le Rendez-vous International de la Ville et du Commerce

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Discours de
Stefano Bollettinari
Président des VITRINES D’EUROPE
Bonjour à tous
Je vous souhaite la bienvenue et vous remercie de m’accorder votre attention. En tant que
Président de Vitrines d’Europe je m’adresse à tous les participants de cette onzième
édition du “Rendez-vous International de la ville e du commerce”, au maire de Nancy,
Monsieur Andrè Rossinot, au Adjoint au maire de Barcelone Raimond Blasi, à toutes les
autorités présentes et un grand merci à “Les Vitrines de France – Fédération nationale
des centres villes”, à tous ses dirigeants, au Président Jean-Pierre Lehmann, pour
l’organisation de cet événement très important et pour votre accueil chaleureux ici à
Nancy, dans cette belle ville, Patrimoine Mondiale de l’Humanité.
Je salue les représentants et les participants des autres associations membres de
Vitrines d’Europe: la Fondation Barcelona Comerç de l’Espagne, l’Unions de Classes
moyennes de la Belgique, l’ACIB du Portugal et la Confesercenti Italie.
Il est juste de rappeler à cette occasion importante une personne qui n’est
malheureusement plus avec nous, je veux rendre hommage au Monsieur Joan Mateu.
Nous ne pouvons pas oublier le Président
de la Fondation Barcelona Comerç et
Secrétaire Générale de Vitrines d’Europe, qui a décède en 2011. Il est resté avec nous
jusqu’au bout en travaillant pour le dernier congrès de Barcelos au Portugal. Mateu a été
l’un des principaux fondateurs de Vitrines d’Europe en 1997; un homme actif, créatif,
généreux et fidèle, à qui nous adressons nos généreuses salutations et nos remercîments.
.
Chers collègues, autorités, invités, Vitrines d’Europe continue à se battre avec les
associations membres de différents pays pour le développement des villes, le commerce
et l’économie urbaine, mais nous visons un développement durable et de qualité qui se
concentre sur les valeurs sociales ainsi que les opportunités économiques ou les
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protagonistes soient représentés par les petites et les moyennes entreprises qui jouent
encore un rôle important dans l’économie Européenne.
Dans l'UE-27, le domaine des «services» représente près de 70% de la population active
(et le marché des services environ 40%), par rapport au 25% dans l'industrie et au 5%
des personnes employées dans l'agriculture.
Nous faisons donc partie du secteur qui fournit la contribution la plus importante à
l'économie en termes d'emploi, même si, comme d'autres et peut-être plus, nous avons
été frappés par la crise économique.
Aujourd'hui, en effet, même le commerce urbain est en grande difficulté et a deux grands
ennemis: la crise économique et les problèmes des villes.
La crise économique, commencée en 2008, la plus forte depuis l ’après guerre, dure trop
longtemps et exerce une forte pression sur les entreprises et la cohésion sociale de la
plupart des pays européens (sauf certains comme l'Allemagne et dans une certaine
mesure la France, qui a mieux résisté).
- Le taux de chômage dans la zone euro est de 11, 3% et il est en augmentation (il
va de 5,5% en Allemagne au 10% en France et en Italie et au 24% en Espagne, et
le chômage des jeunes atteint des niveaux très élevés).
Il y a plus de 25 millions de chômeurs en Europe (dont 18 millions dans la zone
euro).
Les prévisions pour le PIB en 2012 est de -0,4% dans la zone euro (pour 2013
est de +0,2%) avec plusieurs pays encore en baisse.
.
Les Pays d'Europe, ont du prendre des mesures pour réduire la dette publique
en faisant des grandes manœuvres qui ont amène à l’augmentation du fardeau
fiscal des familles et des entreprises, réduisant ainsi le pouvoir d'achat des
consommateurs et la consommation qui est toujours en déclin.
Cela se reflète sur les petites et moyennes entreprises dont une partie ont été obligées de
fermer ou sont devenues plus fragile et restent sur le marché seulement quelques années.
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En Italie par exemple il a été estimé que 50% des petites entreprises ferment au bout de 5
ans et le turn over est de plus en plus élevé. .
Un aspect ultérieur est représenté par les "problèmes urbains" que dans de nombreux
cas, entravent le développement des activités commerciales: il faut investir davantage
pour avoir des villes plus attirantes, sures, agréables
à vivre et en même temps
dynamiques, plus accessibles et avec un système de transport , mobilité et de
stationnement à la hauteur des exigences d'aujourd'hui, autrement nous risquons la
désertification commerciale des villes.
La Directive Européenne
Services (Bolkestein) a éliminé les aspectes de la
réglementation du secteur qui étaient resté dans la législation des différents pays et a
imposé notamment à certaines catégories
des
normatives sanctionnant les petites
entreprises qui mettent en danger la poursuite et survie de leur activité même (comme par
exemple dans le cas de sociétés de baignade). En outre, certains pays ont libéralisé
complètement sans aucune règle, 24 heures sur 24, 365 jours par an, les heures
d'activités commerciales (comme dans le cas de l'Italie, mais c'est un phénomène qui a
touché également d'autres pays), ce qui pénalise surtout les petites entreprises
indépendantes qui, au niveau de l'organisation ne peuvent pas être comparés avec les
grandes entreprises et les multinationales (nous sommes pour le marché libre et la
concurrence, mais cela doit être sur un pied d’égalité.
Une occasion importante pour stimuler l'investissement dans la ville devrait être la
nouvelle programmation des fonds européens 2014-2020 qui devrait mettre en évidence le
thème de la ville comme «moteur du développement».
Mais plus que dans une logique de thésaurisation des fonds européens, il faut surtout une
stratégie pour l’allocation des ressources comme il suit:
À la fois pour les infrastructures immatérielles dans la logique de « smart cities »;
Mais aussi pour les infrastructures physiques dont nombreuses villes font encore
default (la mobilité , le transport, l'intermodalité, la qualité urbaine).
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Il est également important que touts les pays mettent le thème de la ville au centre de leur
développement territorial, en tant que moteur du développement de l’économie ainsi que
l’idée d’une ville qui représente aussi une renaissance culturelle de l’Europe, un centre
d’innovation où les jeunes puissent trouver l’endroit idéal pour vivre, travailler et construire
leur avenir.
Une ville qui représente la création du «rêve européen», très différent par rapport aux
autres parties du monde, avec nos objectifs, nos idéaux, notre idée de la démocratie,
notre mode de vie, de liberté, d’intégration sociale et respect mutuel.
Revenant aux questions économiques si nous voulons vraiment qu'au début de 2013
commence la reprise économique, il faut que les pays européens puissent assainir les
bilans publiques mais en même temps encourager le développement e la croissance de
l’économie a fin de stimuler la consommation et réduire le chômage. Certes, c’ est un
processus complexe et difficile mais nous avons besoin de plus de courage et pas
seulement dans les actions de développement, mais aussi dans la réduction des
dépenses improductives et des déchets qui pourrait entrainer une augmentation des
ressources publiques pour le développement.
Il faudrait également donner plus de soutien aux petites et moyennes entreprises avec des
politiques actives, notamment dans le secteur bancaire et d’investissement. Il me semble
vraiment un bon projet celui qui a été lancé ces derniers jours par le gouvernement
français avec la création de la «Banque d'Investissement publique" (BPI), une banque
publique qui a pour mandat de soutenir et d'accompagner la naissance et la croissance
des petites et moyennes entreprises, avec un capital de 20 milliards d'euros pour accorder
des prêts, des garanties de crédit et pour acquérir des actions.
Si, toutefois, les petites et moyennes entreprises
seront laissés à eux-mêmes, il va
augmenter la tendance à fermer les magasins et le risque de désertification commerciale
de zones importantes de nos villes.
Malgré nos entreprises paient un lourd tribut à cette crise, elles font touts les efforts pour
résister et apporter les changements et les innovations nécessaires pour rester sur le
marché dans une situation de profond changement par rapport à la qualité et la quantité
de la consommation. Le Rendez-vous d’aujourd’hui est un bon exemple vers l'innovation
pour mettre ensemble l'histoire, la tradition et la nature sociale des centres urbains avec
la nécessité d’innovation que le changement social apporte.
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La réunion d'aujourd'hui est particulièrement importante pour penser au commerce et à
l'innovation de l'avenir, dans la ville de l'avenir.
Bon travail à tous.
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