Il a forgé un score appelé ANDI (Aggregate Nutrient Density Index), où il
évalue la quantité des nutriments présents dans une calorie, pour divers
aliments.
Il a pris en compte la proportion des nutriments suivants:
Fibres, calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium, zinc, cuivre,
manganese, sélénium, vitamine A, beta-carotène, alpha-carotène, lycopène,
lutéine, zéaxanthine, vitamine E, vitamine C, thiamine, riboflavine, niacine,
acide pantothénique, vitamine B6, folate, vitamine B12, choline, vitamine K,
phytostérols, glucosinolates, inhibiteurs de l’angiogénèse, organosulfides,
inhibiteurs de l’aromatase, amidon résistant, resveratrol et indice ORAC.
L’indice ORAC est une mesure de l’activité anti-oxydante de l’aliment.
Pour schématiser, on bombarde de radicaux libres ( ce sont des composés
auxquels un ou plusieurs électrons manquent pour atteindre la stabilité
énergétique –état dans lequel ils vont peu réagir avec d’autres molécules)
l’aliment et on mesure ensuite sa capacité à avoir “épongé” ces radicaux
libres.
L’indice ORAC de la plupart des aliments ( sous forme crue, cuite, surgelée,
apertisée) était mis en ligne, gratuitement, par le ministère de l’agriculture
des Etats-Unis.
http://www.ars.usda.gov/Services/docs.htm?docid=15866
Il ne l’est plus pour différentes raisons, dont le fait qu’il ne représente qu’un
reflet partiel des qualités bénéfiques d’un aliment.
Le bénéfice pour la santé de tel ou tel aliment ne peut se réduire à une
action anti-oxydante.
Les actions anti-inflammatoires, anti-allergiques, anti-tumorales peuvent
emprunter d’autres mécanismes que l’action anti-oxydante.
On voit bien que ces scores ne sont pas complètement “vrais” puisqu’ils ne
peuvent tout mesurer mais ils sont cependant une grande avancée et
permettent des recommandations nutritionnelles plus argumentées.