
Acte infirmier sur prescription médicale.
Un cycle de 8 glycémies capillaires par jour, permet d’adapter les doses d’insuline en fonction
des besoins métaboliques du patient.
Une surveillance glycémique à 0h et 4h, permet de corriger les hypoglycémies ou les
hyperglycémies en sachant que les hypoglycémies nocturnes ne sont pas toujours ressenties.
Conduite à tenir lors de la glycémie :
Lavage des mains au savon doux. Ne pas utiliser d’alcool. Enlever la crème
hydratante.
Vérifier la date de péremption des bandelettes
Utiliser des lancettes à usage unique, un auto piqueur personnel
Préserver l’index et le pouce
Piquer les faces latérales des doigts, ne pas piquer les empreintes, la pulpe (pour
préserver les fibres nerveuses)
Eliminer les objets souillés dans un container à aiguille
b. L’acétonémie :
Se pratique en diabétologie à l’aide de bandelettes spéciales réservées à ce test.
Elles donnent un résultat instantané de la présence de cétones dans le sang.
c. Les prélèvements veineux :
L’HBA1C : reflète la glycémie des 3 mois précédents.
La fructosamine : reflète la glycémie des 3 semaines précédentes.
d. Les analyses d’urine :
Réalisées à l’aide de bandelettes à lecture visuelle.
Reflète d’une présence de glucose et d’acétone urinaire pendant une période de 2 à 4 h
précédent un contrôle glycémique supérieur à 2.5 g/l.
2. Les complications du diabète :
a. L’hypoglycémie :
Complication fréquente chez le diabétique traité par insuline ou sulfamides hypoglycémiants.
Baisse rapide inférieure ou égale à 0.60 g/l.
Les signes :
Sueurs
Tremblements
Tachycardie
Troubles de la vue
Céphalées
Sensation de faim impérieuse
Comportement inhabituel
Trouble de la conscience, coma
Toute anomalie brutale de comportement peut signifier une hypoglycémie.
Les causes :
Doses trop importantes d’insuline ou de sulfamides hypoglycémiants
Insuffisance de la prise alimentaire
Prise d’autres substances favorisant l’hypoglycémie : alcool, médicaments…
L’exercice physique