DANIEL MAMANI LB1
UE : PHILO
TRAVAIL SUR L’ARGUMENTATION
ARGUMENTATION
PREMISE
Le bonheur et le malheur sont des états contradictoires qui affectent à tous les êtres humains en tant
que vivants.
HYPOTHESE
Si l’être humain comme être vivant cherche à expliquer et à comprendre le bonheur et le malheur, il
trouvera des idées pour agir plus positivement.
DEFINITION
Étymologiquement, expliquer, c'est déplier, on associe souvent l'explication à une démarche
analytique : décomposer un phénomène pour le rendre intelligible, alors qu'on associe plutôt la
compréhension à une démarche synthétique globale.
On associe aussi l'explication à la recherche des causes et la compréhension à la recherche des
raisons, des motifs et du sens.
On peut donc comprendre quelque chose sans nécessairement être capable de l'expliquer.
Étymologiquement, comprendre, c'est prendre avec, comprendre est l'acte par lequel l'esprit
s'approprie une connaissance. Comprendre, ce n'est pas simplement savoir, mais avoir assimilé la
connaissance.
La compréhension serait une démarche, d'ordre intuitif et synthétique, visant la recherche du sens
global des phénomènes.
ARGUMENT 1
L’histoire de la philosophie, de ses débuts à nos jours nous montre un questionnement constant sur
le bonheur, le malheur et la vie et par extension sur le vivant, quels réponses nous apportent et en
quoi peuvent nous servir à nos questionnements actuelles ? Quand Kant nous dit que« le bonheur
est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination. »Il se place plutôt dans une compréhension ;
quand il soutient que « On ne peut donc pas agir, pour être heureux, d’après des principes
déterminés, mais seulement d’après des conseils empiriques », nous dit implicitement de
l’impossibilité d’expliquer mais le nécessité de comprendre. « Que sont les fins qui sont en même
temps des devoirs? Ce sont : ma perfection propre et le bonheur d'autrui. On ne peut pas intervertir
les termes... Quand il est question d'un bonheur auquel ce doit être pour moi un devoir de travailler
comme à ma fin, il s'agit nécessairement du bonheur d'autres hommes, de la fin (légitime) desquels
je fais par là aussi ma propre fin. » « Pour que le bien soit complet, il faut que celui qui ne s’est pas
conduit de façon à se rendre indigne du bonheur puisse espérer y participer. » Pour Kant seule la