ATC SÉRIE STI ARTS APPLIQUÉES
SOMMAIRE DU COURS
CLASSE TERMINALE
I. LE DÉBUT DU PORTRAIT
Le portrait apparaît réellement au XIVe / XVe siècle. Les premiers vrais portraits
sont des représentations de souverains. On retrouve un effort d’idéaliser le
personnage tout en gardant une certaine ressemblance.
DOUBLE PORTRAIT DU DUC ET DE LA DUCHESSE D’URBINO
Frederico Della Francesca, 1465-1470
Le buste seul, et de profil est caractéristique des types de
portraits prédominants en Italie au XVe siècle. Le duc est
représenté selon son « bon profil » et la duchesse se retrouve
rajeunie.
- Les portraits Flamands placent le modèle de ¾ : Robert Campin et Jan Van Edyck
prennent l’habitude (1420-1440) de peindre leur sujets (saisissant le buste plus bas)
avec les mains jointes, comme en prière, ou alors tenant un objet.
L’HOMME À L’ŒILLET
John Van Eyck, 1420-1430
À la fin du XVe siècle, le décor arrière se modifie. Les fonds
deviennent sombres, monochromes.
Durant le dernier tiers du XVe siècle on invente un décor comme avec Memling
1470-1490. Au XVIe en Italie on retrouve Léonard De Vinci, Raphaël et Titien qui
adoptent des formats plus vastes pour peindre des sujets à mi-corps : poses
sereines, contenues sobres.
MONA LISA (LA JOCONDE)
Léonard de Vinci (1503-1505)
L’attitude du modèle reste ‘retenu’ : mains
croisées, robe simple et pudique, sentiments
dissimulés. Raphaël choisi une pose similaire
avec-
BALDASSARE CASTIGLIONE
(1515)
La palette utilisé pour le sujet
s’accorde au décor. Le peintre
révèle un idéal : des manières fins,
dignes et modérés, des sentiments
riches
manifestés avec discrétion.
Le portrait psychologique et d’apparat
-Le portrait psychologique est considéré comme plus intime, alors que celui
d’apparat s’adresse plus au public.
PORTRAIT DE FRANCOIS 1E
Jean et François Clouet 1525
Cet œuvre presque politique
montre le roi Torse de face,
visage à peine détourné et
occupant la largeur du tableau
avec ses amples manches
gigots.
Sa main droite tient un gant,
signe de richesse aristocratique.
La gauche, une épée, emblème
de commandement.
Le portrait de François II apparaît comme plus modeste en comparaison. On
privilégie le visage, siège de l’âme.
- Au XVIIIe siècle Jean Étienne Liotard, Maurice Quentin de la Tour, Jean Siméon
Chardin font des portraits dessinés à la pastel. Ce
sont des ‘portraits de personnalité’ qui saisissent
l’intimité et définissent le sujet par son
environnement. L’époque maniériste en Italie
(15200-1600) sera source d’inspiration aux toiles
néoclassiques du XVIIIe et début du XIXe siècle
avec des traits stylisés, embellis, des objets qui
désignent le luxe (comme des tulipes, roses ou
porcelaines dans LA COMPTESSE
D’HAUSSONVILLE d’Ingres).
- À partir du XVIe siècle on retrouve souvent des monarques à cheval.
PHILLIPE IV À CHEVAL de Velàzquez, 1635
Portraits au pied : LOUIS XIV
d’Hyacinthe Rigaud, 1701-1702
Le roi porte son regard sur le
spectateur, en dessous de lui. Les
chaussures à talon rouge sont signe
de noblesse : il esquisse un pas de
danse.
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