partie 1 : l`etalissement du fondement de la pensee politique

PARTIE 1 : L’ETALISSEMENT DU FONDEMENT DE
LA PENSEE POLITIQUE OCCIDENTALE
La Grèce est le berceau de la pensée politique. Le miracle
grec : Vème siècle avant J-C va façonner la pensée politique
pendant de nombreuses années, il est global.
Les grecs ont été un grand peuple politique, c’est pour cela
que leur pensée va être fertile. Pour autant, la pensée grecque
n’est pas l’unique fondement de la pensée occidentale, la
pensée politique romaine joue un rôle elle aussi. Les idées ne
sont qu’une vague reprise des idées de Platon et Aristote. La
logique de l’Empire romain était l’assimilation du peuple
conquis soit la destruction de la pensée du peuple.
La pensée chrétienne constitue elle aussi une révolution,
notamment morale, par conséquent politique car le sens même
de l’évolution politique et la nature des relations gouvernant
gouvernés vont se trouver bouleversées.
CHAPITRE 1 : LA PENSEE POLITIQUE GRECQUE
C’est une pensée riche, qui ne part de rien. Les grecques ont
eu du mérite car contrairement aux autres penseurs qui ne font
qu’améliorer les idées antérieurs, les grecques sont parties de
l’expérience du pluralisme politique. Les deux penseurs
essentiels sont : Platon et Aristote, mais avant eux, on trouve
d’autres penseurs qui posent les premières bases.
SECTION 1 : LES IDEES POLITIQUES AVANT
PLATON
Les premiers textes de théories politiques connus sont : « La
république » de Platon et « La politique » d’Aristote. Platon
écrit la République en 375 avant J-C, alors que la cité grecque
vis ses derniers instants, puis « La politique » d’Aristote est
écrite après la défaite de la Grèce devant Philippe de
Macédoine. La Grèce est sur le point de disparaître. La
construction de la cité grecque ne doit rien à ces œuvres. Si la
cité grecque a put naître et se développer, c’est parce que dès
le début on a eu des auteurs originaux et audacieux qui ont
réalisé un travail de réalisation constitutionnel, Platon et
Aristote n’ont fait qu’améliorer ces pensées. Ce travail a été
rendu possible par un long processus de 350ans : de la fin du
Moyen Age grecque jusqu’à l’époque de Socrate et des
Sophistes.
PARAGRAPHE 1 : LA JUSTICE ET L’ORDRE SOCIAL
La cité grecque n’apparaît pas progressivement à partir de
société antérieur. Elle est apparu quasiment à partir de rien, on
part de 0, à partir de ce que l’on a considéré comme une
catastrophe survenu vers 1200 avant J-C : A cette époque se
produit un événement inconnu, mais toute forme
d’organisation sociale, humaine disparaît. On tombe dans les
siècles obscurs, appelé aussi Moyen Age grecque, c’est à
partir de ce néant que va émerger le miracle grec, il est
d’autant plus étonnant que l’écriture a disparue, elle revient
sous une autre forme cers 750 avant J-C, on a donc aucun
témoignage de cette période de 1200 à 750 avant J-C. On a
ensuite des témoignages. C’est l’archéologie qui permet de
comprendre comment étaient organisées les cités.
2 textes sont restés célèbres : L’Iliade et l’Odyssée, ce sont des
textes importants car les auteurs se sont inspirés d’histoire
populaire, de légende de l’époque. Ils ont étaient composés par
un ou deux poètes, on l’attribue à Homère mais on en est pas
sur, ils datent du VIIIème siècle avant J-C, ils rapportent une
épopée passée quelque temps avant la rédaction de ces textes,
donc les auteurs se sont inspirés des systèmes politiques de
l’époque. Ces poèmes évoquent plusieurs réalités politiques :
La cité de Troie est organisée comme étaient organisées les
cités grecques, et les autres cités dont on parle révèlent
plusieurs caractéristique archaïque, on a des systèmes
politiques qui sont féodaux, où l’Etat a disparu, on trouve une
morale héroïque avec l’aristocratie des guerriers, les valeurs
fondamentales de la société sont le courage et la force au
combat. On trouve également l’omniprésence des dieux qui
interviennent directement dans le déroulement des
évènements, enfin, on trouve la non-fixité des règles
juridiques et entre autre un système de dévolution du pouvoir
largement arbitraire. Ces éléments sont combinés avec des
éléments plus modernes, on trouve le début d’une économie
marchande, des conseillers placés auprès des rois, ces
conseillers ont des qualités politiques et intellectuelles, on
trouve une structure constitutionnelle cohérente : on a un roi,
des conseillers, une assemblée… Le peuple se réunit sur
l’agora pour discuter mais sans pouvoir de décision.
PARAGRAPHE 2 : LA NAISSANCE DE LA CITE ET
DU CITOYEN
La renaissance du monde grecque s’opère aux alentours du
VIIIème siècle. On trouve l’affirmation de la cité qui devient
l’organisation politique par excellence. Les grecs vont
rapidement développer une pensée politique intéressante et
riche en raison de leur mode d’expansion territoriale. Les
grecs se lancent dans une politique de colonisation du bassin
méditerranéen, et une multitude d’établissement va voir le
jour. On a une installation durable de grecs qui ne viennent
pas toujours d’une même cité. Lorsque des grecs s’installent
quelque part, ils ne vont pas reproduire un modèle de la cité
d’origine, on a la création d’un système original dont les
caractéristiques sont dictés par les besoins impératifs du
moment. La colonisation a joué un rôle important dans le
développement de théorie politique, en effet, en Grèce on va
connaître des crises auxquelles il faut trouver des réponses, on
va les trouver dans des centaines de petites colonies.
La politique va devenir une chose technique, cela relève de
spécialistes, un certain nombre de cités grecques ont
commandé des constitutions à des spécialistes. On a la
possibilité de comparer les différents systèmes pour voir ce
qui marche le mieux.
On a eu un ensemble de transformations économiques et
sociales, et ces transformations ont existés à la suite de travaux
d’archéologues qui ont mis en évidence un accroissement
sensible de la population, une grande production de richesses,
un progrès technique à la même période les rois disparaissent
et l’aristocratie prend le pouvoir avec le risque d’un repli de
l’aristocratie sur elle même. Généralement, on retrouve 4
classes sociales :
- L’aristocratie
- Les paysans
- La plebe : ce sont les actuelles classes ouvrière
- Classe moyenne composée de fermiers riches, marchands
qui ont fait fortune, artisants…
A cette époque se développe des théories, on voit apparaître
des penseurs politiques. On invente la tyrannie, on voit
apparaître les composantes de la démocratie : on invente
l’élection qui permet de désigner les dirigeants, parfois on a
recours au tirage au sort, on invente les assemblées pour
conseillers ou prendre les décisions, on invente les
classifications de citoyens. La religion n’intervient quasiment
pas, la pensée grecque est quasiment laïque. Cela peut
s’expliquer par le fait que dans la même période on voit
l’éclosion de la pensée scientifique.
Le troisième facteur est un nouvel idéal morale : la
modération. Avec l’émergence de la cité grecque, apparaît le
citoyen. L’idée de départ doit être le fondement du système
politique. Pour combiner ordre et liberté il faut établir des
mesures juridiques qui assurent l’ordre, mais elles doivent être
décider et accepter par les citoyens eux-mêmes. Il y a la même
loi pour tout le monde et la loi accepté par l’ensemble des
citoyens. Les limites opérés à la liberté le sont dans l’intérêt
général.
Il faut ajouter l’idée d’égalité qui se développe, ce n’est pas
une égalité totale : tout le monde est soumis à la même loi, ce
qui la légitime. On peut citer Pythagore qui a cherché
l’harmonie, il faut éviter l’anarchie, et la solution c’est d’avoir
une élite intellectuelle réunit autour d’un roi, cette élite doit
avoir un mode de vie particulier, chacun reçoit une part de
richesse correspondant à ses mérites, chacun est éduqué de
façon à ne pas désirer d’avantage. Tout citoyen doit avoir une
participation égal au procédure de désignation et aux fonctions
magistrales et judiciaires.
PARAGRAPHE 3 : LA GRANDE GENERATION DE LA
SOCIETE OUVERTE
Au Vème siècle, on assiste à un développement de la pensée
politique, c’est le fait essentiellement des sophistes qui vont
s’intéresser aux notions de bien et de mal et vont en faire une
analyse systématique : certains vont dire qu’ils n’ont pas
d’existence objective et dérives des seuls circonstances ou
rapports de forces, d’autres comme Socrate se demandent si il
1 / 18 100%

partie 1 : l`etalissement du fondement de la pensee politique

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !