3ème voie : les cellules intermédiaires sont des cellules myéloïdes pré DC
- Les cellules plasmocytoïdes ou pDCs :
Sont caractérisées par une capacité de présentation antigénique plus faible que les cellules
dendritiques myéloïdes (autant pour CMH classe I que classe II). Ce sont les cellules clé de la
réponse antivirale car elles produisent les interférons de type I : IFNα et IFNβ qui bloquent la
réplication virale dans les cellules infectées et empêche l’infection des cellules voisines.
Cytométrie de flux
Les différentes populations et sous populations sont identifiables par cytométrie de flux par
détection des différents marqueurs.
Les cellules dendritiques myéloïdes : CD11c+, CD123-, CD4+, CD1c+.
Les pDCs : CD11c-, CD123+, CD1c-.
/ !\ Les CD1c n’est pas un marqueur des cellules dendritiques / !\
Lineage : cocktail de marqueurs établissant une sélection négative par marquage de tous les
autres types de cellules (ex : LB et LT).
Les IKDC (ou IFNγ Producing Killer DCs)
Ce sont des cellules dendritiques tueuses ou cellules NK présentatrices d’antigène car elles
ont des ressemblances avec les cellules NK. Elles ont la capacité de tuer par la voie TRAIL :
récepteur membranaire (TNF Related Apoptosis Inducing Ligand).
Les IKDC représenteraient une sous-population de NK et expriment les molécules CMH II.
NB : les cellules NK quant à elles tuent par la voie des perforine/granzymes.
Les récepteurs membranaires des cellules dendritiques
Elles possèdent une multitude de récepteurs qui reconnaissent le danger, notamment les
pathogènes.
- Les TLR (Tool Like Receptor) : ces récepteurs se retrouvent à la surface des cellules
dendritiques mais aussi à l’intérieur au sein d’endosomes, pour pouvoir stimuler la
production d’IFNα.
- D’autres molécules et récepteurs qui reconnaissent de manière non spécifique les
pathogènes et signaux de danger provenant du soi.
- CMH I pour présenter un antigène conformationnelle (LTCD8+).
- CMH II pour présenter un antigène séquentiel (LTCD4+).
- CD 91 pour le cross priming.