Nom : ITA – Formation Initiale Prénom : Élèves ingénieurs 2ème année Nom : Prénom : Nom : Prénom : COMPTE RENDU Travaux Pratiques : Hydrostatique - Hydrodynamique Ce TP se présente en deux parties. Une première partie concerne la statique des fluides : les vases communicants, ascension capillaire. La deuxième partie concerne l’écoulement des fluides réels : expérience de Torricelli, conservation du débit, étude des pertes de charge dans une canalisation. 1 NOTA : le fluide considéré est de l’eau, de masse volumique = 1000 Kg/m3 et de viscosité = 10-3 Poiseuille. L’accélération de pesanteur sera égale à g =9,81 m.s-2 ENESAD Laboratoire en Génie des Agroéquipements et des Procédés 21, Boulevard Olivier de Serres 21800 QUETIGNY 2 FORMULAIRE Loi de l’HYDROSTATIQUE : P1 g h1 P2 g h2 P gh Dynamique d’un fluide non compressible en régime permanent : Conservation du débit Q = S v = Cste Relation de Bernoulli : Fluide PARFAIT : P 3 1 v 2 g z Cste 2 Relation de Bernoulli : ( P2 P1 ) g ( z 2 z1 ) htotale 1 2 g (v 22 v12 ) h hré gulières hsin gulières Fluide VISQUEUX : Caractérisation de l’écoulement : v d Re < 2000 : LAMINAIRE Re Re > 3000 : Pertes de charge l v2 h d 2 g TURBULENT LAMINAIRE : Loi de TURBULENT : Poiseuille Lisse : formule de Blasius (pour l’eau) 8l P r4 64 Re Q 0.32 Re1/ 4 Rugueux : formule de Karman-Prandlt 1 d . ( )2 log 138 2 Partie I : Statique des fluides 4 Dans cette partie, on considèrera l’eau comme un fluide parfait de masse volumique =1000 kg/m3. 1ère expérience : Les vases communicants Adapter à l’éprouvette, la série de tubes de différentes formes. Observer le niveau d’eau dans chacun des tubes et dans l’éprouvette. Conclure. On remarquera que le niveau de l’eau est très légèrement supérieur (ménisque convexe) dans les tubes par rapport au niveau d’eau dans l’éprouvette . A quoi est dû ce phénomène ? et quand est-il observable ? A votre avis, se passerait-il la même chose avec de l’huile ? du mercure ? 5 Liquide Tension Superficielle (10-3 N/m) Ether 17 Ethanol 22 Glycérine 63 Eau (20°C) 72,5 Mercure 480 2ième expérience : Étude de la capillarité Principe : quand on plonge un capillaire dans un liquide mouillant (cos =1), celui-ci monte dans le tube, il s’accroche à la paroi inférieure du tube Exploitation : Mesurer la hauteur h d’ascension de l’eau dans chaque tube. Pour améliorer la lecture on pourra par exemple : - éclairer l’arrière du support de l’appareil - disposer une feuille de papier millimétré sur le support - utiliser un colorant 6 On montre que la hauteur h d’ascension de l’eau dans le tube capillaire de rayon intérieur r est proportionnelle à 1/r : loi de Jurin). asce:nsion capillaire On rappelle la loi de Jurin Ménisque concave h = h 2cos r (g) liquide Liquide mouillant (eau) angle de contact < /2 Calculer la tension superficielle de l’eau au contact de l’air à la température de l’expérience. Commenter votre résultat. Résultats : Température de l’eau : Diamètre intérieur (2r) en mm 1,5 Hauteur h (mm) d’ascension de l’eau h.r (mm2) Tension superficielle ( en N/m) 7 0,9 0.,5 0,36 Partie II : Dynamique des fluides réels 3ième expérience : Expérience de Torricelli Faire varier la hauteur H et commenter la forme du jet. On représentera, sur le schéma, la trajectoire du jet pour différentes valeurs de H. Comment varie l’aspect du jet et plus particulièrement la vitesse de sortie. A l’aide du formulaire, démontrer que vs = (2gH)0.5 Commentaires et démonstration : Hypothèse faite sur le fluide ? A (ZA) (Bernoulli) H en A = (Bernoulli) S (zS) : Trou de sortie 4ième expérience : Mise en évidence de la conservation du débit volumique Matériels nécessaires : la bouteille à éprouvette et verre gradués, un petit socle. 8 3 trous, chronomètre, en S Placer la bouteille sous le robinet d’eau et maintenir la hauteur d’eau constante dans la bouteille à H =24cm (graduation verte). 1- Qu’observe-t-on ? Tracer l’allure des jets sur la figure ci-dessous. 2- Déterminer le débit volumique Qentrant (exprimé ml/s et m3/h) en mesurant la quantité de volume (dV en ml) écoulé pendant un temps dt en seconde. 3- Déterminer les débits Q1, Q2 et Q3 sortant de chacun des trous de même diamètre. On procédera selon deux méthodes : l’une à partir de la mesure du volume et l’autre à partir du calcul de la vitesse. Dans ce 2ième cas, on ne peut utiliser l’équation de Torricelli sans lui apporter une correction due 1) à la contraction de la veine de liquide dès sa sortie et 2) aux frottements du fluide sur les parois. On introduit un coefficient cd = 0.6 des orifices à rebord aigu, ainsi Q= cd S vs = cd S 4- pour (2gH)0.5 On exprimera ces débits en ml/s et m3/h. (Données : bouteille = 9 cm et trou = 0.5 cm) 5- Vérifier la conservation du débit volumique. 2- Mesures de Qentrant Qentrant H=Cste 24 cm Mesure 1 Trou N°3, Q3 Mesure 2 Mesure 3 dVolume (en ml) dt (en s) Trou N°2, Q2 Qentrant Trou N°1, Q1 <Q entrant> = 9 3-Mesures de Q1, Q2, et Q3 1- Commentaires 1ère méthode Q= ____ 2ème méthod Q= ____ dV1 (ml) dt1 (s) H1 (cm) Q1 (ml/s) Q1(ml/s) dV2 (ml) dt2 (s) H2 (cm) Q2 (ml/s) Q2 (ml/s) dV3 (ml) dt3 (s) H3 (cm) Q3 (ml/s) Q3(ml/s) 4- Conclusions : 5ième expérience : Mesure des pertes de charge linéaires 10 Matériels nécessaires : Une éprouvette et 1 jeu de 4 tubes manométriques + socles+petit robinet+tuyau. Précaution d’emploi : Faire disparaître les bulles d’air dans les tubes avant leur utilisation. Le robinet étant fermé, remplir l’éprouvette principale d’eau. On vérifiera que le niveau d’eau dans les tubes est le même (Cf. expérience N°1). Eau de ville : débit constant Principe : L’écoulement permanent laminaire d’un fluide dans une canalisat s’accompagne d’une chute de pression appelée perte charge. Réaliser un écoulement laminaire, enCes ouvrant robinet et visualisé en pertes ledepetit charges seront maintenant un filet d’eau à la sortie de celui-ci. Veiller à maintenir à l’aide un niveau constant d’eau dans l’éprouvette principale à l’aide d’une de tubes piézométriques. arrivée constante d’eau. Observation : Lors de l’écoulement, qu’observe-t-on au niveau des 4 tubes ? Quel est celui où la pression est la plus faible ? Pourquoi ? Faites varier la vitesse d’écoulement à l’aide du petit robinet, qu’observe-t-on dans les tubes ? 11 Résultats : On reportera toutes les valeurs dans le tableau ci-après. Mesurer la hauteur d’eau dans les 4 tubes piézométriques et la distance l de l’éprouvette principale à chacun de ces tubes. Calculer les pressions p (Pa) dans les 4 tubes : p= g h Montrer que la perte de pression p entre 2 points est proportionnelle à la distance l séparant ces 2 points. En déduire la valeur, en Pa/m, des pertes de charges linéiques : p / l Tube T1 T2 T3 T4 h(cm) P (Pa) l (cm) Soit p / l ~ N/m Conclusion sur les pertes de charges linéaires : A quoi sont-elles dues ? et de quoi dépendent-elles ? 12 6ième expérience : Mesure des pertes de charge singulières (ou locales ou accidentelles) Matériels nécessaires : Une éprouvette et 1 jeu de 4 tubes manométriques présentant un étranglement+ socles+petit robinet+tuyau Observation : Lors de l’écoulement, qu’observe-t-on au niveau des 4 tubes. Que provoque le rétrécissement pour les tubes N°3 et 4 ? Comparer la perte de charge dans les tubes N°3 et 4 par rapport à la situation sans rétrécissement. Commenter cette modification. Résultats : On reportera toutes les valeurs dans le tableau ci-après. 13 Mesurer la hauteur d’eau dans les 4 tubes piézométriques et la distance L de l’éprouvette principale à chacun de ces tubes. Calculer les pressions p (Pa) dans les 4 tubes : p= g h Montrer que la perte de pression p entre 2 points est proportionnelle à la distance l séparant ces 2 points. En déduire la valeur, en Pa/m, des pertes de charges linéiques, p / l, pour les tubes T1 et T2. En déduire la valeur, en Pa/m, des pertes de charges singulières, p / l, pour les tubes T3 et T4. Tube T1 T2 T3 T4 h(cm) P (Pa) l (cm) p / l Pour les pertes de charges singulières p / l ~ N/m Commenter ce résultat : Conclusion sur les pertes de charges singulières : A quoi sont-elles dues ? et de quoi dépendent-elles ? 14 A votre avis, quelles devraient-être les valeurs de ces pertes dans les tubes T3 et T4 en l’absence de ce rétrécissement. Les pertes de charges singulières dans tubes T3 et T4 correspondent à des pertes de charges linéaires avec un écoulement plus long (L) mais sans rétrécissement. En déduire la valeur de cette distance L ? 15