« Myrrha » est ici une forme courte, en travail, première étape
d’une aventure plus vaste écrite par Guillaume Vincent, « Hôtel
Métamorphoses », qui fait entrer en résonance « Le Songe
d’une nuit d’été », de Shakespeare, et les « Métamorphoses »
d’Ovide. En transposant les interrogations éternelles des
mythes dans le quotidien de lycéens, le metteur en scène
construit un univers réaliste où tabous, théâtre et provocations
drôles et crues prennent une épaisseur qui révèle à nouveau la
totale contemporanéité des textes fondateurs et la nécessité de
les dire et de les représenter pour en expulser la noirceur. À
suivre…