Entre les économies avancées où la reprise se poursuit et les nombreuses économies en développement qui
souffrent, la croissance varie beaucoup d'un pays à l'autre. L'économie britannique se porte, semble-t-il,
relativement bien par rapport à la plupart des autres pays, avec une perspective de croissance de 2,4% pour 2015 et
de 2,3% en 2016. De son côté, la zone Euro a affiché une croissance de 0,3% au cours du troisième trimestre et le
Japon a revu à la hausse ses prévisions de croissance. Si au cours du troisième trimestre la Chine a connu sa plus
faible croissance trimestrielle depuis 2009, l'économie chinoise a cependant crû de 6,9% d'une année sur l'autre.
La plupart des marchés ont affiché des résultats positifs au cours des trois derniers mois : les prix des actions ont
connu un net rebondissement par rapport au troisième trimestre. Le mois d'octobre a été particulièrement favorable
mais l'année s'est terminée sur une note plus modérée quand les investisseurs ont pris en compte la baisse continue
du prix du pétrole et la hausse des taux d'intérêt américains.
Rien n'est venu arrêter la crainte d'un ralentissement de la croissance économique en Chine qui continue d'affecter
lourdement le prix des matières premières dont plusieurs ont chuté à des niveaux jamais atteints depuis plusieurs
années. Ce qui, en retour, a eu un effet négatif sur les pays et sociétés producteurs de matières premières. La crainte
d'une surproduction a aussi entrainé une pression sur le prix du pétrole. La perspective d'une hausse des taux
d'intérêt américains avait créé un important climat d'incertitude, mais quand cette hausse a effectivement eu lieu, la
plupart des marchés ont réagi de façon relativement calme. Les tensions géopolitiques, en particulier au Moyen-
Orient, ont pris une place importante au cours du trimestre.
Différents facteurs amènent à penser que les perspectives de croissance mondiale resteront inférieures aux niveaux
historiques (avant 2008). Le degré d'endettement des pays avancés comme des pays émergents devrait constituer un
frein à la consommation et à l'investissement. L'économie chinoise devrait poursuivre son ralentissement dans le
cadre de son rééquilibrage. Enfin, l'absence de réformes économiques ces dernières années dans de nombreux pays
aura pour effet une baisse structurelle de la croissance mondiale. La baisse du prix des matières premières et leur
volatilité conjuguéesavec les divergences des politiques monétaires affectent globalement la stabilité des marchés.
Les actions paraissent un peu surévaluées compte tenu des moyennes observées à long terme, avec les actions
américaines plus chères que celles d'autres marchés boursiers. De leur côté, les obligations d'État semblent toujours
chères. Le coût du crédit s'est amélioré, mais varie selon les régions, le crédit américain paraissant le plus attractif.
Les scénarios de base de PPMG suggèrent un environnement continu de relativement faibles retours parmi les
diverses catégories d'actifs.
Les retours en valeurs absolues ont été nettement positifs et supérieurs à l'indice tant pour le trimestre que pour
l'année. Le fonds a connu une performance de 3,68% pour le quatrième trimestre et de 4,08% pour 2015.
Le trimestre a été meilleur pour les marchés actions avec des gains en Europe, en Amérique du Nord, au Royaume-
Uni, en Asie pacifique et au Japon. Les retours des obligations européennes et britanniques, américaines et
asiatiques ont également été positifs. L'immobilier a enregistré de solides gains.