Dear (MP/Candidate name),

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Bonjour,
Comme j’œuvre au sein du secteur canadien des fruits et légumes frais, je suis à même de constater que
nos exploitations sont constamment menacées par un risque financier. En effet, au Canada, nous
n’avons pas de fiducie réputée qui nous protège contre la faillite ou l’insolvabilité de l’acheteur,
contrairement à nos collègues américains. Les fruits et légumes ne se comparent à aucun autre secteur.
Lorsqu’un acheteur fait faillite, il ne reste aucun stock à revendre comme dans d’autres secteurs. Ainsi,
comme 85 % des producteurs canadiens sont des entreprises petites ou moyennes, nos fermes et les
collectivités qu’elles soutiennent sont à risque.
Pire encore, les États-Unis ont la Perishable Agricultural Commodities Act (PACA) qui protège leurs
producteurs contre la faillite et les acheteurs qui refusent simplement de payer ce qu’ils doivent.
Jusqu’au 1er octobre 2014, les producteurs et vendeurs canadiens, qui exportent 40 % de tous les fruits
et légumes cultivés au Canada au sud de la frontière, bénéficiaient d’une protection spéciale en vertu de
la PACA. Par contre, comme une telle protection n’existe pas en sol canadien, notre statut privilégié a
été révoqué, ce qui nous place en situation de vulnérabilité tant au nord qu’au sud de la frontière.
Il existe toutefois une solution qui bénéficie d’un grand appui au sein du secteur canadien et qui ne
coûterait rien au gouvernement. Une loi clé en main a été élaborée par un expert du secteur de la
faillite, le docteur Cumming, de l’Université de la Saskatchewan. Celle-ci a besoin d’un défenseur. Pour
les vendeurs de fruits et de légumes de votre circonscription, il s’agit de l’enjeu le plus important pour
cette élection. Je vous demande ainsi de nous aider à cet égard.
Le secteur des fruits et légumes est unique puisqu’il est un important facteur économique pour les
collectivités. Il fournit des produits qui améliorent la santé et la productivité des Canadiens. Son
empreinte économique sur le PIB réel se chiffre à 11,4 milliards de dollars. Les fruits et les légumes
peuvent réduire le risque de maladie chronique et d’obésité, ce qui a pour effet de diminuer la demande
relative aux systèmes financés par l’État, y compris les soins de santé. Les Canadiens ne consomment
toutefois pas les portions adéquates recommandées par le Guide alimentaire canadien. Selon Statistique
Canada, seulement 39,5 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus ont indiqué qu’ils consommaient au
moins 5 portions de fruits et légumes chaque jour en 2014.
L’accès à des aliments nutritifs et abordables est essentiel pour que les familles et les collectivités soient
en santé. Une politique fédérale soutenant la consommation d’une portion supplémentaire de fruits et
de légumes frais pour chaque Canadien de 2 ans et plus peut aider à réduire les coûts tout en améliorant
le bilan de santé et notre économie en injectant la somme de 1,6 milliard de dollars dans le PIB du
Canada, selon le Conference Board du Canada.
Les intervenants du domaine de la santé ont établi trois domaines essentiels pour connaître du succès :
l’adoption d’un message commun en vertu d’une approche commune, l’amélioration des compétences
culinaires et les programmes à l’intention des enfants. Le secteur des fruits et légumes déploie des
efforts visant à stimuler la consommation avec le programme Visez la moitié pour votre santé, un
message simple harmonisé avec le Guide alimentaire canadien. Le gouvernement fédéral doit toutefois
faire preuve d’un esprit de meneur pour assurer la cohésion et exploiter la puissance et le potentiel des
programmes actuels et favoriser le changement.
Je souhaite vous rencontrer afin de discuter de ces importants enjeux. N’hésitez pas à communiquer
avec moi pour obtenir plus de renseignements ou pour planifier une rencontre.
Veuillez agréer mes salutations distinguées.
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