Université du Québec à Montréal Certificat en Éducation en milieu de garde Module Préscolaire-Primaire (Perfectionnement) Famille de l’Éducation ÉDU – 2185 Les enfants en milieu de garde Troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité Présenté à Madame Nathalie Bigras De : Micheline Rivard Et Solange Lévesque Session H-03 Remis le 15 avril 2003 I Table des matières Table des matières Introduction I II Considérations générales et interventions possibles. A. Considérations générales 2 Définitions 2 Prévalence 4 Particularités en fonction de l’âge 7 B. Interventions possibles 8 Entrevue avec Monsieur Daniel Bergeron 8 Les interventions proposées pour accompagner l’enfant 9 Les interventions proposées pour accompagner les parents 11 Les interventions proposées pour l’éducatrice 12 3. Ressources disponibles à la réflexion générale 13 A. Ressources disponibles 13 B. Réflexion générale 13 Conclusion 14 Bibliographie 15 Annexes 17 Graphiques et tableaux Tableau 14 4 Graphique 5 Diagnostic de trouble de déficit de l’attention/hyperactivité 5 Tableau « Résumé pratico-pratique » 6 Tableau « Perspective évolutive 7 Troubles du déficit de l’attention avec ou sans Hyperactivité Introduction Le sujet dont nous allons traiter est le trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité chez les jeunes enfants en service de garde. Notre motivation à choisir cette problématique, vient du fait que nous rencontrons de plus en plus d’enfants ayant des comportements de ce genre dans nos milieux et nos connaissances limitées nous limitent de bien comprendre leur situation. Cet enfant a de la difficulté à suivre les consignes simples. Il a du mal à rester tranquille quand il mange, lors des collations et durant les activités dirigées. Il oublie fréquemment les petites tâches qui lui sont confiées comme, rincer son verre, ranger son assiette etc. Il s’organise avec peine pour ses activités. Il passe à l’action sans réfléchir ex : lorsque tous les enfants sont à la table pour le repas, il se lève soudainement et s’en va, et il s’installe dans sa bulle. Cette situation est difficile à vivre par les éducatrices et les enfants autour de lui. Ces réactions font vivre de la frustration aux adultes qui ne sont pas en mesure de pallier ou de comprendre le problème. Un enfant étiqueté HYPERACTIF est considéré comme excessif. On le juge incapable de se concentrer sur une tâche. On dit de lui qu’il ne peut attendre son tour. Qu’il est plus énervé que les autres. On lui reproche son agitation sans raison et son immaturité dérange entre autre. Suite à la collecte d’informations, nous pensons être en meilleure position pour reconnaître les signes de TDAH. Nous serons donc plus apte à aider l’enfant et à soutenir les parents qui auraient à vivre cet épisode de turbulence. 2. Considérations générales et interventions possibles Définition de la problématique Vous connaissez des enfants qui bougent beaucoup, qui n’écoutent pas les consignes, qui n’aiment pas l’école, ceux que l’on appèle « le mouton noir de la famille »… Les problèmes sont souvent décelés dès la petite enfance sans bénéficier d’un diagnostic officiel. L’éducatrice est souvent aux premières loges avec les parents pour constater les difficultés de l’enfant à ne pas répondre aux consignes simples. L’enfant est plus lunatique que les autres, il bouge sans arrêt, il essouffle l’éducatrice et les autres enfants. En comparaison aux autres, il a des idées aventureuses. Il ne veut pas dormir à l’heure de la sieste il préfère jouer, mais lorsqu’il dort, il est difficile de le réveiller. Son manque de concentration l’empêche de terminer son action en cours. Il oublie facilement ce qu’il doit faire, il favorise les tâches qui ne lui demandent pas d’effort mental continu. Sa façon de s’organiser est jugée, plutôt anarchique, ce qui a pour effet de lui faire perdre beaucoup de ses objets et de se le faire reprocher par ses parents. Son irritabilité rend les autres enfants méfiants envers lui. Il peut être laissé pour compte dans un groupe, cette exclusion le rendra malheureux et il le fera payer à son entourage. Voici 6 raisons qui peuvent faire penser qu’un enfant est hyperactif : 1) Il bouge son corps souvent, les mains, les pieds. Il se tortille, il ne tient pas en place. 2) En classe ou au service de garde il préfère se lever ou s’asseoir à son gré à la moindre distraction extérieure. 3) Il court, il grimpe, sans faire attention ou il met les pieds, ce qui lui procure de fâcheuses situations 4) Il est difficile pour l’enfant de se tenir tranquille lors des jeux ou des loisirs. 5) Il peut donner l’impression d’être un petit jouet à remonter. 6) L’enfant ne peut arrêter de parler même lorsque la consigne est « silence » 2 Il essouffle sa famille, ses pairs, son éducatrice, son professeur… Il faut être vigilant et volontaire pour déceler et / ou, accepter le fait qu’un enfant soit identifié hyperactif. Parfois, certains parents sont tellement tolérants qu’ils s’accommodent de la situation sans demander de l’aide en croyant que tout se résorbera avec le temps. Dans les faits, il vaut mieux consulter le plus tôt possible pour connaître le diagnostic du médecin de famille, du pédopsychiatre, du pédiatre de l’enfant et des intervenants auprès des enfants. Ce sont ces professionnels de la santé qui pourront confirmer et préciser le niveau de difficulté d’attention et / ou d’hyperactivité d’un enfant. Monsieur Germain Duclos1 un psychoéducateur et un orthopédagogue renommé au Québec. Il travaille depuis 23 ans à l’hôpital Sainte-Justine. Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet qui nous intéresse. Suite à des recherches soutenues, il peut affirmer que le déficit d’attention est un problème qui s’amplifie. Il considère trois facteurs importants à distinguer : l’intensité, la fréquence, et la durée des comportements. Il nous fait réaliser que le déficit d’attention avec ou sans hyperactivité est un traumatisme qui persiste parfois toute la vie. Il est possible d’apprendre à vivre avec et de bien fonctionner lorsque l’enfant tout jeune est bien encadré. L’important est que nous acceptions à relever le défit avec l’enfant ; La théorie des petits pas est la meilleure ; Des stratégies pour filtrer les stimuli, c’est gagnant ; L’attention et la concentration peuvent s’apprendre croit le, et apprenez comment à votre enfant. Pour encourager les enfants Trois règles d’or sont privilégiées selon Germain Duclos2 Les récompenses, sont permises pour souligner les bons comportements La réparation, par une action où une parole pour sauver la faute Le rachat, pour éviter les escalades de punitions inutiles, donner la chance à l’enfant de s’amender est plus efficace. 1 Conférence de M. Germain Duclos, Panda de la MRC L’Assomption, 28 février 2003, Centre à Nous de Repentigny 2 Éducation, Une école répressive à une école incitative, Germain Duclos, Magasine Enfant, octobre 1999. 3 4 Prévalence La science manque encore de ressources et d’informations pour établir certains liens de causes à effets. C’est pour ces raisons que plusieurs centres de recherches et des groupes d’associations tels : L’Hôpital Sainte-Justine, Panda, Galileo, L’Association québécoise pour les troubles d’apprentissage et bien d’autres… capitalisent leurs renseignements pour mettre toute la lumière sur ce phénomène le plus rapidement possible. Tableau 143 10 à 20 % des enfants d’âge scolaire peuvent éprouver des troubles d’apprentissage Pour 20 à 25 % d’entre eux s’ajoutera un symptôme d’hyperactivité avec un déficit d’attention. Les problèmes liés à ces troubles de comportements apportent leur lot de conséquences à effets émotionnels, familiaux et sociaux. 3 Tableau et texte reproduit avec l’autorisation du regroupement PANDA de la MRC L’Assomption, par le biais du CD documentation sur le TDAH, décembre 2002 5 Graphique 54 Le TDA/H (Trouble Déficitaire de la capacité d’Attention avec ou sans Hyperactivité) peut affecter les garçons et les filles même avant l’âge de 7 ans. Il est possible de remarquer des retards au niveau de la dimension langagière, et plus tard, dans l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture ou des mathématiques et cela, dès la petite enfance. 4 Tableau et texte reproduit avec l’autorisation du regroupement PANDA de la MRC L’Assomption, par le biais du CD documentation sur le TDAH, décembre 2002 6 Résumé « pratico-pratique » Voici un tableau5 très visuel sur l’importance de l’estime de soi pour les enfants TDAH. L’enfant reçoit la médication qui lui permettra d’ajuster sa concentration à l’effort lors de la phase la plus critique. À compter de cette période, profitant d’une meilleure concentration, il pourra atteindre l’objectif qu’il aura déterminé avec plus de facilité et de stratégie. 5 Tableau et texte reproduit avec l’autorisation du regroupement PANDA de la MRC L’Assomption, par le biais du CD documentation sur le TDAH, décembre 2002 7 Particularités en fonction de l’âge Le TDAH, peut être détecté dès la petite enfance mais, il faudra attendre l’âge de 6 ans pour obtenir le diagnostic officiel d’un pédiatre, d’un pédopsychiatre ou d’un médecin de famille. Voici un exemple de l’évolution du TDHA tel que présenté par un groupe de recherche de l’Université du Québec à Hull6 Démonstration qui exprime bien le fait qu’un enfant de 0 à 5 ans ne reçoive pas de pronostic TDAH. L’alerte qui fait en sorte qu’un parent accompagne son enfant en consultation est en majeure partie la détection des difficultés scolaires. Un programme d’évaluation des critères peut alors être instauré pour aider l’enfant à développer sa réussite d’une façon stratégique avec l’appui des adultes qui l’aiment. Lorsqu’elle est prescrite, la médication qui revient le plus souvent est le Ritalin qui généralement réputé pour ne pas causer beaucoup d’effets secondaires. Les objectifs visés pour aider l’enfant sont principalement de diminuer : son impulsivité, son inattention son agitation 6 Tableau et texte reproduit avec l’autorisation du regroupement PANDA de la MRC L’Assomption, par le biais du CD documentation sur le TDAH, décembre 2002 B. Interventions possibles Autant pour les parents et les éducatrices qui ont à vivre et à composer avec un enfant TDAH, il est primordial de chercher de l’information et du support. Il y a présentement plusieurs organismes d’aides tels les groupes Panda, qui fournissent des informations complètes et les recherches les plus récentes. La documentation est nombreuse et accessible à tous les niveaux. Pour le parent et le service de garde, le défit peut être de taille, mais les recherches avancent à petits pas, toutes les semaines. Voici une courte entrevue avec Monsieur Daniel Bergeron7 Interview téléphonique le 6 mars 2003 Q. 1 – Pouvez-vous nous dire si à votre connaissance la médecine alternative est utilisée en remplacement à l’administration du Ritalin pour certains enfants? Réponse : Oui, certains parents utilisent parfois l’homéopathie. Les résultats ne sont souvent pas à la hauteur des espérances et en cas de TDAH les parents n’ont souvent pas d’autres meilleures solutions que le Ritalin Q.2 - Après plusieurs années de Ritalin, connaissez-vous des enfants qui n’ont plus besoin de la médication ? Est-ce que vous avez des rétro-actions et des suivis lorsque l’enfant devient adolescent ? Réponse : Non pas officiellement, sauf avec des parents avec qui nous avons gardé des contacts. Il arrive que l’enfant devenu adulte doive continuer la prise de Ritalin pour contrôler un des trois symptômes qui persiste parfois tel, l’impulsivité. Q. 3 - Un pédiatre me signalait, il y a quelques années que les pères, aient plus de difficultés à considérer leur enfant atteint d’un handicap comme le TDAH. Ils préfèrent croire que leur enfant est parfait et que la perception des autres est biaisée. Est-ce que vous dénotez une différence des réactions entre le père et la mère, face au TDAH ? Réponse : Oui, il arrive plus souvent aux pères d’être en désaccord avec le diagnostic, surtout au début. Dans les faits, ce sont les mères en général qui ont la tâche d’éduquer, donc c’est elle qui reçoit les messages des professeurs etc. C’est à elle qu’il revient la tâche d’accompagner les enfants chez le médecin, on peut dire que les pères sont plus souvent absents à ces visites médicales. Ce qui en résulte c’est qu’ils sont plus éloignés de la problématique de leur enfant. 7 Monsieur Daniel Bergeron7, professeur pour les élèves en difficultés d’apprentissages à la commission scolaire des Affluents. 8 Partie 1) Les interventions proposées pour accompagner l’enfant 1. Pour l’hyperactivité avec ou sans le déficit d’attention Ces enfants ont souvent des besoins méconnus, de là l’importance de les reconnaître dans leur unicité. L’attention est une qualité qu’il est possible d’acquérir et de mieux maîtriser, car elle n’est pas reliée à l’intelligence. Il suffit de : Regarder mieux Prendre le temps d’écouter attentivement 9 1- Il importe d’essayer de comprendre l’enfant, ce qu’il ressent, ce qu’il pense, ce qu’il vit à l’intérieur de luimême 2- Ajuster nos attitudes en rapport aux comportements des enfants en déficit d’attention. Par exemple : Il est plus réaliste de demander une attention soutenue pour de courtes périodes, multiples, plutôt qu’une attention longue et interminable. Donnez beaucoup d’exemples à l’enfant, énumérez les personnes célèbres qui avaient des problèmes et qui ont réussi à compenser leur déficit d’attention. Cela procure de l’espoir aux enfants. 3- Observer l’enfant et remarquer ce qui le distrait. 4- Demander à ceux qui sont plus attentifs quels sont leurs trucs pour contrer les sources de distractions possibles. Respirer bien 5- L’amener à prendre conscience de ses difficultés, en l’encourageant, en le valorisant et surtout en lui faisant confiance. Sélectionner les choix avec la tête et les mains 6- Identifier les stimuli d’ordre visuel auditif, olfactif, gustatif ou tactile, qui distrait le plus. L’enfant doit se sentir supporté, compris, après il sera possible de trouver les moyens d’interventions en conséquence. Apprendre le silence 7- Cibler les moments où l’enfant est le plus productif pour travailler avec un maximum d’attention et de concentration. Puis encouragez-le régulièrement par des attentions et des mots positifs. 8- Suggérer un objectif réaliste et faire participer l’enfant à sa réalisation stratégique. Il apprendra plus facilement à filtrer les stimuli. « Mencken a dit qu'il existe une solution facile pour chaque problème humain: élégante, simple et mauvaise. » 10 Suite Partie 1) Les interventions proposées pour accompagner l’enfant Ne pas accepter les comportements inacceptables de l’ enfant, mais l’accepter tel qu'il est. Routine et prévisibilité toujours gagnant 9- Aider l’enfant à anticiper les sources de distractions, lui faire mentaliser d’avance les sources d’inattention possibles. Il est plus difficile de résister aux imprévus. 10- Pratiquer les procédures et les étapes d’activités à l’avance. En parler suffisamment pour démystifier et apprivoiser ce qui doit être prévu. L’enfant verra venir les choses et sera moins impulsif. Qu’est-ce que tu feras dans telles circonstances ? Prendre un enfant par la main, pour l’amener vers demain, … Yves Duteuil Partie 2) Les interventions proposées pour accompagner les parents 2. Diviser l’enfant, du comportement L’allégorie8 « Cette technique thérapeutique à la fois fascinante et puissante, a été développée et popularisée par le psychiatre américain 11 1. Que le parent reçoive toute l’information et le support nécessaire pour l’accompagnement de son enfant ayant reçu un diagnostique d’HADA (hyperactivité avec ou sans déficit d’attention). Il pourra ainsi lui expliquer en terme simple les recom-mandations du spécialiste. Il pourra l’accompagner lors des visites avec les intervenants avec plus de confiance. 2. La reconnaissance des compétences parentales doit être validée par son entourage. 3. Le parent a avantage à reconnaître ses limites. Il doit établir ses propres valeurs pour les partager avec son enfant. Ce cheminement permettra de prévoir une structure familiale plus harmonieuse. Milton H. Érickson (1901-1980). Un grand nombre de ses «adeptes» ont d’ailleurs assuré sa diffusion À travers le monde, entre autres, Jacques Antoine Malrewicz, Jeffrey Zeig, Sidney Rosen, Jay 4. Faire un consensus sur les objectifs personnels, et les objectifs familiaux. Décider avec l’enfant des règles de vie en les justifiants et en le consultant. Haley, David Gordon, Jean Monbourquette, Alain Cayrol, Josiane 6. Dire à son enfant nos attentes en s’adaptant à leur âge à leur capacité et à leur condition. 5. Énoncer clairement les règles de vie, par exemple : La ponctualité, l’organisation, la planification de Saint-Paul, Jean Godin Richard Bandler, John Grinder, Paul Watzlawick, et j’en passe… Ainsi, lorsqu’on demandait à Érickson le secret de ses réussites, il disait : « Ils sont venus ici et m’ont écouté leur raconter ces histoires. Puis ils sont repartis chez eux et ont modifié leur pratique 8. » 7. Utiliser un vocabulaire simple et précis, par exemple : Dire à l’enfant d’être gentil ne décrit pas le comportement attendu de l’enfant. Il vaudrait mieux dire « Tu dois rester assis les deux fesses sur ta chaise à la table durant le repas. 8. Être à l’écoute, réviser régulièrement les besoins de la famille et des individus. Ne pas avoir peur des changements s’il y a lieu. 9. Privilégier la qualité plutôt que la quantité de devoirs. Réduire les gros travaux en petits exercices. Lorsque la tâche est divisée en parcelles, l’enfant est moins découragé. 10. Communiquer souvent avec l’enseignant. Organiser un mode de communication facile. 11. Encourager l’enfant à faire de l’exercice physique. Rechercher des activités pour lesquels l’enfant à des affinités et de la facilité même lorsqu’il est fatigué. 12. Avant de dormir, proposer à l’enfant de vous raconter un bon moment de la journée. Terminer la routine en lui lisant par exemple une Allégorie 9 8 Allégories pour guérir et grandir, MICHEL DUFOUR, Collection Psy populaire, Les éditions JCL inc., 1993, réédition ; octobre 2001, 233 pages 9 Idem page, 27 12 Partie 3) Les interventions proposées « pour sauver sa peau comme Éducatrice » 3- La discipline un mode de vie. 1- Interdit de se culpabiliser lorsqu’on a donné le meilleur de soi-même. Acceptez que certaines de nos interventions soient inadéquates. L’éducatrice travaille parfois par essais erreur, les enfants étant uniques à eux-mêmes, il est parfois difficile de bien saisir les besoins et réactions de l’enfant. 2- Il est plus facile de contrôler les comportements perturbateurs, en utilisant des consignes courtes et claires. Simplifier les explications, les discours... Donner beaucoup d’exemples. 3- Introduire la notion de « LIMITE », jusqu’où l’enfant peut aller sans déroger la règle, sans déranger et respecter le droit des autres. 4- Encadrer l’enfant hyperactif au lieu de le réprimer. Ces enfants ont besoin de manipuler car ils sont manuels. Les pairs sont souvent plus tolérants que les éducatrices. Ils n’ont pas la même responsabilité que l’adulte qui doit voir à ce que tout se passe pour le mieux. La conséquence est logique, la punition rend l’enfant plus colérique en général. 5- Trouver le plus de moments privilégiés pour permettre à ces enfants de bouger. Au fond lorsque cela ne dérange pas les autres et que tous sont en situation sécuritaire, cela ne pose pas de problèmes. Ayez du plaisir avec un enfant TDAH, Créer de la nouveauté Changer d’attitude pour permettre de meilleures relations. 7- Afficher les consignes et les règles. Sais-tu ce que tu viens de faire ? 9- Annoncer d’avance ce que vous allez dire avant de le dire. Penses-tu que tu aurais pu faire autrement ? 10- Aider l’enfant à créer son horaire personnel. Des enfants différents, semblables aux autres. 6- Répéter, répéter, répéter encore les consignes et les règles avant chaque période. N’oubliez pas de rendre compte de la conséquence si l’enfant transgresse la règle. Renforcer l’enfant par un privilège, lorsqu’ il respecte la consigne où lorsque le comportement est approprié. 8- Les contacts visuels ont une force positive lors des consignes. 11- Rester constant, ferme et fidèle à vos ententes. 12- Faites souvent des petits retours sur les progrès, si petits soient-ils. 13- Rendre l’enfant pro-actif en proposant à l’enfant d’être l’observateur de ses comportements. 14- Structurer les temps libres et les activités des enfants d’avance est une source de succès. 3. Ressources disponibles et réflexion générale A. Ressources disponibles Les cas de troubles de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) touchent assez d’enfants pour s’y arrêter sérieusement. C’est ce que font un grand nombre de chercheurs, parents d’enfants TDAH, bénévoles, médecins etc. Il est possible maintenant de se procurer une panoplie d’informations pertinentes pour nous aider à comprendre ce qui nous semble une énigme avant de savoir. Vous trouverez plus loin dans la bibliographie une liste exhaustive de littérature concernant l’hyperactivité qui nous a été fort utile. B. Réflexion générale Pour être en mesure de parler de l’TDAH, il fallait une bonne ouverture d’esprit et d’objectivité. Cela nous a permis de se rendre compte que nos milieux ont généralement plusieurs cas non diagnostiqués. Ces enfants sont plus turbulents, moins écoutants, ils ont des idées plus aventureuses que les autres. Nous travaillons avec eux comme avec les autres sans trop sans rendre compte, car ils sont aussi attachants que les plus sages. Il faut dire qu’ils font en sorte que notre vie soit tout, sauf ennuyante ! On se rappèle d’eux longtemps après leur départ et un autre le remplace. Dans tout ce qui nous a été donné de consulter, il apparaît que nos milieux de garde sont aptes à recevoir ces enfants. Il y a des modes de fonctionnements, des trucs, des stratégies à découvrir et à appliquer plus fermement sans chambouler nécessairement toute notre organisation, sauf pour de rares exceptions qui seraient jugées extrêmes. Les organismes d’aides sont nombreux, tels les regroupements de parents, les CLSC, les sources Internet, les livres de médecins spécialistes, les recherches, les expériences de parents etc... Les éducatrices et les parents sauront tout comme nous ajouter à leurs connaissances. C’est pour cela que vous trouvez aux pages 11 à 14, une liste généreuse des interventions pour les parents, les éducatrices et les enfants. 13 Conclusion En conclusion, vous aurez sûrement remarqué notre grand intérêt pour ce travail. Nous sommes emballées par tous les ouvrages qu’il a été possible de recueillir. C’est en grande partie pour cette raison qu’il a été difficile de se contraindre au minimum requis pour cette recherche. Pour obtenir les meilleures informations, Micheline et moi avons rencontré des spécialistes tels Monsieur Germain Duclos lors de la conférence du 17 février dernier, Monsieur Benoît Masson intervenant / orthopédagogue et travailleur culturel auprès de la petite enfance, le 29 mars dernier, Monsieur Daniel Bergeron professeur pour enfants en difficultés d’apprentissage. Nous avons fouillé les livres spécialisés, nous avons navigué sur Internet pour éplucher certaines discussions de parents et y trouver des recherches récentes. Nous avons reçu des informations intéressantes de CLSC de Montréal. Tous les milieux semblaient intéressés à diffuser leurs informations. Alors si on se demande encore s’il y a de la place pour les enfants TADH en service de garde, « C’est affirmatif ». … Et si le TDAH nous obligeait à développer une façon de vivre plus sereine, à regarder les enfants sous un autre angle ? Plus empreinte de compréhension et d’attentes réalistes auprès des TDAH et aussi auprès de nos autres enfants qui pourraient autant en recevoir les bénéfices. Il n’y aurait plus de surcharge de travail, cela ferait partie d’une nouvelle philosophie et d’une nouvelle approche de la saine discipline dont le secret est aussi naturel que la Loi des 5C10. Règles claires, concrètes, constantes, conséquentes. C’est ce que nous voulions partager avec vous. 10 Voici une autre belle découverte de : Germain Duclos dans, Éducation, La loi des 5C, page 27, Le Magasine Enfant, 1999. 15 Bibliographie et références Livres : Baillargeon, Madeleine, professeur d’éducation préscolaire à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Laval. Raquel Betsalel-Presser, professeur d’éducation préscolaire à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, Sylvain Coutu, Ph.D., Colette Daudelin, Ph.D.; Gaëtan Morin Éditeur ltée, Montréal, 1995, 291 pages (Voir page 155 à 159) Corraze Jacques, Albert Jean-Michel, L’enfant agité et distrait, Expansion Scientifique Française, Paris 6 e, juin 1996, 211 pages Diane Bilodeau génagogue, LES AMI(E)S, LA MAISON ET L’ENFANT AYANT UN DÉFICIT D’ATTENTION, association de parents d’enfants ayant un déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, Lévis, Septembre 2000, 88 pages Joindre au : www.apedah.qc.ca Falardeau, Falarceau, Dr. Les enfants hyperactifs et lunatiques, Le jour, éditeur, division du groupe Sogides; Louiseville, 1992 Hendrick Johanne, traduit par Gilles Cantin. (année inconnue). L’enfant une approche globale pour son développement. (éditeur inconnu). (lieu inconnu), (pages inconnues). Nowak, Docteur Jean-Paul et Nguyen Tan Hon, Homéopratique Bébé, savoir soigner Bébé en douceur, Éd. Jouvence, France, juin 1998, 62 pages Journaux – périodiques Deschatelets, Louise. 2003. « Opinions sur le Ritalin ». Journal de Montréal. 4 mars Deschatelets, Louise. 2003. « Espoir pour les parents d’hyperactifs ». Journal de Montréal. 7 avril. Duclos, Germain. 1999. « Une école répressive à une école incitative ». Magasine Enfant Québec. Octobre - Novembre. Hyperactivité avec Déficit de l’Attention et Troubles d’Apprentissage ». HDATA. Mars 1999. Larry B. Siver, M.D. « Hyperactivité avec Déficit de l’Attention et Troubles d’Apprentissage ». HDATA. Mars 1999. Mauvais usage du Ritalin chez les ados ». La Presse. 7 octobre. Perreault, Mathieu. « Mauvais usage du Ritalin chez les ados ». La Presse. 7 octobre. Labonté, Thérèse. 2000. « La prévention précoce des problèmes scolaires ». Psychologie préventive. No.35. page,17 à 23 16 5 Parent, Marie-Claude. 2000. « La Kinésiologie au service des enfants en difficulté d’apprentissage ». p.46. Magazine Junior. Novembre Duclos, Germain. 2000. « Enfants hyperactifs, Parents compréhensifs ». Le Magazine Enfant Québec. p. 36 à 39. Avril. Sauvé. Colette. 2000. « Quelle est la cause du déficit de l’attention? ». Extrait de « Apprivoiser l’hyperactivité et le déficit de l’attention par Colette Sauvé ». p.16 à 18. Octobre. Sénécal Marie-Josée. 2003. « Les enfants hyperactifs : apprenons à vivre avec eux… ». Le Journal de Montréal. Page 34. Dimanche 2 février. Médiathèque : Panda de la MRC L’Assomption, 2002, « Document sur le TDAH11 ». http://panda.cyberquebec.com , décembre 2002. American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p. « Qu’est-ce que le trouble déficit de l’attention et / ou hyperactivité ? » http://www.psychomedia.qc.ca/qfr55.htm Références Internet : www.meq.gouv.qc.ca www.msss.gouv.qc.ca www.mfe.gouv.qc.ca www.aqeta.qc.ca www.cmq.org www.ordrepsy.qc.ca Sans auteur : ASSOCIATION QUÉBÉCOISE POUR LES TROUBLES D’APPRENTISSAGE LEARNING DISABILITIES ASSOCIATION OF QUEBEC. (Date inconnue). « Le Trouble Déficitaire de la capacité d’Attention avec ou sans Hyperactivité » CPE Contact Jardin-Soleil inc. 2003. « Colloque 2003 du CPE Contact Jardin-Soleil inc. » 29 mars. GALILEO. «Trouble du déficit de l’attention et hyperactivité » Feuillet d’information promotionnel. Panda De la MRC L’Assomption. « Parent Aptes à Négocier le Déficit de l’Attention. http://panda.cyberquebec.com Le CD est une gracieuseté du Groupe Panda, pour Madame Nathalie Bigras professeur à l’UQÀM. C’est un outil promotionnel d’information, utile pour tous les secteurs d’interventions auprès des enfants TDAH. 11 17 Recueil de textes: Caron, Alain. 2002. Texte préparé pour Maximiser l’attention en classe par les stratégies cognitives du Programme Attentix. Colloque ADOQ, Québec, octobre. Daoust, Lison, M.A. orthopédagogue. Centre de consultation psychopédagogique, Conseils éducatifs au sujet du trouble déficitaire de l’attention et de l’hyperactivité. (Document récent sans indication de la date) Dr Jolicoeur, Claude. La socialisation dans le déficit de l’attention. Mars 2002 Dr Jolicoeur, Claude. Les difficultés de l’attention. 07-02-03 Duclos, Germain. Panda De la MRC L’Assomption. 2001. Quelques stratégies. « Conférence Panda Lasalle » 23 janvier. Duclos, Germain. 2003. Conférence « Comment motiver un enfant TDAH » 17 février Annexes Livres L’enfant une approche globale pour son développement. Journaux – périodiques Deschatelets, Louise. 2003. « Opinions sur le Ritalin ». Journal de Montréal. 4 mars Deschatelets, Louise. 2003. « Espoir pour les parents d’hyperactifs ». Journal de Montréal. 7 avril. Duclos, Germain. 1999. « Une école répressive à une école incitative ». Magasine Enfant Québec. Octobre - Novembre. Hyperactivité avec Déficit de l’Attention et Troubles d’Apprentissage ». HDATA. Mars 1999. Larry B. Siver, M.D. « Hyperactivité avec Déficit de l’Attention et Troubles d’Apprentissage ». HDATA. Mars 1999. Mauvais usage du Ritalin chez les ados ». La Presse. 7 octobre. Perreault, Mathieu. « Mauvais usage du Ritalin chez les ados ». La Presse. 7 octobre. 18 Médiathèque : Desjardins, Claude, M.D., pédiatre, Lavigueur, Ph. D. Psychoéducatrice, « Accompagner l’enfant TDAH dans sa réalité familiale, scolaire et sociale ».2001. Panda de la MRC de l’Assomption. 29 novembre 2001. Document sur le TDAH. http://panda.cyberquebec.com , décembre 2002. Sans auteur : Colloque 2003 du CPE Contact Jardin-Soleil inc. 29 mars. Trouble du déficit de l’attention et hyperactivité » Feuillet d’information promotionnel. Soyons vigilants ! feuillet d’informations. L’hyperactivité et les problèmes d’attention chez les jeunes. Gouvernement du Québec Médiathèque : CD. Documentations sur le TDAH Qu’est-ce que le trouble déficit de l’attention et / ou hyperactivité ? Source : http://www.psychomedia.qc.ca/qfr55.htm Recueil de textes: Arnal,Sonia et Gordon, Élisabeth. 2001. « Au secours ! Mon enfant est hyperactif ». L’Hébdo. http://www.webdo.ch/.hebdo/2001/36/épo_1html. (Source de référence) 01 février. Centre de consultation psychopédagogique, Conseils éducatifs au sujet du trouble déficitaire de l’attention et de l’hyperactivité. Dr Jolicoeur, Claude. La socialisation dans le déficit de l’attention. Mars 2002 Dr Jolicoeur, Claude. Les difficultés de l’attention. 07-02-03 Duclos, Germain. Panda De la MRC L’Assomption. 2001. Quelques stratégies. « Conférence Panda Lasalle » 23 janvier. Duclos, Germain. 2003. Conférence « Comment motiver un enfant TDAH » 17 février Texte préparé pour Maximiser l’attention en classe par les stratégies cognitives du Programme Attentix