exercice 1

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7. CRISE.
EXERCICE 1.
Sujet de type I : Restitution organisée des connaissances.
Le renouvellement des espèces est une des caractéristiques essentielles de l’histoire de la vie. Certaines
périodes de l’histoire de la Terre sont marquées par de véritables crises biologiques au point que certains
parlent d’extinctions en masse.
En vous basant sur les données paléontologiques à la limite Crétacé-Tertiaire, exposez et discutez cette
notion d’extinction de masse. Vous préciserez bien les critères auxquels doivent souscrire les données
paléontologiques pour supporter la notion d’extinction de masse.
En vous appuyant toujours sur les données paléontologiques relatives à la limite Crétacé-Tertiaire, montrez
l’importance de ces périodes de crise biologique sur l’évolution du monde vivant.
EXERCICE 2.
Sujet de type I : Restitution organisée des connaissances.
Les grandes coupures de l’histoire des temps géologiques ont été établies par les géologues sur des
arguments reposant à la fois sur des données paléontologiques et des données géologiques.
Dans un texte structuré en parties et sous parties, présenter les arguments qui leur ont permis d’établir
une limite entre le Crétacé et le Paléocène, à –65 millions d’années.
EXERCICE 3.
Sujet de type I : Restitution organisée des connaissances.
Au cours de l’histoire de la vie, des apparitions et disparitions d’espèces ont lieu en permanence. Cependant à
certaines époques, comme à la limite du Crétacé-Tertiaire, on parle de « Crise biologique ».
- En vous appuyant sur quelques exemples paléontologiques de cette époque, vous montrerez quels faits ont
permis d’identifier cette crise, ainsi que les conséquences sur l’évolution future des êtres vivants.
- Puis vous donnerez l’âge de cette crise.
CORRIGE EXERCICE 1.
Introduction : L’unité des êtres vivants nous prouve l’existence d’une filiation entre ceux-ci, relations de parenté
basées sur l’évolution. Mais l’évolution n’est pas toujours graduelle et, à certains moments de l’histoire géologique, on
peut remarquer des extinctions brutales de groupes entiers d’êtres vivants, on parle de crise biologique.
La crise la plus importante se situe à la limite entre le Paléozoïque et le Mésozoïque mais la plus célèbre marque
la limite entre le Crétacé et le Paléogène (il y a 65 millions d’années) que nous étudierons ici.
Dans un premier temps, nous définirons la notion d’extinction de masse puis nous expliquerons l’importance
des périodes de crise biologique sur l’évolution du monde vivant.
I. Les critères d’une extinction de masse.
A. Les disparitions sont brutales.
- discussion de la notion de rapidité en géologie,
- utilisation du principe de superposition : plus de fossiles dans les strates supérieures.
B. Les disparitions sont généralisées et concernent de nombreux groupes.
1) Dans les mers : ammonites, rudistes, majorité du plancton marin, de nombreux reptile.
2) Sur terre : les dinosaures.
II. Importance des périodes de crise sur l’évolution du monde vivant.
A. De nombreuses niches écologiques sont libérées.
B. Les espèces « survivantes » se diversifient.
1) La faune : diversification des mammifères, apparition des premiers Primates.
2) La flore : l’explosion des Angiospermes.
Conclusion : Les crises géologiques, brutales et généralisées, sont des étapes importantes des temps géologiques
car elles permettent un renouvellement des faunes et des flores.
Elles ont servi aux géologues pour délimiter les grandes ères : Précambrien, Paléozoïque, Mésozoïque et
Cénozoïque. Les crises mineures, non généralisées, servent à délimiter les périodes (Trias, Jurassique, Crétacé...).
CORRIGE EXERCICE 2.
Introduction : L’unité des êtres vivants nous prouve l’existence d’une filiation entre ceux-ci, relations de parenté
basées sur l’évolution. Mais l’évolution n’est pas toujours graduelle et, à certains moments de l’histoire géologique, on
peut remarquer des extinctions brutales de groupes entiers d’êtres vivants, on parle de crise biologique.
La crise la plus importante se situe à la limite entre le Paléozoïque et le Mésozoïque mais la plus célèbre marque
la limite entre le Crétacé et le Paléogène (il y a 65 millions d’années) que nous étudierons ici.
Nous étudierons ici les arguments paléotologiques puis les arguments géologiques ayant permis d’établir une
coupure entre le Crétacé et le Paléocène.
I. Les arguments paléontologiques.
A. Les faits : l’extinction massive et rapide des espèces et des groupes.
A la fin du Crétacé, il y a 65 millions d’années, de nombreux groupes d’êtres vivants disparaissent
brutalement, aussi bien dans les milieux aquatiques que dans les milieux terrestres.
1) La crise Crétacé-Tertiaire dans les océans.
- Les foraminifères planctoniques sont d’excellents fossiles stratigraphiques.
Un fossile stratigraphique est caractéristique d’une époque géologique délimitée, courte dans le temps, il
permet de dater la roche dans laquelle il se trouve.
Pour être devenir un fossile stratigraphique, une espèce doit :
- avoir une grande extension géographique permettant l’utilisation du principe de continuité (les
foraminifères planctoniques ont un grand pouvoir de dispersion par le vent et les courants),
- avoir existé pendant une courte durée à l’échelle des temps géologiques,
- avoir été abondant (condition nécessaire pour qu’on en retrouve à l’état fossile).
- A cette époque, la plupart des reptiles, certains mollusques, des foraminifères ainsi que la totalité des
ammonites et des rudistes s’éteignent en masse. Une grande partie des oursins et la majorité du plancton (90
% des coccolites) disparaissent également.
2) La crise Crétacé-Tertiaire sur les continents.
Au III, tous les Dinosaures, Plésiosaures et Ptérosaures disparaissent définitivement, les autres Reptiles sont
peu ou pas touchés. Les vertébrés sont différemment touchés.
Les Fougères ont profité de la crise (quand les autres végétaux disparaissent) mais elles seront à nouveau
dominées, après la crise, par les Gymnospermes puis Angiospermes.
B. La biosphère après la crise.
1) De nombreuses niches écologiques sont libérées.
2) Les espèces « survivantes » se diversifient.
- La faune : diversification des mammifères, apparition des premiers Primates.
- La flore : l’explosion des Angiospermes.
Selon J.J. Gould, " Les crises biologiques éliminent les groupes qui auraient pu s'imposer pendant
d'innombrables millénaires à venir et créent des opportunités nouvelles pour d'autres qui, sinon, n'auraient
jamais eu droit de cité."
La limite Crétacé-Tertaire (il y a 65 millions d’années) est caractérisée par l'extinction massive et rapide
d'espèces et de groupes systématiques des milieux continentaux et océaniques. Certains groupes survivent à la
crise, ils se diversifient rapidement en occupant toutes les niches écologiques.
Comment les arguments géologiques complètent-ils cette étude ?
II. Les arguments géologiques.
Quelle que soit la situation géographique, la position stratigraphique de cette crise est facilement repérée dans les
sédiments par :
A. Une chute de la teneur en carbonates.
B. La présence d’une couche d’argile noire.
C. Une teneur anormalement élevée en iridium.
D. Des magnétites nickélifères.
E. Des quartz choqués.
Conclusion : des disparitions souvent brutales d’un très grand nombre d’espèces et la diversification des
espèces survivantes sont des arguments en faveur d’une crise biologique majeure marquant le passage du
mésozoïque (ère secondaire) au cénozoïque (ère tertiaire).
Les évènements géologiques confirment cette coupure et laissent penser que l'origine de ces événements
pourrait être la conjonction de deux phénomènes géologiques.
Le premier est lié à la dynamique de la planète et correspond notamment aux conséquences de la mise en
place des trapps du Deccan ; le second est associé à la chute d'un astéroïde dont le cratère de Chixulub est la
trace.
CORRIGE EXERCICE 3.
Introduction : Les temps géologiques ont été émaillés de crises plus ou moins importantes qui permettent de
définir des coupures mais la plus exceptionnelle est la crise Crétacé-Tertiaire.
Nous verrons dans ce devoir les faits permettant d’identifier cette crise avant d’en étudier les conséquences
pour terminer par la datation de cet événement. Nous nous baserons sur les fossiles témoins de cette crise, et
donc sur les données de la paléontologie, science qui étudie les êtres disparus.
I. Les faits ayant permis d’identifier cette crise.
A. La biosphère avant la crise.
B. La disparition des espèces à la limite Crétacé-Tertiaire.
1) En mer.
2) Sur terre.
3) Dans les airs.
Ces faits nous permettent de définir les caractéristiques d’une crise : brutalité, disparition en masse,
généralisée (dans tous les milieux et sur toute la Terre). Ainsi de nombreuses niches écologiques sont libérées
ce qui va permettre à l’évolution de reprendre son cours.
II. Les conséquences de la crise sur l’évolution future des êtres vivants.
A. La prolifération des espèces survivantes.
B. La diversification des êtres vivants : occupation des niches écologiques vacantes
(exemple des Mammifères).
Une crise majeure permet le renouvellement des flores et des faunes, mais quand se situe cette crise ?
III. L’âge de la crise.
A. Détermination de l’âge.
65 millions d’années grâce à la datation absolue (si les roches contiennent des éléments radiogéniques) ou
relative (grâce aux fossiles par exemple).
B. Discussion sur l’âge de la crise.
Certains groupes (comme les Ammonites) étaient déjà sur le déclin avant la fin du Crétacé (brutalité ? ).
Conclusion : La crise Crétacé-Tertiaire est une véritable catastrophe pour de nombreuses espèces, toutefois
pour nous c’est une véritable aubaine sans laquelle nous n’existerions peut-être pas.
Les causes de cette crise sont encore très controversées (météorite, volcanisme ? ), l’Homme sera-t-il la cause
de la prochaine crise ?
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