Pascal Chaumont
Mélanie Le Hô
31/02/11
Un poly noir&blanc était disponible en amphi. Un poly en couleur sera disponible à la corpo et on espère (pour les
feignants) sur le site des frappes en fichier zip avec le cours.
Le complément
I. Définition du complément
A. Découverte
Le complément a été découvert en 1895 par Jules Bordet de l’Institut Pasteur (Nobel 1919).
L’expérience réalisée est la suivante : il injecte à un lapin une bactérie, l’animal produit alors des
anticorps retrouvés dans son sang. On récupère alors son sérum et on le place in vitro sur une
colonie de bactéries et on remarque que ce sérum tue la bactérie en question.
Le sérum immun est donc bactéricide c'est-à-dire qu’il peut tuer les bactéries.
Mais, si on refait la même expérience avec le sérum immun chauffé les bactéries survivent. Or
on sait que les anticorps sont résistants à la chaleur donc ils n’agissent pas seuls, un élément
thermolabile supplémentaire est nécessaire pour obtenir la réaction immunitaire.
Si on utilise un sérum non-immun, les bactéries survivent donc les anticorps sont
indispensables.
Enfin, si ajoute le sérum immun chauffé et le sérum non-immun, il y a destruction des
bactéries donc élément thermolabile + Anticorps = bactéricide
C’est ainsi que l’on met en évidence l’alexine nommée plus tard le complément. L’alexine est
un élément thermolabile (sensible à la chaleur) du sérum, non spécifique de l’antigène,
capable de « complémenter » les anticorps pour éliminer les bactéries. Pour la lyse bactérienne, il
faut deux choses :
- les anticorps anti-bactériens spécifiquement formés lors de l’immunisation
- une substance thermolabile présente en permanence dans le sérum, l’alexine.
Ce système du complément forme une branche de l’immunité innée.
B. Composition
Le complément est un ensemble de plus de 30 à 35 protéines dont des protéines :
-plasmatiques (5% des protéines sériques)
-de surface cellulaire.
Ces Protéines sont produites par :
– Foie (très majoritairement à l’état basal) surtout les hépatocytes
– Macrophages (production utile dans les organes lymphoïdes secondaires) ( moins important en
quantité mais le plus important).