
ondes sonores de haute fréquence pour obtenir des images de l’intérieur du corps), par
tomodensitométrie (examen d’imagerie médicale assisté par ordinateur qui révèle la densité
des différents tissus du corps en fonction des variations d’absorption des rayons X), ou par
résonance magnétique (IRM ; technique de diagnostic radiologique qui permet d'obtenir des
images internes du corps), ces images étant retransmises sur un écran semblable à un écran
de télévision.
Quel est le principe de la technique ?
Les tissus vivants, tant sains que malades, ne peuvent survivre à des conditions de froid
extrême, et meurent des causes suivantes :
* formation de glace à l’intérieur de la cellule. À des températures égales ou inférieures
à – 40 °C environ, des cristaux intracellulaires de glace létale (glace à– 40 °C et moins qui
détruit les cellules), capables de détruire pratiquement toute cellule, commencent à se former.
* gonflement ou rétraction de la cellule qui provoque son éclatement. Si de la glace se
forme à l’extérieur de la cellule, le phénomène d’osmose - mouvement d’une solution à
travers la membrane d’une cellule – provoque la rétraction de la cellule du fait de la fuite
d’eau vers l’extérieur de la cellule pour remplacer l’eau qui s’est transformée en glace. Puis,
lors du réchauffement de la région, un mouvement précipité d’eau vers l’intérieur de la
cellule provoque l’éclatement de cette dernière. Pour cette raison, la cryothérapie consiste
généralement en une série d’étapes de congélation et décongélation des tumeurs.
* Perte de l’apport sanguin. La formation de glace dans les vaisseaux sanguins de petit
diamètre provoque une coagulation et prive les cellules en sang, entraînant leur mort. Étant
donné que le temps moyen de coagulation est de 10 minutes, on applique le froid extrême
pendant au moins 10 minutes, sauf si la température de la tumeur indique qu’on a atteint la
température de formation de glace létale.
Une fois les cellules détruites, les composants du système immunitaire, principalement les
globules blancs, éliminent le tissu mort. Un certain nombre d’études suggèrent que cette
intervention stimule également le système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses
restantes.
Comment effectue-t-on cette intervention ?
Dans le cas de masses externes, on applique directement l’azote liquide avec un écouvillon
de coton ou un aérosol. Dans le cas de tumeurs internes, on fait circuler l’azote liquide ou
l’argon au travers de la cryosonde qui se trouve au contact du tissu malade.
Dans certains cas, par exemple pour traiter le cancer du foie, la cryothérapie peut devenir
plus complexe, impliquant l’insertion de la sonde à travers une incision ou à travers la peau.
Le médecin se sert alors d’un dispositif d’imagerie, comme des ultrasons ou une
tomodensitométrie, pour cibler et congeler la tumeur. Dans le cas du cancer du poumon, on
insère la sonde au travers d’un bronchoscope, un instrument utilisé pour examiner les
trachées et les bronches, jusqu’au tissu anormal, ou bien on insère plusieurs cryosondes de la
taille d’une paille à travers une minuscule incision dans la peau, et on guide ces sondes
jusqu’à la tumeur du poumon par tomodensitométrie. Dans le cas du cancer de la prostate,