LISBETHS De Fabrice Melquiot Mise en scène Georges Lini Avec

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LISBETHS
De Fabrice Melquiot
Mise en scène Georges Lini
Avec Isabelle Defossé et Georges Lini
Une coproduction Belle de Nuit, Charge du Rhinocéros et Théâtre Le Public
Avec le regard extérieur de Michel Kacenelengogen
DOSSIER DE DIFFUSION
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LISBETHS
De Fabrice Melquiot
Mise en scène Georges Lini
Avec Isabelle Defossé et Georges Lini
Assistanat à la mise en scène Nargis Benamor
Scénographie Thibaud De Coster/ Charly Kleinermann
Création lumières Nicolas Marty
Création sonore Sébastien Fernandez
Une coproduction Belle de Nuit, Charge du Rhinocéros et Théâtre Le Public.
Avec le regard extérieur de Michel Kacenelenbogen.
Diffusion La Charge du Rhinocéros
A plus de quarante ans, il avait ses habitudes au pressing, guettais les premiers
rhumatismes, avais la passion des ferias. Il est représentant et ce n’est pas un
métier pour être en couple. Car on n’est jamais à la maison. Jamais.
Lisbeth fait irruption dans sa vie. Ils se plaisent et se manquent. Rapidement. Ils
décident de faire un enfant, à la Rochelle, face à l’océan. Elle est partie avant
lui et l’attend. Quand il descend du train, sur le quai de la gare, il la voit qui
vient vers lui. Ce n’est plus Lisbeth, c’est une autre Lisbeth. C’est une
inconnue… Mais il reste pourtant l’envie d’atteindre cet amour absolu…
« La chose la plus dangereuse au monde est un cœur qui bat »
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Note dintention
La vie peut rendre fou. Dans un monde déréglé, il est utopique de vouloir fonctionner
comme une horloge suisse. Tout ce que nous pouvons faire, c'est illusion. C'est d'ailleurs. En
société, LE rôle qu'on nous a assigné: faire semblant. Faire semblant que tout va pour le
mieux, que nous aimons ce que nous sommes, notre vie, et même, et surtout, le monde
dans lequel nous vivons. Et tant pis pour les naufragés de l'existence qui eux, n'y arrivent
pas, qui dans cette société capitaliste où il faut "manger les autres" sous peine d'être mangé,
doivent organiser leur survie autrement. Leur seule issue: réinventer le(ur) monde. C'est
l'histoire de Pietr et de Lisbeth.
Cela pourrait être une histoire d’amour classique. Une femme rencontre un type à la
terrasse d’un café. Ils tombent amoureux, font des projets de vie et subitement deviennent
des inconnus l’un pour l’autre et se quittent.
Mais c’est sans compter sur le pouvoir étonnant de la poésie que Fabrice Melquiot convoque
à chaque situation. C’est cette part- de la pièce qui m'intéresse en tant que metteur en
scène. Nous suivons cette histoire qui se noue comme un miracle entre deux personnes que
tout pourrait opposer, avec dès le début l'intuition du malheur. Des "signes poétiques
mystérieux et violents" jalonnent leur parcours. Il y a d'abord l'unijambiste à l'hôtel, le
couple de manchots au café, le corbeau adopté, Carol l'enfant cannibale, le lait qui lave les
souvenirs, les craies blanches, les fonds marins et une Lisbeth qui devient pluriel. Fabrice
Melquiot sème le trouble, l'ambiguïté. Ce quifait drame, chez lui, c'est la genèse du
sentiment amoureux, entraînée par la puissance du sexe. Corps, Sentiment, Sexe : voilà dans
quoi le personnage est pris et doit frayer sa voie. Ce n'est pas une histoire à l'eau de rose
qu'il nous propose, celle-ci est pleine d'épines. L’amour est dangereux si on ne déchiffre pas
les signes.
Une mise en scène à deux niveaux : celui du jeu et celui de la narration. Deux micros, deux
tables rondes de café avec deux chaises et un lit pliable (clic clac). Une mise en scène
dynamique et ludique et faussement anodine. Emmener le public dans une traditionnelle
histoire d’amour, le rassurer dans un premier temps, semer le trouble ensuite en
l’emmenant sur des fausses pistes avec des personnages de plus en plus difficiles à cerner et
des événements (poétiques) qui flirtent avec le fantastique, le surprendre enfin par la
violence de l’échec (Pietr tente d’étouffer Lisbeth avec un coussin).
Ce troublant clair–obscur fera dire à Pietr, au terme de ce voyage au bout de l’étrange:
« C’est la chose la plus dangereuse du monde, un cœur qui bat ».
Georges Lini
Metteur en scène
Et directeur artistique de la Compagnie Belle de Nuit
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L’EQUIPE
Fabrice Melquiot l’auteur
Né en 1972 à Modane, Fabrice Melquiot est aujourd'hui l'un
des auteurs de théâtre contemporains les plus joués et les
plus traduits à l'étranger. Il est connu à la fois pour son
théâtre cru et poétique, la fiction est dense et puissante,
et pour ses pièces destinées au jeune public - Bouli
Miro a ainsi été le premier spectacle jeune public à être
sélectionné et présenté par la Comédie Française en 2002.
Les pièces de Fabrice Melquiot sont traduites en une
douzaine de langues et plusieurs metteurs en scène
en France et à l'étranger ont choisi de se confronter à son
écriture : ainsi Emmanuel Demarcy-Mota, Dominique Catton,
Mélodie Berenfeld, Vincent Goethals, Christian Gonon, Michel Belle tante, Ben Yalom aux
États-Unis, Victor Carrasco au Chili, le Thalia Theater en Allemagne... Il est l'auteur d'une
quarantaine de pièces, mais aussi de traductions et de deux recueils de poèmes.
Fabrice Melquiot a d'abord fait des études de cinéma à la Fémis, avant d'entamer une
carrière de comédien. Il a également voyagé dans de nombreux pays, dont la
Yougoslavie. Ces voyages lui inspireront la matière de plusieurs de ses pièces.
À partir de 2002, il est auteur associé membre du collectif artistique de La Comédie de Reims
emmené par Emmanuel Demarcy-Mota. Le Diable en partage y est créé, couronnée par deux
prix du Syndicat National de la Critique (une version radiophonique est également créée par
France Culture et obtient le prix SACD 2003 de la meilleure pièce
radiophonique). L'association de l'auteur et du metteur en scène se poursuit
notamment avec Ma vie de chandelle en 2004, puis Marcia Hesse en 2006
(deux nominations aux Molière), jusqu'à Bouli Année zéro en 2010, montée au Théâtre des
Abbesses.
Fabrice Melquiot a publié en 2010 chez l'Arche Éditeur un recueil de trois pièces
intitulé Modane, dans lequel il trace le « plan général d'une géographie personnelle inscrite
et développée dans un lieu ». Son théâtre apparaît ainsi comme un théâtre contemporain
ouvert sur le monde, travaillant une langue du quotidien et de l'intime, qui met en scène et
puise ses sources dans Modane et la vallée de la Maurienne, dans l'histoire et la mémoire.
Ce n'est pas tant le passé qui l'intéresse, mais bien ce qu'il est devenu au fil du temps, le
paysage mental qu'il dessine en lui aujourd'hui.
Fabrice Melquiot participe également à la Coopérative d'écriture, une association de treize
auteurs contemporains, français et étrangers, dont le manifeste souhaite allumer «
des foyers de pensée, de joie, de joie de penser (...) » par le biais d'interventions littéraires
et artistiques comme l'organisation de « bals littéraires » ou de « consultations poétiques ».
Il a reçu en 2008 le Prix Théâtre de l'Académie Française pour l'ensemble de son œuvre.
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Georges Lini comédien et metteur en scène
Premier prix du conservatoire de Bruxelles en juin 1999, Georges
Lini est comédien, metteur en scène, fondateur et directeur
artistique du Zone Urbaine théâtre (ZUT) pour lequel il reçoit prix
spécial du jury du Prix de la critique pour une 1ère saison
exceptionnelle.
Pour le Cie Belle de Nuit, Georges Lini a mis en scène notamment :
Incendies de Wajdi Mouawad ( prix du meilleur spectacle au Prix de
la critique); l’Ouest solitaire de Martin Mc Donagh ( prix de la mise
en scène au Prix de la critique) ; La Cuisine d’Elvis de Lee Hall (prix
de la mise en scène au Prix de la critique), Marcia Hesse de Fabrice
Melquiot ( nomination au Prix de la critique catégorie meilleure
mise en scène) ; Britannicus de Racine ; La Fête sauvage de Mathieu Gosselin, Projet HLA de
Nicolas Fretel ; Getting Attention de Martin Grimp ; Youri de Fabrice Melquiot,…
On a pu également pu le voir sur scène notamment dans : No man’s land de Danis Movic ;
Bent de Martin Sherman, Trainspotting de Irvine Welsh, L’enfant froid de Marius Von
Mayenburg, Une liaison pornographique de Philippe Blasband, Gagarin Way de Gregory
Burke,…
Enfin, au cinéma et à la télévision, il a joué notamment dans Le Mur d’Alain Berliner,
Hotdogs de Frédérick Brival, La Meute de Franck Richard, Je suis supporter du Standard de
Riton Liebman,…
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