
Donnez différents exemples oraux pour expliquer si c’est typique, atypique, et précaire. Leur 
demander à chaque fois pourquoi.  
1. Pierre, artisan maçon.      
2. Soumia, travaille en C.D.D. dans une banque à temps plein. Elle aurait aimé signer un CDI.  
3. Luc, contraint d'accepter un emploi à temps partiel comme équipier chez Mac Donalds, mais en CDI.  
4. Yanis, inspecteur des impôts en CDI mais à mi-temps par choix pour s’occuper de ses enfants 
5. Elsa, cadre chez HP Grenoble, temps plein, C.D.I, mais juste avant la délocalisation d’HP.   
En conclusion, les emplois atypiques sont dans leur grande majorité des emplois dits 
précaires, c'est-à-dire qu’ils impliquent une fragilité subie par le salarié. Mais, attention, 
tous les  emplois atypiques  ne sont  pas  précaires, comme les  emplois  à  temps  partiel 
désiré. Et tous les emplois précaires ne sont pas atypiques, comme les emplois en CDI 
dans une entreprise qui met en place des grands plans de licenciement.  
 II. L’importance relative des formes atypiques d’emploi au sein de l’emploi total :  
 
Maintenant qu’on a vu ce que sont les formes particulières d’emploi, on peut se demander si 
ces formes sont répandues ? Pour ce faire, on peut travailler sur le nouveau document.  
 Les emplois à durée limitée (en milliers) 
Coefficient 
multiplicateur 
Proportion d’emplois 
atypiques sur l’ensemble des 
contrats 
Source : Tableaux de l’économie française 2002-2003, et enquête Emploi 2003, INSEE 
 
  Quel est le premier réflexe qu’on doit avoir ? Voir la source. INSEE 
  Que représente le tableau ? Le nombre de contrats dits atypiques.  
 Est-ce que  tous  les  emplois  atypiques sont  représentés sur  le  tableau ?  (Non, il 
manque les emplois à temps partiel).  
Cela dit, leur demander de travailler sur du calcul.  
Tout le monde calcule l’ensemble des résultats sur les évolutions.  
Ce  qu’on  voit  alors,  c’est  que  l’augmentation  des  formes  atypiques  d’emploi  est 
impressionnante dans le temps, entre 1985 et 2003. Ceci s’explique par une importance des 
flux de création d’emplois sous ce type de contrat.  
Depuis  le  milieu  des  années  1980,  on  note  en  France  une  augmentation  rapide  des 
formes atypiques d’emploi en matière de durée du contrat.  
Il y a 3,57 fois plus d’emplois atypiques en 2003 qu’en 1985. Cette augmentation globale 
est principalement due à la plus grande fréquence des contrats en intérim (+279%) et 
des CDD (+401%).  
On peut en effet noter qu’en 2003, 80% des embauches dans les entreprises de plus de 
50 salariés  se font sous la  forme d’un emploi atypique.  De nos jours, le  flux d’emplois 
créés chaque année est majoritairement composé de formes particulières d’emploi.