Ce travail a permis notamment de sensibiliser et recueillir les expertises d’un vaste ensemble
d’acteurs concernés et/ou ayant un intérêt à la mise en place d’un tel réseau. Il a cherché également
à poser les enjeux de la réorganisation des quatre réseaux existants. Sur ce dernier point précis il a
été fait état de la difficulté d’action et de projection dans laquelle étaient mis ces réseaux, clairement
interpellés dans leur possibilité de fonctionnement futur.
L’ARS a conscience de cette difficulté et espère qu’à la faveur de l’accélération ces derniers mois de
la réflexion pour la mise en place d’un réseau régional, la situation va devenir plus favorable.
L’agence a réaffirmé sa volonté de mener ce projet à moyens constants, en veillant à préserver,
autant se faire que peut, les ressources humaines déjà engagées dans un travail de coordination.
L’ARS a en effet précisé qu’elle souhaitait la mise en place d’un réseau qui ne mène pas d’actions
directement envers des public cibles (jeunes, patients…) mais bien qui soit sur le terrain de la
coordination. Elle voit le futur réseau comme un outil à la maîtrise d’actions des besoins du territoire
(notamment dans la mise en place des contrats locaux de santé - CLS), pouvant notamment, dans
une visée contributive, mener un travail de revue générale et des actions menées sur le territoire.
L’ARS repère également un travail à mener dans le cadre de sa convention signée avec le Rectorat,
de repérage des besoins, de mise en lien et de ressources. Elle confirme enfin sa volonté de voir se
mettre en place un réseau tant de prévention que de soin. Il semble important d’envisager une
représentation importante du corps médical dans la structuration même du futur réseau.
La logique de territoire de proximité a été ré-affirmée notamment, pour l’ARS, dans l’objectif que les
délégations territoriales trouvent un appui sur leurs territoires. Pour autant, l’ARS confirme sa volonté
d’avoir une organisation administrative, financière et juridique régionale de ce réseau. Elle voir
également une pertinence à régionaliser les réflexions qui peuvent être menées localement en la
matière.
Si nous sommes sur une logique de moyens constants, nous pouvons pour le moment envisager
une enveloppe globale relativement équivalente à 400 000€, ce qui a semblé être pour tous un
budget pertinent pour se projeter sur une structuration de réseau.
Pour autant l’ARS a précisé que méthodologiquement, il leur semblait plus pertinent de travailler
chronologiquement à :
1-objectifs et missions d’un futur réseau,
2-moyens nécessaires à la réalisation de ces objectifs et missions,
3-budget prévisionnel.
Le COREVIH se reconnaît dans cette méthodologie, tout en précisant que selon la place des acteurs
concernés, les possibilités de s’engager dans une telle démarche pouvaient être plus ou moins
compliquées. L’ARS confirme sa volonté, concernant les réseaux existants et qui souhaitent
s’engager dans une logique de mise en place d’un réseau régional, de repositionner les acteurs
dans le but de permettre une meilleure couverture sur le territoire régional. Mais