le theatre - Faculté des Sciences Humaines et SocialesTiaret

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Faculté des Sciences Humaines et Sociales Tiaret
LE THEATRE .
L’HISTOIRE DU THEATRE : selon Aristote (384-322 av.J.C.) dans l’œuvre «la poétique», la tragédie
c’est l’imitation d’une action sérieuse et complète, elle a une juste grandeur, son langage est agréable, les
événements sont joués par des personnages et non racontés dans un récit, enfin, elle provoque la pitié et la
crainte ; par là, elle affecte une véritable purgation par ces deux sortes de sentiments, c’est ce qu’on
appelle : «la catharsis».
Il faut remonter le temps pour trouver les origines du théâtre, Aristote n’ayant codifié le genre que d’après les
tragédies anciennes.
Trois noms s’imposent dans la tragédie grecque :
1 Eschyle (525-456 Av.J.C.)
2- Euripide (480-406 Av.J.C)
3- Sophocle (496- 406 Av.J.C)
La comédie Aristophane (445-380 Av.J.C).
La première tragédie est celle d’Eschyle chez les Perses, la dernière est celle d’Euripide.
ETHYMOLOGIE DU MOT : il vient du mot grec «trogos» qui signifie «bouc» et de «ôde» qui signifie
«chant». Le sacrifice du bouc faisait partie des Dionysos. La tragédie était une des quatre formes du genre
dramatique dans la Grèce antique. Il y avait le drame satirique qui mettait en scène des satires,le dithyrambe :
chant en l’honneur du Dionysos (Dieu de la fertilité), le libérateur d’Athènes, la comédie, et la tragédie. Par
conséquent, le théâtre a une origine religieuse. Ces fêtes religieuses sont appelées «Dionysies». Dans ces fêtes
de Dionysies, Sophocle obtient le deuxième prix dans Oedipe roi de (430 AV.J.C).
Le spectacle théâtral avait lieu à ciel ouvert en forme de demi-cercle.
La représentation théâtrale a évolué depuis sa création. Au départ, un seul acteur (le protagoniste), il jouait
tous les rôles et portait un masque qui imposait une impassibilité au visage de l’acteur. Eschyle fait intervenir
un deuxième personnage (le deutéragoniste) et la pièce de Sophocle introduisait un troisième acteur (le
tritagoniste). Les rôles des femmes étaient tenus par des hommes, les acteurs étaient tirés au sort pour être
mieux visibles possible. Le masque, l’habillement, l’absence des femmes donnent au théâtre grecque une
philosophie de la représentation humaine et divine, car l’un se substituait de l’autre. Fête civique en tant que
fête religieuse, le théâtre occupe une place privilégiée dans la Grèce antique.
L’histoire des grandes familles de la mythologie ont trouvé leur place dans la tragédie. Notons que
l’histoire de ces familles était cyclique : on entend par cycle, l’histoire des malheurs de ces familles de la
mythologie jusqu’à son extermination. Le théâtre est une forme religieuse de la représentation et de la catharsis
(mot par lequel Aristote désigne l’effet de purification produit sur les spectateurs par une représentation
dramatique)
LA TRAGEDIE QUANT A SES SUJETS :
I-Des sujets tragiques :
a)les origines : généralement l’origine des sujets tragiques émanent des légendes et des mythes (il était une fois
dans l’histoire de l’humanité et son rapport avec la divinité).
b)Origines religieuses : anciennes ou venant des pays lointains.
Le caractère extraordinaire des sujets tragiques éminence (élévation) de personnages capables d’actions
exceptionnelles et sanglantes mettent en jeu de grands intérêts.
La tragédie est caractérisée par la violence des événements. Il faut noter dans la tragédie le caractère surhumain
dépassant les individus, les fatalités des familles, mais une fatalité qui est nécessaire pour le cours de l’histoire.
Les rapports des sujets tragiques avec l’ordinaire et le quotidien.
a- les personnages représentent en grand des drames de certains hommes.
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b- Les événements sont l’agrandissement de ceux de la vie. EX :faits divers, crimes de jalousie, débats
moraux.
c- Des faits insolites humains. Ex : vieillard amoureux.
d- Le théâtre implique une relation de vraisemblance qui touche le public par quelques analogies avec ce
qui lui paraît réel.
ORIGINALITE DES SUJETS :
a- illumination de ce qui fait rire ou sourire (drame romantique)
b- choix d’événement et situations formidables qui éveillent la terreur et la pitié (ou parfois l’admiration)
c- grossissement de ce qui est sérieux dans la vie et remplacer par ce qui est terrible. Ex : le drame
bourgeois ; ce qui est ordinaire dans la vie est symbolisé par l’extraordinaire.
d- Eclaircissement : explication des personnages, des événements et l’action théâtrale convertit un fait
divers en un fait humain.
e- La spécificité de la tragédie est de rendre frappant et intelligible ce qui provoque la terreur, la pitié et
l’admiration.
LES MOTS CLEFS DU THEATRE :
1- antagoniste : c’est le personnage en opposition ou en conflit. VS protagoniste.
2- Antihéros : c’est le personnage principal, ne correspond pas aux caractéristiques ou valeurs
traditionnelles du héros.
3- Le décor : arrangement de scène en vue donner aux spectateurs un référent spatial. On a
aujourd’hui tendance à restreindre ce mot pour désigner un aménagement constitué de
panneaux peints et de quelques objets et à recouvrir à la scénographie.
4- La distanciation : c’est un effet d’étrangeté par lequel l’acteur ou le metteur en scène tentent
d’éviter l’identification à un personnage ou à une situation en particulier, c’est l’effet obtenu
par divers procédés de recul.
5- Le drame : l’action scénique représentée par des personnages.
6- La fable : suite de faits qui constituent l’élément narratif de l’œuvre, agencement en système
des faits racontés, logique des actions, et syntaxe des personnages avec d’autres éléments. Selon
Aristote, les caractères, l’élocution, la pensée et le spectacle et enfin la fable.
7- La farce : c’est la comédie triviale souvent caractérisée par une tromperie et se terminant par
une bastonnade.
8- Féerie : spectacle où apparaissent des personnages surnaturels. Cette mise en scène féerique
exige en ordinaire des effets scéniques considérables.
9- Focalisation : c’est l’action de mettre au foyer, de faire converger vers un point, mise en
évidence.
10- Epilogue : c’est le discours récapitulatif à la fin d’une pièce, l’effet de mise en évidence, c’est
l’actualisation mise au premier plan d’un phénomène faisant ressortir la structure artistique
libérant des automatismes, des perceptions d’un objet soudain rendu insolite (voir focalisation).
11- Effet de mise en évidence : c’est l’actualisation mise en premier plan d’un phénomène faisant
ressortir la structure artistique d’un message libérant des automatismes des perceptions d’un
objet soudain réduit insolite (focalisation).
12- Effet du réel : qui intervient lorsque le spectateur a le sentiment d’assister à l’événement
représenté, d’être transporté dans la réalité symbolisée, d’être confronté à un événement aussi
vrai que nature à l’opposition des faits d’étrangeté.
13- Effet d’étrangeté : c’est un effet qui survient quand l’objet montré est critiqué, déconstruit, mis
à distance. Cet effet en opposition à l’effet du réel afin de signaler la théâtralité.
14- Enthousiasme : c’est un transport divin, c’est un délire sacré par lequel selon Platon, le poète
est placé en état de démence pour faire place à la pensée divine (l’inspiration, voir la folie).
15- La dénégation : situation de spectateur qui subit l’illusion théâtrale, tout en ayant le sentiment
que ce qu’il perçoit n’existe pas vraiment.
16- La diégèse : c’est l’imitation d’un événement en paroles, en racontant l’histoire sans présenter
les personnages.
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17- La chorégraphie : terme issu d’un théâtre grecque, où il désignait l’art de diriger les chœurs
(chants) utilisés depuis le début du 18ème siècle pour composer des danses, et en régler les
figures et les pas, aujourd’hui employé pour désigner la mise en scène corporelle ou gestuelle.
18- La comédie : action scénique qui provoque le rire par la situation des personnages ou par la
description des mœurs ou des caractères , et dont le dénouement est heureux. Ex : Tartuffe dont
la représentation fut interdite en 1662.
19- L’existence : c’est une ontologie (qui relève de l’être, preuve classique de Dieu), c’est à dire
qu’être ontologique de soi dans le plaisir et la souffrance, ce qui suppose une représentation
théâtrale de la création issue d’un drame.
20- Le pêché originel : le théâtre est une forme d’expression et de création «cosmogonie» (gr.
Cosmos :univers, gonos :génération). Récit mythique de la formation de l’univers(Larousse
P.236). Les genres les plus représentatifs de la cosmogonie ce sont : la tragédie et la comédie.
LA COMEDIE COMME REPRESENTATION DE LA VIE QUOTIDIENNE :
Les sujets protagonistes ou antagonistes sont en rapport avec la société dans laquelle ils vivent, ce qui donne à
la comédie son caractère éphémère (de très courte durée), elle disparaît avec sa génération. Il est rare que la
comédie soit avant-gardiste, néanmoins, la comédie peut perdurer (durer très longtemps) par certains caractères
omniprésents. EX : la vanité (défaut de celui qui cherche à paraître, caractère de ce qui est vain, sans
valeur)pédantisme, l’hypocrisie.
Il est à noter que dans la comédie, les caractères représentatifs créent des types de personnages.
LES PERSONNAGES : les personnages de toutes les classes sociales.
Le personnage familier : c’est un personnage proche de nous quotidiennement.
LES CARCTERISTIQUES DE LA COMEDIE PAR RAPPORT A LA TRAGEDIE :
Les sujets abordés dans la comédie sont ceux de la vie privée, ne posant pas de grands problèmes susceptibles
de bouleverser la vie.
Le trait distinctif pertinent, c’est qu’elle élimine tous les événements et toutes les passions qui s’opposent au
rire. Ex : la pitié.
Pourquoi la comédie fait rire ?
1-grâce aux jeux de mots.
2-grâce au caractère d’un personnage qui a l’art de faire rire en ignorant qu’il est visible.
3-par le comique des situations «la farce».
4-comique des formes, des gestes et des mouvements mécaniques.
Le comique de caractère qui rappelle les façons de vivre d’un personnage connu dans l’histoire ou familier ou
dans la société.
Par le comique de mœurs et de caractère, cette façon comique de représentation incarne souvent un caractère,
cela empêche la sympathie que nous éprouvons pour un être personnel connu de l’intérieur.
La comédie, au contraire de la tragédie, ne doit pas passionner le spectateur mais de le laisser insensible sauf au
rire. Pour cela, le sentiment qu’on lui prête est isolé dans l’âme, il ne se manifeste que grâce à une sorte de
distraction des autres éléments de sa personnalité.
Ex : Harpagon est comique, car son avarice ne colore pas toutes sa personnalité.
Comment le personnage fait rire ?
-par l’automatisme de sa distraction.
-par sa raideur.
CONCLUSION : A cause des nécessités du genre comique, le personnage est plus ou moins figé, voire
machinalisé (mécanisé). Parmi les sentiments, c’est celui du ridicule. Notons enfin que le comique est humain,
car il est la composante ontologique de l’être.
Quelques mots clefs à l’analyse du théâtre comique.
-capot-in : acteur qui attire l’attention sur lui au dépend des autres.
-canula : blague, une farce ou une fausse nouvelle.
-burlesque : forme de comique outrée, employant des expressions pour travestir des personnages et des
situations héroïques. La comédie burlesque du 20ème siècle s’attaque surtout aux croyances et aux institutions.
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-la carnavalisation : c’est la transformation spectaculaire d’un événement par le renversement total des
situations habituelles. Ex :costume et masque de luxe pour une fête populaire, ou personnage comique pour un
rôle sérieux.
ACTIONS DE SIGNE DRAMATIQUE :
Représentaman (signe dramatique)
Objet interprétant
La sémiosis : c’est le rapport des unités de sens(signe) qui font que le sens que l’on cherche à travers le signe
que nous voulons. L’interaction des signes crée une signifiance.
La signifiance : la contextualisation du sens dans un rapport de communication, soit intra textuelle, soit
textuelle.
Toute pièce de théâtre, tout spectacle ou tout élément de ses entités considérés comme phénomène global et
comme action de représenter.
La définition du signe dramatique sera donc dérivée de la scène que donne Pierce à toute sémiosis à savoir un
phénomène global(un signe-action).
C’est la totalité collective de tout ce qui, de quelque manière en quelque sens que ce soit est présent à l’esprit,
indépendamment du fait que cela corresponde à quelque chose de réel ou non.
Du signe dramatique on dira qu’il est la totalité collective de tout ce qui de quelque manière et en quelque sens
que ce soit est présent à l’esprit de l’interprète qu’il soit auteur, acteur, metteur en scène ou spectateur.
En sémiotique de théâtre, sémiosis ou signe-action s’emploient toujours à l’endroit d’un segment de discours
dramatique formant en lui-même une unité cohérente ayant une certaine permanence, et susceptible d’entrer en
relation avec d’autres unités du même discours. Cette unité sera toujours un signe en acte, donc un signe
représenté, interprété.
(la mise en abîme : c’est un effet de casser la linéarité dans l’histoire)
Contenu d’explication dans le rapport conflictuel entre J. Mounin et Pierce sur le phénomène de sémiosis.
En contenu du fait qu’il s’agit réellement de l’inter action de deux systèmes de signes :
-le système de signe du texte théâtral.
-le système de signe de réception théâtrale(spectateurs).
Nous pouvons affirmer méthodiquement que la sémiosis englobe aussi bien l’action de signe
dramatique(théâtre) que toute autre forme de communication nécessitant un émetteur et un récepteur. Il s’agira
donc d’appliquer la notion de signe triadique «peircien» à l’action dramatique.
Le signe triadique théâtral : il est à la fois système et processus .
Sémiotique à trois composantes :
1- l’objet du signe.
2- Le signe représentaman.
3- L’interprétant qui établit la relation et l’objet dont il tient lieu.
Le signe dramatique ou représentaman est donc une représentation au sens courant du théâtre qui tient lieu pour
tous les participants du système processus dramatique, auteur, metteur en scène, acteur, costumier, décorateur,
musicien, etc.… et spectateur de quelque chose , son objet soit une certaine vision de l’être humain et du
monde, sous quelque rapport, ou quelques titres qui s’adressent à ces personnes qui sont toutes des interprètes.
Ce signe qu’il créait(par les spectateurs) devient l’interprétant du premier signe.
Pierce contre Mounin.
J. Mounin : on peut interpréter
-le théâtre se dit par des sentiments.
-le théâtre ne convoque que le Pathos(pathétique, émotion)
-le théâtre convoque par la force représentative et non pas par le discours linguistique du théâtre.
-il n’y a de sémiosis que s’il y a acte de communication entre un émetteur et un récepteur.
Mounin refuse d’appliquer la sémiosis du théâtre.
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«le sémioticien il y a inter action en système de signes, le signe de spectacle et le signe intra textuel(l’ordre
déclaratif)
Pierce : nous sommes en pleine sémiosis : cette inter action en système de signes fait rappel de sémiosis, donc
le théâtre est la forme sémiotique de communication.
LA REGLE DES TROIS UNITES :
- unité d’action. - unité de lieu. - unité de temps.
1-unité d’action : le caractère d’une pièce dont la matière narrative s’organise autour d’une fable principale à
laquelle les intrigues annexées sont logiquement rattachées. Les romantiques ont maintenu la nécessité
classique de l’unité d’action.
2-unité de lieu : c’est le caractère d’une pièce qui, suite à une mise en question des scènes présentées(lieu de
représentation se déroule dans un espace scénique).
3-unité de temps : c’est le caractère d’une pièce dont l’action dramatique se déroule sur une durée ne dépassant
pas celle de la représentation ou celle d’une révolution du soleil(lever et coucher du soleil). Dans le théâtre, le
signe peircien trouve son application dans la mesure où c’est un procédé interprétatif pour : soit le lire ou vivre.
L’OBJET DU SIGNE DRAMATIQUE : l’objet d’un signe dramatique se décompose en un objet dramatique
et un objet immédiat.
- L’objet dramatique : cette composante de l’objet est appelée «dynamique» parce qu’elle peut être
envisagée comme point de départ terminus à quo et comme point d’arrivée terminus ad quem du
mouvement(la sémiosis = inter action du signe qui donne un sens au théâtre)
- L’objet dynamique : est un objet donné, c’est la source et la condition de possibilité de la sémiosis.
Il déclenche le mouvement de représentation, il détermine le signe à le représenter, à le signifier. C’est à
proprement parler, un objet de communication. Ex : cri : bravo ! = objet dynamique(donné par l’acte
locutoire, il déclenche un mouvement d’interprétation).(déclenche la sémiosis).
L’objet dynamique de tout signe dramatique ne peut être qu’une certaine représentation de l’être humain que se
forment les dramaturges de tous les temps. C’est l’être humain situé et représenté dans de telles relations
sociales, culturelles, religieuses et autres, qu’une étude illimitée finale pour le saisir, il est dynamique en ce
qu’il constitue de tout le point de départ et le point d’arrivée terminus ad quem.
Pour connaître l’objet dynamique du signe théâtral, une expérience antérieure de cet objet individuel requise de
cet objet. Cette signification s’inscrit dans l’expérience personnelle et collective de chacun. Elle n’existe pas en
elle même, elle n’est pas sémantique par nature, elle n’est jamais en somme(conclusion) indépendante de
l’interprète qui l’a créée, en l’apercevant et qui s’en fait un ou des interprétants en effets signifiés personnels.
EX : théâtre
Expérience l’être représenté
Objet dynamique
L’être interprétant (lecteur)
L’OBJET IMMEDIAT :
Cette composante de l’objet est objet construit par l’interprète, un objet de penser, intrinsèque au signe qu’il
représente, il est à proprement parler, un objet dans le signe. Pour le signe théâtral, cet objet immédiat variera
selon la saisie que se donne l’interprète de l’objet dynamique, l’être humain tel qu’il le conçoit dans le réseau
complexe des relations l’unissant au mot de nature et de la culture. Il y aura autant d’objets immédiats que de
manières de concevoir, et de représenter l’être humain.
EX : noir (négresse) la couleur = objet immédiat
Signe dramatique une race noire(indifférent)
L’objet dynamique = une représentation
Géographique de la race(c’est un africain)
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