Université du Québec à Montréal
Certificat en Éducation en milieu de garde
Module Préscolaire-Primaire (Perfectionnement)
Famille de l’Éducation
ÉDU 2185
Les enfants en milieu de garde
Présenté à Madame Nathalie Bigras
De : Micheline Rivard
Et Solange Lévesque
Session H-03
Remis le 15 avril 2003
Troubles du déficit de l’attention
avec ou sans hyperactivité
Table des matières
Table des matières I
Introduction II
Considérations générales et interventions possibles.
A. Considérations générales 2
Définitions 2
Prévalence 4
Particularités en fonction de l’âge 7
B. Interventions possibles 8
Entrevue avec Monsieur Daniel Bergeron 8
Les interventions proposées pour accompagner l’enfant 9
Les interventions proposées pour accompagner les parents 11
Les interventions proposées pour l’éducatrice 12
3. Ressources disponibles à la réflexion générale 13
A. Ressources disponibles 13
B. Réflexion générale 13
Conclusion 14
Bibliographie 15
Annexes 17
Graphiques et tableaux
Tableau 14 4
Graphique 5 Diagnostic de trouble de déficit de l’attention/hyperactivité 5
Tableau « Résumé pratico-pratique » 6
Tableau « Perspective évolutive 7
I
Introduction
Le sujet dont nous allons traiter est le trouble de déficit d’attention avec ou sans
hyperactivité chez les jeunes enfants en service de garde.
Notre motivation à choisir cette problématique, vient du fait que nous rencontrons de
plus en plus d’enfants ayant des comportements de ce genre dans nos milieux et nos
connaissances limitées nous limitent de bien comprendre leur situation.
Cet enfant a de la difficulté à suivre les consignes simples. Il a du mal à rester
tranquille quand il mange, lors des collations et durant les activités dirigées. Il oublie
fréquemment les petites tâches qui lui sont confiées comme, rincer son verre, ranger
son assiette etc. Il s’organise avec peine pour ses activités. Il passe à l’action sans
réfléchir ex : lorsque tous les enfants sont à la table pour le repas, il se lève
soudainement et s’en va, et il s’installe dans sa bulle. Cette situation est difficile à
vivre par les éducatrices et les enfants autour de lui.
Ces réactions font vivre de la frustration aux adultes qui ne sont pas en mesure de
pallier ou de comprendre le problème. Un enfant étiqueté HYPERACTIF est
considéré comme excessif. On le juge incapable de se concentrer sur une tâche.
On dit de lui qu’il ne peut attendre son tour. Qu’il est plus énervé que les autres. On
lui reproche son agitation sans raison et son immaturité dérange entre autre.
Suite à la collecte d’informations, nous pensons être en meilleure position pour
reconnaître les signes de TDAH. Nous serons donc plus apte à aider l’enfant et à
soutenir les parents qui auraient à vivre cet épisode de turbulence.
Troubles du déficit de l’attention
avec ou sans Hyperactivité
2. Considérations générales et interventions possibles
Définition de la problématique
Vous connaissez des enfants qui bougent beaucoup, qui n’écoutent pas les
consignes, qui n’aiment pas l’école, ceux que l’on appèle « le mouton noir de la
famille »…
Les problèmes sont souvent décelés dès la petite enfance sans bénéficier d’un
diagnostic officiel. L’éducatrice est souvent aux premières loges avec les parents
pour constater les difficultés de l’enfant à ne pas répondre aux consignes simples.
L’enfant est plus lunatique que les autres, il bouge sans arrêt, il essouffle l’éducatrice
et les autres enfants. En comparaison aux autres, il a des idées aventureuses. Il ne
veut pas dormir à l’heure de la sieste il préfère jouer, mais lorsqu’il dort, il est difficile
de le réveiller. Son manque de concentration l’empêche de terminer son action en
cours. Il oublie facilement ce qu’il doit faire, il favorise les tâches qui ne lui
demandent pas d’effort mental continu. Sa façon de s’organiser est jugée, plutôt
anarchique, ce qui a pour effet de lui faire perdre beaucoup de ses objets et de se le
faire reprocher par ses parents. Son irritabilité rend les autres enfants méfiants
envers lui. Il peut être laissé pour compte dans un groupe, cette exclusion le rendra
malheureux et il le fera payer à son entourage.
Voici 6 raisons qui peuvent faire penser qu’un enfant est hyperactif :
1) Il bouge son corps souvent, les mains, les pieds. Il se tortille, il ne tient pas en
place.
2) En classe ou au service de garde il préfère se lever ou s’asseoir à son gré à la
moindre distraction extérieure.
3) Il court, il grimpe, sans faire attention ou il met les pieds, ce qui lui procure de
fâcheuses situations
4) Il est difficile pour l’enfant de se tenir tranquille lors des jeux ou des loisirs.
5) Il peut donner l’impression dêtre un petit jouet à remonter.
6) L’enfant ne peut arrêter de parler même lorsque la consigne est « silence »
2
Il essouffle sa famille, ses pairs, son éducatrice, son professeur…
Il faut être vigilant et volontaire pour déceler et / ou, accepter le fait qu’un enfant soit
identifié hyperactif. Parfois, certains parents sont tellement tolérants qu’ils
s’accommodent de la situation sans demander de l’aide en croyant que tout se
résorbera avec le temps. Dans les faits, il vaut mieux consulter le plus tôt possible
pour connaître le diagnostic du médecin de famille, du pédopsychiatre, du pédiatre
de l’enfant et des intervenants auprès des enfants.
Ce sont ces professionnels de la santé qui pourront confirmer et préciser le niveau
de difficulté d’attention et / ou d’hyperactivité d’un enfant.
Monsieur Germain Duclos
1
un psychoéducateur et un orthopédagogue renommé au
Québec. Il travaille depuis 23 ans à l’hôpital Sainte-Justine. Il est aussi l’auteur de
nombreux ouvrages sur le sujet qui nous intéresse. Suite à des recherches
soutenues, il peut affirmer que le déficit d’attention est un problème qui s’amplifie. Il
considère trois facteurs importants à distinguer : l’intensité, la fréquence, et la durée
des comportements. Il nous fait réaliser que le déficit d’attention avec ou sans
hyperactivité est un traumatisme qui persiste parfois toute la vie. Il est possible
d’apprendre à vivre avec et de bien fonctionner lorsque l’enfant tout jeune est bien
encadré.
L’important est que nous acceptions à relever le défit avec l’enfant ;
La théorie des petits pas est la meilleure ;
Des stratégies pour filtrer les stimuli, c’est gagnant ;
L’attention et la concentration peuvent s’apprendre croit le, et apprenez
comment à votre enfant.
Pour encourager les enfants Trois règles d’or sont privilégiées selon Germain Duclos
2
Les récompenses, sont permises pour souligner les bons comportements
La réparation, par une action où une parole pour sauver la faute
Le rachat, pour éviter les escalades de punitions inutiles, donner la chance
à l’enfant de s’amender est plus efficace.
1
Conférence de M. Germain Duclos, Panda de la MRC L’Assomption, 28 février 2003, Centre à Nous de Repentigny
2
Éducation, Une école répressive à une école incitative, Germain Duclos, Magasine Enfant, octobre 1999.
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