On pourrait prouver que s’il existe un entier
tel que
alors
, autrement dit si un terme de
est
hors de C(0 ;2), alors
« s’échappe vers l’infini », mais la solution de cet exercice figure déjà sur l’ENT (exercice
donné en 2013). Ceci explique l’activité située sur cette page, on peut remplacer « bornée » par « bornée par 2 » dans
la définition de E. Faire cette activité.
4 ) Des racines carrées dans C ( !)
Si
, l’équation dans
, d’inconnue
,
a deux solutions et celle qui est positive est notée
.
Montrer que si
est dans C , l’équation d’inconnue
:
dans C a deux solutions, distinctes si
,
qui ont pour module
et sont opposées. On désigne par sqrt(
) celle dont l’argument est
où
est la
détermination principale (= entre
, exclu, et
) de l’argument de
. [sqrt signifie square root]
C’est la définition adoptée par Géogébra mais cette notation est absolument proscrite au bac.
Montrer que si
n’est pas un réel négatif,
0)(
)( 2
zRé
Zz
Zsqrtz
.
Sur une autre page définir un point complexe z puis taper sqrt(z). Faire varier z. On voit que la fonction sqrt :
zsqrt(z) n’est pas continue sur la partie négative de l’axe des réels.
5 ) Calcul et localisation de la limite de (zn) [quand elle existe]
On peut prouver (mais ça semble hors de portée au lycée) que si
est dans Intérieur (L) mais pas sur son bord L,
converge vers un nombre (complexe)
. On va seulement prouver un résultat beaucoup plus modeste.
En prenant la limite quand
tend vers l’infini dans (1) on obtient une équation d’inconnue
. Admettons (c’est
assez évident) qu’on peut résoudre cette équation avec les formules qu’on connaît dans le cas réel. En utilisant le
de la suite construite au 3 ), construire les deux solutions
et
obtenues (en traçant des gros points en
couleur). Un de ces nombres
et
est manifestement la limite de
(quand
converge).
Déterminer lequel de ces deux nombres est effectivement la limite de
. Indication :
Définition : on dit qu’une fonction
est dérivable en
, de dérivée
si
)('
)()(
lim af
az afzf
az
.
C’est « la même » définition que pour les nombres réels mais derrière cette apparente simplicité reposent des
questions non évoquées ici. En tout cas, il est alors clair que
définie par
(où
est une constante)
est dérivable avec
.
On admet que ce qui a été vu dans le devoir 9 pour
(si
, alors
est un point attractif ) s’étend
à
. On demande ici de prouver qu’ un seul des deux nombres
et
est attractif (et pas que
est
dans son « bassin d’attraction »).
6 ) Dernier dessin distrayant Créer deux curseurs p et q, entiers de 1 à 30 disons, donc avec incrément 1. Définir
ensuite le complexe exp(2ί π p / q) / 2 *(1 - exp(2ί π p / q) / 2) dans la zone de saisie. Comme on l’a vu au 1 ), c’est un
point
de L. Créer la suite
vérifiant
avec le tableur et faire alors varier p mais surtout q. On a des
orbites qui donnent à la limite des cycles d’ordre q lorsque p et q sont premiers entre eux.