Psychologie de l’éducation
1ére séance :
Introspection
Vise à se connaître soi-même en s’auto-observant, en s’auto-analysant. Connaissance par le
langage, la verbalisation. Analyse non objective & peu fiable.
Réflexologie
Vise à analyser tous les comportements des individus, même les plus complexes tel que le
langage, à partir de la notion de conditionnement. Analyse objective.
Connexionisme
Analyse les connexions entre stimulus & réponses. Apprentissage par essai/erreur. Le lien
entre stimulus & réponse est renforcé si l’apprentissage apporte satisfaction au sujet mais
également si ceux-ci sont répétés.
Béhaviorisme
Science du comportement ; ce qui est objectivement observable.
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2ème séance :
La mémoire :
Ensemble de processus cognitifs, plus processus neurophysiologiques & biochimiques, qui
nous permet de sélectionner des informations, de les traiter, de les stocker & de les
reproduire (dans le même contexte ou dans un autre).
Mémoire implicite : ce que je sais sans savoir que je le sais, sans en avoir conscience.
Mémoire explicite : ce que j’ai conscience de savoir.
Mémoire déclarative : basée sur les représentations mentales, concerne les représentations
mentales conscientes : images, mots, visages...
Mémoire procédurale : basée sur l’action, concerne les apprentissages & les automatismes
moteurs : écrire, jouer du piano, conduire...
Mémoire modulaire : la mémoire est organisée sous forme de blocs, de modules qui sont en
interrelation constante & qui ont chacun une fonction spécifique, même si chacun fonctionne
à la fois en MCT & en MLT.
Les codes sensoriels :
Mémoire iconique : ou visuelle : elle ne code rien, c’est juste une entrée ; elle est fugitive.
Le code auditif : idem mais permet un stockage un peu plus long.
Le code lexical : sorte de lexique qui stocke les mots sous leurs différentes formes & qui
permet de les reconnaître.
Le code imagé : ou mémoire imagée : elle est constitué de représentations mentales &
abstraites des objets qui nous entourent. Elle est très puissante & durable mais essentiellement
pour les images familières, déjà stockées. Supériorité des images familières sur les mots grâce
à un recodage verbal ou mental.
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3ème séance :
Le code sémantique : les informations sont organisées en concepts, sous forme de nœuds
avec des liens entre eux. C’est le niveau de codage le plus abstrait et le plus fondamental avec
une capacité énorme. Il ne concerne que le sens des mots & il est distinct du code lexical qui
lui concerne la «photographie » des mots. Il y a 2 principes de gestion : l’héritage et
l’économie cognitive(notion de typicalité). Il est organisé : en associations, en catégories, en
scénarios & cadres.
Les codes moteurs :
La vocalisation permet l’auto répétition qui sert de mémoire auxiliaire pour de
nombreuses activités mentales.
La mémoire des actions à partir des activités ordinaires vers les activités sportives.
Mémoire à court terme : ou mémoire de travail. Elle a une capacité limitée. Ce qui entre en
premier sort en premier sauf en cas de catégorisation qui permet de retenir & d’organiser les
informations afin de les classer dans la mémoire sémantique.
Plan du cours :
Historique
La mémoire
La compréhension
Le langage
L’intelligence ____________________________
T.D. : 2 points sur 20 : approfondissement du cours
Ateliers : démarche expérimentale
Examens : questions courtes sur le cours (une de définition de termes : 3 lignes). Une copie
en tout. Plus proche d’une matière scientifique que de la philosophie. Documents non
autorisés.
Bibliographie :
Manuel de psychologie de l’éducation et de la formation. Sous la direction d’Alain
LIEURY. Dunod 97
Manuels de psychologie cognitive.
I. LES DIFFERENTS ECOLES DEPUIS LE DEBUT DU SIECLE :
Fin 19ème 50/60 : pendant cette période plusieurs écoles qui ont préparé l’apparition de
la psychologie cognitive
Au début du 20ème siècle : 2 grandes écoles : l’introspection & la réflexologie.
1. L’introspection : analyse de soi par soi-même par le biais de la verbalisation. Ecole
«d’idéalistes spirituels » i.e. on s’appuie sur le sujet pour analyser ses propres sentiments.
1ère critique : analyse non objective. Ecole non objective pour étudier le sujet car l’observé
& l’observateur sont le même sujet.
2ème critique : en s’appuyant sur le langage pour analyser le sujet on s’expose à
l’interprétation du langage car le même mot n’a pas la même signification pour le sujet et
pour l’observateur.
3ème critique : la même situation physique pourrait être exprimée par plusieurs mots, par
des mots différents. Exemple : verre d’eau à 37°, plusieurs sujets : pour l’un l’eau est
tiède, pour l’autre froide(s’il a 39°), pour le 3ème chaude (s’il a 36,5°).
A partir de ces critiques on a abouti à :
2. La réflexologie :
Apparue en Russie, neurologues russes(PAVLOV entre autres).
Courant matérialiste objectif pour lequel tout comportement pourrait être analysé sous forme
de réflexe, même les fonctions les plus compliquées telle que le langage.
Les travaux de la réflexologie ont démarré sur les animaux puis appliqués dans le domaine
pédagogique surtout aux USA puis par les béhavioristes (THORNDIEK).
PAVLOV a conditionné surtout des chiens pour montrer que le comportement de l’animal
n’était pas toujours naturel. Le chien salive par nature quand il mange de la viande.
Viande = stimulus inconditionnel (i.e. par nature) : SI
Salive = réponse inconditionnelle RI.
Etapes du conditionnement :
a) Etape préparatoire : on vérifie :
Que le chien salive par nature quand il mange de la viande
Qu’il entend bien.
b) Etapes du conditionnement :
Présenter plusieurs fois la viande plus un son de minuterie. On constate que le chien salive
à chaque fois.
SI + SC RI
SC = stimulus conditionnel, ici la sonnerie
Au bout de quelques fois le chien salive sans la viande, seulement avec la sonnerie. Le
conditionnement a donc eu lieu
SC RC.
Certaines phobies sont des comportements conditionnés, traumatismes de la petite enfance ou
plus tard.
Pour le conditionnement, PAVLOV fait la différence sur :
La différenciation de stimulus : faire varier le nombre de battements par minute de la
minuterie : à20 : rien ; à 60 :oui ; à80 : rien
La différenciation de réponses : sélectionner un seul type de comportement : celui qui
nous intéresse
La généralisation de stimulus : salivation indépendamment du nombre de battements
La généralisation de réponses : toutes sortes de comportements sont admis
Inhibition ou effacement d’un comportement : possible par un déconditionnement : ne pas
présenter le SI de temps en temps.
3. Autres écoles :
a) Le « connexionisme » : connexions entre stimulus & réponses : THORNDEIK : américain
influencé par les Russes. Expériences sur des chats & des souris puis application
pédagogique ensuite.
Apprentissage par essai & par erreur : constate qu’un chat affa dans une cage & qui
doit prendre un labyrinthe pour trouver sa nourriture commence par faire des trajets au
hasard puis supprime les trajets inutiles pour arriver plus vite.
Loi de l’effet : constate que si la suite ou l’issue de l’apprentissage apporte satisfaction à
un sujet cela a tendance à fixer les liens entre stimulus & réponse : consolidation ou
déstabilisation, effacement selon l’effet positif ou négatif.
Loi de l’exercice : la répétition de stimulus & de réponse renforce les liens qui existent
entre eux.
b) Le béhaviorisme : (influencé par la réflexologie) science du comportement, réponse à
l’introspection. fondateur : WATSON.
Schéma essentiel : St R.
Le comportement : ce qui est objectivement observable. Tout ce qui touche la pensée, les
sensation, les processus cognitifs n’est pas pris en compte. Les processus cognitifs
supérieurs ne peuvent pas être évalués objectivement.
St R
(un texte) (réponse à des questions sur le texte)
sans intérêt
Ne s’intéresse pas à savoir ce qui se passe dans le cerveau, ni les processus cognitifs, ni
les processus conatifs (en relation avec le facteur affectif & émotionnel du sujet : pas de
prise en compte du contexte intérieur ou extérieur du sujet), ni les processus métacognitifs
(étapes de connaissance du sujet sur ses propres connaissances : ce qu’il pense & ce qu’il
fait pour garder ses connaissances).
Applications:
Peur comme conditionnement du à l’enfance : expérience : Paul 18 mois voit une
souris blanche & n’a pas peur ; pleure s’il y a un bruit fort. Crée la peur de la souris
chez l’enfant en l’associant au bruit. Puis déconditionnement avec un jouet. Pour
montrer que les peurs sont des conditionnements.
Créer peu à peu des situations de dédramatisation de la peur en psychothérapie pour
les phobies.
Applications au niveau pédagogique :
Au niveau de l’évaluation
Au niveau individuel : exemple : apprentissage de l’écriture
Tenue du crayon
Angle crayon-
feuille
Gaucher ou
droitier
Pression
Paul
-
-
G
+++
Pierre
-
+
D
+
Evaluation à la fois collective & individuelle. Permet de constater si la majorité a un problème
sur un point à retravailler
Horizontal : progression individuelle
Vertical : ensemble de la classe
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conseils pour travailler :
Principe de réactivation i.e. réviser de temps en temps mais pas bêtement.
Informations classées en réseaux sémantiques. La nature des liaisons facilite la
récupération.
Organiser l’entrée de l’information : composer les informations en termes principaux.
Notions abordées aujourd’hui :
Réflexologie Introspection
Avec une définition courte pour chacune
Définition & liaison entre les notions à la fin de chaque cours.
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