
 
D’autres  événements  décisifs  ont  contribué  à  préparer  la  situation  historique 
difficile  que  vivent  les  peuples  de  la  majorité  de  la  planète,  à  la  suite  des 
difficultés que rencontre le capitalisme dans son fonctionnement. 
 
Les guerres et les crises économiques successives depuis celle de 1929-1933, en 
passant  par  celles  de  1973-1975,  celles  des  décennies  80  et  90,   ont  toutes, 
chacune à sa manière, posé le 
problème du devenir du marché du système capitaliste mondial. Et en posant le 
problème  ainsi,  on  pose  aussi  le  problème  des  relations  de  marché  entre  le 
système développé de l’impérialisme et les autres sous-systèmes qui sont par de 
multiples liens rattachés à lui. D’où, 
tous les essais et erreurs dans les pratiques économiques des pays à la recherche 
d’autres voies ou d’autres issues. A titre de rappels, les voies de développement 
empruntées par beaucoup de pays et qui avaient pour objectifs de les faire sortir 
de la misère dans laquelle la domination du capitalisme colonial les a conduits. 
Ces  essais  et  erreurs  sont  loin  d’être  abandonnés  au  musée  des  souvenirs.. 
N’oublions pas que le capitalisme ne s’est pas construit en un jour !. . 
 
Un  autre  événement  mondial  aussi  important  que  ceux  que  nous  avons 
mentionnés et qui  continue d’agir sans cesse dans le processus d’extension du 
capitalisme  d’une  façon  inégale  et  disproportionnée,  est  celui de  la  révolution 
scientifique et technique. 
 
La révolution scientifique et technique et la mondialisation : 
 
Certains auteurs préfèrent utiliser le terme de révolution technologique. D’autres 
encore  penchent  vers  le  terme  de  révolution  informationnelle.  Peu  importe 
l’expression utilisée. L’essentiel est de voir comment ce processus d’instauration 
et de développement de forces productives nouvelles, où la science devient une 
force productive directe, va d’une part, après les années cinquante, mais surtout 
pendant les année soixante dix, accélérer le processus de mondialisation, mais 
aussi d’autre part, montrer que le capitalisme dans sa « peau » actuelle, c’est à 
dire dans ses rapports d’exploitation et de domination vieux de plusieurs siècles, 
ne pourra pas assumer les espoirs et les tâches portées par cette même révolution 
scientifique et technique. 
 
Face à ces nouveaux bouleversements que vit l’humanité d’une façon intense, et 
souvent à travers des événements déguisés, apparemment isolés ou locaux, notre 
planète terre, est aussi porteuse d’un débat qui est loin d’être achevé et qui ne 
fait que commencer. Les dimensions de ce débat parfois académique, poussent 
souvent ses tenants à quitter le terrain de l’académisme, quand les contradictions 
gérées par le processus de mondialisation deviennent intenables pour une grande 
partie de l’humanité.