A. L’Etat doit compenser les déséquilibres du marché en assurant une fonction d’allocation de
ressources .
1. En effet , la coordination par les prix n’aboutit pas forcément à l’intérêt général .
Par exemple si les agriculteurs utilisent des engrais chimiques pour augmenter leur productivité la pollution
de la nappe phréatique est inéluctable. Si toutes les entreprises décident de baisser leurs salaires la demande
sera insuffisante
Le libre fonctionnement du marché peut conduire à des crises économiques comme celle de 1929 ou de 2008
source de chômage et d’accroissement de la pauvreté.
De plus, la répartition des revenus par le marché ne correspond pas aux critères de justice sociale .Les
inégalités de revenus ne sont pas forcément liés au mérite. (Disparités de salaires hommes –femmes, différence
de capital culturel …)
2. Le marché est incapable de prendre en charge les biens collectifs .
Les biens collectifs peuvent être consommés par plusieurs personnes à la fois sans que la consommation de
l’un ne vienne réduire celle des autres agents. On dit qu’ils sont indivisibles ou non rivaux .
Purs et non excluables (éclairage, phares, Justice, défense Nationale). Impurs et excluables (transports
publics, enseignement ou la santé…. ).L’Etat doit donc les fournir sous forme de services publics .
doc 1
3. Il n’est pas capable non plus de gérer les externalités
Les externalité sont les conséquences positives ou négatives des actions d’un agent économique sur un autre
Les pouvoirs publics doivent donc récompenser et éventuellement prendre en charge les productions
génératrices d’effets externes positifs. (Education ou Santé permettant une augmentation de la productivité
du travail , Espace vert …)Ils doivent également sanctionner ceux qui produisent des externalités négatives .Les
activités polluantes par exemple
Doc 1
B. L’Intervention de l’Etat utilise différents moyens
1. La redistribution cherche à réduire les inégalités
Ensemble des prélèvements et des réaffectations de ressource, opérés par les pouvoirs publics et
influençant les revenus des ménages. .Elle peut être horizontale et verticales . Avant redistribution en 1999 le
rapport interdécile français des revenus primaires est = à 6,4 . Après versement des prestations et perceptions
des prélèvements obligatoires les 10% les plus riches perçoivent un revenu disponible 4,6 fois plus important que
celui des 10% les plus pauvres .
.Dans un pays interventionniste et plutôt bismarkien comme la France ,les dépenses de protection sociale
représente 30,6 % du PIB et sont essentiellement financés par les cotisations sociales à 70 % .Le poids de ces
dépenses est environ 2 fois moins important en Irlande et elles sont financés à 60,3 % par l’Etat (système
Beveridgien relevant de l’assistance ) . Le taux de pauvreté après transferts est inférieur de 8 point en France .
La redistribution est plus efficace .
Doc 3 et 5
2. Les politiques budgétaires keynésiennes de relance ont pour objectif le retour au plein emploi en cas
de crise