nous avons écrit - l`ufc-que choisir de senlis et sa region

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Magasin XXXX
M. le Directeur
60xxx
Senlis, le 1er octobre 2007
Objet : Notre campagne « Obésité : protégeons nos enfants ! »
Monsieur le Directeur,
Dans le cadre de la campagne citée en référence que l’UFC QUE CHOISIR mène
actuellement, permettez-moi d’attirer votre attention sur le rôle majeur que tiennent les grandes
surfaces dans le cadre de leur stratégie commerciale relative aux produits alimentaires et de vous
demander de bien vouloir agir en vue de juguler le marketing à destination des enfants.
Avec un taux de croissance annuelle de 5,7%, l’obésité est une pandémie qui n’épargne
plus la France. Chacun, à son niveau de responsabilité, doit œuvrer contre ce qui risque de devenir le
fléau sanitaire du XXIème siècle. Ainsi les grandes surfaces se doivent d’être un des acteurs majeurs
de la prévention, notamment par le biais de la présentation en rayons.
En effet, outre l’incitation publicitaire, l’achat d’un produit alimentaire est directement
influencé par les modalités de commercialisation : hauteur dans les rayons, présence en tête de
gondole ou aux caisses, promotions, nombre de références… Cette réalité inquiète dès lors que, dans
le cas des enfants, ce marketing porte sur les produits les plus déséquilibrés.
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa) a indiqué que nombre
d’enseignes du pays continuent à promouvoir les produits déséquilibrés à destination des enfants,
notamment en les présentant à ce passage obligé que sont les caisses. L’Afssa avait d’ailleurs demandé
dès 2004 le retrait des confiseries aux caisses. Notre enquête, bien que locale, montre que, malgré cet
appel, les confiseries sont toujours présentes à cet endroit.
Bien que louables, les engagements à modifier le marketing alimentaire de façon à
valoriser fruits et légumes, signés après le lancement du second Plan National Nutrition Santé (PNNS),
se sauraient être suffisants pour répondre à l’ampleur de la crise sanitaire actuelle.
C’est pourquoi notre association vous serait reconnaissante de vous engager à limiter
fortement dans votre enseigne les opérations de promotion des aliments trop sucrés, trop gras, trop
salés et notamment retirer les confiseries des présentoirs aux caisses. Les mesures concrètes que vous
comptez prendre seront évidemment portées à la connaissance de nos adhérents et lecteurs.
Comptant sur votre mobilisation contre l’obésité infantile et dans l’attente de vous lire,
croyez, Monsieur le Directeur, à toute ma considération.
Le Président
J. MOPIN
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