Gaxie, plus on est diplômé, plus on vote. La position sociale et le diplôme font que certaines classes
ne se sentent pas apte à voter.
Les inégalités économiques et sociales ont souvent un caractère cumulatif:la spirale de la réussite
sociale et économique entre en contraste avec la spirale de la pauvreté. Les explications des
inégalités ne sont pas univoques: certaines sont liés à l'origine sociale et à la logique des
« héritages » (économique, social et culturel), d'autres sont la conséquence des parcours de
formation et des inégalités scolaires. D'autres, enfin, s'expliquent par les discriminations de genre
ou par les effets de génération. Le cumul des handicaps ou des avantages peut conduire, dans un
sens, au déclassement, à la pauvreté, voire à l'exclusion (polarisation).
Synthèse : Les inégalités sont multidimensionnelles. On peut les mesurer en termes d'espérance de
vie (6 ans d'écart entre les cadres et les ouvriers), de taux de chômage (les sans diplômes sont 5fois
plus nombreux au chômage que les bac +3, phénomène renforcé par l'origine nationale), d'accès à la
culture, mais aussi en termes d'étude (environ 8 fils de cadres sur 10ont un bac général, contre
seulement un fils d'ouvrier sur 2), ou de compétence politique.
Les inégalités spécifiquement économiques constituent souvent une matrice sur laquelle se
développe une multiplicité d'inégalités sociales. Par exemple, les inégalités de revenu et de
patrimoine donnent naissance à des inégalités d'accès au logement, d'accès à la santé, etc. Les
inégalités sont donc interactives. Plus encore, elles sont liées entre elles par des processus
cumulatifs qui alimentent la polarisation de la structure sociale : les avantages des uns
s'additionnent pendant que les désavantages des autres se renforcent mutuellement.
C-Comparer les inégalités dans le temps et dans l'espace
Pour mesurer les inégalités on utile deux outils : la courbe de Lorenz et l'indice de Gini.
L'indice de Gini permet de nous rendre compte des inégalités de revenus. Pour les pays les plus
riches, les revenus sont 9 fois supérieur à celui des plus pauvres parfois même plus comme pour le
Mexique qui est 27 fois supérieur. Plus l'écart entre les revenus diminue moins il y a d'inégalité de
revenu, cela peut s'expliquer par la redistribution.
Lois de Simon Kuznet : dans un premier temps les inégalités augmentent dans un pays puis dans
un second temps elles diminuent. Dans un premier temps, la croissance repose sur l'accumulation
de capital et favorise ceux qui le détiennent. Puis le niveau de richesse fait que l'Etat peut mettre en
place des règlementations : des minimas sociaux, la sécurité sociale qui vont réduire les inégalités.
Depuis le XXème siècle, on constate la réduction des inégalités, grâce à différents facteurs :
-la mise en place de l'impôt, qui taxe les plus riches
-la guerre, la crise économique (guerres et crises détruisent le capital)
-l'Etat providence, avec la mise en place de la sécurité sociale, le salaire minimum, le système
d'assurance et d'assistance.
Ces différents d-facteurs aboutissent à :
-la réduction des inégalités de salaire, qui est dorénavant protégé par les minimas sociaux et sont
encadrés par des grilles gérant les inégalités
-la réduction du seuil de pauvreté grâce à l'augmentation de la croissance productive et aux
minimas sociaux
-la réduction des inégalités sociales (ex : les écarts de rémunération entre les hommes et les
femmes ont baissé). Les femmes ont obtenu un certains nombre de droits, la pilule par exemple leur
a permise de contrôler la grossesse leur permettant d'entrer sur le marché du travail, et ont ainsi
investit des professions dont elles ont été exclus. La réduction des inégalités scolaires : l'école s'est
démocratisée au début du XXème siècle donnant l'accès à l'école et à l'obtention d'un diplôme
permettant l'accès aux études supérieur et donc permettant la mobilité sociale.
Depuis 1994, la part de la masse salariale brute totale des salaires des 1% les mieux rémunérés a
augmenté de 5,8% à 6,6% soit une hausse d'environ 20%. Ceci signifie que le revenu des 1% les