Venise By night
Monde mortel :
Situation géographique :
La cité est située dans la plaine du
.
Venise occupe une situation
géographique exceptionnelle, dans une
lagune de la mer Adriatique. Les Vénitiens
établirent leur ville en enfonçant des pieux
en chêne et en aulne dans le sol
sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent
des maisons et des palais et entamèrent un
combat contre le mouvement continuel des
marées. La cité était à la base un village de
pêcheur qui a tout misé sur le commerce.
Depuis la cité a prospéré et est devenu
l’une des premières puissances navales et
commerciales de la méditerranée.
Les principales autres îles de la lagune
sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello.
Sans oublier : San Michele, San Erasmo,
Mazzorbo, Le Vignole, Certosa, San
Francesco del Deserto, San Giacomo in
Paludo, San Servolo, San Lazzaro degli
Armeni, Giudecca. Toutes ces îles ne sont
pas colonisées totalement, mais elles servent de marais salants et donc son partiellement habitées.
La ville est parcourue par de nombreux canaux (dont le plus important est le Grand Canal) et de nombreux ponts en
bois ou fait de barques. L’île principale ne comporte aucune bête de somme et toutes les marchandises sont
acheminées à dos d’homme. Pour le reste, les canaux font fonction de route.
Domaine d’influence :
Venise a bâti sa richesse sur les deux denrées qui ont une grande valeur en Europe : le sel et le sucre, une
nouveauté.
Le sel, en raison de son emploi courant dans l’alimentation, reste une valeur sûre pour ses commerçants. En
effet, chaque foyer européen utilise du sel et donc sa demande reste forte malgré les taxes qui reposent dessus. De
plus la présence des marais salants autour de la cité lui a permis d’avoir un accès rapide et peu onéreux à cette
source de profit.
Ensuite, le sucre, en raison de sa nouveauté, est très prisé par l’aristocratie européenne. Lors de la dernière
croisade, les croisés sont revenus avec une nouvelle plante, un roseau au goût sucré : la canne à sucre. Venise s’en
est immédiatement emparé et s’est mis en concurrence avec les deux autres cités marchandes pour son
acheminement jusqu’aux cours européennes : Gênes et Pise. Pour le moment la guerre commerciale fait rage et tous
les coups sont permis.
De plus, Venise ne se contente pas de d’exporter ces deux denrées, elle a également négocié en 1095 un
accord avec l’Empereur carolingien Henri IV afin que les marchand vénitiens soient les seuls à fournir l’empire tout
comme les marchands de l’empire serait les seuls à fournir les vénitiens sur les terres de l’empire. Cet accord qui à
première vue semblait équitable, ne l’est pas du tout et les vénitiens en ont allégrement profité.
Les vénitiens ont également diversifié rapidement leur domaine de compétences en transformant des
matières premières importées d’orient pour les revendre à l’occident et inversement : le coton importé de chypre et
de Syrie est transformé en futaie et réexporté au nord des Alpes et de l’or et de l’argent d’Europe est transformé en
bijoux pour après être réexporté en orient. Venise est alors devenu la capitale de l’artisanat en Méditerrannée.
Pour finir, les vénitiens sont devenus le premier armateur de Méditerranée grâce aux très nombreux
chantiers navals présents dans la cité et surtout grâce à l’arsenal. Leur savoir faire ne souffre pour le moment
d’aucune concurrence.
Agencement :
La ville est construite sur une ile, ce qui en fait une position très facilement défendable puisqu’accessible que
par mer. C’est d’ailleurs pour cela que les premiers habitants, des romains, sont venus sur place, ils fuyaient
l’invasion Lombarde venant du nord.
Les maisons, construites sur des pieux en bois, donnent sur des canaux qui font office de rue.
Le port est l’organe central de la ville est en constante effervescence. Il a permis à de nombreux marchands
de faire fortune, leur offrant de somptueuse demeure appelé Palais. Ces derniers se situent en général sur le grand
canal, artère principal de la cité et ont en règle générale deux entrées : une donnant sur le grand canal et une plus
discrète donnant sur les ruelles de la cité.
La ville est organisée en quartier appelé Sestiere, dont voici l’organisation :
Toute l’île n’est pas « colonisée ». Certaines parties sont utilisées comme marais salant et la basse couche de
la populace les exploite.
La vie à Venise :
La vie des habitants de Venise est comparable à celle que l’on peut voir dans les autres villes du moyen âge
en Europe. On peut estimer que la cité comporte environ 50 000 à 70 000 âmes, ce nombre fluctuant au fil des
bateaux arrivants ou partants de la cité. On rencontre des gens riches, des gens pauvres et les déchets sont jetés
dans les rues ou les canaux.
Les personnes riches, les armateurs, vivent dans des palais donnant sur le grand canal et représentent la
caste dirigeante de la cité. Ce sont des gens sédentaires qui ont bâti leur fortune en armant des bateaux qui vont
chercher ou emmener des richesses dans les différents ports avec lesquels Venise a des accords.
La majorité de la population de Venise, soit environ la moitié des hommes de la cité, est composé de marins
qui s’embarquent sur les navires armés par les armateurs. Suite à une expédition réussie, les marins partagent les
profits avec l’armateur ce qui permet à des familles de marin de pouvoir à terme devenir eux aussi des armateurs.
Le reste de la population vit pour le « ravitaillement » des navires marchands : ce sont des marchands (pour
le recel des marchandises ramenées par bateau dans la cité), des ouvriers navals (pour la réparation des bateaux),
des charpentiers (également pour la réparation des bateaux), des artisans (pour la transformation des matières
premières en objet à plus forte valeur ajoutée) ou des pêcheurs (pour nourrir la cité et les marins).
Organisation politique :
Situation politique : république marchande olgarque.
Le grand conseil :
Constitué de l’aristocratie vénitienne, c'est-à-dire des hommes de plus de 25 ans n’ayant pas épousé
n’étant pas issu d’une roturière, elle est la base des institutions. Elle fournit les membres aux autres conseils. Son
domaine de compétence uniquement législatif.
Le sénat :
Organe législatif composé de 120 à 250 membres maximum, le Sénat était chargé de la politique extérieure
et de la nomination des ambassadeurs.
Le doge :
Son nom : Enrico Dandolo
Ses prérogatives :
Le doge est le premier magistrat de la république, l'incarnation de la majesté de L'Etat dont il est le
premier serviteur.
Ses attributs sont le dais et la pourpre, souvenir de l'Empire byzantin.
Ses habits sont somptueux, son manteau est fait d'hermine et de brocart, lamé d'or, d'argent ou de
soie écarlate, ou encore la couronne adjointe au bonnet dogal, le corno ducale (ou "Zoïa"), qui témoignent
de son pouvoir. Une fois l'an, le jour de Pâques, il est de nouveau coiffé de la "Zoïa" de cérémonie. Les autres
jours, il porte le corno ordinaire.
Un doge n'a pas le droit d'abdiquer. Il doit dissimuler ses armoiries, il ne peut accepter de présents,
ni quitter son palais sans motif officiel. S'il désire se retirer hors de Venise, ce n'est qu'avec la permission de
ses Conseillers. Sur sa bourse personnelle, il est tenu d'offrir cinq fois l'an, un fastueux banquet.
Ses pouvoirs :
C’est le chef de l’exécutif. Il a donc en charge l’application des lois.
Monuments :
Eglise Santi Apostoli :
C’est l’une des premières églises qu’ai connu Venise. Assez modeste par
son architecture, elle a accueilli les premiers vénitiens.
Sa façade est peu ouvragée et ne comporte aucune décoration superflue.
Seule deux colonnes en pierre encadrent la porte massive de l’édifice.
L’intérieur est aussi dépouillé que l’extérieur : la chaire est composée d’un
escalier simple et d’une estrade avec un grade au corps. Des chaises meublent la
nef et le cœur de l’édifice.
En revanche, juste à coté de l’église, se trouve un dispensaire pour divers malades. On y « soigne » les
blessures dues au travail du bois sur les chantiers navals. Par conséquent on trouve souvent la famille des malades
dans l’église, priant pour le prompt rétablissement du malade.
Eglise San Beneto :
L’église a été construite au XIe siècle.
Sa façade, faisant penser à un temple romain, ne comporte aucun matériau
noble (marbre ou autre). Au contraire, elle est faite en brique couverte de chaux.
L’entrée est encadrée par deux colonnes de pierre surmontées de sculptures
classiques.
L’intérieur est lui aussi très simple : des dalles de pierre composent le sol, la
nef comporte quelques colonnes ronde en pierre brute et le chœur comporte un
autel simple.
Cette église ne semble pas être un lieu particulier du monde immortel. De
nombreux paroissiens issus de la basse classe marchande viennent aux offices
régulièrement.
Eglise San Canciano :
L'église de San Canciano ou San Canziano est une petite église dans le quartier de Cannaregio à Venise.
L'église aurait été fondée en l'an 864 lorsque les citoyens de la ville d'Aquilée ont fui vers les îles de la lagune de
Venise pour éviter les hordes barbares. Elle a été l'une des églises sous la juridiction du patriarche de Grado, qui a
vécu à Venise. Elle est dédiée aux deux frères Canziano, Carzio et une sœur Canzianella qui ont été martyrisés pour
leur foi en 304 à Aquilée.
C’est une église toute simple, sans décoration extérieur ou intérieure. Elle accueille régulièrement des fidèles
de basse exaction à chaque office.
Eglise San Fantin :
C’est une petite église situé dans le quartier San Marco. Elle est sans
prétention et accueille les fidèles de basse exaction à chaque office.
Son porche assez simple fait penser à un temple de la Rome antique et
pourrait passer pour l’entrée d’une maison. La façade ne possède aucune
décoration qui pourrait faire penser à un édifice religieux.
L’intérieur est assez simple également. La nef comporte quelques piliers
qui soutiennent l’édifice et chose peu commune pour un tel édifice, une
mosaïque dorée orne le plafond du cœur. Elle représente Saint Michel triomphant
du diable grâce à son épée de feu. On dit que cette mosaïque viendrait de
Constantinople et qu’elle aurait été faite par un artiste byzantin.
Eglise Santa Fosca :
Eglise situé sur l’île de Torcello, une île au nord de Venise. C’est un
martyrium qui depuis peu a été embelli par la famille Allonzani. Elle fait
partie du complexe de la cathédrale Santa Maria Assunta, dont elle est
adjacente. Elle accueille de nombreux fidèles à chaque office.
De style vénéto-byzantin, elle possède une forme octogonale, surmonté
en son milieu par un dôme circulaire.
Santa Fosca est entouré sur cinq côtés par un portique, dont les arcs
surhaussés reposent sur des colonnes à chapiteaux vénéto-byzantins. Elle
est également reliée à la cathédrale Santa Maria Assunta par un autre
portique.
Le plan intérieur de Santa Fosca prend la forme d'une croix grecque, avec
trois nefs et absides. L'ensemble est surmonté d'un dôme circulaire. Le chevet est entouré de colonnes de marbre.
Eglise San Giovanni di Malta :
Cette église, somme toute modeste de l’extérieur, est un cadeau de la famille
Giovanni afin de montrer aux citoyens de Venise qu’elle suivait les préceptes
chrétiens.
Cette église est destinée au peuple et donc ne comporte que peut de
décorations, mais elle allie architecture et effets d’optiques afin de donner une
impression de grandeur à celui qui y prêche. L’intérieur est à la hauteur de tous les
symboles de la chrétienté : chaque dimension de l’édifice est en parfaite proportion
avec le reste grâce à l’utilisation du nombre d’or, les fidèles ont la possibilité de
s’asseoir confortablement pendant l’office et la famille Giovanni a même demander à
l’architecte de prévoir de vitraux qui devaient donner l’impression que le prêtre dans
sa chair était entouré du halo divin. De plus, un dispensaire financé exclusivement par
la famille Giovanni apporte des soins et du réconfort au plus démunis.
Eglise San Giovanni in Bragora :
Cette église a été construite par la famille Giovanni pendant
le IXème siècle. Elle lui sert de lieu de culte. Seuls les membres de la
famille ou leurs invités y sont acceptés.
D’architecture simple à l’extérieure, elle offre cependant un
confort et un luxe que les cardinaux eux même n’ont pas lors de
leurs offices : les colonnes sont en marbre importé de l’est, chaque
fidèle a son fauteuil dont l’assise est en velours, les vitraux sont de
facture byzantine et des serviteurs apportent des rafraichissements
aux fidèles.
Des mauvaises langues affirment que cette église accueille parfois des rites peu chrétiens ou des orgies, mais
ces personnes là ne vivent en règle générale pas assez longtemps pour réaffirmer leurs accusations.
Eglise San Lio :
Cette église est en construction. On raconte qu’elle est maudite car son premier architecte a reçu la foudre
alors que sa construction venait juste de commencer. Un deuxième architecte prit le relais, mais ce dernier fut
atteint de la lèpre peu de temps après que les travaux aient repris.
Depuis, personne n’a repris la construction de l’édifice et cela fait plus d’un siècle que l’église se démène
pour trouver un troisième architecte.
Eglise San Luca Evangelista :
La construction de l’église a commencé au XI siècle. Elle a été construite
par les familles nobles Dandolo et Pizzamano pour servir d’église paroissiale. Sa
construction s’est achevée il y a cent ans à peu près. Depuis, la famille Pizzamano
est tombé dans l’oubli et seul la famille Dandolo tire une gloire du financement de
l’édifice.
La populace murmure que l’église abriterait des suppos de Satan, et donc
elle a perdu tous ses fidèles à l’exception de la famille Dandolo.
L’intérieur est composé de colonnes en marbre, de magnifiques vitraux et
d’une chaire en bois ouvragé. L’ensemble, même s’il ne paye pas de mine reste
malgré tout élégant.
Basilique Saint-Marc de Venise :
Saint-Marc est une église à coupoles, qui suit le modèle des édifices byzantins :
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