Dossier de presse Salle des Mosasaures SALLE PERMANENTE AU

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Dossier de presse
Salle des Mosasaures
SALLE PERMANENTE AU MUSEUM DES SCIENCES NATURELLES
Ouverture le 2 avril 2014
A. Communiqué de presse
p.2
B. Infos pratiques
p.3
C. Le contenu de la salle
p.4
D. Etude de cas pour l’accessibilité
p. 4
E. En savoir plus sur les mosasaures
p.4
Dinosaures sur terre, Mosasaures dans les mers
Article de EOS n°4 – avril 2014
La collection belge de mosasaures : l’un des plus fabuleux trésors au monde.
Dr. Nathalie Bardet, Chargée de recherche CNRS au Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris
F. Il s’en passe des choses au Muséum
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Dossier de presse
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Salle des Mosasaures
Salle permanente
A. Communiqué de presse
Depuis de nombreuses années, le grand public plébiscite le savoir-faire du Muséum des Sciences naturelles en
développement et création d’expositions temporaires ou permanentes en venant en nombre visiter nos salles. Le nombre
de visiteurs ne fait qu’augmenter : en 2012 nous avons accueilli 323 000 personnes et en 2013 nous avons atteint
333 000 visiteurs.
Cette année le Muséum poursuit ses travaux de rénovation commencés en 2007 avec la galerie des Dinosaures en
proposant une nouvelle salle consacrée aux rois des mers du Crétacé : les Mosasaures.
Dans une petite salle intimiste, les visiteurs peuvent découvrir des éléments d’une des plus belles collections de
mosasaures au monde ( voir article p.6) et appréhender la vie de ces géants ainsi que leur biotope de manière
active. Les fossiles dont dispose l’Institut seront les pièces maitresses de ce projet.
Mosa… quoi ? Qu’est-ce que c’est que ça pour des animaux ?
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Ce sont des lézards fossiles (reptiles lépidosauriens ), marins et prédateurs .
Ce ne sont pas des dinosaures !
Ils sont sans équivalent dans la faune actuelle
Les mosasaures étaient aussi complètement adaptés à la vie en mer que des dauphins le sont.
Les Mosasaures : les rois des mers anciennes
À l’époque où les Tyrannosaures dominaient les continents, de gigantesques lézards prédateurs écumaient les océans :
les Mosasaures. Curieusement, le public ne les connaît pas… Le Muséum va donc leur rendre justice en présentant
quelques spécimens issus de sa collection de Mosasaures, une des plus riches du monde.
Le visiteur peut s’attendre au face-à-face avec une mâchoire de 1,60 m (comme pour le T.rex !) garnie de dents à faire
peur. Suivie du corps d’un lézard marin de 12,5 mètres, un super-prédateur qui concurrençait les énormes requins du
Crétacé. Le tout se loge dans une salle intimiste, lumineuse, où découverte, analyse et recherche d’indices guident la
visite.
De l’étonnement au plaisir de la découverte : les Mosasaures, vous ne les oublierez pas de sitôt.
Cette salle permanente ouvre ses portes le 2 avril 2014
Cette nouvelle salle se situe en dessous de la Galerie des Dinosaures, accès à côté de la vitrine des Iguanodons et de
la reconstitution de la mine de Bernissart.
Chaque premier mercredi du mois à partir de 13h le Muséum est gratuit. A l’occasion de l’ouverture au public, le 2 avril
2014, des collaborateurs du musée seront présents pour donner quelques explications.
Attachée de presse (ne pas communiquer au public SVP)
Donatienne Boland : 02 627 41 21 - [email protected]
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Salle des Mosasaures
Salle permanente
B. Infos pratiques
Muséum des Sciences naturelles
Rue Vautier 29 – 1000 Bruxelles
[email protected]
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Heures d’ouverture
Du mardi au vendredi : de 9h30 à 17h
Samedi, dimanche et vacances scolaires belges (du mardi au dimanche) : de 10h à 18h
Fermé tous les lundis, le 25 décembre, le 1er janvier et le 1er mai
Accès
Notre parking est petit… Utilisez de préférence les transports en commun.
Métro : lignes 1 et 5 station Maelbeek ou lignes 2 et 6 station Trône
Train : gare Bruxelles-Luxembourg
Bus : 34 et 80 arrêt Muséum, 38 et 95 arrêt Idalie
Une B-excursion (train + entrée) est en vente dans toutes les gares : n°131 pour les individuels, n°273 pour les groupes
scolaires.
Tarifs (accès aux salles permanentes)
Visiteurs individuels
€ 7 : adultes
€ 6 : étudiants, seniors, Amis de l’Institut, personnes handicapées
€ 4,50 : jeunes 6-17 ans
Gratuit : abonné(e)s du Muséum
Groupes (à partir de 15 personnes) – Réservation obligatoire (visite et espace pique-nique) : 02 627 42 34
€ 6 : adultes
€ 3 : jeunes (2-25 ans)
Gratuité
- Le 1er mercredi du mois à partir de 13 heures (pas de réservation possible)
- Enfants de moins de 6 ans (accompagnés des parents)
- Les enseignants sur présentation d'un justificatif professionnel
- Les détenteurs de la carte ICOM
- Les accompagnateurs de personnes handicapées
La prise de photos et de films vidéo est autorisée sans pied et sans flash, à condition que ces photos ou vidéos soient
destinées à un usage personnel et que cette activité ne dérange pas les autres visiteurs. La prise de vue professionnelle
est soumise à une demande préalable, via le service de presse au 02 627 41 21 (ne pas publier le numéro svp).
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Salle des Mosasaures
Salle permanente
C. Le contenu de la salle en quelques mots clés
Vous avez dit « Mosasaures » ?
Le crâne, les sens : le crâne, les yeux, l’audition, le cerveau
Locomotion : la nage, quelles performances ?,une fameuse queue
Dimensions – croissance : Questions de taille : toutes les grandeurs, croissance illimitée
La reproduction: le problème, la solution
Manger et être mangé: super-prédateurs, un crâne articulé, morsures de requins, proies
Au temps des mosasaures: toute une époque, les contemporains
Géographie: Cosmopolites, des fossiles dans la craie, solubilité des fossiles
Parentés trompeuses
Extinction
Histoires de mosasaures: la saga d’un crâne convoité, Robert Garcet (1912-2001)
Ceci est un aperçu des thèmes abordés dans la salle. Les textes complets peuvent-être demandés au service de presse.
D. Etude de cas pour l’accessibilité
Le Muséum des Sciences naturelles a conçu la salle en veillant à en faciliter l’accès aux personnes avec un handicap.
1. Pour les utilisateurs de fauteuils roulants nous avons veillé à ce que l’espace entre les meubles et les lieux de
demi-tour soient assez larges. Les informations importantes sont aussi placées à la bonne hauteur pour faciliter
la lecture. La hauteur des tables des interactifs est prévue pour qu’un fauteuil roulant puisse s’y glisser.
2. Les personnes non voyantes trouveront bientôt à l’entrée de la salle un plan en relief avec les informations de
base sur la structure de la salle et les pièces de collections importantes.
Les malvoyants apprécieront aussi des caractères d’écriture assez grands et contrastés sur des fonds de
couleur adaptés. Il y a aussi une signalisation prévue sur le sol de la salle.
La salle présente des objets qui peuvent être touchés par exemple des moulages de cerveaux de différents
animaux et une installation interactive en 3D sur les vertèbres et la queue des mosasaures.
3. Pour les malentendants et les personnes sourdes une installation multimédia diffuse, à la demande, des soustitres en 4 langues.
Le reste du public bénéficiera, bien sûr, de ces installations. En testant cette nouvelle salle adaptée, le Muséum espère
améliorer l’accueil de tous les publics et développer dans ce sens les salles à venir.
E. En savoir plus sur les mosasaures
Dinosaures sur terre, Mosasaures dans les mers
Article de Els Verweire, Eos n°4, avril 2014
Il y a bien longtemps, de gigantesques reptiles régnaient sur les mers. Ces créatures parfois aussi grandes qu’un
tyrannosaure capturaient leurs proies dans leurs impressionnantes mâchoires et les broyaient sous leurs immenses
dents. Et pourtant, vous n’avez peut-être jamais entendu parler des mosasaures. Le Muséum des Sciences naturelles à
Bruxelles souhaite rendre honneur à ces géants.
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Salle des Mosasaures
Salle permanente
Remontons 250 ans en arrière. Dans une marnière proche de Maastricht, des carriers sont en train de découper des
pierres lorsqu’ils découvrent un gigantesque crâne. Auparavant, ils avaient déjà extrait des coquillages, des escargots et
d’autres fossiles. Mais cette fois, ils réalisent vite qu’ils ont trouvé quelque chose d’extraordinaire.
Deux personnes se disputent le crâne, qu’elles aimeraient intégrer à leur collection : le docteur Hoffman, un collectionneur
de fossiles de la région, et le chanoine Godding, le propriétaire du terrain. Des scientifiques essayent pour leur part de
découvrir à quel animal ce crâne aurait bien pu appartenir. Certains pensent à une sorte de cachalot, d’autres sont
convaincus qu’il s’agit d’un crocodile géant.
En 1794, alors que les scientifiques ne se sont pas encore mis d’accord, l’armée française envahit Maastricht. Les soldats
partent à la recherche des objets dignes d’intérêt et c’est ainsi que « le grand animal fossile des carrières de Maastricht »
tombe entre leurs mains. Le crâne est envoyé au Muséum national d’Histoire naturelle, où il est toujours exposé
aujourd’hui. Plus tard, le paléontologue Georges Cuvier étudiera le crâne et réalisera qu’il s’agit en fait d’un lézard marin
géant dont l’espèce est éteinte. En 1829, son collègue Gideon Mantell baptisera l’animal inconnu « Mosasaurus
hoffmanni », en référence à l’endroit où il a été découvert et à son premier propriétaire.
Mosa-quoi ?
Au cours du XIXe siècle, d’autres fossiles de mosasaures sont découverts dans les carrières de craie phosphatée de la
région de Mons. Aujourd’hui, le Muséum des Sciences naturelles à Bruxelles dispose de l’une des plus belles collections
au monde de fossiles de mosasaure. Et pourtant, ces reptiles restent méconnus du grand public. « C’est pourquoi nous
avons décidé de leur dédier un espace à part dans le musée », explique le biologiste et muséologue Gérard Cobut.
L’une des principales attractions de la salle des mosasaures est le squelette presque complet de Hainosaurus bernardi,
découvert dans le village de Ciply, dans le Hainaut. L’animal devait mesurer plus de douze mètres de long, ce qui en fait
le deuxième plus grand mosasaure jamais découvert, après le Mosasaurus hoffmani, qui, selon les estimations, aurait pu
faire au moins quinze mètres – notez que les reptiles grandissent toute leur vie, ce qui empêche de déterminer leur taille
exacte. Vous pouvez aussi admirer une magnifique collection de crânes et étudier le mécanisme particulier de leurs
mâchoires. Celles-ci étaient très mobiles, comme celles des serpents, et garnies de dents jusqu’au palais. Qui plus est,
leurs dents se renouvelaient tout au long de leur vie.
Une animation 3D sur grand écran, réalisée à partir des découvertes les plus récentes, permet aussi de comprendre
comment nageaient les mosasaures. « Jusqu’il y a peu, les experts pensaient que les mosasaures se déplaçaient en
ondulant leur corps comme les serpents marins, car ils étaient bien plus fins que les cétacés actuels », explique Gérard
Cobut. « Le plus petit mosasaure, le Carinodens belgicus, mesurait par exemple trois mètres de long, mais pesait à peine
quarante kilos, alors qu’un dauphin de trois mètres fait facilement deux cents kilos. Les fossiles de mosasaures avaient
toutefois une queue tournée vers le bas, ce qui ne cadrait pas dans ce tableau. »
Les scientifiques ont d’abord pensé que les fossiles étaient quelque peu déformés. Mais il y a quatre ans, le professeur
Lindgren (Suède) a comparé les vertèbres de la queue des mosasaures avec celles d’un requin, dont la colonne
vertébrale est tournée vers le haut. Il a découvert que les deux queues étaient identiques jusque dans les moindres
détails, mais inversées. « Sur cette base, nous pouvons supposer que les mosasaures avaient, tout comme les requins,
une nageoire caudale charnue, ce qui a ensuite été confirmé par des impressions de peau de cette nageoire dans des
fossiles bien conservés. Cela signifie que les mosasaures ne se déplaçaient pas en ondulant, mais en battant de la
queue de gauche à droite, à l’instar des requins. »
Au boulot !
Le musée ne veut pas vous servir toutes les informations sur un plateau d’argent et vous offre donc l’opportunité de vous
glisser dans la peau d’un paléontologue et d’imaginer – sur la base des connaissances actuelles – une réponse aux
questions qui taraudent encore les scientifiques. « Les paléontologues disposent plus souvent d’indices indirects que de
preuves fossiles directes », affirme Gérard Cobut. « Ainsi, si nous sommes certains que les mosasaures étaient des
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Salle des Mosasaures
Salle permanente
reptiles qui vivaient en mer, nous sommes toujours dans le flou quant à leur mode de reproduction. Nous pouvons les
comparer avec d’autres grands reptiles marins, comme la tortue marine, qui vient pondre sur le sable. À partir de la forme
de leurs pattes et de la façon dont elles sont fixées au squelette, les visiteurs peuvent déduire si les mosasaures étaient
en mesure ou non de déplacer leur poids sur la terre et de se reproduire ainsi. »
En ce qui concerne l’extinction de l’espèce, les mêmes hypothèses sont en vigueur que pour les dinosaures – comme la
chute d’une météorite sur terre il y a 65 millions d’années – mais, chez les mosasaures, un autre facteur a probablement
joué un rôle. « On estime que ces animaux seraient apparus dans les mers il y a 90 millions d’années, lorsqu’il faisait si
chaud sur terre que la calotte glaciaire avait totalement fondu », raconte Gérard Cobut. « Ensuite, les températures ont de
nouveau chuté, ce qui a probablement contribué à leur perte. »
La collection belge de mosasaures : l’un des plus fabuleux trésors au monde.
Intervention du Dr. Nathalie Bardet, Chargée de recherche CNRS au Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris
Les mosasaures, dont le nom signifie « lézard de la Meuse » sont des lézards marins, géants et éteints ayant vécu à la fin
du Crétacé, entre – 90 et – 66 millions d’années. Ce sont les reptiles fossiles les plus anciennement décrits dans la
littérature paléontologique, bien avant les dinosaures. Si le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris est à ce
propos la “Maison du mosasaure”, abritant le tout premier spécimen à avoir été décrit puis reçu un nom scientifique,
l’Institut Royal des Sciences naturelles de Belgique à Bruxelles est sans conteste la « Maison des mosasaures ».
C’est en effet là que se trouve réunie la plus importante collection de squelettes de mosasaures d’Europe et
probablement du monde ! * Cette Institution conserve plusieurs spécimens provenant du Limbourg belgo-néerlandais
(région de Maastricht), mais surtout, une cinquantaine de squelettes - dont plusieurs complets - découverts à la faveur de
l’exploitation économique durant la deuxième moitié du 19ème siècle de sédiments phosphatés dans le Bassin de Mons
(région de Ciply-Mesvin).
C’est à Louis Dollo, paléontologue à l’IRSNB que revint à l’époque la lourde mais fascinante tâche d’étudier l’ensemble de
ces squelettes de mosasaures, tout comme il avait étudié les Iguanodons issus des mines de charbon de Bernissart. La
faune de mosasaures de Belgique conservée à l’IRSNB est également l’une des plus riches au monde en nombre de
genres et d’espèces : une quinzaine en tout, pour la plupart décrites par Dollo, dont la majorité est encore considérée
comme valide aujourd’hui et dont tous les 8 spécimens types (le spécimen sur lequel est fondé une espèce) sont
conservés à l’IRSNB, fait rarissime au monde ! Nombres de ces noms font explicitement référence à la Belgique et/ou
au phosphate et à ses exploitants (Hainosaurus bernardi, Phosphosaurus ortliebi, Prognatodon solvayi, Mosasaurus
lemonnieri, etc).
Cette collection est non seulement primordiale d’un point de vue muséologique mais également paléontologique : elle
nous ouvre un hublot sur un « instantané » marin riche et diversifié, situé juste avant la grande crise biologique de la
limite Crétacé-Tertiaire qui voit, entre autres, l’extinction soudaine et massive de ces grands reptiles marins. L’IRSNB
abrite donc l’un des plus fabuleux trésors au monde, contenant de nombreux joyaux que sont les spécimens
fossiles de mosasaures, témoins d’un âge et d’un monde depuis longtemps révolus.
* Les autres belles collections de mosasaures se trouvent au Kansas (Texas USA) mais disséminées dans divers
musées et au Maroc (Khouribga). Nathalie Bardet a travaillé 15 années sur cette collection marocaine qui n’est pas
encore exposée. Quand le musée au Maroc ouvrira, il sera l'équivalent méridional de l’exposition de la collection à
l'Institut. Il y a aussi quelques collections aux Pays-Bas (Maastricht), en Nouvelle-Zélande et dans divers musées nordaméricains.
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Salle des Mosasaures
Salle permanente
F. Il s’en passe des choses au Muséum
Bébés animaux – expo temporaire
Prolongée jusqu’au 11 juin !
Qui ne fond pas devant un éléphanteau, un poussin ou un zébron. L’exposition vous plonge, vous et vos enfants dans le
monde fascinant de 75 bébés animaux. Une exposition à la mesure des 3-8 ans.
Expo À vos cerveaux ! – Notre future expo temporaire
Dès le 12 juin 2014, décodez votre cerveau, explorez son anatomie en 3D, testez ses performances et soumettez-le à de
multiples illusions d'optique. Vidéos, jeux et interactifs complètent ce fascinant voyage dans votre boîte crânienne (et
celles d’autres animaux)…
Pour jeunes neurones (à partir de 10 ans) et cellules grises.
Faucons pour tous – à partir du 2 avril
Les Pèlerins, ces echte brusseleirs
Exceptionnel : dix couples de Faucons pèlerins ont élu domicile à Bruxelles cette année.
Découvrez pourquoi ces couples sont de plus en plus nombreux, suivez leur évolution mais surtout retrouvez le couple
« vedette » du programme « Faucons pour tous » dès le 2 avril à la cathédrale des Saints Michel et Gudule. Point
d’observation à la cathédrale, site web, blog, caméras en streaming : « Faucons pour tous » est de retour avec un
nouveau projet scientifique… que vous pourrez suivre on line…
Cette année encore, venez observer le couple de Faucons pèlerins et ses jeunes sur place, au pied de la Cathédrale des
Saints Michel et Gudule, ou sur le site www.fauconspelerins.be !
Après avoir failli disparaitre d’Europe et d’Amérique du Nord, ce magnifique oiseau niche au centre d’une cité d’un million
d’habitants. Et cette année, la femelle a pondu 4 œufs début mars !
Rejoignez-nous du 2 avril au 31 mai 2014 au pied de la cathédrale des Saints Michel et Gudule à Bruxelles. Le poste
d’observation des faucons est installé rue du Bois sauvage (à gauche de la cathédrale quand on lui fait face). Deux
écrans y diffusent nuit et jour les images du nid situé à 50 mètres de haut. Et du mardi au dimanche, de 12h à 18h,
deux animateurs passionnés vous y accueillent pour vous donner les dernières nouvelles de la nichée et répondre à
vos questions. Avec un peu de chance, vous pourrez observer par vous-même les parents faucons au télescope !
Sur le site www.fauconspelerins.be, visionnez les images des deux caméras (l’une pointée sur le nid, l’autre sur une zone
d’envol) qui sont diffusées en direct 24h/24. Et – c’est une nouveauté cette année – suivez les déplacements, via Google
Maps, d’un couple qui a été équipé de petits émetteurs et qui niche à Watermael-Boisfort. Levez les yeux, ils sont peutêtre sur votre toit !
Travaux de rénovation des salles du Muséum
Le processus d’embellissement du Muséum se poursuit. Une nouvelle salle consacrée à l’homme préhistorique et
moderne ouvrira en 2015. Fin 2017, ce sera la Galerie Planète vivante. Ceci implique la fermeture de certaines zones
d’exposition. Un calendrier précis est communiqué via notre site internet Tenez-vous informés!
Galerie de l’Homme : Notre évolution et notre corps ( printemps 2015)
Les travaux de rénovation se poursuivent au musée. Après la Galerie des Dinosaures et la Galerie de l’Évolution, qui
forment ensemble l’aile dédiée à l’histoire de la vie, c’est au tour d’une nouvelle aile consacrée à l’Homme d’ouvrir
prochainement.
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Salle des Mosasaures
Salle permanente
L’Homme constitue indubitablement un thème des plus fascinants. Son étude rassemble des connaissances de différents
domaines (anthropologie, évolution humaine, médecine et anatomie, physiologie, génétique, sociologie, etc.). La nouvelle
exposition permanente, la Galerie de l’Homme, abordera ces différents domaines à travers deux grandes zones, qui
seront reliées par une troisième qui traite de ce qui nous caractérise en tant qu’êtres humains.
1 – Notre évolution
Qui sont nos ancêtres et comment ont-ils évolué jusqu’à devenir l’Homme que nous sommes aujourd’hui ? A quel
changements ont-ils su s’adapter pour survivre et nous donner la chance d’exister ? En quoi chacun de ces ancêtres a-til contribué à notre évolution ? Et comment avons-nous accumulé toutes ces connaissances ?
Quoi qu’il en soit, cette évolution ne s’est pas déroulée sans heurt. Elle a été tout sauf linéaire. Il s’agit d’une évolution
buissonnante qui s’est étalée sur plusieurs millions d’années et durant laquelle certaines espèces d’humains ont vu le
jour, tandis que d’autres se sont éteintes. Certaines ont vécu à la même période, parfois même dans la même région ;
certaines se sont rencontrées et ont vécu ensemble. Leur relation entre elles et avec la nature a changé. Tout comme
leur apparence et leur culture. Petit à petit, elles sont devenues ce que nous sommes aujourd’hui, l’Homme moderne,
seul survivant du genre sur terre.
2 – L’Homme moderne
Au fil de cette longue évolution, nous avons eu le temps de nous adapter à notre environnement : notre cerveau a grossi
et s’est complexifié, nous avons appris à nous tenir debout, nous avons changé d'alimentation et nous avons commencé
à nous servir de nos mains avec beaucoup de précision. Nous avons aussi développé des compétences socioculturelles
qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Tout cela nous a notamment permis, comme aucun autre animal sur terre, de parcourir les quatre coins du monde et de
développer les techniques nécessaires pour survivre dans des conditions parfois peu favorables ainsi que pour résister et
nous adapter aux éléments naturels. Ces adaptations locales ont donné lieu à des différences physiques locales entre les
Hommes modernes. Nous pouvons par conséquent parler de diversité humaine.
Mais sommes-nous vraiment si spéciaux ? L’homme moderne présente tant de ressemblances avec ses cousins les plus
proches, les grands singes…
3 – Notre corps
Chacun de nous contribue à notre évolution. Génération après génération, nous transmettons nos gènes et contribuons
ainsi à l’évolution de l’Homme moderne. Vous aussi, en tant que visiteur, vous y contribuez ou y avez contribué. À l’instar
des autres animaux, notre vie tourne autour de la reproduction et de l’éducation des enfants. Dès la naissance, les
enfants ont besoin d’énormément de soins et dépendent totalement de leurs parents, et ce, pendant une période très
longue par rapport à nos plus proches cousins, les grands singes. Les enfants doivent être préparés à la vie adulte ; ils
doivent apprendre, grandir, etc. À l’adolescence, ils se préparent, tant physiquement que mentalement, à la reproduction.
Leur corps subit toutes sortes de changements, ils doivent trouver un nouvel équilibre. Mais une fois adultes, une vie
exceptionnellement longue les attend, lors de laquelle ils deviendront eux-mêmes parents. Cela ne serait pas possible
sans un corps qui fonctionne bien, un corps qui est identique chez chacun d’entre nous. Grâce à de nombreuses
fonctions corporelles, il nous fournit l’énergie, le sommeil et les mouvements dont nous avons besoin.
Tout au long de ce parcours sur la vie, de l’embryon à l’âge adulte, vous découvrirez non seulement comment votre corps
fonctionne, mais aussi, à travers un itinéraire spécial, ce que nous avons conservé ou perdu au fil de l’évolution.
Cette exposition invitera à une visite interactive ou tout le corps sera sollicité. Elle présentera aussi de nombreuses pièces
originales, fossiles mais aussi vrais organes, ainsi que toutes sortes de techniques de modélisation en 3D et autres
médias visuels.
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