pulmonaire chez les Mammifères, ΔP dépend de la prise en charge de l'O2 par l'hémoglobine)
3ème modèle : Les 2 fluides circulent dans le même sens : système concourant, l'intensité dépend
de la valeur de ΔP au début des échanges. Plus ΔP est élevé plus les échange sont importants.
(branchies des invertébrés)
4ème modèle : les fluides circulent en sens opposé, système à contre courant. ΔP est toujours
faible, les échanges dépendent de la sommation des échanges selon la surface. Caractérise les
branhies des poissons et le placenta de mammifères (le lapin)
5ème modèle : Circulation dans le même sens, mais les vaisseaux afférents se subdivise en petits
capillaires qui se réunissent en un vaisseau dit efférent sang plus ou moins hématosé. Oiseau, et
primate au niveau du placenta.
Le 5ème modèle est le plus performant car la pression partielle en oxygène est plus
importante dans le système circulatoire que dans l'atmosphère. L'O2 est donc très bien récupéré.
Pour le placenta des Primates on récupère beaucoup d'O2 à son niveau.
Dans le cas des Insectes, il y a une indépendance entre les systèmes respiratoire et
circulatoire mais qui ne constitue pas un problème puisque les Insectes peuvent avoir une activité
métabolique importante localisée dont le système respiratoire trachéal permet un apport direct au
niveau des tissus.
L'organisation fonctionnelle du système respiratoire proche du point de vue de sa formation
Il y a des dispositifs communs pour les 2 systèmes.
III Adaptation respiratoire aux contraintes du milieu :
L'adaptation devrait permettre de capter dans les meilleurs conditions, l'O2 à partir de l'air
atmosphérique ou aquatique. Cette adaptation dépend des types de mécanismes mis en place.
De nombreux animaux de petite tailles sont capables de prélever directement par leur
épiderme l'O2 qui est nécessaire. Ils n'auront pas d'appareils respiratoire bien défini.
Le phénomène de respiration va découler de la simple diffusion (cutanée ou
tégumentaire) et du contrôle dépendant des gradients de pression entre le milieu extérieur et
l'intérieur de l'animal. L'adaptation va ensuite porter sur les mécanismes de renouvellement du
milieu de vie (air ou eau). Les conditions de prélèvement dépendent des caractéristiques des
milieux.
A) Les caractéristiques des milieux aquatiques et aériens :
(voir tableau I)
A l'exception de la quantité de vapeur d'eau et celle d'O2 la composition des gaz de
l'atmosphère est relativement constante. Équilibre entre les animaux qui consomment de l'O2 et
rejettent du CO2 et les végétaux qui produisent de O2 et consomment du CO2.
Dans l'eau, les gaz sont dissous (pression partielle) et généralement on utilise le terme de
tension d'un gaz. L'O2 est en faible quantité dans l'eau puisque pour un litre d'air on a 210ml
d'O2 alors qu'un litre d'eau contient 7ml d'O2. La T°C et la salinité vont modifier les conditions
de solubilité des gaz.
(voir tableau II)
Quand la T°C augmente la solubilité des gaz diminue. Vis à vis de la salinité la
solubilité de l'O2 est réduite de 20% par rapport à l'eau douce. La respiration en milieu aqueux
semble plus difficile dans l'eau que dans l'air et plus facilite dans l'eau froide que l'eau chaude.