COPUOS/T.680
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que la contribution du Centre européen du droit
spatial pour lequel je dois faire une mention
spéciale, et surtout à son président, M.
Lafferanderie, qui nous a vraiment beaucoup aidés
avec ses idées, avec ses remarques, pour arriver à
nos conclusions. Je voudrais le remercier
publiquement et je crois que c’est aussi le sentiment
de tous les collègues.
En ce qui concerne le rapport lui-même,
nous avons devant nous le document officiel
A/AC.105/C.2/L.240 qui, après une note du
Secrétariat, vous avez le texte en annexe. Cette
annexe qui est le rapport lui-même, comporte deux
chapitres n° I qui est l’introduction et vous avez
aussi nos idées de conclusion au n° II. À ce propos,
je voudrais, Monsieur le Président, faire une
remarque concernant la partie II de ce document
pour quelques raisons bien évidentes, il y avait
quelques petits défauts de drafting alors j’ai
demandé au Secrétariat de les remplacer. Je
voudrais, par votre aimable intermédiaire,
demander à nos collègues que ces parties soient
remplacées par le texte qui figure dans le document
qui vient d’être distribué aux collègues, le
A/AC.5/C.2/2003/CRP.8, dans lequel figure, si
j’ose dire, le texte authentique de notre rapport. Ce
texte est en anglais parce que j’ai eu le grand défaut
de le rédiger en anglais et malheureusement nous
n’avons pas eu le temps de le traduire dans les cinq
autres langues officielles des Nations Unies.
Néanmoins, je préfère cette manière d’agir, étant
donné aussi le coût économique pour procéder à
une réédition du document L.240 en Rev.1. Donc,
je demande aimablement, par votre intermédiaire,
aux collègues ici présents, d’avoir la bonté de se
concentrer sur ce texte du CRP.8 et aussi de
demander aux interprètes, à qui j’adresse mon
bonjour, d’avoir la bonté de se concentrer sur le
texte du CRP et pas sur le texte de L.240.
Après cette introduction du document, je
voudrais simplement ajouter quelques mots.
L’historique vous le trouverez dans la partie I, et
concernant la partie substantielle, il y a trois ou
quatre idées que j’aimerais bien souligner. D’abord,
j’allais m’exprimer en anglais, en m’excusant des
fautes de grammaire et de syntaxe à mon anglais.
[interprétation de l’anglais] : Les recomman-
dations de la COMEST ont permis de redécouvrir
les principes éthiques de valeur permanente et
pertinente dans le comportement de toute action
humaine à tout endroit, et dans ce cas particulier
dans les activités humaines lors de l’exploration et
l’exploitation de l’espace.
Ensuite, nous avons parlé de la définition de
l’éthique, son sens et son rapport avec le droit ou la
loi plutôt, d’accepter de façon générale que toute
politique nationale, toute action humaine devrait se
baser sur les considérations éthiques qui ensuite
sont transformées en règles juridiques
contraignantes, coutumières ou écrites et qui, à leur
tour, seront influencées par l’application de ces
règles de droit. Ensuite, nous avons essayé de
définir l’éthique en disant que l’éthique est une
obligation préliminaire pour les obligations
consacrées par la loi et pour le développement de
nouvelles activités.
Après ces tentatives de définition, nous
avons essayé d’évaluer la situation existante, nous
avons constaté que nous disposons de droit
international relatif au droit de l’espace qui est
complété par la Déclaration pour les principes de la
télédétection, la télécommunication, les sources
d’énergie nucléaire dans l’espace et les avantages
spatiaux. Ensuite, nous disons qu’il est regrettable
que les recommandations de la COMEST se situent
dans le vide, qu’on ne mentionne pas, qu’on
n’analyse pas ce fait important, s’interrogeant sur le
contenu éthique de ces actes, que ce soit les
conventions ou les recommandations mentionnées.
Il est également regrettable que le travail de
la COMEST ne montre pas une connaissance
suffisante des travaux actuels réalisés par le
COPUOS et ses deux Sous-Comités permanents
concernant par exemple l’étude du Sous-Comité
scientifique et technique portant sur les débris
spatiaux et l’utilisation des sources d’énergie
nucléaire, la gestion des catastrophes, etc., ainsi que
le travail mené par le Sous-Comité juridique
notamment dans le domaine de la définition et du
concept d’État de lancement, les décisions prises
sur la question délicate de l’orbite géostationnaire,
l’évaluation de l’état et l’application des cinq traités
des Nations Unies relatifs à l’espace, etc.
Ensuite, nous indiquons que le COPUOS qui
a été créé il y a 46 ans par l’Assemblée générale
reste non seulement à la base du droit spatial, mais
est l’instance par excellence pour la promotion et la
coopération internationales pour l’utilisation
pacifique de l’espace. Ensuite nous mentionnons un
certain nombre de principes éthiques, principes qui
ont déjà été transformés en normes et qui ont été
incorporés dans les traités ou autres principes du
droit. Cette disposition complétée par d’autres
accords particuliers ainsi que les principes et
déclarations constituent un cadre indispensable
encourageant l’exploration de l’espace basée sur
des principes éthiques. Nous mentionnons un
certain nombre d’exemple, notamment la protection
de l’environnement de la Terre, la protection de la
vie et des activités des astronautes, notamment les
astronautes se trouvant maintenant à bord de la
Station spatiale internationale, l’implantation