Tableau des éléments radioactifs propices à la

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LANDRAUD Guillaume TS1
SVT, Type 1 : Méthode de la datation absolue. Exposez les principes sur lesquels sont
basés les méthodes de la datation absolue d’une roche métamorphique ou
magmatique.
La datation absolue est un système physique permettant de connaître l’âge des
roches, la durée d’évènements géologiques ou bien l’âge d’un fossile. Ici nous nous
intéresserons à la datation absolue de roches métamorphiques et magmatiques.
Pour répondre à la question suivante : Quelles sont les méthodes qui permettent la
datation absolue des roches métamorphiques et magmatiques ? Dans un premier
temps nous étudierons les principes sur lesquels la datation absolue s’appuie et dans
une seconde partie nous verrons comment fonctionne la désintégration radioactive
sur les systèmes.
Les différents principes
Le principe premier sur lequel s’appuie la datation absolue est celui qui suppose que
les phénomènes géologiques et les lois de physique-chimie étaient les mêmes dans le
passé ce qui s’appelle l’actualisme.
Puis pour pouvoir dater une roche il faut obligatoirement qu’il y ait une présence
d’éléments radioactifs dans celle-ci. De plus il faut que le système soit fermé, c’est à
dire à partir du moment où l’objet géologique ne gagne plus d’atomes radioactifs et
en perd, car au fur et à mesure du temps la roche perd les éléments radioactifs
qu’elle contient.
Donc si dans une roche il n’y a pas d’éléments radioactifs, la datation absolue devient
impossible. Cependant avec la présence de certains éléments radioactifs dans la
roche, la datation absolue est capable de dater une roche qui a un âge d’environ 100
milliards d’années : Tableau des éléments radioactifs propices à la datation absolue.
La méthode de la désintégration radioactive
La méthode de la désintégration radioactive est l’une des méthodes les plus précise
de la datation absolue. En effet sur le tableau précédent on peut voir que cette
méthode permet de couvrir une période d’environ plus de 100 milliards d’années.
Cependant pour chaque élément à dater il faut choisir les isotopes adéquats. Par
exemple pour les datations les plus récentes on peut utiliser la datation au carbone
14 (C14).
Cette méthode consiste à calculer le nombre d’atomes radioactifs restant. On le
calcule grâce à la formule suivante :
P(t)= P(0) x e^(-t)
P(t) : Quantité d’éléments à l’instant t
P(0) : Quantité initiale d’éléments pères
 : Constante de désintégration radioactive de l’élément père
En fait, à la fermeture du système les éléments isotopiques pères instables se
transforment en des éléments fils stables par des émissions de particules ,  ou .
On le voit grâce au graphique suivant :
La vitesse de la désintégration peut être traduite par la période de demie-vie que l’on
note période T :
T=1 / ( x ln2)
Cependant la méthode de la désintégration radioactive pour la datation absolue peut
avoir des inconvénients, par exemple on ne peut faire des datations au carbone 14
uniquement sur des molécules carbonnées. Et il faut aussi que la période de l’isotope
choisit soit adaptée à la durée de l’élément à dater, par exemple pour des éléments
très anciens on utilise le couple K/Ar ( Potassium / Argon).
En conclusion, la datation absolue pour des roches magmatiques et métamorphiques
se repose sur des principes d’actualisme et des lois expérimentales. C’est-à-dire qu’en
regroupant chacune des méthodes cela nous permet de faire une chronologie des
éléments géologiques analysés + datation relative.
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