* La synecdoque : Cas particulier de la métonymie, cette figure de style consiste à
évoquer une réalité par un terme qui a une signification plus limité (la partie pour le tout) ou
au contraire plus large (le tout pour la partie)
La partie pour le tout : « les voiles prennent le départ » : pour les bateaux à voiles
prennent le départ
Le tout pour la partie : « Nantes à gagné la finale » : pour l’équipe de Nantes à gagné
la finale.
Les figures de répétition et d’amplification :
* L’anaphore : figure de style caractérisée par la répétition d’un terme en début de
vers, de groupe de mots de proposition ou de phrase. Cette mise en série de termes produit un
effet de parallélisme, d’insistance, et d’intensification du discours.
« Marcher à jeun, marcher vaincu, marcher malade » (Victor Hugo)
* La gradation : succession de mots, ou de termes d’une énumération, dont les effets
ont une intensité croissante ou décroissante. La gradation est une figure de style qui unit
souvent l’effet rythmique et la progression du sens. Elle contribue à accentuer un mouvement,
un sentiment, chez Corneille, elle met l’accent sur l’urgence d’exiger réparation pour les
affronts reçus.
« Va, cours, vole et nous venge » Corneille, Le Cid
« Je meurs, je suis mort, je suis enterré » Molière, L’Avare
« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » Racine, Phèdre
* L’énumération : figures consistant à énumérer les différentes parties d’un tout.
* L’hyperbole : figure de style qui consiste à exagérer fortement l’expression de sa
pensée. C’est la figure typique de l’excès, très fréquente dans la langue courante mais aussi
dans la littérature. Elle peut comporter une indication de nombre comme mille trente six,
etc.… « C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap » dit Cyrano en parlant de son nez
« Briller de mille feu, mourir de soif, avoir trois tonnes de boulots, se faire tuer par sa
mère en rentrant »
* La litote : figure antonyme de l’hyperbole, qui consiste à dire le moins pour
suggérer le plus. On semble atténuer l’expression de sa pensée, mais par cette atténuation, on
la fait en réalité ressortir. Le plus souvent la litote procède par la négation du contraire : au
lieu de dire « je suis au plus mal » on dira « ce n’est pas la grande forme ».
« Va je ne te hais point » (Corneille, Le Cid) signifie en réalité « Je t’aime
ardemment »
« Pas génial » signifie « franchement nul »
« Pas mal » signifie « très bon »
…
* L’euphémisme : figure proche de la litote et contraire de l’hyperbole, il consiste à
atténuer la réalité dont on parle qui risquerait de choquer, par une expression atténuer qui
adoucit la réalité
« Sans-abri » ou « S.D.F » pour « clochard »
« Malentendant » pour « sourd »
« Disparu » pour « Mort »
…