 1776 et 1841. À la suite de l=appel lancé par Allan Greer
(1995), j=ai cherché à décloisonner l=histoire des Canadas, encore trop souvent menée en
parallèle, en les embrassant dans une perspective (1) comparative, (2) soucieuse de s=inscrire
dans le cadre de l=histoire intellectuelle du monde atlantique. Proposant un nouveau cadre
d=analyse pour comprendre l=histoire politique de la fin du XVIIIe siècle et de la première
moitié du XIXe, ma thèse montre que, dès 1791, les deux Canadas se sont développés suivant un
idéal de liberté qui, tout en étant différent de la liberté à l=œuvre au sein des mouvements
révolutionnaires, n=en était pas moins issu des Lumières. Elle réintègre parallèlement l’histoire
des rébellions de 1837 dans le cadre des révolutions atlantiques qui secouent l=Europe et
l=Amérique entre 1776 et 1838.
J’ai aussi amorcé, lors de mon stage post-doctoral, une étude de l’histoire du concept de
liberté dans les provinces maritimes (1752-1867), qui m’a permis d’acquérir une vue d’ensemble
de la question de la liberté en Amérique du Nord britannique. Il me semble néanmoins que ce
soit vers le Canada-Uni que doivent porter mes nouvelles recherches puisqu’il s’agit de la
colonie la plus importante et la plus complexe en Amérique du Nord britannique. Mon post-
doctorat m’a aussi permis de réfléchir à la proposition de Ian McKay de réinterpréter l’histoire
canadienne comme celle du déploiement d’un ordre libéral dans les colonies britanniques de
l’Amérique du Nord, puis au sein de la fédération canadienne, entre 1840 et 1940 (McKay,
2000). Mon programme de recherche s’inscrit dans la foulée de cette démarche, à la différence
que je ne cherche pas à réinterpréter l’histoire canadienne comme celle de l’établissement d’un
ordre libéral grâce à la théorie de l’hégémonie d’Antonio Gramsci, mais à vérifier à partir d’une
grille d’analyse distincte basée sur le concept de liberté si l’hypothèse de McKay se vérifie au
Canada-Uni. J’ai déjà organisé un symposium en mars 2006 portant sur cette thématique de
l’ordre libéral. J’ai aussi dirigé avec Jean-François Constant un ouvrage qui inclura une version
remaniée des articles présentés lors du symposium de 2006. L’ouvrage sera publié par University
of Toronto Press en 2008.
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C. L'importance, l'originalité, la contribution et l’approche ou le cadre théorique
Ce programme se situe à la pointe des travaux en histoire intellectuelle en ce qu’il
s’inspire des plus récentes tendances dans l’historiographie du monde atlantique. Au-delà de
l’objectif qui consiste à examiner la période cruciale des années 1837-1867 en la resituant dans
le cadre atlantique, mon projet s’appuie sur la notion de la liberté plutôt que sur les idéologies, ce
qui lui donne beaucoup de flexibilité. En effet, l’approche idéologique implique l’étude de
structures de pensée, approche qui met en relief ce qui oppose les différentes idéologies et
groupements politiques, mais cache ce qu’elles partagent entre elles. Fondé sur le concept de
liberté, mon cadre d’analyse permet d’aller au-delà des groupes politiques (conservateurs et
réformistes) en faisant ressortir le fait que certains groupes défendant, des idéologies très
différentes, partageaient parfois des principes importants alors que d’autres, semblant
promouvoir le même genre de politiques, se basaient sur des principes très différents, voire
incompatibles. Ce projet est fortement susceptible d’enrichir l’historiographie canadienne et ce, à
un triple niveau : en proposant une réflexion théorique sur le concept de liberté, en repensant
l’histoire canadienne en dépassant les oppositions partisanes qui ne sont pas nécessairement les
plus utiles pour comprendre cette histoire, et en réintégrant les débats canadiens dans le cadre
atlantique.
La liberté : un nouveau cadre théorique
Si le paradigme des historiens du monde atlantique opposant « républicanisme » et
« commercialisme » constitue un bon point de départ pour réévaluer l’histoire canadienne à la fin
du XVIIIe siècle, son utilisation demeure problématique pour le XIXe siècle, compte tenu des
transformations idéologiques ayant eu lieu à la faveur des Révolutions atlantiques. Il importe
donc de le re-conceptualiser à partir d’un dénominateur commun, valable pour le XIXe siècle. Le
concept de liberté est ce dénominateur. Il me semble que le paradigme des historiens intellectuels
du monde atlantique gagne à être amendé, et surtout adapté pour le contexte canadien, à partir
des réflexions de Constant (1819), de Berlin (1958) et de Taylor (1978) qui opposent deux
formes de liberté : la liberté moderne et la liberté républicaine. En reformulant le cadre atlantique
à partir de la question de la liberté, j’élaborerai une nouvelle grille interprétative de l=histoire
canadienne opposant la liberté républicaine, fruit d=une relecture égalitariste de la théorie des
droits naturels basée sur une éthique de la vertu, la participation politique des citoyens ainsi que
la souveraineté du peuple, et la liberté moderne, idéal basé sur le respect de certains droits
individuels souvent réduits au triptyque « liberté, propriété, sécurité ».
La liberté comme concept intellectuel
Avec l’échec des rébellions en 1837, les défenseurs de la liberté moderne triomphe des
promoteurs de la liberté républicaine (Ducharme, 2007 et 2005; Harvey, 2005). Malgré cette
défaite, la conception républicaine de la liberté ne disparaît pas de la scène politique canadienne
avant les années 1870. Les Rouges du Canada-Est et la première génération des Clear Grits du
Canada-Ouest, souvent présentés comme des libéraux (Lamonde, 2000 et 1994; Romney, 1999;
Bernard, 1971), sont en fait des républicains, et les héritiers directs des patriotes bas-canadiens et
des radicaux haut-canadiens. Partant, il faut non seulement réévaluer l’importance de la liberté
républicaine au Canada, mais aussi celle du concept moderne de liberté, aussi bien dans sa forme
réformiste (Bédard, 2004; Monet, 1969) que dans sa forme tory (McNairn, 1996). Concrètement,
il s’agit de revisiter la transition survenue entre le patriotisme (basé sur l’idéal républicain de la
liberté) d’avant 1837 et le nationalisme canadien-français (qui accepte la liberté moderne)
d’après 1840 au Canada-Est, une transition qui, à ce jour, est demeurée en grande partie
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