“Sur les traces de Darwin” à la galerie du Muséum Exposition visible du 20 mai au 30 octobre 2006 Entrée libre Galerie du Muséum - Bd Amiral-Courbet Ouverte de 10h à 18h, tous les jours sauf le lundi. L e choix de Darwin et de la théorie de l’Evolution pour la nouvelle exposition présentée dans la galerie du Muséum, répond au souci de transmettre des connaissances sur un personnage important de l’Histoire des Sciences et sur une théorie qui fait toujours la une de l’actualité. A Nîmes, l’exposition “Sur les traces de Darwin” reconstitue la vie de Charles Darwin (18091882) et la théorie de l’Evolution dont le célèbre naturaliste anglais est à l’origine. Il s’agit là d’une sensibilisation, du souci d’éclairer le grand public sur une théorie scientifique qui a bouleversé notre vision du monde et de ses origines et qui ne cesse d’avoir des prolongements. L’ensemble est constitué à partir de sept panneaux élaborés par le CCSTI (Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle) de Rennes, associés à des modules réalisés par le Muséum de Nîmes. Ces panneaux du CCSTI présentent de manière synthétique, les principaux points de la théorie de l’évolution de Darwin et les grandes étapes de sa vie. Les modules associés, conçus entièrement en interne au Muséum de Nîmes, permettent notamment de mettre en scène, certains lieux mythiques liés à Darwin, tels que les îles Galapagos qu’il a visitées pendant son tour du monde sur le voilier le Beagle, la cabine de ce voilier ou son cabinet de travail à Downhouse, là où il a élaboré et gardé secrète, pendant plus de 20 ans sa théorie de l’Evolution. D’autres modules illustrés par des éléments remarquables des collections du Muséum, mettent en avant différents points de la théorie comme la sélection sexuelle ou la sélection naturelle. De même un module présente les spécimens d’espèces actuelles ou disparues d’oiseaux de l’ordre des Ratites qui comprend, l’Autruche d’Afrique, le Nandou d’Amérique, l’Emeu, le Casoar et le Kiwi d’Océanie, ainsi que l’Aepyornis et le Dinornis qui sont des espèces disparues et dont le Muséum possède des parties de squelette. La richesse des collections du Muséum offre l’occasion de présenter ces spécimens associés à leurs œufs respectifs, de taille imposante. Il est ainsi possible d’évoquer un ancêtre commun à l’origine de différentes espèces réparties dans le monde entier. Le module présenté par l’Ecole de l’ADN éclaire la théorie de l’Evolution sous l’angle de la génétique. En effet, la découverte de l’ADN et de son mode de fonctionnement a largement expliqué les mécanismes de l’évolution pressentis par Darwin à une époque où la génétique n’existait pas. En fin d’exposition, une place est faite aux réactions des naturalistes nîmois au XIXe siècle au moment de l’édition de la théorie de l’Evolution.